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Critiques de Elisabeth Jacquet (12)
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Mon mari et moi

Il y a sans doute de nombreuses façons de parler du mariage, le plus souvent on a affaire au mode ironique et cruel ou alors au mode épique et idéaliste. Pour faire court, on citera Sacha Guitry dans la première catégorie: « Les hommes n'ont que ce qu'ils méritent. Les autres sont célibataires! » Et Sören Kierkegaard dans la seconde catégorie: « Le mariage est et restera le voyage de découverte le plus important que l'homme puisse entreprendre. » Elisabeth Jacquet a choisi une troisième voie. Même si cette dernière n'est pas exempte ici et là d'une certaine ironie ou d'élans du cœur on qualifiera ce recueil de pensées et courts textes d'analyse réaliste, ponctuée de doutes et de nombreuses questions. Un peu comme une entomologiste, l’auteur observe sa vie conjugale et celle des autres, disséquant à la fois le langage (quand parle-t-on de conjoint, d’époux, de moitié, de régime matrimonial, de devoir conjugal?), la gestuelle (un doigt qui se glisse au creux d’un bras, un bras passé autour des hanches), les habitudes (la position de lit conjugal, la place de la brosse dans le salle de bain) avant de se lancer dans une étude comparative (sommes-nous les seuls ans ce cas? Comment font les autres?). On comprend vite que le fruit de ses réflexions ne nous est pas livré par une novice, mais s’appuie sur une belle expérience. Quand le temps a passé, que les habitudes se sont installées, que l'on associe « avec autant de constance et de naturel tu me manques à je ne peux plus te supporter? Viens on parle à je n'arrive pas à t'écouter? Lâche-moi à prends-moi dans tes bras? »

Les moments de poésie pure ont en effet vite fait de céder la place à la trivialité. Mais c’est sans doute dans cette curieuse manière de vivre ensemble que se cimente le couple : « De qui d’autre pourrais-je ainsi systématiquement trier les chaussettes ? Ou déchirer pour en faire d’astucieux chiffons les chemises et caleçons qu’il continue à porter même troués? Avec qui d’autre aussi longtemps partager les sanitaires, bruits odeurs et rituels de nos corps sans cesse à proximité? »

Car c’est bien dans les détails de la vie commune que se trouve la finalité du mariage et non dans les grandes envolées lyriques. Elisabeth Jacquet nous le fait habilement comprendre en construisant l’édifice commun sur la sommes «des âges, craintes, complexes, peurs, espérances, angoisses, désirs, rêves et chagrins». Avant d’ajouter avec lucidité qu’il est logique que cette somme entraîne quelquefois des dérapages.

Des allers-retour entre son mari et ceux qu’elle croise dans la rue ou dans la littérature, l’auteur essaie de trouver un modèle universel, une sorte d’archétype du mari. Mais il lui faut vite déchanter. Entre le mari de la duchesse de Guermantes et celui d’Anna Karénine, entre celui de Madame Bovary et celui de Rebecca, il n’y guère de similitude. Passant de la littérature au cinéma et allant jusqu’aux séries télé, Elisabeth Jacquet fait le même constat de typologies bien différentes. Ce qui explique aussi qu’il n’y a pas de règles ou de mode d’emploi, mais bien davantage une sorte de pari sur l’avenir. Exaltant autant que risqué : « Nous nous imaginions semblables et très différents, les mêmes mais autrement, puisqu’il était impossible de prévoir l’ensemble et la nature des événements qui prendraient place au cours de notre vie commune. »


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Mon mari et moi

La couverture orange traditionnelle a fait place à une couverture noire très élégante. J’aime beaucoup les sous-titres qui sont souvent très explicites. Il en va ainsi de ce livre « Petite exploration de la vie conjugale ». Tout un programme.

Oui, une fois marié, un couple devient une entité, mari et femme. On ne dit plus époux-épouse. Ce sont mes parents qui disaient cela.

« Tous les objets usuels ou de décoration, du plus grand au plus petit, sont devenus ni à moi, ni à lui : à nous. ».

Beaucoup de choses passent par le nous, par le besoin du regard de l’autre.

« En revanche seul(e) face à une nouveauté, plongé(e) dans un ravissement ou la sensation d’une découverte, notre émotion légèrement se fissure, aussitôt s’y profile la dimension manquante de l’absent(e) »

L’autre dont on ne sait pas tout

« Non seulement mon mari ne l’a pas toujours été, mais l’étant il n’a en plus jamais cessé d’être en majorité Autre Chose. »

En fait, qu’est-ce que le mariage, que représente t-il ?

« Le mariage est-il un but en soi ?

Une fin ou un commencement ?

Cela dépend-il des gens ?

Oui, pourquoi nous sommes-nous mariés ? Bien sûr, le PACS n’existait pas. Qu’est-ce qui fait qu’un mariage dure ? Pourquoi cela fonctionne ? Pourquoi lui, pourquoi elle ?

Qu’imaginions-nous mon mari et moi en nous mariant ?

Nous nous imaginions à la fois semblables et très différents, les mêmes mais autrement, puisqu’il était impossible de prévoir l’ensemble et la nature des évènements qui prendraient place au cours de notre vie commune »

Un sacré questionnement pour ce saut dans l’inconnu que représente un mariage, une vie de couple avec les mutations que sont la fin de la passion des débuts, les difficultés de la vie à deux

« Avec qui d’autre aussi longtemps partager les sanitaires, bruits odeurs et rituels de nos corps sans cesse à proximité ? »

Les disputes, les réconciliations, l’usure du quotidien, l’amour profond, la confiance, les enfants, bref tout ce qui fait le sel et le poivre d’une vie de couple.

Tout au long de ce recueil d’aphorismes, je me regarde, pardon, je nous regarde, mon mari et moi, dans le miroir des mots, des phrases d’Elisabeth Jacquet.



Théorème mathématique à méditer

"Ainsi sommes-nous chacun la somme de ce que nous sommes l'un avec, pour, contre, indépendamment mais jamais vraiment sans l'autre."

Une petite exploration conjugale lue d’une traite, dont j’apprécie, maintenant, de picorer ça et là quelques phrases.

Un ravissement charmant, mutin, sérieux, fin, Elisabeth Jacquet joue avec les mots pour mon plus grand plaisir tout en s’interrogeant, et m’interrogeant de ce fait, sur cette union.

« Finalement où, dans quel monde, selon quels plans et pour combien de temps mon mari et moi sonnes-nous mariés ?



Une ode drôle, fine, un brin décalée au mariage



Serge Safran, à travers les auteurs qu’il publie, nous permet de belles découvertes




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Anna Karénine, c'est moi

Il y a parfois des livres qui trainent un long moment sur ma table de nuit. Celui-ci en fait incontestablement partie. J'ai sélectionné Anna Karénine, c'est moi lors de la dernière opération Masse critique de Babelio et je le regrette un peu car je suis certaine de ne pas avoir apprécié ce roman à sa juste valeur, encore que certaines critiques lues ne sont pas très élogieuses… Je remercie toutefois Guillaume et Babelio, ainsi que les Editions Philippe Rey que je découvre avec ce titre.

Anna Karénine, c'est moi ou le roman d'une lectrice passionnée qui tente de vivre sa vie comme l'héroïne de son roman favori et de concilier leurs deux univers… Contrairement à la plupart des blogueurs/ses qui ont été amenés à lire ce roman, je n'ai pour ma part jamais lu Anna Karénine. Cela m'a beaucoup gênée : j'ai eu du mal à cibler les personnages, comprendre leur rapport, mais j'avoue avoir eu encore plus de mal avec les personnages qui entourent Alice Quester. Dès les premières pages, le style de l'auteur m'a beaucoup ennuyée si bien que je pense avoir raté quelques éléments essentiels dans la présentation des personnages. Des noms apparaissaient soudain, et je n'avais alors aucune idée de qui il s'agissait… Au-delà de ça, j'ai trouvé le roman assez « décousu » : alternance entre les événements de la vie d'Alice Quester, des extraits de l'oeuvre de Tolstoï, des extraits de journaux intimes, des pages internet, et j'en passe ; une narration déconcertante à la 1ère puis à la 3ème personne ; des changements typographiques trop fréquents ; des passages entiers sur le réchauffement climatique et la pollution atmosphérique… Un roman très rude dont la lecture a sans doute été plus aisée pour ceux qui connaissaient l'oeuvre originale. Quant à savoir si ce roman m'a donné envie de découvrir Anna Karénine… eh bien, j'ai envie de lire l'oeuvre de Tolstoï depuis un bon moment mais Elisabeth Jacquet ne m'a pas spécialement donné envie de me précipiter dans une librairie, pas plus qu'elle ne m'a donné envie de supprimer ce titre de ma LAL.




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Anna Karénine, c'est moi

Roman d'Élisabeth Jacquet.



Alice Quester: 42 ans, célibataire, sans enfant, vie sexuelle décomplexée mais frustrée, traiteur à domicile, une soeur (Dorothée: avocate, mariée à Étienne, trois enfants, un avortement traumatisant), un frère (Loïc: activiste altermondialiste), un voison de palier (Laurent, peintre, marié à Agnès, problèmes de couple), un livre de chevet et de tous les instants: Anna Karénine, lu et relu. Elle vit son quotidien au rythme de sa lecture de l'oeuvre de Tolstoï. Tout est sujet à comparaison, tout est un peu "karéninien": la préparation d'un buffet à thème, sa relation avec sa soeur et son frère, son célibat parfois douloureux, les courses dans un supermarché bio, etc.



Neil Larue: bel homme, propriétaire et associé d'une entreprise florissante, une femme (Franca: belle, blonde, distante), un fils (Giovanni: blond, quatre ans), un 4x4 de luxe, impliqué dans un mortel accident de la route, en quête de sens.



Logiquement, ces deux-là devraient se rencontrer.



Premier agacement dû à la forme: l'auteure est fâchée, brouillée, en guerre contre les virgules. Des phrases de plusieurs lignes enchaînent des idées différentes sans ménager un seul point de repos pour les yeux affolés du lecteur assoiffé, en quête éperdue d'un achoppement que serait une virgule salvatrice.



Alice se prend pour Anna, se rêve en Anna. Constamment, elle compare son existence et celle de ses proches aux personnages du texte de Tolstoï. Et même à la vie de Tolstoï. Au-delà d'une identification aux figures du livre, il y a transfert d'existence. Ce que Léon Tolstoï a vécu ressemble à ce que vit un-tel ou une-telle de l'entourage d'Alice. Les trois existences en viennent à se confondre: "Anna + Tolstoï + moi = même combat!" (p. 189)



Les parallèles entre la vie et le roman ou la vie de l'auteur sont construits avec différentes citations: celles de deux éditions d'Anna Karénine, celle de la biographie de Tolstoï par divers auteurs et notamment Henri Troyat - un compatriote -, celles de la correspondance privée de l'auteur et de ses proches, etc. Ici arrive mon deuxième agacement dû à la forme: aucun extrait ne cite clairement sa source, son ouvrage et encore moins la page! Impossible de faire la différence entre les citations tirées de l'édition Folio de 1972 et celles tirées de l'édition Pléiade de 1951. La traduction n'a donc pas grande importance pour l'auteure? Pas davange de précision pour les bribes de biographies ni pour les critiques sur l'oeuvre de l'auteur. Alleluïa, il y a une bibliographie en page 127, lapidaire, somme toute une simple liste.



Troisième agacement dû la forme: quand l'auteure ne cite pas abusivement des textes qu'elle n'a pas écrit, elle paraphrase éhontément les écrits originaux. On a donc des lignes lapidaires et brouillonnes sur la passion qui unit Anna à son amant. Pour quelqu'un qui n'a pas lu Anna Karénine, cela peut être utile pour suivre les comparaisons qu'Alice effectue, mais pour un lecteur averti, cela reste un massacre en bonne et due forme.



Néanmoins, je reconnais l'énorme travail de recherche effectué par l'auteure. Il lui a fallu farfouiller dans le roman et dans les écrits critiques. Mais pourquoi ne pas citer les sources? Pourquoi ne pas les citer??? Cela relève probablement d'un parti pris tout à fait raisonné de sa part, mais pourquoi ne le partage-t-elle pas avec ses lecteurs? C'est réellement dommage, car ça donne l'impression d'un texte un peu bâclé. Il est certain que l'adjonction de notes en bas de page ou en fin d'ouvrage est un travail fastidieux, mais cela donne une vraie légitimité au roman, un sérieux indiscutable. En prépa, mes profs m'aurait écharpée si j'avais osé laisser traîner une citation sans référence! (Rectification: ils m'ont écharpée...)



Je déplore un recours quasi systématique à la critique biographique, ou beuvisme, d'après le travail critique de Sainte-Beuve. Il s'agit de relire toute l'oeuvre d'un auteur à la lueur de sa vie, chaque évènement de l'existence de l'écrivain est jugé déterminant dans ses choix littéraires et productions. Ce n'est pas complètement faux, puisqu'il est évident que Tolstoï s'est inspiré de ses proches pour créer les personnages de son roman et des évènements de sa vie pour alimenter son oeuvre. Mais ça ne fait pas tout! Et il est agaçant de voir le personnage d'Alice chercher par tous les moyens à relier telle ligne du texte à tel évènement réel. L'imagination et la part créatrice font quand même beaucoup et tout ne peut pas s'expliquer. Au fil du texte, cette systématisation critique et littéraire est épuisante, parce qu'on perd le fil de l'histoire.



La narration aussi fait perdre haleine. Les premières lignes laissent à penser qu'Alice livre un récit en son nom propre, à l'aide d'une classique et rassurante première personne du singulier. Quelques pages et déjà, c'est l'affolement pour la lectrice rationnelle que je suis: mais qui parle? Alice, oui, par moments, c'est certain. Mais il y a une autre voix, une voix qui parle d'Alice à la troisième personne du singulier. Deux narrateurs, pourquoi pas? Mais pourquoi ne pas dévoiler l'identité du second? Serait-ce Léon Tolstoï, revenu des morts, qui livre sur la vie d'Alice le même genre de considérations qu'elle se permet de faire sur la sienne? Ou Anna Karénine, sortie des limbes, qui fait entendre sa voix sur le "roman" d'Alice Quester? Le narrateur donne une indication, mais cela n'aide pas vraiment: "La couverture du livre qui traîne sur le canapé d'Alice Quester n'a rien à voir avec la mienne, d'une édition plus ancienne: elle représente le tableau d'Ivan Kramskoï, le peintre qui fit également le portrait de Tolstoï au moment où celui-ci écrivait son oeuvre, et peignit ensuite ce portrait en s'inspirant dit-on, du personnage d'Anna." (p. 198) Les deux narrateurs lisent donc Anna Karénine dans deux éditions différentes, ce que le lecteur a pu constater avec les citations du texte original d'après deux versions différentes. Bon, et après? On n'en saura pas plus sur l'identité de la deuxième voix narratrice.



Je suis une lectrice aux yeux fragiles... Je ne supporte pas le changement inutile, surabondant et injustifié de polices d'écriture. Quand une marque apparaît, elle a droit à un traitement de faveur: hop, une autre police! Quelqu'un parle à la radio? Hop, on change de style! C'est fatigant et agaçant quand ça ne justifie pas vraiment un choix littéraire. Le lecteur n'a pas besoin qu'on le prenne par la main et qu'on balise les discours selon leur émetteur. En fait, si, pour ce texte, il en aurait besoin! Impossible d'identifier le second narrateur, mais que d'effets pour signaler qu'Alice écoute la radio ou ouvre un magazine!



Élisabeth Jacquet enchaîne les poncifs et les banalités sur le roman et la comparaison entre littérature et réalité. Il y a des questionnements rhétoriques que mes profs n'auraient pas reniés et qui auraient fait d'admirables et imbuvables sujets de dissertations. L'auteure croit-elle découvrir les rapports entre roman et vie? Entre personnages et existences? Tout cela n'est que portes ouvertes enfoncées et discussions de comptoir...



La quatrième de couverture annonce qu'Alice va "suivre de près [...] cet homme aperçu au volant d'une voiture ou sur les pages people d'un magazine: Neil Larue." Mouais... Les deux zigotos ne se rencontrent qu'en page 310, alors que le roman se referme page 325. Vous me direz que le roman continue sans le lecteur, et que la trajectoire des personnages est écrite au-delà des mots. Peut-être. Mais il ne faut pas tant annoncer pour donner si peu. Que la rencontre survienne si tard n'est pas ce qui me déplaît: on a appris à connaître Alice et Neil, leurs désirs, leurs névroses, leurs blessures. Mais la quatrième de couverture nous ment, et toutes les pages qui précèdent la rencontre semblent bien longues.



Bref, beaucoup de pourquoi et de questions vaines à la fin de cette lecture. J'ai lu à plusieurs reprises le texte de Léon Tolstoï, le superbe Anna Karénine, sans en faire une référence absolue comme Alice Quester, et j'en garde un poignant souvenir que le texte d'Élisabeth Jacquet n'a pas su faire vibrer. Heureusement, il ne l'a pas non plus ébranlé, et il m'a donné envie de relire l'oeuvre originale. Les classiques, parfois, il n'y a que ça de vrai.



Un grand merci à Sandrine qui a fait voyager ce livre jusqu'à moi. Son billet m'avait mis l'eau à la bouche. Dommage que la lecture ne m'ait pas rassasiée.
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Anna Karénine, c'est moi

Ce livre a été lu dans le cadre de l'opération Mass critique de Babelio.

Exceptionnellement, je ne ferai pas de résumé de ce livre car pour moi il est "irrésumable" . Ce livre hésite entre les genres, d'abord roman où il est question de l'héroïne et de sa famille, puis une explication de texte du roman "Anna Karénine" de Léon Tolstoï, et enfin une biographie de Léon Tolstoï. La lecture a été ,par moment, particulièrement pénible avec une écriture volontairement (pourquoi ? Je ne sais pas) hachée et saccadée. Pendant toute la durée du récit on est bousculé sans aucun répit d'un personnage ou d'une réflexion à l'autre, sans comprendre quels sont les tenants et les aboutissants. Les personnages du roman sont transparents et les histoires qu'ils subissent nous laisse froid, quand aux réflexions philosophiques qui parsèment le livre non seulement m'ont parues absconses mais elles ont facilité le décrochage de ce livre. La seule partie intéressante étant sur Tolstoï et la création du livre mais elle atterrie dans le livre comme un cheveu sur la soupe. A trop mélangé les genres, on fait se mélanger les pinceaux aux lecteurs.

Ma note sera de 2/10 car le plaisir de lecture n'était pas au rendez-vous mais je remercie Babelio pour m'avoir découvrir une lecture inédite pour moi.

Un conseil, lisez Anna Karénine de Tolstoï, là on y prend du plaisir.
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Anna Karénine, c'est moi

Ce roman est une véritable curiosité.

Jouant sur la déstructuration et les frontières entre réalité et fiction, il est aussi surprenant que captivant. On s’y plonge sans savoir exactement à quoi s’attendre, on le referme un peu perplexe, sans avoir la certitude d’en avoir saisi le sens et la portée.



Récit hybride, mêlant à l’histoire qu’il raconte une étude documentée du roman Anna Karénine, cet ouvrage vaut surtout pour la réflexion subtile qu’il propose sur l’écriture, le genre romanesque et la création littéraire… et pour l’invitation à (re) découvrir le roman de Tolstoï !
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Mon mari et moi

Mon mari et moi... D'abord le titre m'a attiré. Il y a tellement de choses à dire sur mon mari et moi. Et le sous-titre: petite exploration conjugale... ça m'a donné envie.

Puis la couverture: très belle couverture sur fond noir, simple, montrant un homme et une femme chacun dans son "bocal", tous deux en tenue d'Adam.

Elisabeth Jacquet aborde là le sujet de la vie de couple avec pour point de départ qu'est-ce qu'un mari? A quoi peut-il bien servir?

C'est ainsi à partir de sa vie conjugale que l'auteure se demande pourquoi c'est lui et pas un autre. Elle nous parle de la vie de couple et son évolution, sur la vie à deux... Elle questionne, elle affirme, elle observe,... On partage son regard sans s'immiscer dans son intimité conjugale. Elle nous renvoie, habilement, à notre propre vie de couple.

Ce livre m'a fait sourire avec ces images drôles de la vie à deux.

Ce monologue de 140 pages est bien écrit, bien pensé, permettant d'aborder une lecture agréable. Il ne s'agit pas d'une leçon ou d'un règlement de compte de l'homme, mais simplement d'un questionnement. J'ai ainsi passé un bon moment avec la lecture de ce livre en m'identifiant parfois à ma propre vie de femme mariée.

Il devrait en faire sourire certaines, et peut être certains...

Un grand merci à Babelio Masse Critique et à l'éditeur Serge Safran.
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Mon mari et moi

Je n ai pas compris ni le concept ni le but de ce livre.

Ma lecture est restée plate au stade de non décollement .

Je m attendais à une étude de la relation mari femme, sa naissance, son évolution mais RAS.

Je ne peux même pas dire que je suis restée sur ma faim car le repas n a pas commencé.
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Mon mari et moi

Ni éloge ni diatribe, « Mon mari et moi » est une sorte de fugue hors de l’état d’épouse.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Anna Karénine, c'est moi

Je crois que je commence à accepter ce que j'avais du mal à faire jusque-là : abandonner un livre dont je sens que la lecture sera longue et laborieuse. C'est exactement ce que j'ai fait avec le dernier roman d'Elisabeth Jacquet, dont je n'ai malheureusement pas eu le courage de poursuivre la lecture.



Pourtant, le titre, évoquant Flaubert et sa fameuse phrase au sujet de Emma Bovary a l'avantage de me séduire à peu de frais. Bien que ne connaissant pas Anna Karénine, je m'imaginais pouvoir plonger dans le roman sans trop de difficulté. Pourtant, les obstacles furent nombreux et parfois inattendus.
Lien : http://livres-et-cin.over-bl..
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Anna Karénine, c'est moi

Que cache ce titre tolstoïo-flaubertien?



"Anna nécessite Karénine. C'est dans Karénine qu'elle s'étend, se love, nidifie : Anna Karénine, dotée de ses quatre n qui disent non non deux fois, non et non du refus implicite et têtu de vivre comme il se doit, quatre n glissant les uns à la suite des autres hors des conventions vers leur destin : le noir, l'anéantissement, le non-être du néant."



Alice Quester, quarante-deux ans, fan absolue d'Anna Karénine, exerce dans les quartiers chics de Paris l'activité de traiteur à domicile. Son frère vit dans une communauté écolo-autarcique, sa soeur est avocate.

Alice croise le chemin de Neil Larue, juste avant qu'un jeune homme à moto ne heurte le 4x4 de celui-ci, accident qui changera la vie de Neil et de sa famille. Laurent, le voisin d'Alice, a eu la mauvaise idée de vouloir plus de liberté, et sa femme en a profité.



Curieux roman, facile à lire une fois le lecteur habitué au style, qui nous promène d'un personnage à l'autre, préfère ne pas explorer les pistes secondaires, ne craint pas l'utilisation des coïncidences.

Et surtout emprunte des passerelles vers le roman de Tolstoï, l'éclaire, le commente, cite des passages du roman et d'écrits de Tolstoï ou de son épouse.



L'un des bonheurs ressentis à cette lecture fut de retrouver Anna Kérénine et de prolonger ma découverte du roman de Tolstoï. Cela m'intéresserait de connaître l'avis d'un lecteur n'ayant jamais lu Anna karénine. Sera-t-il incité à le faire?
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Anna Karénine, c'est moi

Eh bien non, tous ces destins mêlés au sien ne m'ont pas paru cohérents ..... Ce livre est vraiment déstabilisant, Alice imagine une vie de roman pour les personnes qui font partie de sa vie, et en fin de compte je ne savais plus si c'était la vie ou le roman de la vie, tout cela entrecoupé de passages sur la vie de Tolstoï et de résumé d'Anna Karénine. Donc, tout cela fait un méli-mélo auquel je n' ai pas accroché.

J'ai pourtant vraiment essayé jusqu'à la moitié du livre car c'est bien écrit. Je crois que j'ai l'esprit trop cartésien pour ce genre d'histoire. Dommage !

Le seul point positif est que ça donne envie de lire Anna Karénine de Tolstoï.


Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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