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EAN : 9782365331005
256 pages
Asphalte (07/05/2020)
3.55/5   20 notes
Résumé :
À l’aéroport de Roissy, Hakim dit au revoir à sa femme et à leurs deux enfants. Tandis qu’ils partent en vacances, lui reste travailler à son grand projet : sa BD, qu’il doit terminer. Mais la découverte d’un bagage abandonné dans le RER du retour va contrecarrer ses plans. Oui, bien sûr, il y a très peu de risques que ce sac contienne une bombe… Et pourtant… Et si ça n’arrivait pas qu’aux autres ?
Une seconde suffit à Hakim pour se rendre compte qu’avec sa c... >Voir plus
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Forcément, quand t'es un peu bronzé, barbu, en survet' et que tu te retrouves placé à côté d'un sac abandonné en plein RER B, t'hésites avant de le signaler. Car de témoin vigilant à suspect potentiel, il n'y a qu'un pas, que d'aucuns ont vite fait de franchir. Bon réflexe. Mais mauvais raisonnement. Et début du bad trip…

Petite cause, grands effets : cet incident va entraîner Hakim, auteur de BD talentueux mais en attente de succès, dans une fuite en avant psychotique à travers Paris et sa banlieue. Un prétexte à passage en revue de tous les maux qui touchent les Français dont les ascendants naquirent autrefois ailleurs, et de tous les mots qui caractérisent leur quotidien si éloigné de celui des fameux premiers de cordée qui en édictent pourtant les codes.

Les mots, parlons-en des mots : ceux de Diniz Galhos sont bruts, inventés, tranchants, pluriels ou même portnawak, au choix ; et un peu de tout ça à la fois. Ils surprennent, choquent, agacent parfois, mais interpellent souvent. Comme sa construction narrative, faite de fulgurances fracassant son histoire, d'apparitions inattendues de phylactères ou d'interjections partiellement graissées. Cela sera rédhibitoire pour certains, jubilatoire pour d'autres. Amusant puis anecdotique en ce qui me concerne.

Mais au-delà de la forme, il reste un fond puissant visant à dénoncer l'accumulation – pour ne pas dire l'insupportable trop plein – de préjugés, stéréotypes, vexations quotidiennes et mesures arbitraires dont sont victimes Hakim et tellement d'autres, dans une société française qui n'a évidemment pas évolué au rythme de sa population. Pour autant, et sans en juger la sincérité, ce long cri semble constamment osciller entre l'injustice réelle et la paranoïa, ce qui m'a fait parfois regretter l'excès de « trop », et l'absence de mesure.

Il reste à la fin une lecture forcément interpellante, surtout lorsqu'elle intervient quelques heures après la sauvagerie de Conflans…
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Hakim accompagne son épouse et leur deux enfants à l'aéroport prendre un vol qui doit les conduire à l'étranger pour visiter la famille. La séparation de quelques jours est difficile, mais il ne peut les accompagner, en effet il doit avancer sur sa BD. Hakim se retrouve donc dans le RER de retour le coeur lourd, une rame presque vide mais un sac abandonné. L'emballement commence, il est persuadé que c'est une bombe, au prochain arrêt il ira prévenir le conducteur. Seulement voilà, avec sa tronche et sa dégaine il a tout du terroriste en puissance et décide de fuir après avoir prévenu le chauffeur. S'en suit un vagabondage ahurissant dans les rues parisiennes, esquivant la police qui à coup sûr est en possession d'un avis de recherche le concernant.

Quelle écriture ! Chapeau bas vraiment tant elle est originale et nous fait ressentir l'urgence de la situation dans laquelle Hakim se trouve. C'est du langage parlé, vraiment, au plus proche de la réalité telle que vécue par cet homme apeuré et un brin paranoïaque mais pas trop quand même. Ce livre est très cinématographique, comme un film avec un seul plan séquence. Donc oui il se lit d'une traite, sans s'arrêter, au rythme de cette cavale urbaine. J'ai aussi beaucoup ressenti l'influence de John King dans le style d'écriture et pour cause l'auteur en est le traducteur !

Une perle de roman, assurément un de mes gros coups de coeur de l'année 2020 ! Une véritable claque qui fait écho à l'actualité et qui apporte d'autres éclairages sur la religion, l'identité, l'intégration et la liberté d'expression.
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les choix d'Hakim

Après avoir dit au revoir a sa femme et ses enfant qui partent en vacances
Hakim créateur de bande dessiné reste travailler sur un projet qu'il doit terminer. Pour rentré chez lui il doit prendre le RER ou il remarqueras un bagages. Ce sac sera l'élément déclencheur de l'histoire qu'y a t'il dedans ? Un bombe!! le personnage principale se rendis assez vite compte que c'était se suspect parfait : un homme de couleur, en jogging, avec un barbe il est très proches de certain cliché que doit t'il faire? Fuir?Rester? Suite a cette découverte notre héros va se lancer dans une aventure paranoïaque.

« Forcément, quand t'es un peu bronzé, barbu, en survêt et que tu te retrouves placé à côté d'un sac abandonné en plein RER B, n'hésites avant de le signaler. Car de témoin vigilant à suspect potentiel, il n'y a qu'un pas, que d'aucuns ont vite fait de franchir. Bon réflexe. Mais mauvais raisonnement. »
pour moi cet extrait met en évidence tout l'histoire c'est la que tout est résumer un grand moment de doute face a un choix qui parait impossible a faire mais surtout sans aucune issue sure pour le personnage.


J'ai bien aimé cette histoire en grande partie pour son thème c'est vrai je me suis demander tout au long de ma lecture qu'est ce que j'aurais fait moi a sa place au début l'écriture étonnante pour un livre par ce que les livre car habituellement les livre qu'on doit lire pour les cours son écris moins modernement et je trouve qu'écris comme sa en rajoute un peu de tension et de suspense au récit.Mais surtout
tout au long de l'histoire m'a beaucoup pousser a réfléchir sur ce qu'il faisait les choix qu'il prenais.. en bref ce livre est vraiment bien
les choix d'Hakim

Après avoir dit au revoir a sa femme et ses enfant qui partent en vacances
Hakim créateur de bande dessiné reste travailler sur un projet qu'il doit terminer. Pour rentré chez lui il doit prendre le RER ou il remarqueras un bagages. Ce sac sera l'élément déclencheur de l'histoire qu'y a t'il dedans ? Un bombe!! le personnage principale se rendis assez vite compte que c'était se suspect parfait : un homme de couleur, en jogging, avec un barbe il est très proches de certain cliché que doit t'il faire? Fuir?Rester? Suite a cette découverte notre héros va se lancer dans une aventure paranoïaque.

« Forcément, quand t'es un peu bronzé, barbu, en survêt et que tu te retrouves placé à côté d'un sac abandonné en plein RER B, n'hésites avant de le signaler. Car de témoin vigilant à suspect potentiel, il n'y a qu'un pas, que d'aucuns ont vite fait de franchir. Bon réflexe. Mais mauvais raisonnement. »
pour moi cet extrait met en évidence tout l'histoire c'est la que tout est résumer un grand moment de doute face a un choix qui parait impossible a faire mais surtout sans aucune issue sure pour le personnage.


J'ai bien aimé cette histoire en grande partie pour son thème c'est vrai je me suis demander tout au long de ma lecture qu'est ce que j'aurais fait moi a sa place au début l'écriture étonnante pour un livre par ce que les livre car habituellement les livre qu'on doit lire pour les cours son écris moins modernement et je trouve qu'écris comme sa en rajoute un peu de tension et de suspense au récit.Mais surtout
tout au long de l'histoire m'a beaucoup pousser a réfléchir sur ce qu'il faisait les choix qu'il prenais.. en bref ce livre est vraiment bien
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Hakim

Un voyage prodigieux


Hakim, livre écrit par DINIZ GALHOS et paru en 2020, raconte l'histoire d'un homme qui s'appelle Hakim. Il emmène sa famille à l'aéroport pour prendre l'avion parce qu'ils partent en vacances. Au contraire lui il reste pour travailler sur sa BD. Sur le chemin de retour,il prend le RER dans lequel il trouve un sac abandonné dans un wagon. Il imagine que ça peut être une bombe, il se pose beaucoup de questions concernant le sac.

Dans ce livre, l'auteur nous montre un thème très important dans la société qui est le racisme. Il le montre en disant que Hakim pourrait être identifié comme terroriste à cause de la façon dont il est habillé et à cause de sa couleur de peau. Cela contribue à rendre le livre plus réaliste. « Forcément, quand t'es un peu bronzé, barbu, en survêt et que tu te retrouves placé à côté d'un sac abandonné en plein RER B, t'hésites avant de le signaler. Car de témoin vigilant à suspect potentiel, il n'y a qu'un pas, que d'aucuns ont vite fait de franchir. Bon réflexe. Mais mauvais raisonnement. »

Ce livre a une construction de phrase particulière. Il y a beaucoup d'omissions de lettres. Il donne au lecteur l'impression que le livre est écrit à la hâte ou que c'est quelqu'un qui parle. Dans certaines phrases on ne peut pas comprendre le sens des mots sans les dire à voix haute. Exemple, “ ils msraient .” L'omission des lettres pose un problème pour le lecteur parce qu' il doit s'arrêter s' il ne connaît pas le mot ou son sens.

C'est un livre dans lequel l'auteur a choisi d'utiliser un langage plus oral que littéraire. Cela contribue à rendre le livre plus original et réaliste mais ralentit également notre lecture.

Hakim est un livre réaliste qu'on peut apprécier beaucoup mais le langage choisi pour l'écrit le rend difficile à comprendre. Les lecteurs qui apprécient le réalisme et l'originalité peuvent le lire.


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Hakim accompagne son épouse et ses deux enfants à l'aéroport pour prendre un vol et rejoindre sa famille. La séparation de quelques jours est difficile, mais il doit poursuivre sa BD pour rattraper son retard. Hakim se retrouve placé à côté d'un sac abandonné en plein RER pour rentrer chez lui. Il est persuadé que une bombe y est placé dedans, au prochain arrêt il préfère prévenir le conducteur car il est persuader qu'on va l'accuser vu sa dégaine de terroriste en survêt, bien barbu, la peau bronzé et comme de par hasard placé à coter d'un sac abandonné. Il part donc en plein vagabondage dans Paris, ce qui va paraître dessuinte suspect pour la police. Il se fait repérer pour les mauvaises raisons et se retrouver piégé.

Ce livre nous raconte ce qu'Hakim a vécu durant son parcours plein d'embûches. Cette histoire montre la réalité du monde dans lequel nous vivons, dans tout ses aspects, et sans mentir sur le personnage qu'il est vraiment, ainsi que les ressentis des autres individus qui font partis de l'histoire.
Ce qui ma beaucoup plu est le fait que le racisme soit mit en avant tout au long de son parcours,
surtout ces stéréotypes et ces clichés qu'on nous colle directement au visage. Je me suis accrochée directement dans la peau du personnages avec cet écriture d'un langage souvent «grossier» qui donne le côté original du livre, car très peu d'auteurs utilisent et sont capable d'employer ce style là. Diniz Galhos m'a fait ressentir l'urgence de la situation dans laquelle Hakim se trouve et m'a plongée directement dans le vif du sujet.

J'ai trouvé ce livre assez cinématographique comme un film c'est une lecture sans fin on ne s'arrête pas, cela peu pesez pour le lecteur de ne pas avoir de pause mais je trouve cela très prenant avec un grand suspense dés le début du livre, l'auteur nous amène à se poser des questions et aussi à réfléchir pour mener l'intrigue. On ressent le stress et la crainte de Hakim grâce au rythme de sa course et de ses nombreuses pensées qui s'enchaînent dans sa tête.
J'ai beaucoup aimé ce livre car il aborde des sujets sensibles comme l'immigration, le racisme, la religion, l'égalité, l'intégration et la liberté d'expression. Une histoire passionnante et touchante que je conseille fortement.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Hakim passe devant un bar noir. Une bribe d’AC/DC. « Night Prowler ». Le goût de la bière qui lui revient. Chaude nuit d’été, amère et glacée. Il y a bien, bien longtemps. Bien avant qu’il arrête tout ça. Ça lui est interdit maintenant. Mais ça ne fait pas de lui un coupable. Et pourtant ils sont à ses trousses. Putain mais qu’est-ce qui t’a pris espèce de con ? Tu pouvais pas attendre cinq minutes comme il t’a dmandé ? Au pire quoi, t’aurais croisé les mains derrière la tête, merde, tu tsrais même couché à plat ventre sur ce quai dégueulasse, mais t’aurais pu expliquer qu’t’étais innocent, leur démontrer par a + b, et ils t’auraient rlâché direct, à tout casser un ptit passage au poste pour faire une déposition. C’est ça. Bouffon. Ç’aurait été quarante-huit heures de gardàv pour ton cul, minimum, parce que sur c’genre d’affaires, ils ont le droit dte faire mariner autant dtemps qu’ils veulent. Tu sais comment ça spasse. Tout lmonde a toujours quelque chose à srprocher. Et sous la menace, on peut toujours s’inventer des fautes. Et ça, c’est s’ils t’avaient pas direct buté. Ces derniers temps ils ont tous la gâchette qui démange et tu lsais. C’est pas leur taf, aux bidasses, de faire la garderie pour les civils. Déjà rien qu’ça ça les énerve. Ils font des horaires de malades, pas assez d’hommes, les primes arrivent toujours avec deux mois dretard, quand elles arrivent. On les a entraînés à tuer des ennemis dans les pires situations, leur bureau ça s’appelle un théâtre d’opération militaire, et on leur ordonne de passer leurs journées à marcher à deux à l’heure avec leur barda sur ldos, à traîner du pied sur lbitume sans qu’i spasse rien, jamais. Et puis c’est fini la rigolade : ya plus dflics pour chapronner la brochette de chasseurs alpins. Les chargeurs sont plus dans la besace. Ils sont déjà enfoncés dans lFAMAS. Prêts à l’emploi. La première balle dans la chambre. L’index sur l’arcade de pontet, mode semi-auto pré-enclenché. Pas encore eudbavure, un vrai miracle, mais mon vieux, plus ltemps passe, plus les chances augmentent, et avec ta chance à toi, spèce de branque, ç’aurait été pour ton cul, d’office. Qu’est-ce que jdis moi, ça tpend toujours au nez, tu crois qu’ils vont lâcher l’affaire ? T’es la seule piste qu’ils ont. Tu crois qu’tu vas réussier à les smer ? Là, à la station Poissonnière, entre lfaubourg et Lafayette ? S’est pris pour James Bond, le mec. Tmanque plus qu’une putain de pancarte Youhou c’est moi.
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En pleine vague SOS Racisme et tout, jamais eu honte d'admirer Marianne. Mais avec Jeanne, pour un ptit métèque, musulman, tjours été un peu compliqué d'admirer une femme que Jean-Marie est lseul à fêter, avec une poignée dfafs qui voudraient bouter hors de France, moi et tout ce qui est un peu trop basané à leur goût, et même carrément noir ou rouge ou feuj ou homo ou franc-maçon.
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Mais Rita sourit, elle a pas de problème avec les départs, et résume les dernières recommandations, le frigo qu’il faut vider, les torchons sous lbac à légumes, quatre minimum, pour pouvoir couper lcourant en partant, c’est toujours ça dpris, et on s’appelle tous les soirs dtoute façon, et même si j’en ai pas envie, même si ça fout encore plus le cafard, je mlaisse engrainer et répète mes rcommandations à moi, tonton Karim a fait installer lnet, c’est pas la fibre mais on pourra skailleper, c’est toujours ça dgagné, il vous attend à l’aéroport dtoute façon, et les grands-parents et les cousins et les tatas et les tontons à la maison, bon, vous avez les passeports, vous avez les billets, et dès la première note je sais à quoi m’en tenir, j’avais même pas rmarqué, Bilal a lâché sa mère, il est collé à ma jambe, et jsais pas si ça a commencé dès qu’on s’est arrêtés, mais le fait est qu’il arrive plus à retnir ses pleurs et ça part comme la sirène du premier mercredi du mois, jamais fort, c’est pas dces mioches qui peuvent vous pourrir un trajet dbus ou un resto en famille, mais ça brise le cœur, comme si j’avais besoin dça, Bilal, Bilal, qu’est-ce qu’il y a, tu as un gros chagrin ?
Ça sort toujours comme ça. Je mrappelle plus comment c’était pour Ines au même âge. Elle pleurait moins jcrois. Le fait est qu’ça sort comme ça, qu’est-ce qu’il y a, tu as un gros chagrin ? Personne ne m’a jamais dit un truc pareil. Avec papa on sretenait dpleurer, il nous a jamais fait le coup du un garçon ça pleure pas, mais il a dû nous faire comprendre très clairment quand on était tout petits qu’avec lui ça marchait pas, et que même ça l’énervait encore plus. Et puis maman nous parlait en arabe. Dialectal bien sûr. Sans quoi j’aurais pu lpasser en option libre au bac, lire dans ltexte le Coran et Rachid Taha, tout seul comme un grand. Et puis dtoute façon pour cqui m’en reste, de quoi mdémerder avec la famille pendant les vacances, de quoi aider maman à faire les courses quand c’est pas Rita qui s’en occupe, et c’est rare. Remarque jcomprends tout. Même quand des mots m’échappent, le groove de la langue, il reste malgré les années, il est là, gravé comme dans du vinyle. De quoi calmer discrètement les zouzous dans le RER. De quoi dire bonjour aux voisins. De quoi sla péter un peu. Même si jviens pas du même monde. D’origine reubeu en banlieue, jpasse pour un membre à part entière de la Grande Wesherie. J’en prends mon parti, pas dsouci, mais la vérité, c’que je suis, c’est parigot. Dans lsang et dans les os.
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Ça tient pas ça, ça tient caaaarrément pas.
Putain.
C’est pas… ? Nan sérieux…
Putain jfais quoi moi si c’en est une.
Je mretourne vite fait. On est DEUX dans lwagon. Assis à la place à quatre juste derrière moi, côté fenêtre dans lsens dla marche, un mec, plutôt fin. C’est compliqué avec les maigrichons, toujours du mal à cerner l’âge qu’ils ont. Doit avoir vingt-cinq piges, comme il pourrait en avoir cinq de plus ou dmoins. Regarde le paysage par la vitre. Pas vraiment lprofil. Remarque, le plus malin pour un terroriste, ce srait encore ds’habiller passe-partout. Pi si le mec est resté, c’est qu’il a envie dpartir en martyr, alors pourquoi il s’est assis à trois mètres du truc, où t’as encore des chances de t’en sortir vivant. En sale état, mais vivant. Nan, pas lprofil. Carrément pas lprofil.
Bon jfais quoi. Ya deux secondes j’étais à deux doigts dpartir à l’autre bout du wagon, mais là avec témoin, un témoin qui apparemment a même pas rmarqué lsac, pas moyen, trop la honte.
Et merde, tu vas quand même pas rester à ta place en mode ça va je gère, partir en confetti juste pour faire lbonhomme aux yeux d’un gars qu’tu connais pas et qui a même pas dû rmarquer qu’t’étais là, tout seul avec lui dans c’wagon ? Cette saloprie peut exploser à n’importe quel moment, genre par exeeeeeeeeeeemple… LÀ. Ou LÀ. Tu vas faire quoi, abruti ? Attendre de voir quand ça arrivra ?
Nan mais ça va pas arriver là. Jveux dire les mecs préparent ce genre de trucs un minimum, ils vont pas staper tout c’taf pour faire dérailler un reur en heure creuse, entre Mitry et Aulnay ? Si ça pète ce sra minimum à Gare du Nord, le mieux pour un terroriste, ça reste encore les Halles.
Mais qu’est-ce t’en sais, bouffon ? Tu crois que les gars ils ont un doctorat d’artificier, qu’ils claquent dix mille boules dans un minuteur au mercure ou chaipaquoi, comme dans les films ? Les mecs sont complètement à l’ouest, ils ont un QI de 53, i chopent sur lnet des rcettes maison rédigées par des gars pas beaucoup plus malins qu’eux, tu crois qu’c’est dl’horlogerie suisse leurs machins ? Mon vieux ça pète quand ça pète, toute façon avec ou sans victime c’est lparadis garanti.
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Tu vas pas te faire serrer, crois-le, c'est pas un apache comme toi qui va sfaire soulver dans sa propre ville (...). Tu sais comment passer inaperçu, tu sais quel genre de rgard envoyer à quel moment à quelles personnes, t'as beau pas connaître toutes les rues, surtout dans c'coin faut bien avouer, tu connais la ville à l'instinct, tu sais quelle direction prendre pour aller où tu veux, tu sais tfaufiler sans bousculer personne, même avec tes putains dkilos en trop, tu sais doubler une vieille en déambulateur sur un trottoir de trente centimètres de large sans même la frôler et sans tmanger les scoots et les caisses qui ripent des deux roues dans lcaniveau, c'est ton territoire, t'es chez toi, c'est ton bled, t'as rien à craindre.
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Dans cette compilation, cinq romanciers partagent leurs conseils pour les apprentis auteurs. Nicolas Mathieu (lauréat du Goncourt), Jacky Schwartzmann et Diniz Galhos évoquent les erreurs à éviter et les bonnes pratiques à adopter pour améliorer son écriture.
Entretiens réalisés durant Quais du Polar 2021.
INTERVIEWS COMPLETES 00:09 Jacky Schwartzmann https://youtu.be/WpHbv9wTiQ8 01:40 Diniz Galhos https://youtu.be/RwBj8sM9nMY 04:06 Nicolas Mathieu https://youtu.be/2JvNbD_ClBQ
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Les Artisans de la Fiction sont des ateliers d'écriture situés à Lyon. Nous proposons un apprentissage artisanal des techniques d'écriture, avec pour objectif de rendre nos élèves autonomes dans la concrétisation de leurs histoires. Notre approche s'inspire du creative writing anglophone, en mettant l'accent sur l'apprentissage et la transmission des bases essentielles de la narration : structure de l'intrigue, principes de la fiction, construction de personnages, etc.
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