« Suivant leur mère archéologue et anthropologue dans ses voyages professionnels, les jumeaux Anna et Diégo plient à nouveau bagage, pour se rendre cette fois-ci au Pérou. Là-bas, ils enquêtent sur des actes de vandalisme aux dépens des lignes de Nazca. Le vol d’un précieux vase ainsi que l’exploitation des mines d’or de la région s’entremêlent au premier mystère, si bien que les jumeaux se font même kidnapper tellement ils deviennent impliqués !
Les personnages apprécient et respectent les différentes cultures visitées. Le roman est un bon vecteur de ce genre de qualités, en plus de valoriser l’entraide et la solidarité, par exemple avec Léa et Tien, des amis restés au Québec, qui aident les jumeaux à distance dans leur enquête. L’énigme est bien menée, et le casse-tête d’indices et de situations interreliées est judicieusement construit. »
Audrey Cassivi, revue Lurelu, printemps-été, 2022, vol. 45.
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J’aime cette critique de Francis Thibeault dans le dernier Lurelu.
« Roman à haute tension mêlant enquête et thriller, ce dernier roman d’Élizabeth Turgeon plonge le lecteur dans un voyage cauchemardesque où endoctrinement et mauvaises influences riment avec danger. (…)
Élizabeth Turgeon fait découvrir aux lecteurs les risques de ce type d’organisations que l’on appelle sectes, en plus de les éduquer sur la façon dont les gourous appâtent leurs adeptes pour les convaincre d’adhérer à leurs préceptes. (…)
Grâce à une tension intenable, l’auteure réussit à créer un récit troublant qui marquera certainement les esprits de ses lecteurs.
Un roman captivant et déconcertant ! »
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Une histoire originale, qui a élargi mes horizons et m’a permis de découvrir des œuvres d’art que je ne connaissais pas. Mais au-delà de ses qualités éducatives, la raison pour laquelle j’ai vraiment apprécié ce roman, c’est qu’il a réussi à me toucher, en me faisant sourire et pleurer.
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« L’enseignante de Mila a étrangement disparu, juste avant le départ pour une classe de neige d’une semaine. Au pied levé, un animateur propose de la remplacer et d’accompagner les jeunes dans le chalet loué pour l’occasion. Cependant, comme le lieu est très isolé et que le propriétaire agit d’une bien curieuse façon, les élèves commencent à avoir peur… Ce roman, publié dans la collection « Frissons », est des plus inquiétants, mais il ne bascule jamais dans l’horreur. Dès 9 ans. »
Josée Anne Paradis, Bimestriel Les Libraires, avril 2020.
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« Alors que Zach, Mya et Ko Than sont en route vers le Myanmar, l’avion dans lequel ils voyagent est forcé d’amerrir au large des côtes thaïlandaises. Huit survivants parviennent à flotter un moment sur leur radeau d’urgence jusqu’à ce que des Rohingyas, exilés, errant à la recherche d’une terre d’accueil, les sauvent de ce mauvais pas.
(...)
Cette semaine passée en haute mer avec trop peu de vivres sert en réalité de prétexte à une rencontre entre deux cultures. La barque devient ainsi un microcosme peuplé de 17 humains aux valeurs divergentes qui apprennent à se découvrir. D’un côté, les révoltés Rohingyas que sont Khalis et Malik, de l’autre les Occidentaux déboussolés et, entre eux, deux rescapés chinois et d’autres Rohingyas soumis aux ordres de l’imperturbable Khalis. (...)
Écrit avec un souci de réalisme, le roman de l’auteure du Toucan parvient à nous plonger au coeur de ce qui fonde l’humanité. La peur, la soif, la faim, le mépris tout comme l’espoir, la solidarité et même l’amour s’entrecroisent dans ce roman socio-réaliste et participent d’une atmosphère palpable à la fois tendue et espérante. »
Marie Fradette - Le Devoir, 3 mars 2018.
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Excellent !
À travers l'aventure, on réalise le drame vécu par les Rohingyas.
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Si j'ai apprécié la première partie du roman (l'anticipation d'un crash à bord de l'avion, l'évacuation, la découverte des Rohingyas, la cohabitation en mer pour survivre) - bien que ce ne soit pas non plus un grand engouement (les personnages ne sont pas très attachants: trop caricaturaux ou moralistes), je n'ai pas du tout apprécié la deuxième partie (tentative d'explication de la manière d'agir des Rohingyas, sauvetage raté, moralisation extrême de la situation). Tout d'abord, cette deuxième partie n'était pas du tout réaliste: un adolescent affamé, épuisé, déshydraté, qui a frôlé la mort et qui a eu la peur de sa vie refuserait d'être secouru, de revoir et de rassurer sa famille sous prétexte de venir en aide à des inconnus qui l'ont maltraité et voulu attenter à sa vie? Le lecteur n'y croit pas! La finale est incroyablement moraliste et on se demande si elle sert le récit ou si c'est uniquement pour passer un message politique tellement c'est grossier. Je ne comprends pas l'enthousiasme des critiques pour cet ouvrage, si ce n'est l'originalité du sujet.
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Très bon polar. Un genre nouveau chez Turgeon.
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