AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Dumitru Tsepeneag (7)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Un Roumain à Paris

J'ai découvert que l'auteur ne manque pas d'humour et qu'il use de l'autodérision avec juste mesure : « Je voudrais m'établir quelque part dans le Midi. N'importe où. de préférence sur la Côte d'Azur. Mes nouvelles responsabilités de rédacteur en chef m'en empêchent. En fait, il faudrait avoir les sous pour pouvoir monter régulièrement à Paris. Je ne les ai pas. (Ou alors m'acheter une voiture – mais alors je devrais apprendre à conduire !…) ».



J'ai découvert de nombreuses informations sur des auteurs roumains et français, sur l'amitié de Dumitru Tsepeneag avec le traducteur Alain Paruit, sur l'autre dissident célèbre, Paul Goma, sur le cinéma et la musique, ainsi qu'une foultitude d'anecdotes sur l'exil plus ou moins forcé de certains Roumains, mais l'impression d'ensemble reste celle d'un auteur nombriliste, bien que défenseur et représentant de marque des « oniristes » roumains : « j'écris ma littérature onirique et formaliste, d'autant plus que de toute façon mes coups de gueule, les protestations d'un écrivain comme moi, ne peuvent influencer la marche des choses. La belle jambe, mon article du New York Times. Ma littérature est autrement importante ».



Point très positif, la présence d'un index de noms propres et de nombreuses notes de bas de pages très utiles, ainsi que l'addenda « La condition des intellectuels en Roumanie. Entre censure et corruption. Entretien diffusé par Radio Free Europe le 30 septembre 1973 » avec Monica Lovinescu.



Mais attention, les 640 pages ne peuvent, en aucun cas, être avalées d'une traite.



Commenter  J’apprécie          770
Quinze poètes roumains

Un livre qui pèche par ce qu’il prêche : un trop plein de surréalisme et d’avant-garde, à l’image peut-être de son traducteur qui revendique le choix des poèmes dans une préface très intéressante néanmoins.

Je l’ai lu sans déplaisir, et même avec une certaine joie, car j’aime Leonid Dimov, Nichita Stanescu, Ana Blandiana et Mircea Dinescu. Mais j’ai été assez déçue par le long poème de Mircea Cartarescu par exemple. La belle surprise vient de la présence de Dan Laurențiu dont je n’avais pas encore, je crois, lu de traduction en français.
Commenter  J’apprécie          620
Pont des Arts

Une fantaisie postmoderne de l'ancien oniriste (et je confirme pour les « clés » du roman), un brin agaçante par moments : la multiplicité des personnages, dont nombre d'alter ego de l'auteur, les allusions aux précédents romans difficiles à suivre, les femmes qui, c'est systématique, baisent toutes (dans le roman, par pitié, n'essayez pas avec votre voisine !), etc.

Commenter  J’apprécie          110
Pont des Arts

Un roman postmoderne, que j'ai essayé de résumer comme j'ai pu, dans la mesure où on y croise une foule de personnages mais il ne s'y passe que peu de choses, en dehors des doutes et de l'énervement de l'auteur après ses personnages. Un roman à clefs aussi : pour le critique Lăptaru, comprendre Virgil Ierunca par exemple. Un roman roumain, jusqu'à être difficile à suivre. Pourtant Tsepeneag vit depuis longtemps à Paris. Qui cependant, même en Roumanie sait qui est le cousin de Dumitru Bacu implanté à Paris, ou quels sont les rapports exacts de Virgil Gheorghe alias Gigi Kent et Marcel Petrisor?

Enfin, un roman qui reste onirique : on y croise le fantôme du poète Leonid Dimov, qui, jadis, avec Tsepeneag, fut le chef de file du mouvement oniriste en Roumanie. Il aurait pu rester un peu.

Malgré cela, la lecture reste plaisante, j'y ai appris des choses et je me suis même amusé par moments à trouver les clés.
Commenter  J’apprécie          90
Le camion bulgare: Chantier à ciel ouvert

Tout est dans le sous titre : chantier à ciel ouvert. C’est en effet le chantier d’un roman qui nous est décrit ici, par un écrivain vieillissant, obsédé par la question du livre de trop….

Les thèmes abordés sont nombreux, de Marguerite Duras à la vieillesse en passant par l’amour par courrier électronique, beaucoup de sexe aussi (pas toujours très gai), mais sachez qu’il est essentiellement question de littérature. Celle, étrange, qui se construit sous nos yeux. Le travail qui nous est décrit est passionnant même si il peut être très déconcertant par sa forme. Tsepeneag est souvent décrit comme un « théoricien de l’écriture », et il en fait une fois de plus la démonstration avec cet ouvrage complexe.


Lien : http://www.reseau-colibris.fr
Commenter  J’apprécie          40
La belle Roumaine

Le quatrième de couverture était prometteur. Du moins suffisamment pour que je me laisse séduire par celui-ci. Mais hélas, le roman de Dumitru Tsepeneag ne m’a pas convaincue. J’ai eu l’impression d’avoir été menée en bateau par la belle, ensorceleuse et mystérieuse Hannah (tantôt Ana), réincarnation d’Elvire Popesco, dont la vie nous est ici relatée par bribes depuis son entrée en scène dans un café parisien en remontant jusqu’aux épisodes qui l’ont emmenée dans la capitale française.



Qui est donc cette Anna? Une banale croqueuse d’hommes ou bien une espionne, et pour le compte de qui? On ne le saura jamais puisqu’elle emportera son secret dans la mort, l’auteur ayant choisi de la faire mourir plutôt que de nous le livrer.



Ce qui me fait dire à propos de La belle Roumaine, à l’instar de Shakespeare : Beaucoup de bruit pour rien.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
Commenter  J’apprécie          30
La belle Roumaine

La belle Roumain c’est Ana ou Hannah, en fonction de la situation, de la ville, des gens avec qui elle se trouve. On la découvre dans un café parisien, toujours le même. Tellement habituée des lieux, qu’elle a même sa table attitrée, réservée par un patron qui tombe doucement amoureux de la belle. Mais il n’est pas le seul… Et nous aussi on s’attache doucement à cette femme qui semble fragile, mais cache en même temps assez bien son jeu.



Le problème, c’est qu’elle cache tellement son jeu, qu’on finit totalement par la perdre. Tantôt à Paris, tantôt en Allemagne, l’auteur nous balade d’une ville à l’autre, d’une histoire à l’autre sans qu’il ne soit possible de démêler tous les fils pour arriver à quelque chose de cohérent. Une fois médecin, puis prostituée, infirmière, espionne, enfance parisienne ou roumaine, Ana ou Hannah aime inventer sa vie. Malheureusement, je l’ai perdu quelque part entre Berlin et Paris.

(lire la suite...)
Lien : http://www.tulisquoi.net/la-..
Commenter  J’apprécie          20


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Dumitru Tsepeneag (12)Voir plus

Quiz Voir plus

Rions avec des noms d'auteurs

Il fait la une de tous les journaux

Jeanne Anctil
Irvin Yalom
Jean-Patrick Manchette
Roger Vercel
Jaumé Cabré

10 questions
54 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}