Citations de Douglas Adams (621)
"On doit être jeudi" se dit Arthur, le nez dans son verre de bière, "je n'ai jamais pu digérer les jeudis."
Ce qui causa sa perte et provoqua une fureur qui l'amena à être éconduit de Cambridge à l'arrière d'un fourgon cellulaire, ce fut le fait que toutes les questions d'examen qu'il vendit se révélèrent être les mêmes que celles que l'on distribua le jour de l'examen.
Exactement. Mot pour mot. A la virgule près.
« J'adore les dates limites. J'aime le son qu'elles font lorsqu'on les dépasse à toute allure. »
Dans le premier volume la Terre avait disparu détruite par les Vogons pour permettre la construction d’une rocade galactique. Arthur Dent était le seul terrien a avoir survécu. Pourtant le voilà de retour sur cette même Terre qui, non seulement semble intact, mais paraît de plus avoir acquise une notoriété nouvelle dans le célèbre «Guide du Routard Galactique». La vie d’Arthur est complètement transformée par sa rencontre avec une jeune femme, tandis que l’habituel cortège de personnages et de péripéties hautement improbables se charge du décor et du contexte.
Le lecteur que je suis a du vieillir au fur et à mesure de la lecture des volumes ce qui expliquerait que l’enthousiasme qui a accompagné la découverte du premier volume a fait peu à peu place à une certaine lassitude devant ce qui apparaît de plus en plus comme un procédé répétitif. La recherche systématique de l’outrance et de l’exagération a fini par créer, pour moi, un désagréable sentiment de futilité. Bref je n’ai pas rit et seul le personnage du dieu de la pluie m’a fait sourire. Cela dit je ne veux pas décourager le lecteur potentiel et la lecture du livre n’est jamais désagréable, j’ai cependant peur qu’elle soit réservée aux seuls inconditionnels de Douglas Adams.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture facile et complètement surréaliste.
C'est le livre le plus génialement débile que j'ai pu lire! Personnages hauts en couleur , complètement timbrés,j'ai bien rit du début à la fin (ça fait du bien de "déconnecter" parfois)
Je recommande,un vrai bol d'air entre deux lectures plus sérieuses.
"Nous sommes, dit Phouchg, ceux qui allons entendre la Réponse à la Grande Question de la Vie...!
- De l'Univers! Enchaîna Loonquawl.
- Et du Reste!
P229
Ainsi donc, une fois que vous connaîtrez exactement la question, vous saurez ce que signifie la réponse.
P233
- Quarante-deux" , dit Pensées Profondes, avec infiniment de calme et de majesté.
P231
- Comment? T'es dingue ou quoi?
- Voilà une question que je n'ai pas encore réglée, observa tranquillement Zaphob. Je ne connais de moi-même que ce que mon esprit est capable de discerner dans son état habituel. Et son état habituel n'est pas excellent.
P187
Fait passablement curieux, la seule chose à traverser l'esprit du pot de pétunias pendant sa chute, fut : Oh ! Non, pas encore !
LES GRANDES HEURES DE L'HISTOIRE GALACTIQUE
SECOND VOLET
(repris de l'Almanach sidéral d'Histoire galactique pour tous)
Depuis les origines, la Galaxie a vu de vastes civilisations grandir et s'écrouler, grandir et s'écrouler, grandir et s'écrouler, et cela si souvent qu'il serait fort tentant de penser que la vie dans la Galaxie doit être :
a) quelque chose d'analogue au mal de mer - mal de l'espace, mal du temps, mal de civilisation ou autre;
et
b) stupide.
Le corps d'Arthur Dent tournoyait.
L'Univers autour de lui se brisa en un million de fragments scintillants et chacun des éclats tourbillonna silencieusement dans le vide, reflétant sur l'argent de sa surface quelque unique et déchirant holocauste de flammes et de destruction.
Le temps est une illusion. L’heure du déjeuner d’autant plus.
Posséder un moi vaniteux est une chose. Se voir confirmer par une machine le bien-fondé d'une telle attitude en est une autre.
Le Guide du voyageur galactique est le compagnon indispensable de tous ceux qui ont à coeur de trouver un sens à la vie dans un Univers infiniment complexe et confondant car, sans pouvoir être une mine de renseignements universelle, il avait néanmoins la rassurante prétention, lorsqu'il se trompait, de se tromper totalement. En cas de décallage manifeste, c'était toujours la réalité qui avait tort.
Il n'avait pas eu l'occasion de travailler longtemps sur cet ordinateur, mais il avait déjà appris à le détester.
N’est-il pas suffisant de contempler un jardin si magnifique, sans avoir à croire en plus que des fées l’habitent ?
- Ohé ? lança Ford. Pas de réponse. C’est bizarre.
- C’est peut-être un piège.
- Ils sont pas assez futés.
- D’où venaient ces bruits ?
- Sais pas.
Ils attendirent encore quelques secondes.
- Bon, dit Ford. Je vais aller jeter un œil.
Il regarda successivement les trois autres.
- Alors, personne pour me dire : Non, tu ne peux pas faire ça ! Laisse-moi y aller à ta place !
Tous firent non de la tête.
Il est un fait important (et bien connu) que les choses ne sont pas toujours conformes aux apparences. Par exemple, sur la planète Terre, l’homme a toujours considéré qu’il était plus intelligent que les dauphins sous prétexte qu’il avait inventé toutes sortes de choses – la roue, New York, les guerres, etc. – tandis que les dauphins quant à eux, n’avaient jamais rien su faire d’autre que faire joujou dans l’eau et plus généralement prendre du bon temps. Mais, réciproquement, les dauphins s’étaient toujours crus bien plus intelligents que les hommes – et précisément pour les mêmes raisons.
- La vie, observa lugubrement Marvin, ignorez-la, détestez-la si vous voulez, mais vous ne pouvez pas l’aimer.