AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Eileen Hofer (74)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Audrey Hepburn

"Je crois en la couleur rose. Je crois que le rire est la meilleure façon de brûler des calories. Je crois aux baisers, beaucoup de baisers. Je crois qu'il faut être forte quand tout semble aller mal. Je crois que les filles joyeuses sont les plus jolies. Je crois que demain est un autre jour et je crois aux miracles."

Audrey Hepburn.



Enfant, Audrey a vu son papa quitter sa maman...

Elle était parmi les civils, pris au milieu des combats à Arnhem, lors de la défaite des Alliés, pour avoir été "Un pont trop loin")

Trop grande et à cause des privations, la jeune fille ne put poursuivre son rêve de danseuse ( anémie, problèmes respiratoires et oedème au dessus des genoux...) . Mais...



Monaco, à l'Hôtel de Paris, tournage de "Nous irons à Monte Carlo" l'écrivaine Colette remarque Audrey Hepburn qui a un petit rôle : "Mais, c'est Gigi !

Sa flagrante innocence donne envie de la modeler, de la transcender."



Mais, ce sera "Vacances romaines" , et Grégory Peck demandera qu'Audrey Hepburn figure sur l'affiche, au même niveau que son nom...

Une étoile est née!



Le plus beau rôle d'Audrey Hepburn, selon l'actrice, sera celui d'ambassadrice de l'Unicef.

"La beauté d'une femme se voit dans ses yeux, car ils sont la porte de son coeur, l'endroit où réside son amour." Audrey Hepburn.
Commenter  J’apprécie          8712
Alicia : Prima ballerina assoluta

Je trouve dommage que le sport ou l'art comme la danse classique puisse être utilisé par des pouvoirs politiques non démocratiques comme une base pour leur propagande nauséabondes.



Ce fut le cas de Cuba et de ses dictateurs les frères Castro qui se servirent d'Alicia Alonso, la grande danseuses étoile, qui ouvra une école de ballet à la Havane après la révolution.



On peut dire que celle-ci n'approuvait pas forcément toutes les idées de ce régime mais elle voulait survivre à tout prix et faire évoluer la danse classique vers la voie de la démocratisation. C'est assez subtile au cours de la lecture pour le percevoir. Il faudra que le lecteur soit particulièrement attentif.



Le graphisme est plutôt soigné avec également ses tons pastels qui s'allient assez bien avec la grâce du mouvement de la danse classique.



Il faut savoir que l'histoire va s'étendre de 1931 à nos jours. Il y aura plusieurs générations de danseuses étoiles qui vont se croiser en éprouvant de la passion pour cet art qu'avait inspirée Alicia Alonso et ce malgré sa cécité survenue à l'âge de 19 ans. Elle se repérait sur scène grâce aux lumières.



C'est un portrait de femme à découvrir. Il y a le talent qui est incontestable. Et puis, il y a la politique, le pouvoir et même la religion. C'est le thème du rapport des artistes avec l’état.

On retiendra surtout qu'elle a incontestablement contribué au développement et à la sauvegarde de la danse classique.

Commenter  J’apprécie          493
Audrey Hepburn

Livre divisé en quatre parties. L’hiver qui correspond à l’enfance, le printemps, ouf la guerre est finie. Elle sera danseuse et comédienne. L’été est consacré à sa carrière cinématographique. L’automne, à l’âge de trente-neuf ans, elle abandonne le cinéma, les strass et paillettes. Elle veut user de sa célébrité pour être ambassadrice de l’UNICEF. Elle meurt d’un cancer à l’âge de soixante-trois ans.



Audrey Hepburn aura eue une vie enrichie par une volonté de bien faire et d’un esprit tourné vers le désir d’apporter le bien aux personnes en détresse. Elle n’aura pas toujours été sûre d’elle-même, mais à force de courage, de volonté et de travail, elle aura atteint les objectifs qu’elle s’était fixés.



Dans sa jeunesse, elle aura connu bien des peines et des difficultés : la séparation de ses parents, la guerre, les fréquents déménagements, la pension dans une école anglaise. Ensuite elle doit poursuivre ses études aux Pays-Bas sans connaître un mot de Néerlandais. Un père devenu fachiste, un oncle et un cousin ont été fusillé comme ennemis du Reich. Ses peines et difficultés seront absorbée par la lecture et le goût d’apprécier la nature.



C’est la partie consacrée à son enfance qui m’a le plus intéressé.



Pour ses films :

Je me souviens de « My Fair Lady » comédie musicale construite sur « Pygmalion » de G. B. Shaw.

Alors que j’étais ados, j’ai entendu mes parents parler de « Au risque de se perdre » film éponyme du livre où le rôle principal de Sœur Luc, infirmière religieuse est tenu par Audrey Hepburn.

Enfin, j’ai toujours rêvé de voir le film « Vacances romaines » ce qui devrait pouvoir se réaliser.



Mon avis sur le livre.

Il faut être conscient que pour une bande dessinée l’auteur doit faire des choix parmi les descriptifs du livre. Il en résulte que des manques sont au rendez-vous. Avec plus de trois cents pages on trouve un ouvrage bien documenté ou les dessins sont bien rendus. Je déplore cependant des pages surchargées et un texte petit en caractères blancs sur fond noir qui se rapporte à une autre période abordée par le scénariste.



C’est un ouvrage sur lequel il est intéressant de revenir ponctuellement.

Commenter  J’apprécie          264
Audrey Hepburn

Grande admiratrice d'Audrey Hepburn (à la fois de l'actrice et de la femme), j'attendais avec impatience de découvrir ce roman graphique.



Au début, j'ai été très déçue par les dessins en noir et blanc. Les traits du visage d'Audrey m'ont semblé peu fidèles et cela m'a particulièrement dérangée. Les autres personnages ne sont pas toujours faciles à différencier. Mais, à l'issue de ma lecture, je ne peux que mettre cinq étoiles à ce livre. Celui-ci embrasse l'ensemble de la carrière de l'actrice et aborde son parcours de vie avec émotion. L'ensemble, organisé en quatre parties, est extrêmement intéressant et bien construit.



"L'hiver" est consacré à son enfance. Née en 1929 à Bruxelles, Audrey Hepburn est issue d'une famille de la noblesse néerlandaise. Ses parents, tous deux proches des milieux fascistes, divorcent. À six ans, Audrey quitte sa Belgique natale pour une pension située dans le Kent. À son arrivée, c'est une enfant calme et réservée qui ne parle pas un mot d'anglais. Elle y découvre la danse. Lorsque la Seconde guerre mondiale éclate, Audrey rejoint sa mère Ella en Hollande. Elle intègre le conservatoire de danse d'Arnhem où elle suit l'enseignement de Winja Marova. Fascinée par Margot Fonteyn, elle ambitionne de devenir une grande ballerine. Mais en mai 1940, les Allemands envahissent le pays. Sa mère conserve sa sympathie pour les Allemands jusqu'à ce qu'un événement dramatique la fasse changer de camp. Audrey Hepburn danse alors pour récolter des fonds pour la Résistance et participe à diverses actions. Elle connaît le désastreux "hiver de la faim" qui ravage les Pays-Bas en 1944.



La seconde partie "Le printemps" retrace les débuts de la jeune femme. En 1948, elle quitte les Pays-Bas pour intégrer l'école de ballet londonienne de Marie Rambert. Pendant cette période, Audrey court les auditions et fait ses débuts sur scène dans des comédies musicales telles que High buttom shoes ou Sauce tartare. Après quelques apparitions dans des films, elle obtient le rôle d'une danseuse dans The secret people (film que je suis curieuse de découvrir). Lors du tournage de Nous irons à Monte carlo, elle est repérée par Colette.



La troisième partie "L'été" est peut-être la plus dense puisqu'elle traite de l'apogée de la carrière de l'actrice. Elle arrive à New-York en 1951 pour interpréter Gigi sur scène aux côtés de Cathleen Nesbitt. L'année suivante, c'est le tournage de Vacances romaines, film qui va la propulser au sommet. Les propositions de films affluent. Pendant les préparatifs de Sabrina, elle rencontre Hubert de Givenchy avec qui elle se lie d'amitié. Après une brève liaison avec son partenaire William Holden, Audrey Hepburn se marie avec Mel Ferrer. J'ai apprécié retrouver en dessins quasiment la totalité de ses films : Guerre et paix, Drôle de frimousse, Ariane, Au risque de se perdre ou encore Le vent de la plaine, La rumeur ou My fair lady pour n'en citer que quelques-uns. Après son divorce, elle épouse Andrea Dotti.



"L'Automne" clôt le roman graphique. Éloignée du cinéma, Audrey tourne peu et se consacre essentiellement à l'humanitaire. Ambassadrice pour l'UNICEF, elle mène de nombreuses missions à travers le monde. Elle est épaulée par Robert Wolders, son dernier compagnon.



Le petit plus : à la fin du livre, on découvre un entretien avec son fils cadet Luca Dotti. Bien que je connaisse déjà beaucoup de choses sur Audrey Hepburn, ce récit l'a rendue à encore plus attachante à mes yeux. J'ai aimé sa personnalité calme et sensible. Le livre aborde aussi sa vie de femme, sa volonté de fonder une famille, son refuge à la Paisible en Suisse, son amour pour les animaux ou encore son engagement envers les plus démunis. C'est aussi l'occasion de retrouver à travers ces pages le goût pour la danse d'Eileen Hofer.

Commenter  J’apprécie          230
Alicia : Prima ballerina assoluta

Alicia Alfonso ou la prima ballerina assoluta fut une grande danseuse classique cubaine. Ces deux termes peuvent paraître aux antipodes, et pourtant...



A travers son destin de jeune danseuse étoile puis celui d'une autre jeune fille à notre époque (Amanda), la journaliste et la dessinatrice de cette bande dessinée retracent non seulement une courte biographie de la danseuse mais aussi l'histoire de Cuba après la fin du régime de Batista. Que ce soit à travers le destin de la première ou de la seconde, le lecteur est mis face à la souffrance d'un peuple qui, pour la plupart, est pauvre et pour qui l'accès à la culture est limité.

Le destin et la carrière d'Alicia Alfonso n'ont donc pas été qu'un enjeu artistique, mais aussi politique. En effet, l'auteure nous montre comment le régime castriste s'est emparé de cet art à des fins nationalistes : que ce soit pour "éduquer les masses" ou construire l'idéologie de la "cubanidad" - avec plus ou moins de complaisance. L'auteure montre aussi avec un certain humour comment la figure de l'artiste a été "récupérée" par les institutions religions pour raviver une fierté nationale et une tradition plus "folklorique" qui avait été interdite pendant un moment. Un héritage qui , visiblement, perdure de nos jours.



Les deux portraits de personnages sont des jeunes femmes qui luttent dans un pays avec une culture plutôt machiste et qui luttent pour exercer leur passion malgré des accidents de la vie.



C'est un aspect de l'histoire cubaine que j'ignorais totalement, et en cela je suis contente de l'avoir découvert, d'autant plus que les graphismes tout en finesse et gracieux alternent les couleurs à merveille (le chaud, le froid et la rencontre des deux) pour illustrer le propos. En revanche j'ai regretter de ne pas avoir davantage d'explications sur le contexte historique et social.



Ceci dit, cela m'a donné l'occasion de chercher par moi-même davantage d'information sur cette artiste décédée en décembre 2020, dans un domaine réputé si fermé. On peut donc considérer que c'est du bon boulot de la part des auteures !
Commenter  J’apprécie          200
Audrey Hepburn

La vie d'Audrey Hepburn est un roman...

Actrice, Mannequin, ambassadrice UNICEF, cette femme a marquée son époque.

Dans ce magnifique ouvrage Eileen Hofer au scénario et Christopher au dessin, nous offre de retracer son parcours. De jeune fille hollandaise pendant l'occupation, de star, de femme aux multiples prétendants ,de mère.

Elle se rêvait danseuse, le théâtre et le cinéma feront sa gloire. Que de rôles mémorables, justement récompensés.

Une vie hors du commun qu'ont su parfaitement restituer les auteurs.

Et que dire des dessins de Christopher, qui restitue merveilleusement la beauté et la personnalité d'Audrey.

Excellent choix, d'ailleurs, que le noir et blanc.

Plus de 300 pages, mais il fallait bien ça pour cerner cette icône.

Audrey Hepburn intime, dans un livre que je vous invite fortement à découvrir et, comme moi peut-être, le refermerez-vous avec émotion.

Un vrai coup de coeur.

Commenter  J’apprécie          190
Alicia : Prima ballerina assoluta

Alicia est une danseuse étoile cubaine, l'une des plus grandes et des plus talentueuses que le pays ait jamais connu dans les années 1930.



Alors qu'elle doit remplacer à pied levé une ballerine malade, elle fait l'admiration de tous dans le ballet de Gisèle, elle a un talent et une volonté hors du commun.



Plus tard, en 2011, une autre danseuse cubaine, Amanda admiratrice d'Alicia est repérée pour son talent et admise pour danser à l'école du ballet national cubain. C'est une grande admiratrice d'Alicia qu'elle souhaite vivement rencontrer lors de sa visite à l'école de la Havane.



En toile de fond et pour L'Histoire, le régime de Fidel Castro est évoquée, les auteurs nous montrent les liens idéologiques et politiques qui unissent l'homme politique et la ballerine qui vont oeuvrer de concert afin que la danse classique devienne accessible à tous et à toutes.



Alicia prima ballerina...est un beau et bon roman graphique qui allie l'utile et l'esthétique. Il est constitué d'un papier de qualité très agréable à manier, les planches sont très belles, on y voit l'envol des ballerines dessinées en clair sur fond plus sombre. Celles-ci sont comme des fleurs, des papillons, des cygnes qui symbolisent la grâce et la beauté ainsi que l'art de la danse classique.



On admire aussi les images de la vie à la Havane avec ses bonheurs mais aussi ses difficultés quotidiennes.



Joli roman graphique à s'offrir ou se faire offrir. Il peut être lu par les adultes mais aussi la jeunesse qui s'intéresse à la danse classique.







Commenter  J’apprécie          190
Alicia : Prima ballerina assoluta

Dans les rues de la Havane, hier et aujourd'hui, la vie de plusieurs danseuses se croisent.



Aujourd'hui celle d'Amanda qui rêve de devenir une grande ballerine.



Hier, celle de Manuela qui a abandonné son rêve et celle d'Alicia Alonso.



Cette dernière a vraiment existé et est une véritable légende dans son pays : d'abord par sa grâce sur scène et dans les plus grands rôles du répertoire, ensuite parce qu'elle est devenue aveugle jeune mais a continué à danser, ensuite parce qu'elle a joué un grand rôle dans l'histoire de la danse à Cuba fondant le Ballet national de Cuba et créant le style de l'école cubaine.

Mêlant fiction et réalité, passé et présent, Alicia revient à la fois sur l'importance de la danse à Cuba (il existe même un musée national de la danse) et sur l'histoire du pays.

Au fil des pages, l'album évoque l'arrivée au pouvoir de Castro, les camps de travail pour les homosexuels, les ecclésiastiques et ceux qui s'opposaient trop au régime, la délation instituée en système, la précarité économique.

On a aimé :

-la beauté des illustrations de Mayalen Goust et ses couleurs presque "vintage" sur certaines plages

-le portrait croisé de ces 3 danseuses et la dure réalité de la danse qui demande discipline et travail constant

-le focus sur Fernando Alonso, Alicia primera ballerine assoluta et le concept de cubinidad

-la façon dont sont suggérées les rapports ambigus entre le pouvoir cubain et les artistes
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          170
Audrey Hepburn

Une biographie que j’ai trouvé tous simplement sublime. Ce roman graphique retrace la vie extraordinaire d’une icône féminine. Je me suis plongée dans l’univers de cette grande actrice que particulièrement j’adore. Cette BD est bien documentée, on y découvre une partie de sa vie ainsi que des éléments sur sa carrière cinématographique.

Le graphisme en noir et blanc donne une profondeur plus historique et le dessin est très réaliste.

On ne peut qu’être ému par le destin d’Audrey Hepburn cette grande actrice oscarisée.

Commenter  J’apprécie          161
Alicia : Prima ballerina assoluta

primordiale.

On y découvre la vie d’Alicia cette grande danseuse qui dans les années 40 va faire un triomphe dans « Gisèle » et à la suite d’un accident va devenir aveugle, elle va tout faire pour continuer à danser ainsi que celle d’Amanda jeune danseuse contemporaine.

Eileen Hofer avec cette bande dessinée nous retrace la vie à Cuba des années 30 jusqu’à nos jours plus particulièrement les complications que la politique de Fidel Castro engendre où les opposants au régime sont tués ou envoyés dans un camp et où délation et privations règnent en maitre.

L’histoire est belle et touchante et les personnages attachants quand aux illustrations elles sont tout simplement subliment. La mise en couleur tout dans les tons pastel donne une douceur à ce récit.

J’ai adoré cette bd.

Commenter  J’apprécie          130
Alicia : Prima ballerina assoluta

La journaliste et cinéaste suisse Eileen Hofer a consacré son deuxième long métrage documentaire « Horizontes » à Alicia Alonso en 2015. Elle a déclaré, peut-être en guise de boutade, qu’elle avait choisi le cinéma par dépit car elle ne savait pas dessiner. Quoi qu’il en soit quand, au fil des rencontres, l’occasion s’est présentée d’adapter son documentaire en bande dessinée, elle n’a pas hésité. Elle est épaulée en cela par Mayalen Goust au dessin.

*

Les deux autrices ne réalisent pas une hagiographie révérencieuse, bien au contraire. Si elles reviennent sur le destin incroyable de cette danseuse devenue malgré sa cécité grandissante « prima ballerina assoluta » - titre accordé aux ballerines le plus exceptionnelles de leur génération - continuant à danser pendant plus d’un demi-siècle avec les plus grands(Balanchine, Jérôme Robbins, Roland Petit, Maurice Béjart,) et devenant même chorégraphe et directrice du ballet National de Cuba, elles n’omettent pas ses zones d’ombre. Ainsi, elles soulignent son opportunisme dans son soutien à Castro et l’élaboration du concept de « cubanidad », elles évoquent son racisme également et montrent que si elle permit à sa discipline d’acquérir un rayonnement à nul autre pareil en éduquant les masses au ballet, elle se compromit largement avec le régime. Et puis surtout, même si elle est désignée comme l’héroïne éponyme du roman graphique, elle n’y est pas au centre.



Alicia, Manuela, Amanda et les autres...



L’album s’attache en effet tout autant à deux autres figures féminines du Cuba contemporain: Manuela, métisse de 40 ans, qui a n’a pas réussi à percer en tant que ballerine peut être à cause de sa couleur de peau, et qui doit jongler avec plusieurs métiers pour réussir à élever son fils seule ( femme de ménage, danseuse de cabaret, prostituée occasionnelle et vendeuse d’œufs au marché noir) et la jeune apprentie ballerine Amanda dépositaire des espoirs de sa famille et plus particulièrement de sa mère, amie de Manuela, qui vit sa vie par procuration à travers sa fille. Autour d’elles gravite toute une galerie de personnages pittoresques : un prêtre balletomane, un chauffeur maladroit qui tombe toujours en panne, un cardinal rescapé des camps d’internement, un peintre du dimanche qui fait un portrait d’Alicia sous les traits de la sainte patronne de Cuba et le curateur du musée de la danse qui veille à la perpétuation du culte d’Alicia.



Il était une fois la Havane



Le récit se mue alors en un récit choral qui permet de montrer les contradictions du régime : si Josefina, la mère d’Amanda, fait le panégyrique du castrisme, les situations de manque et de pénurie dans lesquelles elles évoluent, les bâtiments qui tombent en ruine, les communications défaillantes, les coupures d’électricité et la délation qui sévit mettent à mal ces beaux discours. Toute la séquence consacrée à la procession de la Cachita, sainte patronne de la ville, montre également comment après avoir banni la religion le castrisme s’en sert pour fédérer les Cubains et éviter la création d’une opposition. Cet épisode permet par ricochet de jeter le trouble quant aux motivations présidant à la création du ballet national … et l’analyse devient alors féroce.

*

Ces différentes thématiques sont magistralement servies par le dessin de Mayalen Goust. La couverture donne le ton en mêlant drapeau cubain, étoile de la révolution, ballerine et palmiers dans une palette un peu surprenante où la silhouette de danseuse se détache en noir sur un camaïeu de couleurs pastel. Danse, Révolution et Cuba sont ainsi intimement liés. Après la Russie de « Kamarades » et l’Argentine de « Vies volées », la dessinatrice nous offre de très beaux panoramas en pleine page de la Havane. Elle arrive à nous transmettre une atmosphère de dynamisme et de jeunesse alliée au dénuement à travers ses portraits de foules, ses gros plans sur les bâtiments lézardés et un très beau travail sur la lumière. Quant à ses pages de danse, elles sont somptueuses et captent à merveille la grâce des danseuses grâce à un découpage et une mise en page particulièrement appropriés y compris dans les têtes de chapitres qui reprennent chacune les cinq positions de pied du ballet classique. Les personnages s’émancipent de la case et se déploient dans des grandes vignettes ou même des pleines pages. Le répertoire classique est dépeint dans des tons violet tandis que la salsa est présentée dans des teintes beaucoup plus franches. La continuité chromatique pour les pages de ballet classique permet d’établir la filiation entre Alicia et Amanda et souligne le legs de la prima ballerina.



L’ensemble est donc fort bien composé et pensé. Le va et vient entre les époques, lisible et les destinées de ces femmes, passionnantes. La documentariste Eileen Hofner réussit brillamment son entrée en bande dessinée et Mayalen Goust confirme l’étendue de son talent. Seul bémol peut -être un petit dossier avec des repères historiques et un rappel de la carrière d’Alicia Alonso aurait été bienvenu en bonus !

Commenter  J’apprécie          100
Alicia : Prima ballerina assoluta

J’ai été transportée dans l’univers de la danse et de Cuba grâce à cette splendide bande dessinée. On débute avec la consécration sur scène de la danseuse Alicia Alonso dans « Giselle ». C’est le début d’une prodigieuse carrière pour celle qui deviendra à force de courage et de ténacité une « prima ballerina assoluta », titre décerné aux plus grandes danseuses dans le monde. Le parcours de cette immense artiste alterne avec ceux, 80 ans plus tard, d’une jeune ballerine cubaine elle aussi qui malgré sa rencontre ratée avec la diva, suivra son exemple jusqu’à la gloire et d’une danseuse métisse refusée à cause de sa couleur de peau. J’ai aimé cette alternance entre ces différents destins de femmes dans un régime cubain qui n’a pas tenu toutes ses promesses. Alicia Alonso est dépeinte avec ses qualités comme sa volonté à toute épreuve qui la fera continuer de danser malgré sa cécité et ses défauts comme son racisme et son acceptation d’être un objet de propagande du régime Castro. Une belle découverte que je conseille vivement !

Merci à Babelio et aux éditions Rue de Sèvres pour cette bande dessinée de grande qualité reçue dans le cadre de la masse critique graphique.

Commenter  J’apprécie          80
Alicia : Prima ballerina assoluta

Un beau roman graphique sur la danseuse Alicia Alonso. Des passages de la vie de la ballerine touchant de près l'histoire de Cuba s'intercalent avec le parcours d'Amanda, personnage contemporain fictif. Jeune danseuse en devenir, Amanda vit dans un Cuba où la prima ballerina est adulée telle une sainte.



Visuellement ce livre est magnifique, les dessins sont d'une grande qualité. J'ai beaucoup aimé ce livre mais je lui attribue 4 étoiles car j'aurais apprécié aller un peu plus loin dans l'histoire.

Commenter  J’apprécie          70
Alicia : Prima ballerina assoluta

Vous qui avez aimé les illustrations de Vies volées, vous allez retrouver ici, dans ce très bel album de chez Rue de Sèvres BD le trait très identifiable de Mayalen Goust… Nous sommes à La Havane, et Eileen Hofer, l’autrice, a choisi de nous présenter le destin de la très grande ballerine Alicia Alonso, sous un regard de 1959, mais également sous un autre regard, en 2011, celui d’Amanda, jeune ballerine en devenir. A travers ces deux portraits, l’album nous donne une vision impressionnante de l’ascension fulgurante de Alicia Alonso, danseuse étoile, que sa cécité progressive, n’a pas empêchée d’accéder au titre de « Prima ballerina assoluta ». On voit également comment, dans une période post-révolution de Cuba, le ballet national a été utilisé comme un outil de propagande. J’ai particulièrement aimé l’ambiance de 2011, suivre la petite famille de la jeune Amanda, se rendre compte des sacrifices que la danse nécessite dans leur contexte politique et économique. Manuela, mère célibataire, danseuse de music hall, est un personnage également très touchant. Amanda et Alicia seront amenées à se rencontrer, Alicia devenue une vieille femme, une icône, se comportant de manière un peu excentrique, et Amanda, son double contemporain… conduite implicitement à poursuivre l’histoire par son talent. La couverture peut donner une impression girly, sur laquelle il ne faut vraiment pas s’arrêter. Car Eileen Hofer et Mayalen Goust nous proposent dans cette BD une véritable plongée dans La Havane, à deux époques différentes, l’une expliquant l’autre. On apprend beaucoup. Personnellement, j’ignorais tout d’Alicia Alonso. Et j’ai refermé cet album, un peu rêveuse…
Lien : https://leslecturesdantigone..
Commenter  J’apprécie          70
Alicia : Prima ballerina assoluta

J'ai dévoré, mais sans doute plus pour les dessins qui sont doux et engageants que pour le scénario. Celui-ci est intéressant, mais le parti pris des autrices ne m'a pas convaincu, j'y reviendrai. Les autrices entremêlent la vie à Cuba, la Revolucion, le destin d'une jeune danseuse qui intègre l'école de ballet de La Havane et l'ombre (et davantage que l'ombre) d'Alicia Alonso, danseuse étoile cubaine. Elle s'est produite avec les plus grands, de Noureev à Béjart. Elle fut (et est encore pour les fans) Giselle, entre autres.



Alicia Alonso est décédée en 1919 à l'âge de 99 ans. Ce fut une légende vivante à Cuba après ses années de gloire (qui furent longues). Elle fonde le ballet national de Cuba en 1949. Elle voit toute l'opportunité que lui offre Castro. Et même si cela la coince un peu aux entournures, elle va représenter Cuba et être le fer de lance culturel de l'île. Le récit montre bien l'utilisation de la danse et du talent d'Alicia comme instrument de propagande. La Cubanidad. Ou quand Alicia danse devant les paysans et les ouvriers pour leur apporter le ballet entre deux champs de canne.



Le récit de la BD se déroule en 2011 et Alicia est une vieille dame aveugle ou quasi qui règne sur la danse à Cuba. Elle a souffert très tôt (avant 19 ans) d'un décollement de la rétine et est devenue presqu'aveugle. Elle a appris à danser à l'aveugle, perdant peu à peu la vue et se préparant à la cécité. Ses partenaires devaient se trouver là où elle pensait qu'ils devaient se trouver.



Le parti pris des autrices est de parler de la vie d'Alicia Alonso à travers ce qu'en disent 4 jeunes danseuses de l'école de danse de La Havane. On n'échappe alors pas au happy ending pas nécessaire pour deux sous. Par ailleurs, ce fil rouge sur la situation de Cuba en 2011, avec Raul qui prend la relève de son frère, les pénuries, le règne de la débrouille, etc. cela plombe un peu le récit et cela génère des pages et des pages qui n'apportent rien au récit palpitant de la vie d'Alicia Alonso, qui est souvent traité par ellipse.



J'aurais clairement préféré que les autrices nous fassent l'économie de tant de pages sur les danseuses actuelles.
Commenter  J’apprécie          60
Alicia : Prima ballerina assoluta

[Je remercie les éditions Rue de Sèvres pour l'envoi de cette BD]

Je m’attendais à lire une biographie d’une danseuse… manqué ! Mais j’ai eu des tranches de vie bien choisies. J’imaginais une réflexion sur les rapports entre artistes et pouvoir politique… pas vraiment. Mais tout de même, c’est là, par petites touches. Qu’ai-je eu dans les mains alors ? Une histoire se déroulant essentiellement aujourd'hui (ou récemment) à Cuba, avec des flash-back qui rythment l'ensemble du récit. Une histoire qui parle d’héritage historique et de son poids sur l’art, sur la vie quotidienne, sur les rapports sociaux, sur les inégalités. La danse est là, avec l’idée d’un passage de témoins entre générations de danseuses, mais il y a beaucoup d'autres choses. Instantanés de la vie cubaine, rêves d’adolescentes, sacrifice des parents, réflexion sur la place de la religion... Finalement, j’ai eu bien plus que je ne l’imaginais. Et le dessin n’est pas en reste !
Commenter  J’apprécie          60
Alicia : Prima ballerina assoluta

Quatre étoiles pour le dessin sublime et les danseuses aériennes sur la scène finale d'une histoire étirée. Le récit se concentre sur les émules qui ont essayé de suivre Alicia figure de proue du castrisme culturel. Devenue aveugle ou presque, elle continue à danser et à repérer les danseuses d'exception. Amanda en est une, étoile sur deux cents candidates. Alicia a vraiment existé, Cuba est toujours communiste et prône encore la culture pour tous au moment où Raoul, le frère de Castro cède la main. le trait épuré et la palette de Mayalen Goust (découverte dans Lisa et Mohammed) ravissent les yeux, j'en redemande avec un(e) meilleur scénariste.
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
Commenter  J’apprécie          60
Audrey Hepburn

Pour celles et ceux qui ne le saurait pas encore, Audrey Hepburn est mon actrice préférée. J’aime autant la femme que l’actrice, que ce soit pour ses rôles, ses engagements avec l’UNICEF, son élégance ou ses choix de vies. Quand j’ai vu qu’une nouvelle biographie sortait au format roman graphique, avec en plus des dessins absolument sublimes, je n’ai pas attendu longtemps pour me le procurer.



Ayant déjà lu une biographie d’Audrey écrite par Bertrand Meyer-Stabley, l’histoire racontée n’a donc pas été une surprise et je n’ai rien découvert de nouveau à son sujet, mais j’ai pris un grand plaisir à ma lecture.

Gros plus : le témoignage du plus jeune fils d’Audrey à la fin du livre et qui nous donne une dimension encore plus humaine à ce portrait.



Le format roman graphique apporte aussi plus de profondeur et d’émotion au récit, qu’une simple biographie.

Les passages racontant les plus dures épisodes de la vie d’Audrey (son enfance, la guerre…) sont, tour à tour, abordés avec délicatesse et sensibilité ou de manière plus crue et franche.



J’ai aimé suivre Audrey sur les tournages, voir ses relations avec ses partenaires ou les réalisateurs, et comment elle aborde son travail d’actrice.

Je me suis aussi rendu compte de sa réelle implication dans l’humanitaire, au point de risquer sa vie et sa santé.

Le découpage du livre suivant les saisons (hiver, printemps, été et automne) est une bonne idée et elles correspondent parfaitement aux différents épisodes de sa vie. Les partie hiver et automne m’ont particulièrement touchées.



L’artiste qui a illustré le roman a un énorme talent. On reconnait très bien Audrey, notamment quand il reproduit certaines photos ou scènes les plus connues. Les autres personnes sont aussi très bien croquées et facilement reconnaissables : Mel Ferrer, Gregory Peck, Maurice Chevalier…



Vous l’aurez compris, ce roman graphique est un véritable coup de cœur. Je ne me suis pas ennuyée une seconde, j’en ai pris plein les yeux et je ressors de cette lecture avec une admiration encore plus forte pour cette femme de légende, l’envie folle de revoir tous ses films et le regret d’être trop jeune pour l’avoir connue de son vivant.

C’est un livre que tout fan d’Audrey se doit de posséder et il offre une bonne entrée en matière pour les personnes qui souhaiteraient la découvrir.
Commenter  J’apprécie          50
Alicia : Prima ballerina assoluta

Du mauve et du rose, la finesse du trait, des corps dansants, de la grâce de la persévérance de la discipline, l’étirement du temps, trois générations de femme, La Havane, Cuba, le régime castriste, la religion, la révolution, la danse comme instrument de propagande et de démocratisation… Ce roman graphique est intense et beau, doux et fort. De 1931 à nos jours, on découvre – de manière décousue mais sans confusion – l’ascension et la consécration de la danseuse étoile Alicia Alonso, l’espoir d’Amanda en 2011 d’intégrer Le ballet national de Cuba fondé par la Prima Ballerina Assoluta en 1948 avec son mari, et l’amertume de Manuella dont le rêve d’être danseuse classique s’est brisé soudainement. Toutes trois sont infiniment belles combattantes et lumineuses. L’émouvante et l’inébranlable Alicia, merveilleuse étoile liée indéfectiblement à Gisèle et au Lac des cygnes, qui dansait malgré ses troubles de la vision – elle continuera de danser malgré sa cécité jusqu’à un âge avancé -, la rêveuse et travailleuse Amanda qui s’entraîne sans relâche avec le désir d’atteindre l’excellence, Manuella la maman guerrière qui danse dans un cabaret fait le ménage à l’hôpital et se prostitue pour nourrir son fils et sa mère. Des histoires entrelacées captivantes basées sur des personnages et des faits réels, La Havane ses beautés ses fragilités ses douleurs, La danse entre élégance et souffrance rigueur et légèreté au service du pouvoir et parenthèse enchantée un rêve une réalité une transmission.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
Commenter  J’apprécie          50
Alicia : Prima ballerina assoluta

Après Les Indésirables qui m'avait découvrir les camps pour Japonais aux Etats-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale, Rue de Sèvres récidive en utilisant cette fois une figure connue de la danse classique pour nous faire découvrir la vie à Cuba sous le régime des frères Castro.



Aux manettes de cet album, Eileen Hofer et Mayalen Goust. La première s'est déjà intéressée à la question dans un documentaire diffusé il y a quelques années et salué par la critique. La seconde, elle, après avoir surtout travaillé comme illustratrice chez Le Père Castor, s'est lancée dans la BD il y a une dizaine d'années avec l'adaptation des Colombes du Roi-Soleil, puis avec ses propres séries Kamarades et Vies volées.



Ici, dès la couverture, le ton est donné. Sous le beau soleil de Cuba, nous allons suivre le destin hautement politique d'une ballerine exceptionnelle. La couverture reprend à merveille les teintes des illustrations que nous allons découvrir à l'intérieur, le tout avec des marqueurs forts : le drapeau cubain, l'étoile de la révolution, une ballerine noire et des palmier. Tout y est.



Malgré tout, j'ai été surprise par l'histoire, une histoire authentique qui repose sur la vie d'une célèbre ballerine cubaine : Alicia Alonso, devenue malgré sa cécité grandissante une des ballerines les plus exceptionnelles de sa génération et de ce fait un instrument de propagande parfait pour le régime castriste. En faisant quelques recherches au cours de ma lecture, j'ai été frappée par la véracité et la neutralité de ce que racontait l'autrice sur la vie à Cuba à cette période. Un appareil critique n'aurait d'ailleurs pas été de trop à la fin du récit pour approfondir certains points. Mais j'ai été happée par ce double récit.



En effet, nous suivons sur une double temporalité, l'histoire parallèle de deux danseuses : Alicia et la jeune Amanda. Avec la première, nous découvrons la beauté de cet art qu'est la danse et la façon insidieuse dont le régime va tenter de s'en servir pour se promouvoir et endoctriner la population pour lui faire croire qu'elle vit dans un petit paradis idyllique. Avec la seconde, le discours est bien plus âpre et nuancé. Nous découvrons le côté miséreux et sordide de la vie à Cuba où la danse peut représenter la seule porte de sortie.



J'ai été frappée par ces deux femmes. Alicia est un modèle de femme forte qui éclipse tout le monde. Suivre son parcours fut marquant. Amanda est une toute jeune fille plus fragile et c'est moins son personnage que celui des adultes autour d'elle qui m'a intéressée. En effet, ses parents représentent les athées du régime qui voient bien la façon dont il se fourvoie au fil des ans. L'amie de sa mère, Manuela, est une danseuse déchue qui élève seule son fils et doit faire des choses innommables pour cela. Il y a également le prêtre qui est tout sauf un prêtre à la mode française comme on les connait nous.



Cette partie contemporaine est réellement la plus riche, car elle décrit un régime menteur et trompeur, qui s'est servi de la danse comme d'une drogue et qui est en passe de faire pareil avec la religion alors qu'il avait renié celle-ci à ses débuts. C'est vraiment très intéressant sur ce que ça dit du régime castriste.



Cependant ce n'est pas qu'un récit historique et politique, Alicia, est également une très belle histoire sur l'amour de la danse et les sacrifices que cela occasionne. L'illustratrice nous livre des pages sublimes lorsqu'elle fait virevolter ses danseurs. Elle décrit également parfaitement l'âpreté de cet art qui exige tant de nos corps. La danse est vraiment superbement présentée comme puissant moyen d'expression, de rêve et d'évasion, élément essentiel dans ce type de régime pour pouvoir quand même survivre et être heureux.



Portée par le trait tendre et poétique de Mayalen Goust dont j'ai adoré la palette (qui n'a pas été sans me rappeler celle de Cy dans Radium Girl), Alicia fut vraiment une superbe lecture. Je m'attendais juste à un simple récit une ballerine et j'ai eu bien plus que ça avec cette plongée dans la vie à Cuba sous les frères Castro. C'est exactement le genre de récit historique que j'aime !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          54




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Eileen Hofer (245)Voir plus

Quiz Voir plus

Peintres & romanciers

Qui a décrit la Renaissance à Florence au XVI° siècle, dans une célèbre trilogie (La passion Lippi / Le rêve Botticelli / L'obsession Vinci ) ?

J. Diwo
A. Lapierre
S. Chauveau

10 questions
47 lecteurs ont répondu
Thèmes : peinture , Art et littérature , roman , MandragoresCréer un quiz sur cet auteur

{* *}