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Critiques de Edgar Morin (280)
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Impliquons-nous : Dialogue pour le siècle

A lire de toute urgence deux visions de notre Humanité en errance deux pensées et réflexions complémentaires pour un vivre ensemble ici et ailleurs
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De guerre en guerre  : De 1940 à l'Ukraine

A ceux qui disent ne rien comprendre à ce qui se joue entre l'Ukraine et la Russie, je recommande absolument ce court essai qui replace ce conflit dans son contexte historique. Edgar Morin montre combien ce conflit est dangereux et risque de nous mener vers la troisième guerre mondiale qui sera, d'après-lui, "pire que la seconde". Il est plus qu'urgent que nos dirigeants trouvent un accord de paix. L'auteur retrace l'histoire de l'Ukraine et de la Russie depuis le 19e siècle à nos jours montrant ainsi qu'il n'est pas question de regarder ces deux pays simplement comme "l'agresseur" et "l'agressé". Aussi, est-il question des différents conflits qui ont modivé les revendications des états en fonction de leurs intérêts au 20 et 21 siècle : la division de l'ex-Yougoslavie, la guerre d'Algérie, l'URSS et l'Afganistan, entre autres. Nous comprenons aussi que les ennemis d'hier peuvent devenir les alliés de demain comme ce fut le cas entre l'URSS et l'Allemagne puis l'URSS et les Alliés. L'auteur évoque l'hystérie de guerre dans laquelle nos peuples sont entrés à cause notamment de la désinformation promulguée par nos médias et la propagande russe. En effet, les médias français ne donnent que les informations d'origine ukrainienne qui banissent toute contextualisation du conflit : "Nous subissons une propagande de guerre qui nous fait haïr la Russie, admirer inconditionnellement tout ce qui est ukrainien et occulter tout contexte, dont celui de la guerre ininterrompue depuis 2014 entre l'Ukraine et les provinces russophones irrédentistes, ainsi que le rôle des Etats-Unis qu'il faudra bien un jour examiner en historiens". Comme le souligne l'auteur, cette guerre développe les crises considérables que notre époque traverse : la crise écologique, la crise économique, la crise des civilisations, la crise de la pensée. Nous ne pouvons compter que sur l'intelligence et l'humanité de nos dirigeants pour stopper cette dangereuse montée en puissance.
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Réveillons-nous !

Chapeau l'artiste! A plus de 100 ans, Morin étonne encore par sa sagacité. Il nous incite à nous réveiller face à la montée de périls extrêmes dans nos démocraties. C'est un livre court mais pas sans intérêt. Certes, certaines des idées de Morin semble dater d'un autre siècle, et pour cause, mais il pointe deux ou trois choses qui méritent notre attention: ainsi la préconisation d'un retour impératif au collectif, à l'intérêt général, ne plus laisser la place aux spécialistes, à ceux dont l'art est de découper la nécessaire pensée globale du monde en tranche individuelle.
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Leçons d'un siècle de vie

Edgar Morin (né en 1921) fait partie de ces intellectuels français polyvalents et éloquents qui, même à un âge très avancé (il fête ses 100 ans cette année), restent présents dans la vie publique et enrichissent le débat sociétale de leurs avis éclairés. J'ai appris à connaître et à apprécier Morin comme l'un des pères de la pensée de la complexité (voir en particulier «Introduction à la Pensée complexe»). L'homme a traversé pas mal d'eau tout au long de sa vie et, après un bref flirt à la mode avec le marxisme, a résolument opté pour un mode de pensée qui rende justice à la perspective complexe et multiple de la vérité et de la réalité. Cela fait de lui l'homme par excellence pour éclairer un monde en crise ; de plus, l'essence de son message est avant tout que le monde est toujours et partout en crise, car le changement et l’incertaine sont maître et maître de la vie.

Dans ce livret, il résume sa propre pensée et donne un bref aperçu de sa vie parfois tumultueuse. Pour ceux qui connaissaient déjà Morin, il n'y a pas grand-chose à apprendre, pour les autres c'est une belle introduction. Mais il y a une mise en garde: parfois Morin donne des leçons d'histoire banales avec une connotation apologique lorsqu'il implique sa vie personnelle, et parfois les sagesses se bousculent de telle manière qu'un ton pédant devient dominant. Mais soyons claire: tout le respect à Edgar Morin et à ses 100 ans d'expérience de vie !
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Leçons d'un siècle de vie

Un bien joli petit livre d'Edgar Morin écrit pour l’année de son centième anniversaire ! Dans le droit fil de ses précédents ouvrages, le grand humaniste nous propose – pour la dernière fois ? -- une sorte de nouvelle très autobiographique. Il profite de ce petit opus pour revenir sur les grands moments de sa vie : ses parents et cette mère qu’il a perdue alors qu’il n’avait que 10 ans, ses origines multiples – italienne, espagnole, juive, française –, ses amours – il fut marié quatre fois --, les années Trente et les années de guerre qui l’ont conduit dans la Résistance et à occuper l’Allemagne défaite en 1945, point de départ de sa réflexion sociologique et politique.

Ce petit livre traduit combien cette Guerre l’aura marqué pour la vie.

Il évoque pêle-mêle ses errements intellectuels et notamment son adhésion au Parti communiste, ses réussites et découvertes, les difficultés des temps et le poids de l’intolérance : la dérive envahissante des philosophes existentialistes, sa rencontre avec la philosophie et la découverte de la « complexité » comme explication centrale de l’Histoire du monde, etc, etc.



Au reste, il nous prodigue au hasard des pages quelques conseils de vie dont il espère, non sans malice, qu’ils nous aideront à mieux vivre. Le meilleur, peut-être : « Ma leçon ultime [...] est dans ce cercle vertueux où coopèrent la raison ouverte et la bienveillance aimante. »



Quels plus jolis mots pourraient tirer une plus jolie révérence ?

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Introduction à la pensée complexe

Une critique un peu longue mais c'est difficile de faire court et complexe.



Dans le coin bleu, la simplicité avec ses armes redoutables que sont la disjonction, la réduction et l’unidimensionnalisation. Dans le coin rouge euh non plutôt vert ou orange… dans le coin arc-en-ciel, la pensée complexe et son légendaire combo disjonction/conjonction.



Edgar Morin, 97 ans, enlève son peignoir et vient introduire la pensée complexe via cette compilation de 6 articles et textes de colloques écrits majoritairement dans les années 80. J’ai volontairement passé la main sur l’article 2 « le dessin et le dessein complexe » et sur le 5 « la complexité et l’entreprise ». J’avais déjà lu le 4 qui était comme le 5 publié dans la revue Management France dont le nom ne m’inspirait guère.



Que dire. Peut-être que l’introduction nous indique que l’on se lance dans une aventure tout sauf… simple. En effet est complexe « ce qui ne peut se résumer en un maître mot, ce qui ne peut se ramener à une loi ni se réduire à une idée simple. » Cette introduction se confronte donc au problème d’envisager la complexité de façon non simplifiante… tout en se voulant abordable. En cela, Edgar Morin a recours à des processus d’explications simples qui, il l’explique, ne sont pas exclus du processus de pensée complexe. Il a aussi recours à des mots « compliqués », ces concepts, qui peuvent nous inciter à jeter l’éponge. Je pense notamment aux trois principes de la pensée complexe tels que définis dans l’article 3 « paradigme de la complexité » à savoir le principe dialogique, la récursion organisationnelle et le principe hologrammatique. Ce ne sont pas les passages les plus inspirants.



J’ai surtout retenu cette idée sur laquelle Morin insiste : la complexité n’est pas la complétude. Il s’appuie et s’inspire d’Adorno qu’il cite à plusieurs reprises « La totalité est la non-vérité ». Ainsi appréhender la complexité d’un objet ou d’une situation n’implique pas d’en avoir une connaissance totale mais bien de tenter d’en avoir une vision non parcellaire afin d’éviter de construire une pensée mutilante. Pour Morin, la parcellisation de la connaissance (séparer les sciences des sciences humaines à l’université par exemple) a participé à faire progresser l’erreur et l’ignorance en même tant que la connaissance. « L’erreur n’est pas dans l’erreur mais dans le mode d’organisation de notre savoir en système d’idées » mais aussi de « l’organisation de notre connaissance, incapable de reconnaître et d’appréhender la complexité du réel. » On ne peut qu’être d’accord.



J’ai aussi adhéré au principe du méta-point de vue qui invite l’observateur à s’intégrer dans l’observation, cela semble évident une fois dit, et à l’idée que la littérature, notamment le roman, est souvent d’un grand secours quand il s’agit de traiter la complexité du sujet (« celui qui occupe le site du « je »). Il prêche un convaincu mais quand ce sera mon tour de prêcher des non-convaincus, j’aurais Morin avec moi.



Une phrase m’a cependant interpellé : « J’étais (je me considère) gauchiste et droitier. » Il s’explique en disant être attaché à la liberté (en cela, il se dit « droitier ») et en même temps, il pense que les rapports humains et sociaux devraient changer en profondeur (son côté « gauchiste »). On peut comprendre ce positionnement mais cette politique du « ni-ni » (ou du « et-et », on est pas loin du « yéyé » mot qu’il aurait inventé) prête parfois à confusion. Je me suis parfois demandé si cette invitation à la pensée complexe ne nous accompagnait pas vers une pensée un peu tiède et molle, une pensée qui nous dispenserait de prendre position et dire non. Edgar Morin a prouvé durant sa carrière qu’il était un intellectuel qui était cependant capable de s’engager, on pense notamment à sa participation à la tribune « Israël/Palestine : le cancer » qui l’a rapidement classé comme « mauvais juif » auprès des défenseurs aveugles de l’Etat d’Israël. Pas si simple de classer Morin.



Au final, je dirai que ce petit livre permet de mettre au clair ce que l’on entend par complexité. En cela, il porte bien son nom. « Introduction à la pensée complexe » aurait pu s’appeler aussi « Invitation à la pensée complexe » car plus qu’une méthode, il donne l’envie de boxer avec notre propre rapport à la complexité, à la rationnalisation et à la simplification. Et ça, c’est pas rien les amis. Ding, ding, round 2 !
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Mes démons

Edgar Morin est pour moi une sorte de père spirituel. Il serait inexact de dire que je partage ses idées. Il s'agit surement de quelque chose de plus profond, qui est de l'ordre de la fraternité. Ayant été vacciné très tôt contre l'endoctrinement (cf. son livre Autocritique sur son bref parcours au PCF), Edgar Morin ne dispose pas de cohortes de disciples comme ce fut le cas pour d'autres philosophes comme Sartre, Althusser ou Bourdieu. En revanche, ses idées me semblent d'autant plus fécondes, et sa "méthode" d'autant plus exemplaire. Je pense qu'à travers le monde, sans nous connaître, nous sommes nombreux à avoir trouvé dans l’œuvre d'Edgar Morin des éléments essentiels pour mieux (ou moins mal) comprendre, agir et vivre. "Mes démons", dont la première édition date de 1994, est une autobiographie où l'auteur essaie de retracer la genèse de ses idées. Passionnant retour sur sa vie et son œuvre.
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Introduction à la pensée complexe

Je ne pense pas être capable de reformuler le contenu du livre pourtant je crois en avoir compris le sens qui m'a grandement intéressé. Que tout ceci est complexe !
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Enseigner à vivre

Les politiques veulent de l'efficacité sous le prétexte toujours répété de la crise économique. Maintenant il n'y aurait plus d'épreuve de culture générale pour le concours de fonctionnaire. Il "suffit" qu'il soit spécialisé.

Mais l'école ne doit-elle pas continuer à être un service public, et non pas une fabrication de bons ouvriers de la machine économique ?


Lien : http://ecolesnouvelles.hypot..
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La méthode, tome 1 : La Nature de la nature

Il est toujours utile de lire des livres de philosophie , surtout quand ils sont aussi élaborés que celui ci . Ici point de philosophie de salon , mais du concret. Du concret dans le sens ou ce livre apporte de vraies clés pour mieux vivre le présent , dans ce monde . Point ici de guide , mais une réflexion forte et nécessaire sur la nécessité de construire sa vie avec le monde , dans le monde , en ne le rejetant pas , et en étant soi méme avec lui . Cet ouvrage est parfois un peu complexe , mais au final on a ici une vision précise du fonctionnement d'une pensée qui se construit et qui vis dans ce monde . Un grand ouvrage tout court qu'il faut lire en plusieurs fois pour bien le saisir .
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La Voie

Edgar Morin nous propose ses réflexions sur l'avenir de la société, de l'humanité. Il développe des pensées autour d'une politique de civilisation, de l'humanité.

Comme à son habitude, Edgar Morin partage avec le lecteur une réflexion, une vision dont chacun peut se saisir pour, à son niveau, introduire des pensées réformatrices et un début de changement. Il réhabilite l'imprévu porteur d'espérance.
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Le paradigme perdu

Parmi l'abondante (et fondamentale) production d'Edgar Morin, ce livre, aujourd'hui un peu daté, a constitué un révélateur. Le rapport à la nature à la culture, la complexité grandissante du monde et de la vie, la nécessité de sortir des spécialisations pour aller vers une indispensable vision générale... tout est déjà là, dans ce petit ouvrage d'un des plus grand penseurs de notre temps
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Mon ennemi, c'est la haine

Deux petits textes d'entretiens avec Edgar Morin. Le premier a eu lieu en avril 2023 lors du Festival du Livre de Paris. On y parle d'abord du livre qu'Edgar Morin a écrit un an après l'attaque de la Russie contre l'Ukraine. Il développe l'idée assez peu affirmée en Europe actuellement que dans toute guerre il y a aussi du mal du côté des agressés. Puis Edgar Morin parle de ses engagements, de son enseignement, de la pensée complexe et des autres thèmes qu'il a étudiés.

Dans le deuxième texte, Edgar Morin répond aux questions d'une journaliste de la revue "Générations." Il aborde des aspects plus intimes comme la mort de sa mère, l'amour ou l'amitié, et encore les petits bonheurs que la vie lui offre à cent-deux ans !
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Réveillons-nous !

Un court essai, bien construit et structuré dans lequel Edgar Morin nous donne son analyse de la crise actuelle de notre société et des pistes pour essayer de la surmonter collectivement. Il a plus de cent ans et pourtant il est encore préoccupé par l'avenir de l'humanité, je trouve cela

Edgar Morin se base surtout sur la situation de la France, mais ses suggestions ont une valeur plus large et embrassent tout notre modèle de société occidentale. Il commence par un chapitre sur les deux France qui cohabitent depuis 1789, l'humaniste et la réactionnaire. La dernière est celle qui est prégnante actuellement (et cela se retrouve aussi au niveau mondial). Edgar Morin pense aussi que nous vivons une crise de la pensée car le progrès a montré ses limites puisque la technique permettrait aujourd'hui de détruire l'humanité. Et les avancées que prétend apporter le transhumanisme partent dans le mauvais sens : plutôt que d'augmenter la quantité de la vie, il faudrait accroître sa qualité !

Edgar Morin propose de revenir à la Terre, "maison commune à la vie et à l'humanité." Il a le projet de fonder une politique humaniste de salut public qui est tout à la fois une politique de l'énergie, de l'eau, de la ville, des campagnes, de la production, de la solidarité, de l'éducation, de civilisation "en reconnaissant la pleine humanité d'autrui." Et il conclut en invitant à l'espérance !

C'est une belle réflexion, mais elle manque un peu de concret. Peut-elle vraiment avoir un impact ? Edgar Morin semble lui-même en douter quand il a parle d'un de ses précédents ouvrages "Changeons de voie", "qui a eu certes des échos citoyens, mais n'a nullement pénétré les politiques !"
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De guerre en guerre  : De 1940 à l'Ukraine

A l’aune de sa longue vie, de ses expériences, de la seconde guerre mondiale et de ses engagements, Edgar Morin en arrive à la guerre en Ukraine.



Et aujourd’hui, alors que la guerre fait rage en Europe, cet essai tente d’éviter les conclusions trop simplistes et rappelle que la manipulation de l’information, que les crimes de guerre, que les bombardements de villes et civils n’ont jamais été l’apanage exclusif des méchants nazis ou soviétiques (pour ne citer qu’eux).



Un essai qui tente de sortir d’une vision gentil-méchant pour éviter l’escalade et trouver des solutions permettant une paix durable
Lien : https://www.noid.ch/de-guerr..
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Les souvenirs viennent à ma rencontre

La bienveillance clairvoyante, la tendresse à ciel ouvert émanant de son beau visage marqué par plus d'un siècle d'existence, témoignent de toute une vie passée à étudier les comportements de l'humanité. Égard Morin fait parti de l'histoire, mais il raconte aussi ce que d'autres ont vécu au gré de ses nombreuses rencontres. Il peut se déplacer comme bon lui semble dans l'espace du temps, tout en ayant accès au passé, au présent, et au futur de ses nombreux personnages.
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Les souvenirs viennent à ma rencontre

Alors que le personnage et sa pensée sont impressionnants, ce livre désordonné si ce n'est confus a tendance à partir dans tous les sens quitte à se répéter.

Il en a rencontré des personnages, Edgar ! Des petits et des grands : cet aspect du livre est à la fois intéressant par la qualité du regard et parfois fatiguant par la multiplicité des Paul, Jacques, François, ... et les autres.

Et puis le récit quasi permanent de ses rencontres sexuelles multiples et incessantes devient très vite lassant.

Il est infiniment plus intéressant à écouter lors de ses derniers entretiens télévisés qu'à lire ici, d'une femme à l'autre (fussent-elles sublimes ou brillantes !).
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Leçons d'un siècle de vie

Un témoignage intéressant d'un grand philosophe, scientifique et sociologue. Un centenaire qui se porte bien et dont l'esprit est beaucoup plus agile que beaucoup d'intellectuels cinq fois moins âgé. Son propos, en forme d'autobiographie, est porteur d'espoir pour l'avenir et nous éclaire sur notre société.
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Dialogue sur la nature humaine

Merci à babelio et aux éditions Marabout de m'avoir fait parvenir ce petit livre d'entretien entre deux monstres sacrés de la philosophie/psychologie. L'un est sociologue, philosophie et l'autre psychologue mais leur vision de la nature humaine se ressemble sur de nombreux points.

Cette nouvelle version avec une couverture plus claire et colorée donne au livre un aspect plus vivant moins universitaire.

C'est un dialogue entre Edgar Morin et Boris Cyrulnik sur plusieurs thèmes lié à l'Homme.

Je me rends compte à la fin de la lecture que je vais le relire mais en annotant le livre car je trouve qu'une seule lecture ne suffit pas. il faut retourner sur certains passages pour mieux les comprendre et c'est très passionnant je trouve.

Une richesse dans les dialogues avec un style d'écriture très agréable.

Un livre à lire absolument
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Introduction à la pensée complexe

Voici le genre de texte qui transforme en profondeur nos paradigmes, notre vision du monde ; et c'est justement de quoi traite l'ouvrage. Il se compose d'extraits d'articles et de conférences d'il y a plusieurs décennies, mais est plus actuel que jamais. L'ouvrage n'est pas épais, mais particulièrement riche en concepts et théories, aussi, il est peut-être préférable de l'aborder en ayant déjà un premier niveau de connaissances scientifiques (des textes de vulgarisation scientifique généraliste - Staune ou Bogdanov par exemple - peuvent être un bonne introduction). Par ailleurs, malgré la diversité des domaines auxquels peut s'appliquer sa proposition d'une "pensée complexe", Edgar Morin ne développe que quelques exemples ici et là. Comme le titre le précise, il s'agit bien d'un introduction qui mérite d'être complétée et approfondie, d'abord par une réflexion auquel l'auteur nous invite au quotidien, ensuite dans une immersion dans des publications plus généreuses en démonstrations. Une chose est sûre, ce livre est un classique à mettre entre toutes les mains de celles et ceux qui souhaitent développer une pensée "complexe" : étudiants, chercheurs, scientifiques, philosophes, ou peut-être, pour rester plus fidèle au texte, aux êtres humains, moins segmentés dans la réalité que ces catégories abstraites.
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