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Trainspotting tome 0 sur 4
EAN : 9782846269629
787 pages
Au Diable Vauvert (01/04/2016)
4.38/5   59 notes
Résumé :
Mark Renton, est le fils d'une famille de ces classes moyennes brutalement déclassées sous les années Thatcher. Et lorsque la déchéance sociale frappe sa famille, il sombre dans l'héroïne. Comme ses copains d'enfance, Tommy, qui bascule dans la petite délinquance et la violence, Spud, viré de son job, et Franco Begbie dont l'univers devient totalement psychotique. Seul Sick Boy semble pouvoir remonter la pente de l'exclusion sociale. On pense au Vernon Subutex de Vi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
« Jsuis pas un putain djunky. Jsuis trop malin, trop perspicace pour tomber dans ce genre de piège. Cette saloperie, c'est rien du tout pour moi. Jsais qu'tout le monde dit pareil : c'est pour sdonner un genre, carrément, mais dans mon cas c'est vrai. Jpeux le faire si j'en ai envie, et encore, les doigts dans le nez. Jpeux arrêter à n'importe quel putain dmoment, juste par la force de ma seule volonté. Arrêter, juste comme ça. Mais pas tout se suite. »

Sous les années Thatcher, la brutale déchéance sociale de la famille Renton entraîne Mark, le fils, dans l'héroïne. Quand je lis ce genre de résumé qui circule sur Skagboys, je me marre. Ho, le pauvre petit jeune tellement mal dans sa peau et tellement préoccupé par son avenir qu'il se drogue… Haha, vous avez lu l'extrait que j'ai copié en intro ? Vous avez pas rigolé ?

Réduire Skagboys à une descente aux enfers relève de la malhonnêteté intellectuelle ! Welsh n'est pas Zola ! On se fend la poire, comme on l'avait fait à la lecture de Trainspotting et de Porno ! Et s'ils plongent dans l'héro, c'est moins par désoeuvrement ou angoisse que parce qu'elle est à portée de main, et qu'ils veulent vivre plus.

C'est en cela que l'auteur a du génie, dans ce mélange sordidement hilarant.

Bien sûr qu'il décrit les conditions d'existence de plus en plus difficiles des prolétaires, qu'il y a des scènes d'une extrême violence, que les filles en prennent plein la gueule, que le chômage augmente autant que baissent les allocs, que le sida commence à décimer les toxicos, qu'Edimbourg n'a rien d'une carte postale….

Bien sûr que ses personnages souffrent, que les plus faibles morflent, que certains passages vous laissent au bord des larmes.

Mais ce qui pousse à tourner les pages, c'est tout sauf de l'apitoiement. C'est de l'excitation.
La suite ici :
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Skag, skag, skag,
obsédé, obsession.
Skag, skag, skag,
dépravé, dépravation.
Skag, skag, skag;
au coeur d'une Écosse étripée par la férule de sa Dame de fer, où optimisme d'après-guerre et illusions d'une vie meilleure sont partis batifoler sous d'autres drapeaux, sous d'autres yeux envieux, violence, pauvreté et délinquance pavent inéluctablement la voie à l'ire de son héroïne, sa dépendance, sa destruction. C'est donc dans cet univers un brin débridé, parsemé de clous rouillés et teinté d'une touche à souhait de vulgarité qu'Irvine Welsh nous ramène bien avant « Trainspotting », où Mark, Spud et Sick Boy découvrent les hauts et les bas toujours plus bas de la skag pour la toute première fois...qui s'achève être aussitôt, on s'en doute, déjà la fois de trop ! « Skagboys », aux coeurs sensibles aux coincés: à proscrire, à éviter !
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Vous savez c'qu'est bandant quand vous tombez sur un bouquin qui vous fait prendre un putain d'pied ? J'veux dire, en plus de la branlette intellectuelle ? c'est c'qui gravite autour, les références culturelles citées qui attisent votre curiosité, la musique, les fringues, la sociologie, la psychologie comportementale, la géographie d'un pays, les films.

Skagboys, c'est d'abord ça.

Ensuite, c'est juste un gros plaisir de retrouver toute la bande de Rent Boy. de nouveau complète, puisque le récit se situe bien avant Trainspotting, aux lueurs des premières prises d'héroïne de cette bande de fêlés, sous le règne de Miss Maggie et de la crise économique et sociale dans laquelle elle a foutu l'Angleterre, Écosse comprise, au milieu des années 80.

900 pages d'adrénaline, de réflexions philosophiques, de portraits dignes d'un grand Ken Loach. le récit vous plonge dans un décor qui pue la pisse de pub et la bière rance, la coke mal coupée , les narines qui piquent. Je vous déconseille ce roman si vous êtes en pleine rehab tellement les passages sur les prises d'héro vous font de l'oeil.

N'ayant fait que voir le film et non lire le roman Trainspotting, je pensais vraiment que Rent Boy et sa bande (Spud, Sick Boy, Begbie et Tommy) étaient des joyeux lurons prêts à foutre le bordel, insolents, et qu'ils transpiraient ce côté efficace de la drogue qu'on montre rarement. Dans Skagboys, cette sensation est toujours là. Mais pas que.

Et c'est ici que ça devient intéressant. Parce que la construction des personnages, savoir comment ils en sont arrivés au point où ils sont dans Trainspotting, en fait c'est loin d'être rose. Vous vous souvenez de la scène du bébé ? Préparez vous à lire pire.

Le bouquin étant massif, je vous garantie que vous allez transpirez comme un junkie en manque à chaque fois que vous devrez refermer le livre, préparez vous à annuler des soirées avec vos potes, à rater l'épisode de la série que vous regardez toutes les semaines, à acheter votre billet pour Glasgow, Londres, et tous ces putains de paysages dignes de la working class british des 80's.

C'est dingue cette impression de lire un roman et d'avoir une nouvelle peau nan ? Si ça vous branche plongez vous dans ce chef d'oeuvre.

Juste pour pas passer pour un total lèche cul, le seul bémol que je mettrai c'est ce coté "j'écris en 2015 sur un sujet des années 80". Un peu comme quand aujourd'hui on tourne un film d'époque avec nos effets spéciaux actuels.

Mais juré, le travail de traduction est énorme, un grand bravo d'ailleurs à Diniz Galhos pour avoir su respecter la langue de Welsh et de ses intonations.

C'est barry pour moi les gars ! (comprend qui
veut, mais surtout les futurs lecteurs)

Lien : https://www.instagram.com/lo..
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Prequel du mythique Trainspotting, Skagboys raconte le parcours chaotique de Mark Renton, un jeune écossais de la classe ouvrière, et de son entourage de petites frappes. Assommés par le chômage et la violence des années Thatcher, les protagonistes tombent les uns après les autres dans la toxicomanie. 

La particularité du livre, qui peut inexorablement diviser, c'est évidemment sa narration : comme dans Trainspotting, le style est celui du langage parlé par la classe ouvrière écossaise, avec tout ce qu'il comporte certes de trivial et d'imagé, de souvent franchement vulgaire, mais aussi de riche et de vivant. Difficile de ne pas être sensible à la déchéance du Rent-boy et de ses amis, progressivement rongés par la violence de l'addiction et le spectre du SIDA. Et pourtant : le roman parvient à être franchement amusant, cynique et désabusé mais toujours touchant, sans jamais céder au misérabilisme malgré toutes les raisons qui auraient pu lui permettre de le faire. 
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Skagboys d'Irvine Welsh.
On suit la bande de pote de Trainspoting quand Ils étaient un peu plus jeune. La vingtaine dans la banlieue d'Edinburg sous le gouvernement Tatcher.
Au programme Chômage, drogue, alcool, sida, baston, football.
Du pure roman noir comme je l'aime, on passe du gros fou rire à une forte envie de chialer en passant par des scènes carrément glauques. L'écriture est fabuleuse et nous colle à la peau, chapeau au traducteur car l'écriture de Welch est très argotique et il a réussi à la retranscrire à la perfection.
Le genre de bouquin dont on ne ressort pas indemne.
Peut être le plus abouti de la trilogie et les 800 pages de ce pavé passent crème, sans overdose ni Bad Trip.
Rent, Spud, Sick boy et Begbie sont définitivement inoubliables.
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Jusque-là, ma vie sexuelle s’était en gros résumée à une série de copulations décevantes, en douce, d’une rapidité exceptionnelle, dans des escaliers, des chambres de domiciles familiaux, ou sous les couettes malpropres de squats bruyants.
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Plus important, on baise au moins deux fois par jour. Du vrai sexe, détendu, sans précipitation, pas en cachette. Le luxe suprême, se déshabiller totalement et pas se presser pour se rhabiller. Ça fait bizarre de se dire que même si j’ai baisé avec dix-huit nanas, Fiona est la seule qui m’ait vu vraiment à poil. Encore maintenant j’ai l’impression qu’à tout moment quelqu’un va débarquer.
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Comme l’a dit le juge, on doit faire un exemple de ces individus qui tentent de profiter de ceux qui sont réellement dans le besoin par le biais de pratiques frauduleuses. Je crois qu’il a cité mot pour mot le secrétaire d’État à l’Intérieur.
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C’est chiant quand tu plais aux nanas, genre en tant que pote. Ça m’arrive tout le temps ; on me refile toujours le rôle du gentil garçon qu’elles veulent pas sauter. J’adorerais jouer le salopard qu’elles baisent comme des sauvages, mais ceux du genre de Sick Boy monopolisent un peu le casting dans ce coin du bois.
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On dit que la liberté a toujours un prix. Ma bourse va bientôt s’achever, ça deviendra un prêt, et là, fin de la partie. Plutôt crever que d’accumuler des arriérés que je pourrai jamais rembourser. Autant passer toute sa vie avec un boulet et une chaîne au pied.
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Vidéo de Irvine Welsh
Cette année, dans le cadre de la programmation cinéma de Quais du Polar, James Grady présentait "Les Trois jours du Condor" de Sydney Pollack au Com?dia, Irvine Welsh "Trainspotting", Jérôme Leroy "Vanishing Point", Richard Price "Assurance sur la mort" et Philippe Jaenada "Laura" à l'Institut Lumière, Bertrand Tavernier "Dans la brume électrique" au CNP Terreaux, David Lagercrantz "Millénium" au Pathé Bellecour, et bien d'autres ! Retrouvez toute la programmation ici : http://www.quaisdupolar.com/wp-content/uploads/2013/06/QDP16_PROGRAMME-BD.pdf Vidéo réalisée par les étudiants de Factory.
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