Citations de Elodie Wang (16)
Si je te ressemblais, je n'aurais aucune gêne à être le pont entre les autres... Tu sais, ce pont qui permet de rejoindre l'autre bord, de faciliter le contact entre deux mondes. Tu as un pouvoir spécial, celui de lier les gens. (p.64)
Saul, qui a la tête baissée, sourit.
Jade, qui a la tête levée, sourit.
Moi, j’ai envie de me cacher. Mais je souris aussi.
— Tu m’aimes pas trop, hein ?
Sa remarque ressemble à une piqûre de moustique. Imprévisible. Furtive. Et le pire, c’est que ça me gratte de lui répondre.
— Non, c’est juste que je fais pas attention à ton existence.
Tu as ces yeux brillants de gaieté, cette rougeur aux joues qui respirent l’énergie et... ton rire, Adil, c'est forcément la plus douce des mélodies étant donné qu'elle entraîne celui de n'importe qui.
Lorsque notre esprit est occupé exclusivement par l’idée qu’on se fait d’une personne, on pense pouvoir la juger, se persuader qu’on est bien meilleur ou la descendre autant qu’on le souhaite.
Mais en réalité, ta voix est le silence. Ta voix est ton sens de l’observation. Ta voix est la vue sourde de ce monde sans réel son qui te tient à cœur.
Je n’avais pas envie de mourir, mais juste d’arrêter de vivre. C’est ça, la nuance. C’est ça, le plus triste.
Peut-être qu’on est tous un peu pareils sur ce point, et qu’on n’est pas si différents que ça. Que l’humain, comme toi et moi, veut juste « faire croire » ce qu’on ne pense pas si fictif que ça.
Il y a toutes sortes d’amitiés : celles où on s’éclate, où on s’épanche, où on se tire vers le bas, où on n’arrive jamais à sortir de notre bulle. Il y a des amis d’enfance, des amis par défaut, des potes 8-17 heures, des camarades qu’on aimerait mieux connaître. La nôtre, d’amitié, elle est attendrissante et soudée.
Pour ma part, j'ai toujours du mal à être moi-même en permanence. J'ai l'impression d'avoir des couches différentes de caractère, qui ne cessent de se superposer quand je rencontre quelqu'un de nouveau. Il y a des facettes qui se contredisent, d'autres qui s'imposent. C'est seulement en apprenant réellement à connaître quelqu'un que je finis par me montrer telle que je suis vraiment. (p.63)
J'aime tes yeux en amande, ton français impeccable et ton petit sourire en réponse aux personnes qui t'associent toujours avec la Chine. Je me doute que même si tu adores tes origines, ce n'est pas l'idéal pour toi d'être assimilé systématiquement à celles-ci avant de l'être toi-même. C'est comme si les autres avaient besoin de te coller cette étiquette. (p.59)
Merci d'ajouter du bleu azur à mon quotidien. (p.44)
Si l'amour était un rouge à lèvres, tu le porterais tout le temps sur ta bouche. (p.31)
Je t'écris une lettre aujourd'hui pour te remercier d'être celle qui pousse les autres à se sentir bien dans la salle de classe. Je ne sais pas comment tu fais ou comment tu réussis à tout gérer en même temps. Mais ça marche pour de bon.
Tu es comme une bouffée d'air frais ou la clim' du centre commercial en été. Le McFlurry qui fait plaisir après un BigMac ou la cascade de larmes devant Titanic. (p.14)
C’est ça qui me bouffe le plus au fond, sourire quand je ne me sens pas bien et tirer la tronche quand j’ai l’espoir que tout ira bien.
Peut-être qu’au fond, je ne suis qu’un pion invisible sur l’échiquier de nos vies.