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3.49/5 (sur 73 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1978
Biographie :

Traducteur de son état, né en 1978, Diniz Galhos est surtout connu pour avoir traduit Les Aventures de Bourbon Kid aux éditions Sonatine, entamées par Le Livre sans nom. Ces aventures ne sont pas signées mais certaines rumeurs ont été jusqu’à affirmer que l’anonyme derrière ces écrits n’était autre que Quentin Tarantino. Étrangement, celui qui les a traduits rend un hommage appuyé au réalisateur américain dans son premier roman paru en 2012, "Gōkan", un thriller à Tokyo dans un ensemble totalement débridé qui fleure bon l’hémoglobine.

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Dans cette compilation, cinq romanciers partagent leurs conseils pour les apprentis auteurs. Nicolas Mathieu (lauréat du Goncourt), Jacky Schwartzmann et Diniz Galhos évoquent les erreurs à éviter et les bonnes pratiques à adopter pour améliorer son écriture. Entretiens réalisés durant Quais du Polar 2021. INTERVIEWS COMPLETES 00:09 Jacky Schwartzmann https://youtu.be/WpHbv9wTiQ8 01:40 Diniz Galhos https://youtu.be/RwBj8sM9nMY 04:06 Nicolas Mathieu https://youtu.be/2JvNbD_ClBQ Qui sommes-nous ? Les Artisans de la Fiction sont des ateliers d'écriture situés à Lyon. Nous proposons un apprentissage artisanal des techniques d'écriture, avec pour objectif de rendre nos élèves autonomes dans la concrétisation de leurs histoires. Notre approche s'inspire du creative writing anglophone, en mettant l'accent sur l'apprentissage et la transmission des bases essentielles de la narration : structure de l'intrigue, principes de la fiction, construction de personnages, etc. Découvrez notre univers ! Vous êtes curieux d'explorer le monde du creative writing et de tester si l'écriture de fiction vous passionne ? Nous organisons des journées d'initiation pour vous permettre de plonger dans cette expérience unique. Retrouvez tous nos stages d'écriture sur notre site : http://www.artisansdelafiction.com/ #écriture #écrivain #écrire #litterature #écriture #litterature #écrire #ecriture #ecrire

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
«Pourquoi tu as choisi Nana, au fait ?
- Le dernier Zola que j’ai fait étudier était mon préféré. Nana est le deuxième de la liste.
- Et c’est lequel, ton numéro un ?
- L’Oeuvre.
- Pourquoi ?»
Aki éclate de rire : «Ah ! Le fameux «pourquoi» des Français !»
Jean-Luc ne comprend pas, et ça se voit. Aki s’explique:
«Ça pour un japonais, c’est très exotique. Même pour moi, et pourtant ça fait douze ans que je vis avec Garance. Un japonais demande à un autre japonais sa couleur préférée. «Vert», on va dire. Un acquiescement, quelques «hm», à la rigueur. Fin de la conversation. Un Français pose la même question: L’interlocuteur n’a pas fini de répondre que le Français lui demande déjà «pourquoi ?». Parce que pour lui, c’est ça, la vraie question.
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Non. Ce n'est pas à cause de tout cela que Jean-Luc Ponty a le souffle coupé, que son coeur bat sensiblement plus vite, et que ses mains sont un peu froides, un peu moites.
C'est à cause des filles de Shibuya.
Sur le catwalk des diagonales piétons, un défilé infini de jambes fendant la foule, de mollets ciselés à chaque foulée, de genoux délicats, blancs, blanc-crème, jaunes. Des jupes courtes, vraiment, vraiment courtes, et qui par magie ne dévoilent rien de ce qu'elles doivent cacher. Des corolles de jupons, par dizaines de strates, frémissant dans leur course, des mi-bas noirs, simples, à jarretières, à dentelles dont les arabesques fleurissent sur la neige du bas des cuisses. Et entre le bord des bas et le bas des jupes, cette ligne de cuisses claire qui transperce la foule comme un éclair déchire un nuage noir. de loin en loin, une jarretelle barre le ruban de peau pour y accrocher plus sûrement le regard. Et lorsque le pauvre regard n'arrive vraiment pas à s'en arracher, ce sont de brefs coup d'oeil par-dessus l'épaule, dans un glissando de frange, le visage impassible, les lèvres closes, et dans les iris noirs, noisette, marron clair, ce que Jean -Luc Ponty tremble de prendre pour de l'(exaspération, de la curiosité, de l'intérêt. Un abandon, léger comme la brise de cette nuit de printemps de Tokyo.
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Big Joe Turner. Début 1954, il enregiste la première version de Shake, Rattle and Roll : grille blues, voix blues, et un soupçon de cuivres. Fin de la même année, Bill Haley reprend le morceau. les paroles sont châtrées, et l'accompagnement jazz se voit remplacé par ce qui peut se faire de pire en country music. Le tout pour toucher un plus large public, jeune et blanc./.../
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Un violeur est avant tout un faible. Quelqu'un qui craint jusqu'à son ombre, et en tient les femmes responsables, parce que bien malgré elles, elles lui renvoient sa propre image, dans toute sa cruauté: celle d'un faible, incapable de susciter leur désir. Alors le violeur se venge sur elles de ce qu'il est. Il les contraint à reconnaître sa force, il les plie à sa volonté. Le viol ce n'est que ça.
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En pleine vague SOS Racisme et tout, jamais eu honte d'admirer Marianne. Mais avec Jeanne, pour un ptit métèque, musulman, tjours été un peu compliqué d'admirer une femme que Jean-Marie est lseul à fêter, avec une poignée dfafs qui voudraient bouter hors de France, moi et tout ce qui est un peu trop basané à leur goût, et même carrément noir ou rouge ou feuj ou homo ou franc-maçon.
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Ce n'est même plus l'absence d'Hélène. Ce n'est qu'une conne, je crois que les faits en témoignent assez objectivement. J'ai eu peur que l'abstinence sexuelle ne me précipite dans les bras du prochain désastre sentimental, mais en fait, la masturbation suffit amplement aux besoins d'un homme normal. Aux miens, en tout cas. Ce qui me démolit, c'est la certitude que personne ne m'attend nulle part. je sais, c'est super cucul. Avoir la certitude que quelqu'un m'attend, et s'impatiente de mon retour, c'est ce qui me manque le plus. Je m'en serais jamais douté avant, mais c'est un des trucs que je préfère dans une relation. Même si c'est assez con, dit comme ça.
(P113)
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Le Boss se détourne, et Hiroshi s’assied aussitôt face à la Pieuvre. Il sait ce qu’on attend de lui. Il campe ses mains bien en haut de ses cuisses, comme il l’a déjà vu faire si souvent, relève ses épaules, et la tête légèrement penchée, à deux doigts du visage de cet homme qui pourrait être son père, se met à l’agonir de reproches. Il lui rappelle ses dettes, ses trahisons, ses lâchetés. Il insiste sur ses devoirs, ses promesses, ses succès, et à qui il les doit. Et il conclut sur son ingratitude, en l’insultant en bonne de due forme, dans une rafale de postillons que la Pieuvre ne cherche ni à éviter, ni à essuyer. Hiroshi se lève enfin, et lui crache carrément dessus.
Le Boss a tourné le dos à toute la scène. Il n’est pas censé tirer plaisir de ces séances dégradantes. Mais la vérité, c’est que la Pieuvre a une impressionnante collection de DVD. Coincé entre les dix opus de "Étudiantes japonaises en chaleur" et la double trilogie "Star Wars", tout Sergio Leone. Le Boss se retient de piocher dedans. Ce ne serait pas correct.
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Hakim passe devant un bar noir. Une bribe d’AC/DC. « Night Prowler ». Le goût de la bière qui lui revient. Chaude nuit d’été, amère et glacée. Il y a bien, bien longtemps. Bien avant qu’il arrête tout ça. Ça lui est interdit maintenant. Mais ça ne fait pas de lui un coupable. Et pourtant ils sont à ses trousses. Putain mais qu’est-ce qui t’a pris espèce de con ? Tu pouvais pas attendre cinq minutes comme il t’a dmandé ? Au pire quoi, t’aurais croisé les mains derrière la tête, merde, tu tsrais même couché à plat ventre sur ce quai dégueulasse, mais t’aurais pu expliquer qu’t’étais innocent, leur démontrer par a + b, et ils t’auraient rlâché direct, à tout casser un ptit passage au poste pour faire une déposition. C’est ça. Bouffon. Ç’aurait été quarante-huit heures de gardàv pour ton cul, minimum, parce que sur c’genre d’affaires, ils ont le droit dte faire mariner autant dtemps qu’ils veulent. Tu sais comment ça spasse. Tout lmonde a toujours quelque chose à srprocher. Et sous la menace, on peut toujours s’inventer des fautes. Et ça, c’est s’ils t’avaient pas direct buté. Ces derniers temps ils ont tous la gâchette qui démange et tu lsais. C’est pas leur taf, aux bidasses, de faire la garderie pour les civils. Déjà rien qu’ça ça les énerve. Ils font des horaires de malades, pas assez d’hommes, les primes arrivent toujours avec deux mois dretard, quand elles arrivent. On les a entraînés à tuer des ennemis dans les pires situations, leur bureau ça s’appelle un théâtre d’opération militaire, et on leur ordonne de passer leurs journées à marcher à deux à l’heure avec leur barda sur ldos, à traîner du pied sur lbitume sans qu’i spasse rien, jamais. Et puis c’est fini la rigolade : ya plus dflics pour chapronner la brochette de chasseurs alpins. Les chargeurs sont plus dans la besace. Ils sont déjà enfoncés dans lFAMAS. Prêts à l’emploi. La première balle dans la chambre. L’index sur l’arcade de pontet, mode semi-auto pré-enclenché. Pas encore eudbavure, un vrai miracle, mais mon vieux, plus ltemps passe, plus les chances augmentent, et avec ta chance à toi, spèce de branque, ç’aurait été pour ton cul, d’office. Qu’est-ce que jdis moi, ça tpend toujours au nez, tu crois qu’ils vont lâcher l’affaire ? T’es la seule piste qu’ils ont. Tu crois qu’tu vas réussier à les smer ? Là, à la station Poissonnière, entre lfaubourg et Lafayette ? S’est pris pour James Bond, le mec. Tmanque plus qu’une putain de pancarte Youhou c’est moi.
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Mais Rita sourit, elle a pas de problème avec les départs, et résume les dernières recommandations, le frigo qu’il faut vider, les torchons sous lbac à légumes, quatre minimum, pour pouvoir couper lcourant en partant, c’est toujours ça dpris, et on s’appelle tous les soirs dtoute façon, et même si j’en ai pas envie, même si ça fout encore plus le cafard, je mlaisse engrainer et répète mes rcommandations à moi, tonton Karim a fait installer lnet, c’est pas la fibre mais on pourra skailleper, c’est toujours ça dgagné, il vous attend à l’aéroport dtoute façon, et les grands-parents et les cousins et les tatas et les tontons à la maison, bon, vous avez les passeports, vous avez les billets, et dès la première note je sais à quoi m’en tenir, j’avais même pas rmarqué, Bilal a lâché sa mère, il est collé à ma jambe, et jsais pas si ça a commencé dès qu’on s’est arrêtés, mais le fait est qu’il arrive plus à retnir ses pleurs et ça part comme la sirène du premier mercredi du mois, jamais fort, c’est pas dces mioches qui peuvent vous pourrir un trajet dbus ou un resto en famille, mais ça brise le cœur, comme si j’avais besoin dça, Bilal, Bilal, qu’est-ce qu’il y a, tu as un gros chagrin ?
Ça sort toujours comme ça. Je mrappelle plus comment c’était pour Ines au même âge. Elle pleurait moins jcrois. Le fait est qu’ça sort comme ça, qu’est-ce qu’il y a, tu as un gros chagrin ? Personne ne m’a jamais dit un truc pareil. Avec papa on sretenait dpleurer, il nous a jamais fait le coup du un garçon ça pleure pas, mais il a dû nous faire comprendre très clairment quand on était tout petits qu’avec lui ça marchait pas, et que même ça l’énervait encore plus. Et puis maman nous parlait en arabe. Dialectal bien sûr. Sans quoi j’aurais pu lpasser en option libre au bac, lire dans ltexte le Coran et Rachid Taha, tout seul comme un grand. Et puis dtoute façon pour cqui m’en reste, de quoi mdémerder avec la famille pendant les vacances, de quoi aider maman à faire les courses quand c’est pas Rita qui s’en occupe, et c’est rare. Remarque jcomprends tout. Même quand des mots m’échappent, le groove de la langue, il reste malgré les années, il est là, gravé comme dans du vinyle. De quoi calmer discrètement les zouzous dans le RER. De quoi dire bonjour aux voisins. De quoi sla péter un peu. Même si jviens pas du même monde. D’origine reubeu en banlieue, jpasse pour un membre à part entière de la Grande Wesherie. J’en prends mon parti, pas dsouci, mais la vérité, c’que je suis, c’est parigot. Dans lsang et dans les os.
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Ça tient pas ça, ça tient caaaarrément pas.
Putain.
C’est pas… ? Nan sérieux…
Putain jfais quoi moi si c’en est une.
Je mretourne vite fait. On est DEUX dans lwagon. Assis à la place à quatre juste derrière moi, côté fenêtre dans lsens dla marche, un mec, plutôt fin. C’est compliqué avec les maigrichons, toujours du mal à cerner l’âge qu’ils ont. Doit avoir vingt-cinq piges, comme il pourrait en avoir cinq de plus ou dmoins. Regarde le paysage par la vitre. Pas vraiment lprofil. Remarque, le plus malin pour un terroriste, ce srait encore ds’habiller passe-partout. Pi si le mec est resté, c’est qu’il a envie dpartir en martyr, alors pourquoi il s’est assis à trois mètres du truc, où t’as encore des chances de t’en sortir vivant. En sale état, mais vivant. Nan, pas lprofil. Carrément pas lprofil.
Bon jfais quoi. Ya deux secondes j’étais à deux doigts dpartir à l’autre bout du wagon, mais là avec témoin, un témoin qui apparemment a même pas rmarqué lsac, pas moyen, trop la honte.
Et merde, tu vas quand même pas rester à ta place en mode ça va je gère, partir en confetti juste pour faire lbonhomme aux yeux d’un gars qu’tu connais pas et qui a même pas dû rmarquer qu’t’étais là, tout seul avec lui dans c’wagon ? Cette saloprie peut exploser à n’importe quel moment, genre par exeeeeeeeeeeemple… LÀ. Ou LÀ. Tu vas faire quoi, abruti ? Attendre de voir quand ça arrivra ?
Nan mais ça va pas arriver là. Jveux dire les mecs préparent ce genre de trucs un minimum, ils vont pas staper tout c’taf pour faire dérailler un reur en heure creuse, entre Mitry et Aulnay ? Si ça pète ce sra minimum à Gare du Nord, le mieux pour un terroriste, ça reste encore les Halles.
Mais qu’est-ce t’en sais, bouffon ? Tu crois que les gars ils ont un doctorat d’artificier, qu’ils claquent dix mille boules dans un minuteur au mercure ou chaipaquoi, comme dans les films ? Les mecs sont complètement à l’ouest, ils ont un QI de 53, i chopent sur lnet des rcettes maison rédigées par des gars pas beaucoup plus malins qu’eux, tu crois qu’c’est dl’horlogerie suisse leurs machins ? Mon vieux ça pète quand ça pète, toute façon avec ou sans victime c’est lparadis garanti.
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