Une merveilleuse histoire d'amour...
Un drame de la vie...
Et des dialogues parfaits !!! encore et toujours.
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Lecture pour la 1ère fois du célèbre Cyrano d'Edmond Rostand. Pas tout à fait une découverte après le beau film de Rappeneau et la fantastique pièce de Michalik.
Certes la lecture d'une pièce n'offre pas le même plaisir que la voir jouer sur scène et pour ma part je n'en goûte jamais aussi bien le sel.
Il y a malgré de belles tirades qui même ainsi vous emportent dans le souffle de Rostand.
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C'est un roc... C'est un pic ... C'est Cyrano !!! C'est "La tirade du nez" une des plus belles tirades, dans le l'univers du théâtre
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Depuis que j'ai quitté les vastes prairies fleuries du Bazadais pour rencontrer ma douce et tendre épouse sur les berges de l'Isle je me demande ce qu'attendent les charcutiers du Périgord (avant l'instauration de la charia) pour enfin s'associer avec les éleveurs de cochons ibériques, afin de créer, ensemble, fraternellement, un jambon qui soit digne de nos deux grands pays à la gloire millénaire et méritée :
Le Serrano de Bergerac.
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Cyrano de Bergerac est un mousquetaire faisant partie des Cadets de Gascogne. Amoureux de sa cousine, la belle Roxane, il se fait remarquer d'elle pendant une représentation théâtrale à l'Hôtel de Bourgogne en interrompant celle-ci et en réalisant un duel (dont les armes sont à la fois l'épée et la langue française) avec brio. Lorsque Roxane sollicite une entrevue avec lui à la rôtisserie de Ragueneau après ce coup d'éclat, Cyrano est plein d'espoir, mais celle-ci lui révèle qu'elle aime Christian, beau jeune homme qui s'apprête à entrer lui aussi chez les Cadets de Gascogne. Elle demande à son cousin de le protéger, ce qu'il accepte. Il va même plus loin puisqu'il conclut un pacte avec le jeune homme, qui est beau mais peu spirituel (au contraire de Cyrano, virtuose des mots mais complexé par son physique, notamment son nez) : le mousquetaire va lui dicter les mots d'amour qu'il dira à Roxane. de ce pacte va se dessiner le destin de ces trois personnages...
Cyrano de Bergerac est un de ces grands classiques que je veux lire depuis des années, et que je laisse de côté, alors qu'une après-midi suffit amplement pour l'avoir terminé. C'est donc chose faite, et je comprends mieux pourquoi cette pièce de théâtre est devenue un classique de notre littérature !
C'est un drame magnifiquement écrit, autant parce qu'il mêle parfaitement tragique, comique et lyrisme, que parce que les vers, surtout ceux de Cyrano, sont virtuoses : quand j'ai lu ces grandes tirades que sont celles du nez, des non merci, ou du dénouement, j'ai été amusée ou touchée, selon la tonalité de chacune, mais surtout impressionnée par la grande maîtrise de la langue française et des registres d'Edmond Rostand. Avec cette pièce, il redonne des couleurs, plus de cinquante ans après, au genre théâtral qui s'était un peu éteint avec le drame romantique, avec beaucoup de poésie.
J'ai de plus trouvé que le grand personnage qu'était Cyrano de Bergerac, homme de lettres libertin du XVIIème siècle avant-gardiste et manquant de reconnaissance, reprenait totalement vie dans cette pièce : elle respecte ses idées, ses manières de faire et de dire, ce qui est aussi bienvenu de la part du dramaturge. Ce personnage en devient plus émouvant en ce qu'il est, tout du long, tiraillé entre son désir de liberté et son amour pour Roxane qui le pousse à se sacrifier toute sa vie pour elle : quelle plus belle preuve d'amour et de générosité que de tout faire pour rendre sa bien-aimée heureuse, même si cela impose d'être seulement spectateur de ce bonheur ?
Cyrano de Bergerac est donc une pièce à lire, ne serait-ce que parce qu'elle donne à un personnage trop oublié à son époque un nouveau regard, et donc une plus grande postérité, et que parce qu'elle est tout simplement une très grande démonstration littéraire.
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Pour moi, Cyrano de Bergerac est lié à Daniel Sorano. Une émission inoubliable de la télévision de 1960 : une pléiade de comédiens talentueux et un Cyrano éblouissant.
Avant, c’était un souvenir scolaire.
Après, je suis devenue une inconditionnelle de cette pièce et vais m’y retremper à l’occasion à la Comédie Française : version modernisée ou classique, je prends toujours un plaisir fou à écouter ces vers et ces tirades qui reflètent si bien tant de sentiments, à commencer par l'amour désespéré que porte Cyrano à Roxane.
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L'écriture en rimes de ce livre est formidable
La tirade lancée par Cyrano pour justifier de la taille de son nez, j'en étais bouche bée.
Vraiment très bien
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Cette œuvre est une véritable délectation, pour ne pas dire une jouissance à l'état pure. Et pour une fois, l'adaptation qui en a été faite par Jean-Paul Rappeneau au cinéma et la magistrale prestation de Gérard Depardieu était un pur délice et ne m'avait pas déçue.
Ce n'est pas sans émotion que j'ai récemment visité la villa Arnaga à Cambo les Bains, somptueuse demeure que Jean Rostand se fit construire peu après son installation à Cambo, où il avait décidé de demeurer après son séjour là bas pour soigner une pleurésie.
C'est un lieu magique où semble encore flotter l'âme du maître des lieux, une visite que je recommande vivement, d'autant que les jardins sont splendides.
A l'entrée de sa villa on devenue son musée, on y trouve ce très beau quatrain :
"Toi qui viens partager notre lumière blonde
Et t'asseoir au festin des horizons changeants
N'entre qu'avec ton cœur, n'apporte rien du monde
Et ne raconte pas ce que disent les gens."
Pour ceux qui souhaiteraient la découvrir : http://www.arnaga.com/
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Un de mes livres préférés et ce depuis la toute première lecture lorsque j'avais 10 ans. Je connaissais par cœur la majorité des tirades que je déclamais debout sur mon lit.
Je l'ai relu après des années d'abandon et chaque mot, chaque phrase, chaque vers m'est revenu aussi facilement. C'est drôle, enjoué, plein de gouaille et d'esprit mais également poignant. Cyrano est un personnage que j'aime d'amour. Fier et téméraire, il perd toute confiance et courage face à l'amour à cause de son nez (et quel nez!).
Il est de ces perdants magnifiques que l'on aime jusqu'au bout.
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Quel plaisir de relire Cyrano. C’est qu’il n’est pas piqué des vers le gaillard. Il les chante. Quelle verve, quelle éloquence ! C’est flamboyant, truculent, une savoureuse bombance, un vrai régal. J’ai encore une fois été subjuguée, émerveillée, amusée, attendrie, attristée. J’ai beau connaitre l’histoire, la magie des mots m’a emportée avec la même virtuosité. Chaque acte (cinq en tout) a une musicalité qui lui est propre. J’ai même redécouvert certaines tirades sous la clarté d’un autre jour. Ce texte est décidément d’une grande richesse. Il est généreux, pudique, drôle, fantasque mais derrière la drôlerie, la tragédie pointe son nez… connu comme chacun le sait pour être protubérant.
Ainsi que le déclame Cyrano lui-même (Acte I, scène IV) : « À la fin de l’envoi, je touche ! » Oh que oui, pour toucher, il nous touche, et avec panache et élégance, il fait mouche. Clap, clap, clap ! Chapeau bas monsieur Cyrano de Bergerac !
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Sûrement ma pièce de théâtre préférée, qui allie comédie, aventure épique et drame ! Le personnage de Cyrano de Bergerac est fantastique, et me laisse béate d'admiration à chaque fois que je relie ce chef d'œuvre d'Edmond Rostand. La tirade du nez est impressionnante, la fin magistrale : on ne peut qu'adorer ce livre qui restera toujours dans nos mémoires, comme il le fait depuis 1897.
Evidemment, on a une pensée pour le film de 1990 avec Gérard Depardieu qui se surpasse plus que jamais.
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Cyrano de Bergerac est une pièce de théâtre écrite par Edmond Rostand en 1897. Cette pièce propulse l’auteur sous les feux des projecteurs et lui confère une solide réputation d’écrivain, encore de nos jours. C’est d’ailleurs un chef-d’œuvre considéré comme incontournable, qui doit être lu de tous.
On y suit le grand Cyrano de Bergerac ; excellent épéiste, combattant hors pair et redouté de beaucoup, ainsi que poète à ses heures perdues, jouant habilement de ses mots. Toutefois, il n’a qu’un défaut : son nez. Ce nez d’une d’une taille trop importante, qui le rend laid et l’empêche d’avouer son amour à la belle Roxane, sa cousine. Cet homme peut tourner en ridicule des nobles et des artistes en un rien de temps et peut battre cent hommes en un claquement de doigts, mais il lui est impossible, ne serait-ce qu’effleurer l’idée, de penser qu’on puisse l’aimer. De ce fait, il se retrouve éperdu lorsque ladite cousine lui annonce qu’elle aime quelqu’un. Qu’il le connaît, qu’il est dans sa compagnie, qu’il est fort, intelligent. Qu’il est beau et que ce n’est, ainsi, pas Cyrano. Le cœur encore douloureux de cette nouvelle, il rencontre ce mystérieux amour le baron Christian de Neuvillette, doté d’une pincée d’insolence et d’une grande louche de beauté.
Celui-ci aime Roxane mais est encore plus perdu que Cyrano : il est beau, certes, mais son esprit se trouve peu enclin à réciter de belles phrases et à écrire de sublimes lettres. Cyrano, poète d’excellence rappelez-vous, lui propose de lui prêter sa plume.
Christian et Roxane se marient, cette dernière fou amoureuse de ses lettres, lettres qu’il n’a pas écrites, tandis que le comte de Guiche est fou de rage. Il aime Roxane et, jaloux, envoie les deux hommes à la guerre. Là-bas, Cyrano écrit deux fois par jour, avec tout son amour et son honnêteté, sans le dire à Christian.Émue par la dernière lettre de son mari, Roxane arrive sur le champ de bataille avec bonne humeur et vivres. Cyrano est alors tiraillé par l’angoisse, Christian ayant appris ce qu’il avait fait. Roxane n’aime plus que les mots de son amour, ces mots si doux qui l’ont séduite. Elle lui avoue alors dans un souffle, que, même s’il était terriblement laid, elle l’aimerait toujours. Ce n’est pas Christian qu’elle aime alors...Non, c’est Cyrano et cela, Christian le sait bien.Avant que la vérité ne puisse éclater, Christian est tué, et Roxane trouve sur lui la dernière lettre, celle qu’il avait arrachée des mains de Cyrano.
Quinze ans plus tard, Roxane n’a pas fini son deuil et vit dans un couvent, dans lequel lui rend visite Cyrano, tous les samedis. Une profonde amitié et affection les lie. Hélas, Cyrano est grièvement blessé et meurt doucement à ses côtés, devenant presque fou. Elle lui tend ladite lettre, qu’il avait écrite, pensant qu’il allait mourir sur le camp de bataille et qui avait été retrouvée sur le corps de Christian. Il la lit, tandis que la nuit tombe et, bien que la nuit soit désormais noire, il ne s’arrête pas. La supercherie est découverte et Roxane tombe en larmes ; elle pensait avoir déjà perdu son amour, voilà qu’elle le perd une deuxième fois.
Il me tardait de découvrir ce chef-d’œuvre incontesté et incontestable de la littérature française ! Je m’y jette, après avoir vu la pièce, qui ma foi, bien que jouée par des comédiens amateurs, était formidable. Que dire, si ce n’est que j’ai absolument tout apprécié dans ma lecture ?
Cyrano est un personnage fort attachant, et ce, dès le début. Il manie les mots avec une telle dextérité que c’en est à couper le souffle. J’ai ainsi pu découvrir son célèbre monologue, qui était effectivement magistral ! Outre la plume, cette façon qu’ont les mots de couler lentement, créant ainsi des vers de grande qualité, empreints d’un grand humour tout au long de la pièce, et d’une certain fluidité, il y a aussi l’histoire. Quelle belle, c’est le cas de le dire, leçon de vie ! Voilà que la personne qui accordait trop importance aux apparences se retrouve trompée, et change sa vision de la chose ; qui celui qui était sublime et à qui, comme on pourrait le croire, tout souriait, se retrouve bien malheureux ; et qui celui qui était supposément laid et destiné à ne recevoir aucun amour, se retrouve fort aimé. Je pense qu’il y a un peu de Roxane, de Christian et de Cyrano en chacun de nous. D’ailleurs, parlons du fait que Cyrano propose son aide à Christian, pour ne pas que sa bien aimée ne subisse de désillusion...Si ça ce n’est pas un gage d’amour. Bon après, effectivement, nous pourrions bien penser qu’il l’ait fait pour servir ses propres intérêts. Mais c’est cela que j’aime dans cette pièce : il font tous des erreurs et ne sont ni bons, ni mauvais.
J’ai particulièrement apprécié la camaraderie des Gascon, avec les vers « Ce sont les cadets de Gascogne. ». Le moment où Christian rencontre Cyrano et achève chacune de ses phrases par une réplique sur son nez m’a aussi fait beaucoup rire...Les deux plus beaux vers, bien que beaucoup n’y auront sûrement pas du tout prêté attention, sont sûrement, selon moi, ceux-là : « Fais tout haut l’orgueilleux et l’amer, mais tout bas, dis moi tout simplement qu’elle ne t’aimes pas. », ainsi que cet extrait de lettre : « (…) Et que si les baisers s’envoyaient par écrit, Madame, vous liriez ma lettre avec les lèvres. »
C’est pour ma part une excellente lecture et magnifique pièce de théâtre, que je relirai avec un plaisir certain.
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C’est une œuvre que l’on commence à la demande des professeurs, mais que l’on ne peut ensuite refermer avant la tombée du rideau final.
C’est une œuvre que l’on ne peut s’empêcher de relire ou de feuilleter simplement par plaisir.
C’est une œuvre dont les vers sont pleins de panache et immortels.
Cette œuvre est l’une de celle qui m’a fait découvrir et aimer les classiques, tout simplement.
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Loin d'être une critique, au contraire , le théâtre devrait faire partie d'une matière à enseigner dans les écoles. Ce qui ferait place à l'imagination .
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Merveilleux ! A lire et à relire.
A mon sens le meilleur livre de théâtre qui soit.
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Ah ah ah, Cyrano... Que j'ai adoré! Ce roman ne manque pas de pep, garanti! Le personnage est tellement attachant, on ne peut s'empêcher de l'aimer, aussi gros son nez soit-il! L'histoire est bien pensée, bien écrite, les dialogues et même toutes les paroles de Cyrano sont à couper le souffle! J'ai eu la chance de jouer un extrait au théâtre de la tirade du nez et je dois dire que c'est excellent! Que de bons commentaires
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