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Critiques de Elif Shafak (779)
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10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange

Une histoire forte, touchante, émouvante et puissante d’humanité. Chaque personnage est intéressant, tous ont un passé et une vie difficiles mais le lien qui les unit est si beau et attendrissant. Une belle leçon d’amitié. Ce roman est marquant et je le recommande à tous.

Assurément l’une de mes meilleures lectures.
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Soufi, mon amour

Une véritable ode à l'amour sous toutes ses formes ~~

Qu'est-ce que j'aime la plume de cette autrice !

Le livre raconte la vie de plusieurs personnages qui s'entrecroisent, nous faisait presque oublier la réalité

Encore un chef d'œuvre à dévorer sans plus tarder !
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10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange

Je ne connais pas l'auteure. En fait je n'ai jamais lu, à ma connaissance, d'auteur turc. Partons à la découverte !

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"10 minutes et 38 secondes" : l'auteure imagine que pendant cette durée, même si notre corps est mort, notre esprit tourne encore et se remémore certains souvenirs.

L'auteure va égrener minute après minute, des épisodes de la vie de son héroïne, Leila, femme turque, dont le corps va être retrouvé dans une poubelle suite à son assassinat.

C'est original, mais un peu décousu. Je ne sais pas si c'est ça qui a fait que j'ai eu quelque mal à m'attacher à cette héroïne, bringuebalée par la vie, par le patriarcat, par un monde arriéré mais très actuel de domination. Il m'a manqué un je ne sais quoi pour être touchée.

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Au final j'ai trouvé la 2e partie (les amis de Leila se liguent pour lui offrir une cérémonie mortuaire comme elle aurait aimé ou comme ils voudraient pour elle) plus relevée par ses personnages atypiques. En fait je serais bien restée avec ce groupe bancal mais attachant.

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Donc une lecture en demie teinte pour moi, mais un roman intéressant.
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L'Île aux arbres disparus

Je noue une relation particulière avec Elif Shafak. Elle sait toujours me rassurer. C'est vraiment le mot. Elle m'entoure d'une douceur sans limite. A chaque nouveau livre, elle change mes lunettes, calme mon anxiété, étire mon sourire pour ne voir que ce qu'il y a devant moi et non ce qui peut se passer. Elle réduit l'univers des possibles et me donne à voir ce que je peux contrôler. Elle m'apporte des réponses sur le monde qui m'entoure, elle m'apporte la paix.



Tout ça ! Oui ... Je suis membre du fanclub d'Elif Shafak. Celui qui a une profonde envie de croire en l'humanité !



Dans "l'île aux arbres disparus", il y a tout ce qui fait Elif Shafak : de l'histoire, de la spiritualité, des personnages confrontés à ce que l'homme à de plus répugnant. Je ne me suis jamais penché sur l'histoire de Chypre. J'en ai bien sûr entendu parlé en cours mais, c'est assez réducteur.



Aujourd'hui, j'ai envie de lire davantage sur ce conflit. L'autrice nous laisse une liste de sources que je vais aller m'empresser de découvrir !



L'autrice aborde dans ce roman le poids du passé pour les descendants d'immigrés. Un sujet qui me passionne et qui revient souvent dans mes lectures.



Le traitement de cette question est faite de manière très imagée. Nous entrons parfois dans l'esprit d'un arbre, un être qui n'a pas la même temporalité ni le même ressenti sur les choses. Cela parait peut être étrange mais, cette version des évènements se marie très bien avec celle des personnages.



C'est toujours aussi doux de lire les livres de cette autrice. J'espère ne jamais m'en lasser.
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Soufi, mon amour

Rûmi (poète musulman du 13e siècle) et Shams de Tarbiz (derviche tourneur), Ella (bourgeoise américaine, lectrice pour une maison d’édition) et Aziz (auteur soufi contemporain) nous entraînent dans une histoire « double » : conte oriental et roman d’amour et de rédemption…

Leçon de philosophie, rencontre avec des personnages secondaires qui ne le sont pas (la prostituée, la spirite, le mendiant …), immersion dans la société féodale en Anatolie, évolution lente, inexorable de la relation entre les personnages… On se laisse engloutir !

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L'architecte du sultan

C’est un roman historique écrit par l’auteure turque Elif Shafak, qui se passe à Istanbul au XVIème siècle. L’intrigue est centrée sur le personnage de Jahan, un jeune garçon de douze ans qui est venu à Istanbul avec un éléphant qui s’appelle Chota, comme un cadeau pour le sultan. L’autres personnages principaux sont de véritables personnages historiques fictionnalisés par l’auteure, qui comprend le sultan Soliman le Magnifique, sa fille Mihrimah et l’architecte royal - Mimar Sinan.



L’histoire se déroule pendant l’ère de trois différents sultans, de Soliman jusqu’à son petit fils Mourad III. L’auteure touche sur la société turque à cet époque, l’aspect multiculturel d’Istanbul, un creuset d’ethnies multiples, comme les tur.c.que.s, arménien.ne.s, serbes, bosniaques, iranien.ne.s, etc. Même les meilleures amis du personnage principal, Jahan, ont des origines différents.



L’intrigue a bien suivi le développement de son personnage, un garçon qui a été un mahout au début, qui était reconnu par le sultan en raison des performances de son éléphant Chota lors des guerres dans les Balkans. Il y a aussi l'intrigue romantique entre la fille du sultan, la princesse Mihrimah, et Jahan, un amour interdit qui n'aurait jamais pu se concrétiser en raison du statut social inférieur de Jahan. Puis, il devient l’apprenti de l’architecte royal Sinan, et l'histoire se poursuit jusqu'à sa vieillesse.



J’ai aimé comment elle a utilisé les différents aspects de la société ottomane historique. Ce qui sont intéressé.e.s par les romans historiques et l’histoire du moyen âge, vont adorer ces aspects. J’ai pu bien visualiser Istanbul du XVIème siècle d’après la description de l’auteure. La relation entre Sinan et Jahan, et également les secrets sur la vie de Jahan et Sinan étaient gardés jusqu’à la fin du livre.



Lorsque j’ai adoré l’histoire, et j’ai même appris beaucoup des choses sur l’histoire de l’Empire ottomane, j'ai trouvé que l'intrigue n'était pas le point fort du roman. C’était trop long et il n’y avait pas beaucoup de mouvement au niveau de l’histoire même si il y avait trois changements de sultans. L’amour entre Mihrimah et Jahan est bien écrit mais c’est évident depuis le début pour chaque lect.eur.ice que ça ne va pas au profondeur.



Pour conclure, je vais dire que c’était un roman un peu trop long sans beaucoup de mouvements au niveau de personnages ou l’intrigue mais c’était quand même intéressant de lire un roman qui se passe à l’Empire Ottoman historique. Je donnerai le roman une note de trois sur cinq.
Lien : https://lastute.blogspot.com..
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L'Île aux arbres disparus

Magnifique roman dont la trame se situe à Londres mais surtout à Chypre dans les années 1970 à 2010. Kosta, passionné de botanique et chypriote d'origine grecque vit aujourd'hui à Londres avec sa fille Ada. Son épouse est décédée depuis 1 an et il tente de survivre à son chagrin en se plongeant dans l'écriture d'un nouveau livre. Ada de caractère assez introverti ne se sent pas appréciée dans son école. Petit à petit, à force de flashbacks, on comprend l'histoire de cette famille et les raisons de son déracinement. Un coup de coeur pour ce livre qui m'a permis de découvrir la triste histoire contemporaine de Chypre. J'ai beaucoup aimé le style et notamment le fait de faire parler un figuier qui nous offre sa perspective de l'Histoire. A lire!
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Crime d'honneur

Quand un écrivain représente une marque de garantie, tu peux prendre ses livres les yeux fermés. C’est toujours le cas avec les romans d’Elif Shafak qui transportent à chaque fois vers de nouveaux horizons (en remontant la mémoire aussi), font découvrir de nouvelles cultures et certainement relancent de nouvelles polémiques.

Cette Best-seller turque, âgée de 47 ans, luttant dans la vraie vie contre toute xénophobie, utilise la fiction pour livrer ses combats ; parce qu’elle se doit, « en tant qu’écrivaine, de construire des ponts entre Soi et l’Autre… parce qu’aucune culture ne peut prospérer en s’isolant » (Interview Euronews).

Racisme, immigration, différences entre générations, sont des thèmes chers à l’écrivaine et qu’on retrouve, entre autres, ici dans Crime d’honneur, dont la toile de fond est un matricide (vous le devinez, pour l’honneur). La condition de la femme, dans certains pays du tiers-monde, depuis la naissance est fortement discutée également entre ces pages.

Pembe et les enfants. Ils portaient le même nom de famille. Toute disgrâce tombant sur un d’entre eux apporterait la honte sur lui, l’ainé des Toprak. Leur honneur était son honneur »

Pembe est mère de trois enfants, Iskender, Esma et Yunus. Quand son mari quitte le foyer pour aller s’installer avec une autre, c’est à l’aîné que succombe la responsabilité de remplacer l’homme dans le foyer. « Découvrant » que sa mère fréquente un étranger, Iskender croit agir pour sauver l’honneur de la famille. Sa sœur Esma, raconte son histoire pour empêcher qu’elle ne tombe dans l’oubli.

Paru en 2013, ce roman est d’une construction narrative tellement captivante que tu ressens le besoin d’y retourner rapidement une fois mis de côté. Fidèle à elle-même la romancière présente des récits croisés (comme l’était le cas dans La Bâtarde d’Istanbul), racontés sur 3 générations, depuis 1945 dans un village près de l’Euphrate jusqu’en 1992 à Londres, en passant par Istanbul et Abu Dhabi. Chaque chapitre (titrés) est la pièce du puzzle qui vient compléter l’histoire sous l’angle de vue d’un personnage : L’histoire de chacun n’est qu’un maillon d’une chaine de l’histoire familiale regorgeant de secrets et de non-dits, de vices et de passions.

Se servant de son don de « merveilleuse conteuse », on voyage dans le temps et l’espace (Cf, Soufi mon amour), pour présenter ce drame familial presque délicieusement raconté sous la plume d’Elif Shafak.
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Soufi, mon amour

Je ne saurais avoir les mots juste qui exprimeraient les sentiments que ce livre m'a procurés. En deux mots : la Paix.

Tous les personnages sont attachants, maissss j'ai une petite préférence pour Shams de Tabriz, qui dégage une sérénité presque palpable !!



Son être tout entier respirait l'Amour. J'ai beaucoup aimé sa manière de toujours aller au delà de l'impression que pouvait donner une apparence, ou une réputation. Il regardait dans les êtres humains leur cœur, et n'avait que faire des considérations de la société de l'époque.

Shams m'a souvent fait penser à ce passage dans le prologue de Gargantua : on trouvait en lui un "détachement incroyable à l'égard de tout ce pour quoi les humains veillent, courent, travaillent, naviguent et bataillent."

Rien ne saurait mieux le décrire que cela. Un exemple à suivre, particulièrement pour les lecteurs musulmans !!



Bien que l'histoire de Shams et Rumi ce soit déroulée il y a bien des siècles, quelle désolation de constater que les mêmes maux gangrènent la société musulmane d'aujourd'hui. Nous retrouvons beaucoup de gens pour lesquels seuls l'apparence et le regard des autres ont une importance, et qui ne connaissent de leur religion que les interdits et les autorisations...

Pourtant, ils en oublient l'essence même de la religion : Aimer Dieu, et apprendre à Le connaître.



Soufi mon amour aura été une belle expérience dans ma vie spirituelle, alors merci.
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La Bâtarde d'Istanbul

À juste titre Amin Maalouf présente cette écrivaine turque comme une grande écrivaine contemporaine. Cet excellent roman met en scène une famille de femmes de caractères déchirée par les tragédies de l'histoire (le génocide arménien - la dictature - les secrets de famille), mais dont la force vitale dépasse les frontières, mêmes paranormales, tout cela autour de la richesse culinaire orientale qui donne le nom à chaque chapitre. C'est truculent, drôle, émouvant, tragique et admirablement bien construit dans le paysage d'Istambul. Les hommes sont rarement aimables sauf au Café Kundera où l'on refait le monde entre artistes et paumés de la vie. Car les femmes de tout âge dominent la scène de cette saga très actuelle (chats sur internet) qui permet de mesurer le déchirement entre arméniens et turcs dans leur quotidien.

Un coup de cœur.
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Soufi, mon amour

Dans ce roman qui aborde l"amour dans tous les sens du terme, tant l'amour de Dieu, que de son prochain, l'amour filial, charnel ou spirituel, le parallèle établi entre le XIII ème siècle (avec l’histoire du poète musulman Rûmi et de sa rencontre passionnée avec le derviche errant Shams de Tabriz) et aujourd’hui, au XXI ème siècle (où Ella, quadra américaine à la vie bien rangée, en lisant le manuscrit d’un auteur inconnu, pour le compte de son employeur éditeur va être sensibilisée à la voie de l'instant présent, de la compassion, du lâcher-prise) nous prouve que malgré le temps qui passe c’est ce sentiment qui fait vivre mais aussi mourir l’humanité. Que de conflits on pourrait éviter en ce monde si cette vision des choses était plus universelle! Cette aventure spirituelle orientale pleine de poésie et de merveilleux, offre une interprétation humaniste et avisée du Coran proposée par le soufisme, cette philosophie de l’Amour, chemin initiatique de transformation intérieure aux 40 règles de vie qui nous permet également de découvrir la magie et la puissance de la danse des derviches tourneurs … Hâte de lire d’autres romans de cette auteure, notamment "La bâtarde d’Istanbul"…
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10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange

Un véritable hommage à l'amitié et à la différence.

Leila croupit au fond d'une benne, assassinée et, pendant 10 minutes et 38 secondes, se remémore sa vie.

Il est questions de secrets de familles, de blessures d'enfance, de préjugés, du poids des traditions mais aussi de bienveillance et de solidarité.

Elif Shafak nous conte Istanbul avec ses couleurs, ses odeurs, son vacarme, ses bas-fond, sa culture et son énergie.

En toile de fond sont abordés la corruption, l'autoritarisme d'Etat, le patriarcat, le condition de la femme et le manque de liberté.

La plume est élégante et poétique.

Un roman délicat et émouvant.

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L'Île aux arbres disparus

On découvre l’histoire de Chypre certainement peu connue qui est plutôt dure et malheureuse. Malgré ces faits historiques intéressants à apprendre ainsi que de très jolies chapitres sur la vie des arbres, je n’ai pu rentrer dans l’histoire et n’ai pu ressentir les personnages. J’étais un peu déçue de cette lecture.
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10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange

J'ai beaucoup aimé ce roman dont je ne connaissaispas l auteure. Entre passé et présent, nous faisons la connaissance de Leila et ses 5 ami(e)s. Une histoire avec des moments durs, mais captivante dont l'un des principal sujet est l'amitié.

Un beau mais triste roman.

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Trois filles d'Ève

Cher•e ami•e,



Je vais te parler d'un livre mais aussi de l'autrice car c'est ma seconde experience avec elle. J'ai lu "l'île aux arbres disparus" l'an dernier, et j'avais adoré les différentes timeline et le mélange fictif et fait Historique. J'ignore si tout ses livres sont comme ça mais ma dernier lecture "trois filles d'Eve" l'était aussi.



Celui ci m'a permis d'avoir une vision sur des événements comme le 11 septembre et les attentats via les yeux de protagonistes musulmans et de pays musulmans. Aussi sur la religions en général, sur différentes point de vu, différentes cultures. Sur les doutes de sois et de sa foi. Il y a tellement à dire. De la poésie, de la philosophie, du féminisme, politique, ...



Je sais que c'est flou, excuse-moi de ce manque de justesse. Tout ce que j'ai à te dire c'est essaie de le lire. Ouvre ton esprit et laisse toi emporter.



Elif Shafak m'a donné envie de lire d'autre livres de sa main. M'ouvrir a une culture qui n'est pas la mienne et amplifié mon amour pour la différence. Me faire comprendre. Me faire voyager.



Je n'ai pas l'esprit en place, mais n'hésite pas à me dire si tu veux plus de détail sur une chose,

Avec toute mon amitié, Manon.
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Crime d'honneur

Bonjour à toutes et tous ! Aujourd’hui je vous invite à faire un tour dans un petit village kurde ! On y va ?



Nous sommes en 1945, Naze met au monde les jumelles Pembe et Jamila, alors qu’elle a déjà six filles et qu’elle voulait tellement un garçon ! Un garçon, c’est tellement plus important qu’une fille !



Et le temps passe, Pembe est mariée et a 17 ans, elle met au monde son fils Iskender…



Pembe finit par partir vivre en Angleterre avec son mari, l’homme que sa sœur Jamila aimait ; Jamila reste au village…



Nous allons suivre les destinées de Jamila et de Pembe (et de ses enfants) ; laquelle est la plus libre, la plus heureuse ? Jamila qui est restée au village et qui est restée fidèle à son premier amour ? Ou Pembe qui rêvait de liberté et d’émancipation et qui s’est marié avec un homme qui ne l’aime pas…



Nous suivons l’histoire de la famille, en pays Kurde ou en Angleterre ; chaque membre de la famille raconte son expérience de son point de vue…



Ce roman raconte la difficile condition des femmes, mais aussi les rêves d’émigration et d’eldorado, vite fracassés contre la réalité ; il est très difficile de s’adapter dans un pays, qui ne vous verra toujours que comme un étranger responsable des difficultés que le pays traverse… Doit-on renier ses racines pour « s’assimiler » au pays, ou doit-on garder ses racines ?



Bref, un magnifique roman sur la difficulté de l’immigration et les conditions de la femme dans certains pays ! C’est divinement bien écrit, et nous prenons conscience que nous ne sommes pas tous égaux selon l’endroit où nous sommes né(e)s…



À lire confortablement installé sur un tapis en laine, en grignotant du Tulumba (beignets imbibés de sirop) accompagné de thé noir. Bonne lecture !







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Soufi, mon amour

Ce livre est un des plus beaux romans d'amour qu'il m'ait été donné de lire. L'amour y est présent à chaque page et sous toutes ses formes.

On découvre dans ce roman Ella Rubinstein, 40 ans, mère de famille modèle... et femme morte d'ennui, persuadée d'être passée à côté de sa vie. Alors qu'elle prend un poste de lectrice pour un agent littéraire, elle tourne la première page d'un manuscrit signé Aziz Z. Zahara, une nouvelle aventure commence. Je ne vous en dis pas plus mais sachez simplement que le voyage sera au rendez-vous, porté par le talent de conteuse d'Elif Shafak. Un voyage qui vous mènera au XIIème siècle, au cœur du soufisme en compagnie d'un derviche errant rebelle et passionnant et de son guide spirituel, le poète bien connu Rûmî. Soufi mon amour nous invite aussi au sein d'une relation unique entre Ella et l'auteur turc du roman qui changera sa vie à tout jamais.

Un roman apaisant, qui donne de l'espoir et réchauffe le cœur ! A mettre entre toutes les mains en ce mois de février donc ;)
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10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange

Ce livre et pour vous dire je suis surprise j'ai beaucoup aimé l'histoire de Leila si triste et touchante. Dès le début cette histoire ma donné envie de le lire pour voir pour qu'elle raison Leila a été tué et par qui ? Et plus je lis et j'ai compris.
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Soufi, mon amour

Je considère que ce livre a changé ma vie. Je souffrais énormément lors de sa lecture et l’auteur, à travers Shams de Tabriz a totalement modifié ma façon de voir mon existence sur terre. J’ai lu et relu les 40 règles de Shams. J’ai compris qu’il fallait accepter, et accepter d’accepter. Je me sens plus proche du bonheur, de la religion et j’aimerai que tout le monde lise Soufi mon amour. Je pense que l’Islam c’est l’amour. Je pense que toutes les religions sont amour. Je pense que tout Homme est amour et ce livre met des mots sur cette pensée que je vous partage.
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Soufi, mon amour

L'amour, ça soufi...



A rebours des avis sur ce livre, je ne suis pas vraiment enthousiasmée par ma lecture. En fait, j'ai du mal à savoir quel en est le sujet : une histoire d'amour contemporaine? Un livre sur le soufisme? Un récit historique sur les érudits persans du 13ème siècle en Anatolie (alors la Perse)? Un livre sur le développement personnel? Une biographie du poète Rumi?

Peut-être tout ça à la fois et finalement rien de tout cela dans un récit où s'entre-mêlent les points de vue de différents personnages dans de courts chapitres. "Qui trop embrasse mal étreint" disait ma grand-mère...

Ce qui est sûr, c'est que Rumi et Shams de Tarbiz ont vraiment existé, ainsi que leur amitié (amour?). Rumi est un immense poète persan qui s'est un peu perdu dans cette bluette, ce "doux blasphème" qui se termine tout de même par un crime (pas de spoilage, on le sait dès le début).





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