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Citations de Douglas Adams (623)


Oh et puis merde, se dit-il, on n’est jeune qu’une fois, et il se jeta par la fenêtre. Voilà au moins qui lui laisserait l’avantage de la surprise.
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Le jeu que vous connaissez sous le nom de cricket n'est rien autre qu'une de ces bizarres déformations de l'inconscient collectif, capable de garder une image vivace à l'esprit, des éternités après que leur signification véritable se fut perdue dans les brumes du temps. De toutes les races de la Galaxie, seuls les Anglais pouvaient sans doute faire revivre le souvenir des guerres les plus épouvantables qui eussent écartelé l'Univers, en le transformant en ce qui, j'en ai peur, est généralement considéré comme un jeu parfaitement ennuyeux et totalement dépourvu du moindre intérêt.
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Il apprit à communiquer avec les oiseaux et découvrit que leur conversation était fantastiquement ennuyeuse. Ça ne tournait qu’autour de problèmes de vitesse du vent, d’envergure des ailes, de rapport poids-puissance et (pour une bonne part) de baies juteuses. Malheureusement, découvrit-il, une fois que vous avez appris le langage des oiseaux, vous ne tardez pas à vous rendre compte que l’air est en permanence saturé de ce stupide caquetage de volatiles. Pas moyen d’y échapper.
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Rien ne va plus vite que la lumière, à l’exception peut-être des mauvaises nouvelles qui obéissent à leurs lois spécifiques.
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- […] Sur son monde, les gens sont des gens normaux. Ce sont les gouvernants qui sont des lézards. Les gens détestent les lézards et les lézards gouvernent les gens.
- Etrange, observa Arthur, j’avais cru comprendre qu’il s’agissait d’une démocratie.
- Tout à fait. C’en est une.
- Donc », dit Arthur, en espérant ne pas paraître ridiculement obtus, «pourquoi les gens ne se débarrassent-ils pas des lézards ?
- Franchement, l’idée ne leur en est jamais venue. Ils ont tous le droit de vote, de sorte qu’ils ont tendance à supposer que le gouvernement pour lequel ils ont voté correspond plus ou moins au gouvernement qu’ils désirent.
- Tu veux dire que ces gens votent pour les lézards ?
- Eh oui. » Ford haussa les épaules. « Bien sûr.
- Mais, dit Arthur, repartant à l’attaque de plus belle, pourquoi ?
- Parce que s’ils ne votent pas pour un lézard, c’est le mauvais lézard qui risquerait de prendre le dessus. T’as du gin ?
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Le sentiment persiste en Angleterre que confectionner un sandwich savoureux, désirable ou en quoi que ce soit appétissant constitue une sorte de péché que seuls commettent les étrangers. « Faites-nous les secs », semble être l’ordre gravé au tréfonds de la conscience collective nationale, « faites-les-nous caoutchouteux. S’il faut absolument que ces cons-là restent frais, vous n’avez qu’à les laver une fois par semaine. »
C’est en mangeant des sandwiches dans les pubs les samedis à midi que les Britanniques cherchent à expier leurs péchés nationaux. La teneur exacte de ces péchés n’est pas bien claire pour eux, et ils préfèrent ne pas approfondir. Les péchés, ce n’est pas le genre de truc qu’on aime trop approfondir. Mais quels que soient ces péchés, ils sont amplement expiés par tous les sandwiches qu’ils se forcent à consommer.
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Rob McKenna était un misérable salaud conscient de l’être car des tas de gens ne se privaient pas de le lui faire remarquer depuis des années et il ne voyait aucune raison d’être en désaccord avec eux en dehors de celle, évidente, qu’il adorait être en désaccord avec les gens, en particulier les gens qu’il n’aimait pas, ce qui incluait en définitive absolument tout le monde.
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Le soleil lutta sans conviction contre la brume, cherchant à diffuser ici un peu de chaleur, là un peu de lumière, mais manifestement aujourd’hui encore n’allait être qu’une vaine et longue route à travers le ciel.
Rien ne bougeait.
Toujours le silence
Rien ne bougeait.
Silence.
Rien ne bougeait.
Très souvent, sur Squornshellous Zeta, des journées entières s’écoulaient ainsi et ce jour allait manifestement être de ceux-là.
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« Oh ! », dit le petit garçon en penchant la tête de côté, songeur. « Comment que tu t’appelles ? /
- Dent, dit Arthur. Arthur Dent.
- T’es qu’un ringard, Dent, dit le petit garçon. Un vrai trou du cul. » Il prononça ces mots en regardant ailleurs, comme pour bien montrer qu’il n’était pas du tout pressé de détaler. Il finit enfin par s’éloigner lentement, en se curant le nez. Soudain, il revint à Arthur que la Terre allait être démolie d’ici deux jours et pour une fois, une fois seulement, il ne fut pas tellement mécontent de cette perspective.
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- […] sur une planète inconnue, fruits et baies peuvent aussi bien te tuer que te faire vivre. Par conséquent, le moment à partir duquel il convient de faire joujou avec, c’est celui où, faute de te décider, tu risques bel et bien de mourir de faim. C’est la seule façon possible de tenir le coup ; le secret du routard vigoureux, c’est de savoir manger des saloperies.
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Le regard de Numéro Deux s’étrécit pour devenir (comme on dit dans le milieu des braillards et des tueurs) vitreux et glacé –l’idée étant sans doute de donner à l’adversaire l’impression que vous avez perdu vos lunettes ou que vous avez du mal à rester éveillé. Savoir pourquoi cette mimique est effrayante, voilà un problème encore non résolu.
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L’Histoire de toute civilisation galactique de quelque importance tend à traverser trois stades distinctement reconnaissables : celui de la Survie, celui de la Recherche, enfin celui de la Sophistication, également connus sous le nom de stades du Comment, du Pourquoi et du Où ?
Par exemple, le premier stade est caractérisé par la question : Comment manger ? le second, par la question : Pourquoi manger ? et le troisième par la question : Où va-t-on bien déjeuner ?
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Le Guide du Voyageur galactique offre cette définition du mot « infini » :
Infini : plus grand que ce qu’on peut trouver de plus grand, et encore. Bien plus grand, même. Pour tout dire : vraiment incroyablement immense, d’une taille totalement ahurissante. L’infinité est tout bonnement si énorme qu’en comparaison, l’énormité paraît franchement riquiqui. Gigantesque multiplié par colossal multiplié par vertigineusement vaste : tel est le genre de concept que nous essayons d’invoquer ici.
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L’une des difficultés majeures soulevées par le voyage temporel n’est pas de devenir accidentellement son propre père ou sa propre mère. Devenir son propre père ou sa propre mère ne soulève normalement pas de difficultés que ne puisse surmonter une famille équilibrée et large d’esprit. Changer le cours de l’histoire n’engendre pas non plus de problèmes particuliers : le cours de l’histoire demeure immuable parce qu’il se remet en place de lui-même comme un puzzle. Tous les changements importants se sont produits préalablement aux évènements qu’ils sont censés changer et tout finit donc par s’arranger au bout du compte.
Non, la difficulté majeure est essentiellement d’ordre grammatical et l’ouvrage principal à consulter en la matière est le Manuel des Mille et Une Conjugaisons à l’usage du voyageur temporel, par le Dr Streetmentioner. Il vous indiquera par exemple comment décrire un évènement qui a failli vous advenir dans le passé avant que vous ne l’évitiez par un saut de deux jours dans le futur afin d’y échapper. Lequel évènement sera décrit différemment selon que vous l’évoquez depuis votre propre temps naturel, ou bien à partir d’un futur antérieur, ou bien encore en se plaçant dans un passé antérieur, la chose se compliquant encore du fait qu’il vous est loisible de tenir une conversation tout en vous déplaçant d’un temps à un autre avec l’intention de devenir votre propre père ou mère.
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D’après une théorie, le jour où quelqu’un découvrira exactement à quoi sert l’Univers et pourquoi il est là, ledit Univers disparaîtra sur-le-champ pour se voir remplacé par quelque chose de considérablement plus inexplicable et bizarre. Selon une autre théorie, la chose se serait en fait déjà produite.
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" - Et que dit-il à présent sur la Terre? s'enquit Arthur.
- Globalement inoffensive, admit Ford avec un toussotement quelque peu gêné.
- Globalement inoffensive! hurla Arthur
- T'as entendu ce bruit?
- Oui. C'est moi qui hurlais, hurla Arthur
- Non! Boucle-la! J'ai l'impression que des ennuis s'annoncent...
- Et c'est toi qui viens me parler d'ennuis!"
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- Vous savez, remarqua Arthur, songeur, tout cela explique un tas de choses : toute ma vie durant, j'ai eu cette étrange et vague sensation que quelque chose dans le monde était à l'œuvre, quelque chose d'énorme, voire de sinistre, et que personne ne voulait me dire quoi.
- Non, dit le vieil homme, ça, ce n'est que de la paranoïa parfaitement normale, tout le monde ressent ça, dans l'univers.
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La réponse à la grande Question...
– Oui... !
– De la Vie, de l'Univers et du Reste..., poursuivit Compute-Un.
– Oui... !
– C'est..., dit Compute-Un, marquant une pause.
– Oui... !?
– C'est...
– Oui... !!! ... ?
– Quarante-deux », dit Compute-Un, avec infiniment de calme et de majesté.
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Douglas Adams
Il y a une théorie qui dit que si un jour on découvre à quoi sert l'univers et pourquoi il est là, il disparaîtra immédiatement pour être remplacé par quelque chose d'encore plus bizarre et inexplicable. Une autre théorie dit que cela s'est déjà passé.
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- Je crois bien que je m'en vais te leur dégommer leur foutu plafond avec ! Ragea le char.
Et il volatilisa le plafond de la passerelle.
- Très impressionnant, murmura Marvin.
- Et t'as encore rien vu ! Promit l'engin. Je peux très bien volatiliser ce plancher dans la foulée, sans problème !
Et il volatilisa le plancher dans la foulée.
- Par l'enfer ! Beugla la machine, tout en dégringolant en vol plané avant de s'écrabouiller en tout petits morceaux quinze étage plus bas.
- Une machine d'une affligeante stupidité, observa Marvin avant de s'éloigner d'un pas lourd.
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