AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Eloisa James (443)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les Wilde, tome 6 : La petite souris en rob..

J'ai bien aimé ce sixième tome des Wilde qui met en scène la plus discrète des enfants Wilde qui s'avère être une héroïne attachante. On la voit évoluer au fil des pages, la débutante timide et effacée se muant en une jeune femme pleine d'assurance grâce à sa rencontre orageuse avec un jeune homme qui semble d'abord la mépriser, mais qui s'éprend bientôt d'elle, même si elle ne correspond pas vraiment aux critères qu'ils s'étaient fixés pour choisir son épouse.



La deuxième partie du roman, qui raconte les premières semaines après le mariage, m'a semblé un peu longuette : il n'y a plus vraiment d'enjeu en dehors des amours compliquées du pasteur . Il y a bien quelques scènes très amusantes mais on se demande un peu où tout cela doit nous mener...



Cette lecture est d'autant plus plaisante que l'écriture d'Eloïsa est très agréable, avec une bonne dose d'humour : il ne me reste plus qu'à patienter jusqu'à la sortie du prochain tome qui se concentre sur Joan, la sœur et grande complice de l'héroïne du jour.

Commenter  J’apprécie          300
Quatre filles et un château

J'ai bien aimé cette romance qui, comme pour "Trois mariages et cinq prétendants", regroupe trois histoires qui s'enchaînent avec comme toile de fond la réclusion dans un château écossais battu par la tempête. C'est un roman écrit à six mains, mais on ne sent pas vraiment de différence de style entre les trois récits (en supposant que chacune des autrices ait rédigé son "morceau").



La mise en place est un peu plus laborieuse que dans le premier opus. Il était plus facile de croire à une partie de campagne qu'à l'enlèvement de quatre jeunes femmes que leur ravisseur destine à épouser ses neveux.

Malgré l'enlèvement qui ouvre le roman, le ton reste toujours léger et le comportement outrancier d'une des jeunes filles est même très drôle.



Les histoires étant assez courtes, les romances se déroulent sans qu'il n'y ait vraiment de rebondissements, mais cela donne une agréable impression de fluidité. J'ai cependant trouvé que les trois récits suivaient un peu trop le même scénario.



A noter qu'on retrouve ici le duc de Bretton qui était déjà présent dans "Trois mariages et cinq prétendants" et qui occupe cette fois l'un des rôles principaux.



J'ai passé un bon petit moment avec cette romance sympathique.
Commenter  J’apprécie          290
Il était une fois, Tome 2 : La belle et la bête

Après avoir beaucoup aimé le tome 1 de la saga Il était une fois, j'étais impatiente de découvrir ce second tome, d'autant que les critiques sont encore meilleures. Je dois avoir des goûts littéraires très différents car pour ma part j'ai trouvais ce tome très mauvais !



On est bien loin du célèbre conte La belle et la bête et ici les personnages sont absolument détestables. Linnet est agaçante et sans aucune personnalité quand a Piers, pour reprendre le terme d'une critique que j'ai pu lire sur le net, il est une pale copie de Dr House. Les personnages secondaires sont sans intérêt.



L'intrigue quand a elle est cousue de fil blanc. Bref passez vite votre chemin, quand a moi, j'espère que les tomes suivants seront bien meilleurs.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
Commenter  J’apprécie          281
Trois mariages et cinq prétendants

J'ai bien aimé cette romance qui se distingue par son format. En effet, le roman regroupe trois histoires qui s'enchaînent avec la partie de campagne comme toile de fond. C'est un roman écrit à six mains, mais on ne sent pas vraiment de différence de style entre les trois récits (à supposer que chacune des autrices ait rédigé son "morceau").



Le ton reste toujours léger. Les histoires étant assez courtes, les romances se déroulent sans qu'il n'y ait vraiment de gros rebondissements, mais c'est agréable cette fluidité, comme si c'était une évidence à chaque fois.



C'est une lecture sympathique pour un bon petit moment de détente.

Commenter  J’apprécie          270
Les Wilde, tome 7 : La provocatrice

J'ai passé un délicieux moment avec cette romance qui met en scène la sixième des enfants Wilde, Joan, actrice dans l'âme qui rêve de monter sur les planches, s'attirant la réprobation de Thaddeus, un ami de la famille d'une grande rigueur morale.



La relation entre les deux personnages est d'abord franchement hostile (un duc au comportement irréprochable et une jeune fille provoquant scandale sur scandale), jusqu'à ce qu'ils se liguent contre une vieille tante acariâtre qui cherchaient des poux aux uns et aux autres. Et ce premier moment de complicité en entraîne d'autres...



La plume d'Eloïsa James est toujours aussi réjouissante et j'ai bien aimé le contraste entre les deux héros ainsi que la façon elle fait glisser leur relation de l'aversion vers la complicité amoureuse de rigueur pour un bon dénouement.



C'est juste dommage que le "méchant" de l'histoire soit un peu trop caricatural pour être pris au sérieux, même si cela donne lieu à une scène très drôle alors qu'il se tourne en ridicule devant toute la famille Wilde.



J'ai donc beaucoup aimé La Provocatrice et je l'ai d’autant plus appréciée qu'il y a toutes les chances pour que ce soit le dernier tome de la série des Wilde (il n'y a plus d'enfants à marier dans la famille, les deux derniers étant encore très jeunes...).
Commenter  J’apprécie          240
Il était une fois - Intégrale

Il s'agit d'un recueil de cinq romances inspirés de célèbres contes : Cendrillon, La belle et la bête, La princesse au petit pois, Le Vilain petit canard et Raiponce. Si Eloïsa James prend beaucoup de libertés avec les contes originaux, elle nous propose de jolies histoires d'amour qui se démarquent bien les unes des autres et servies par un plume très agréable.





Et plus en détails :



1. Au douzième coup de minuit

J’ai beaucoup aimé cette réécriture de Cendrillon qui ne manque pas d’originalité. En effet, l’auteur prend beaucoup de libertés avec l’intrigue originale du conte ne gardant que quelques éléments clés, comme la méchante belle-mère, la pantoufle de verre ou la super-marraine (même si elle n’a pas de baguette magique).

Les deux personnages principaux, Cendrillon (qui s’appelle Kate ici en fait) et le prince charmant, m’ont bien plu. Ils sont attachants, plus modernes que ne le seraient des personnages de conte, avec des préoccupations plus terre à terre, comme la gestion d’un domaine. Le coup de foudre entre eux n’est pas immédiat et la jeune femme, sentant la nécessité de se montrer raisonnable, résiste longuement aux tentatives de séduction du prince, ce qui donne lieu à des dialogues piquants, très amusants.

La plume d’Eloisa James est très agréable et elle parvient à créer ici une atmosphère digne d’un conte de fées, avec des personnages excentriques et colorés, un château hors du temps et beaucoup de légèreté et d’humour.

J’ai donc passé un excellent moment avec la lecture réjouissante de ce premier tome...



2. La belle et la bête

Ce deuxième tome de la série "Il était une fois…" m’a moins plu que le premier. Je n’ai pas retrouvé l’atmosphère de conte qui donnait l’impression que l’histoire se déroulait un peu en dehors du temps et que j'avais beaucoup aimé.

D'un autre côté, le roman ne sonne pas non plus comme une romance historique classique parce que les conventions du genre ne sont pas vraiment respectées (les personnages sont très modernes, ils prennent beaucoup de libertés avec les règles sociales et la moralité sans s'en inquiéter, etc). D'ailleurs le roman démarre en fanfare dans un style des plus absurdes, le seul moyen de faire passer l'exil de la Belle chez la Bête... Une fois nos deux héros réunis dans le même château, l'intrigue est assez classique : eux qui ne semblent rien avoir à faire ensemble et qui ont du mal à se supporter finissent pas tomber éperdument amoureux, non sans avoir d'abord à surmonter de terribles épreuves (peut-être même un peu trop à mon goût...).

L’auteur s’éloigne vraiment beaucoup de l’intrigue originale du conte La Belle et la Bête. En dehors d’une héroïne extraordinairement belle et d’un héros qui a reçu le surnom de la "Bête" à cause d’un fort boitement et plus encore d’un effroyable caractère, je ne crois pas avoir rien repéré qui fasse partie du conte dont je connais pourtant plusieurs versions. D'ailleurs l'auteur explique dans la postface qu'elle n'a "pas conservé la plupart des détails" et qu'elle s'est beaucoup inspirée de Dr House pour construire son personnage principal.



3. La princesse au petit pois

Cette réécriture de La Princesse au Petit Pois ne m’a pas tellement plu car je n'ai pas adhéré à l'histoire qu'on me racontait.

Je ne connais pas très bien le conte original, mais il est évident que l’auteur s’en est beaucoup éloigné même si elle multiplie les références.

Les personnages principaux m’ont bien plu. Leurs caractères ne manquent pas de piquant (en particulier la jeune femme, provocatrice et drôle) et ils forment un couple qui fonctionne bien, entre chamailleries et tendresse.

L’histoire démarre assez lentement, le temps de tout mettre en place, puis le rapprochement amoureux se fait presque sans obstacle, un peu trop vite et un peu trop facilement. La rivalité involontaire avec la sœur jumelle crée un dilemme intéressant qui se résout trop vite à mon goût, tout comme l’opposition de la mère du duc est trop vite surmontée. Tout cela pour laisser le temps à une dernière partie qui est celle qui m'a le moins plu dans le roman : j'ai eu du mal à prendre au sérieux cette expédition de sauvetage pour récupérer en France l'ancien fiancé de la jeune femme, blessé après de grands exploits à la guerre...



4. Une si vilaine duchesse

Le Vilain Petit Canard est un thème récurrent dans les romances et je dois dire que l’idée est bien exploitée ici, avec une jeune fille qui ne répond pas aux canons de beauté de son époque. Si cela ne la laisse pas indifférente, elle essaye de compenser en faisant preuve de style et elle se console en sachant que celui qu’elle aime la trouve belle (même si tout la fait douter…).

Une petite touche d’originalité : pour une fois le héros n’est pas un dieu du sexe, mais un tout jeune homme encore assez inexpérimenté lors de sa nuit de noce avec l’héroïne. Cela donne une autre dimension à cette étape incontournable des romances qu’est "la première fois" : c’est amusant et touchant de les voir découvrir le plaisir ensemble.

C’est ensuite que cela se gâte et que j’ai décroché : une fois que la jeune femme qui se croit trahie met son mari à la porte et que chacun vit sa vie de son côté pendant sept ans, à tel point qu’on le croit disparu en mer et qu’une procédure est déclenchée auprès de la chambre des Lords pour le déclarer mort ; mais heureusement, il revient et part à la reconquête de celle qu’il a toujours aimé. Cela ne m’a pas semblé trop crédible, non pas qu’il y ait des incohérences à proprement parler mais cela va trop vite, trop facilement, sans aborder les vraies questions qui auraient dû se poser après sept ans de séparation.

Le style est un peu différent des précédents tomes : il y a un peu moins d’humour et on sent moins l’atmosphère du conte que j’avais tellement aimé dans le premier tome.

On ne peut pas dire que le roman m’ait vraiment déplu, mais il ne m’a trop plu non plus…



5. La jeune fille à la tour

Ce roman est censé être inspiré du conte Raiponce, mais en dehors de l’existence d’une tour et de deux ou trois allusions au conte, il n’y pas pas vraiment de lien entre les deux histoires. Par contre les références à Shakespeare, et à Roméo et Juliette en particulier, sont nombreuses. Et même s’il n’y est pas question de familles ennemies ou de fin tragique, quelques péripéties font écho à la pièce de shakespeare (il y a notamment quelques balcons à escalader, une Rosaline dans le passé du héros…).

L’écriture d’Eloïsa James est agréable, les personnages attachants malgré leurs problèmes de communication (un ingrédient récurent dans les romances...), mais je n’ai pas trouvé l’intrigue très prenante. L’histoire m’a semblé un peu longue à démarrer : l’épisode de la tour évoquée en quatrième de couverture arrive très tard dans le roman alors que le titre et le résumé laissaient entendre que la réclusion dans la tour était un élément-clé de l’intrigue...
Commenter  J’apprécie          240
Il était une fois, tome 1 : Au douzième coup de..

Avoir des amies qui vous offrent des livres, c’est génial... Vraiment génial. Ça nous permet de découvrir des histoires sur lesquelles on ne se serait pas forcément retourné en temps normal. Ça a été le cas pour ce « Il était une fois ».



Je suis venue à ce livre par hasard, ou plutôt parce que j’avais besoin de faire une bonne action, pour mon karma, vous comprenez. Régulièrement, je vais à la rescousse de livres qui sont noyés dans les profondeurs de ma PAL histoire de gagner des points pour le futur. Et « il était une fois » avait besoin d’être sauvé. Non pas que je l’aie abandonné. Ni même que je l’aie oublié. Non. Ma PAL a un fonctionnement que je ne comprends pas : elle grandit, grandit, grandit sans que j’achète de romans. C’est fou, non ? J’ai une théorie à ce sujet : mes livres se reproduisent. Enfin bref, nous n’allons pas disserter sur la vie sexuelle de ma PAL, gardez juste à l’esprit que j’ai accompli un acte héroïque en risquant ma vie pour ce petit livre en apparence anodin. Promis juré, ça s’est passé comme ça !



Me voilà donc revenue en enfance avec une reprise du conte de Cendrillon. Enfin, pas tout à fait en enfance, c’est une version pour adultes qui nous est proposée. Mais pour adultes ne veut pas dire classé X ! C’est une romance qui respecte l’original, avec ce qu’il faut de sexe et pas de vulgarité. Le Prince est un peu tête à claques au début (c’est bien vu de la part de l’auteure), l’héroïne est tout ce que j’aime : dotée d’une noblesse de caractère, d’un sens de l’humour aigu, et porteuse d’un passé bien détaillé... La plume est vraiment efficace... Un cocktail réussi donc pour passer un très bon moment de lecture.



C’est quand même super d’avoir des amies qui offrent des livres... Il y a toutefois un léger problème : il y a quatre tomes supplémentaires. Et j’ai un côté obsessionnel (ça fait deux problèmes) avec les livres que j’ai aimés. Et il y a Monsieur-Mon-Banquier (ça fait trois problèmes). Mais j’ai eu un bon cadeau pour Noël ! Qui était prévu normalement pour acheter un four (oui, je n’ai pas de four... Je sais, c’est étrange. Ne me demandez pas « comment tu fais pour cuisiner ?», la réponse est simple, je ne cuisine pas ou très peu. Les Dieux-de-la-cuisine ne se sont pas posés sur mon berceau)... Résultat : toujours pas de four et une PAL qui a enflé...
Lien : https://lelivrevie.blogspot...
Commenter  J’apprécie          242
Sentiments et convenances

Ce livre regroupe quatre longues nouvelles, indépendante les unes des autres, mais toutes liées à la série de contes revisités par Eloisa James : Il était une fois.

Je ne le savais pas en achetant le livre (la quatrième de couverture n'est pas très explicite) et n'étant pas une grande adepte des textes courts, j'ai d'abord été un peu déçue en découvrant le contenu. Cependant, la lecture m'a fait changer d'avis car j'ai passé de très bons moments avec ces textes.



Pour plus de détails :





1. Bons baisers :



J’ai passé un moment de lecture agréable avec Bons Baisers qui est plus un court roman qu’une nouvelle : les personnages sont biens développés, il y a de nombreuses péripéties, etc. On retrouve ici les héros d’Une Si Vilaine Duchesse et de Séduite par un Pirate qui apparaissent en personnages secondaires autour de deux de leurs enfants qui vont, bien sûr, tombés amoureux. J’ai trouvé la jeune fille très touchante avec son caractère attentionné et effacé, alors que le jeune homme se distingue par le dégoût que finit par lui inspirer son poste d’officier dans la marine.

J’ai bien aimé découvrir les héros alors qu’ils étaient encore enfants et voir leur relation évoluer au fil des années même si la partie où ils se rapprochent enfin réellement m’a semblé un peu expéditive puisque le jeune homme n’a même pas les idées claires lorsqu’il séduit la jeune fille qui n’a pas l’idée de protester alors qu’elle n’est pas certaine que c’est bien à elle qu’il pense faire l’amour (parfois il vaut mieux éviter de trop réfléchir quand on lit se genre de littérature...).



- - - - -



2. Séduite par un pirate :



Je crois que j’ai préféré ce bonus au roman original, La belle et la bête, même si cette fois encore, tout semble se régler trop facilement après sept ans de séparation et de silence.

C’est un texte court, mais le récit est complet, ne se limitant pas à la romance, même si c’est l’essentiel. Les personnages sont sympathiques, il n’y a pas de gros rebondissements et le ton reste léger.

Il y a juste une erreur sur le nom du bateau de pirate : le Coquelicot est devenue la Rose, très certainement pour une question de traduction, car le pirate a baptisé son bateau du petit nom de sa douce…

Une lecture agréable…



- - - - -



3. La dernière mariée :



Pour resituer un peu le contexte, l’héroïne de cette courte romance est une amie d’Olivia Lytton, de La Princesse au Petit Pois, et l’intrigue se passe avant que celle-ci ne rencontre son "prince".

J’ai bien aimé cette histoire qui commence de manière originale puisque tout démarre par des fiançailles qui doivent être rompues à cause d’un héritage qui doit permettre à la jeune fille de prétendre à un "meilleur parti", autrement dit un soupirant appartenant à la noblesse. Mais la jeune fille n’a pas envie de quitter un fiancé qu’elle aime beaucoup et le fiancé, qui pensait faire un mariage de raison, se rend compte qu’il n’a pas envie non plus de rompre les fiançailles…

Les personnages sont attachants et le ton est léger : une lecture bien agréable.



- - - -



4. Une intruse au château :



Il s'agit d'un spin-off du roman Au Douzième Coup de Minuit qui est une réécriture du conte Cendrillon. Une Intruse au Château est également construit comme un conte, suivant les codes du genre.

Si la lecture est sympathique, l'intrigue n'est pas très développée (le texte fait seulement un peu plus de 130 pages).

L'héroïne se démarque de ses consœurs des romances historiques, en décidant de fuir un mariage arrangé de longue date après avoir cédé sa virginité à son fiancé, l'expérience étant si décevante qu'elle lui fait prendre conscience de toutes les insuffisances de celui-ci.

Les réticences du héros à épouser sa belle en raison de sa naissance sont d'abord touchantes, puis de plus en plus difficiles à comprendre alors qu'il s'obstine, contre l'avis de tous...

Une Intruse au Château est une lecture plaisante, mais trop courte...
Commenter  J’apprécie          230
Il était une fois, tome 1 : Au douzième coup de..

J’ai beaucoup aimé cette réécriture de Cendrillon qui ne manque pas d’originalité. En effet, l’auteur prend beaucoup de libertés avec l’intrigue originale du conte ne gardant que quelques éléments clés, comme la méchante belle-mère, la pantoufle de verre ou la super-marraine (même si elle n’a pas de baguette magique).



Les deux personnages principaux, Cendrillon (qui s’appelle Kate ici en fait) et le prince charmant, m’ont bien plu. Ils sont attachants, plus modernes que ne le seraient des personnages de conte, avec des préoccupations plus terre à terre, comme la gestion d’un domaine. Le coup de foudre entre eux n’est pas immédiat et la jeune femme, sentant la nécessité de se montrer raisonnable, résiste longuement aux tentatives de séduction du prince, ce qui donne lieu à des dialogues piquants, très amusants.



La plume d’Eloisa James est très agréable et elle parvient à créer ici une atmosphère digne d’un conte de fées, avec des personnages excentriques et colorés, un château hors du temps et beaucoup de légèreté et d’humour.



J’ai préféré cette réinterprétation de Cendrillon à celle proposée par Julia Quinn dans le troisième tome de la Chronique des Bridgerton, Benedict, qui m’avait semblé un peu caricaturale.



J’ai donc passé un excellent moment avec la lecture réjouissante de ce premier tome du recueil "Il était une fois…" et j’ai hâte de lire le prochain volume qui revisite cette fois l’histoire de La Belle et La Bête, un de mes contes préférés.
Commenter  J’apprécie          230
Il était une fois, Tome 2 : La belle et la bête

Peut-on qualifier ce roman de romance historique ? J'ai un gros doute. Je ne suis pas adepte du genre mais pour en avoir lu quelques uns je le trouve particulièrement soft et un côté chick lit.



Un lectrice a attisé ma curiosité avec cette histoire de Duc impuissant qui devait faire frétiller ma petite culotte. Soyons réaliste. Quand on lit ce genre littéraire, c'est pour le côté fantasme du XVIIème siècle. J'aime bien de temps en temps à condition qu'ils cochent les cases attendues.



J'ai trouvé une ambiance bizarre dés les premières lignes. Une impression de lire un genre « absurde ». La situation de Linnet est illogique et engendre une séquence loufoque et surréaliste.  Vu que l'auteure crée une sorte de remake du conte original, on se demande si on n’est pas dans la 4ème dimension.



Passons cette bizarrerie... je me suis laissée prendre au jeu. Cette romance loin d'être érotique propose des joutes verbales dont je fus bon public. Les punchlines, je suis preneuse. J'en ai eu pour mon argent.



Un roman sympa qui m’a fait passer un bon moment détente. Les héros m’ont bien fait rire. L’auteure a survolé le côté conventionnel de l’époque. Une héroïne très chick lit qui ne cadre pas trop avec l’historique. Un huis clos qui méritait d’être plus sensuel. Par contre, mention spéciale pour la partie médecine….
Commenter  J’apprécie          230
Il était une fois, tome 1 : Au douzième coup de..

La période des fêtes de fin d'année est toujours l'occasion pour moi de lire des contes ou des réécritures de contes pour me plonger dans la magie de Noël. Et je peux vous dire que j'ai adoré Au douzième coup de minuit. J'avais peur de lire une romance a l'eau de rose et sans grand intérêt mais ce premier tome de la saga Il était une fois se révèle être très prometteur car c'est un vrai coup de cœur.



C'est une jolie réécriture de Cendrillon, une version moderne mais qui respecte très bien le classique que l'on ne présente plus. Bien sur, il y a une très belle histoire d'amour qui grandit au fil des pages, un brin de sexualité jamais vulgaire et surtout bien écrit.



A propos de l'écriture justement, je suis conquise. C'est fluide, ça se lit vite et le lecteur (ou plutôt la lectrice) est très vite pris par le suspense même si grâce au conte, on connaît déjà la fin. Il me tarde maintenant de découvrir les autres tomes d'autant que les critiques sont très élogieuses concernant le tome 2.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
Commenter  J’apprécie          200
Il était une fois, tome 4 : Une si vilaine du..

Le Vilain Petit Canard est un thème récurrent dans les romances et je dois dire que l’idée est bien exploitée ici, avec une jeune fille qui ne répond pas aux canons de beauté de son époque. Si cela ne la laisse pas indifférente, elle essaye de compenser en faisant preuve de style et elle se console en sachant que celui qu’elle aime la trouve belle (même si tout la fait douter…).



Une petite touche d’originalité : pour une fois le héros n’est pas un dieu du sexe, mais un tout jeune homme encore assez inexpérimenté lors de sa nuit de noce avec l’héroïne. Cela donne une autre dimension à cette étape incontournable des romances qu’est "la première fois du couple" : c’est amusant et touchant de les voir découvrir le plaisir ensemble.



C’est ensuite que cela se gâte et que j’ai plus ou moins décroché : une fois que la jeune femme qui se croit trahie met son mari à la porte et que chacun vit sa vie de son côté pendant sept ans, à tel point qu’on le croit disparu en mer et qu’une procédure est déclenchée auprès de la chambre des Lords pour le déclarer mort ; mais heureusement, il revient et part à la reconquête de celle qu’il a toujours aimé. Cela ne m’a pas semblé trop crédible, non pas qu’il y ait des incohérences à proprement parler mais cela va trop vite, trop facilement, sans aborder les vraies questions qui auraient dû se poser après sept ans de séparation.



Le style est un peu différent des précédents tomes : il y a un peu moins d’humour et on sent moins l’atmosphère du conte que j’avais tellement aimé dans le premier tome.



On ne peut pas dire que le roman m’ait vraiment déplu, mais il ne m’a trop plu non plus… Je ne pense pas qu’il me laissera un souvenir impérissable.
Commenter  J’apprécie          180
Il était une fois, tome 3 : La princesse au p..

Cette réécriture de La Princesse au Petit Pois ne m’a pas tellement plu car je n'ai pas vraiment adhéré à l'histoire qu'on me racontait. Je ne connais pas très bien le conte original, mais il est évident que l’auteur s’en est beaucoup éloigné même si elle multiplie les références.



Les personnages principaux m’ont bien plu. Leurs caractères ne manquent pas de piquant (en particulier la jeune femme, provocatrice et drôle) et ils forment un couple qui fonctionne bien, entre chamailleries et tendresse.



L’histoire démarre assez lentement, le temps de tout mettre en place, puis le rapprochement amoureux se fait presque sans obstacle, un peu trop vite et un peu trop facilement. La rivalité involontaire avec la sœur jumelle crée un dilemme intéressant qui se résout trop vite à mon goût, tout comme l’opposition de la mère du duc est trop vite surmontée. Tout cela pour laisser le temps à une dernière partie qui est celle qui m'a le moins plu dans le roman



Au final je dirais que la lecture n’est pas désagréable, mais que l’histoire en elle-même n’est pas à mon goût.

Commenter  J’apprécie          160
Les Wilde, tome 5 : Le dernier amour du duc

Ce livre regroupe deux courts romans



1. Le dernier amour du duc :



J'ai bien aimé ce cinquième tome qui est en fait un retour dans le passé qui nous permet de découvrir comment Hugo, le patriarche de la famille Wilde, a rencontré et séduit sa troisième et dernière épouse alors que tout semblait jouer contre lui : veuf, puis divorcé de sa deuxième femme qui l'a quitté pour un autre en le laissant avec huit enfants à élever...

Le roman est assez court (d'où le texte Une Intruse au Château offert en bonus à la suite, même s'il n'a rien à voir avec la saga des Wilde) mais c'est une jolie histoire d'amour que nous raconte Eloïsa James d'une plume toujours aussi agréable. J'ai particulièrement aimé la longue scène de la rencontre, sorte de plan-séquence qui s'étend sur plusieurs chapitres et qui raconte les premières heures de leur relation alors qu'ils viennent de se rencontrer à un bal.

Un agréable moment de lecture.



- - - - -



2. Une intruse au château :



Il s'agit d'une sorte de spin-off du roman Au Douzième Coup de Minuit (que je n'ai pas encore lu, mais qui se trouve dans la liseuse) qui est une relecture du conte Cendrillon. Une Intruse au Château est également construit comme un conte, suivant les codes du genre.

Si la lecture est sympathique, l'intrigue n'est pas très développée (le texte fait seulement un peu plus de 130 pages). L'héroïne se démarque de ses consœurs des romances historiques, en décidant de fuir un mariage arrangé de longue date après avoir cédé sa virginité à son fiancé, l'expérience étant si décevante qu'elle lui fait prendre conscience de toutes les insuffisances de celui-ci.

Les réticences du héros à épouser sa belle en raison de sa naissance sont d'abord touchantes, puis de plus en plus difficiles à comprendre alors qu'il s'obstine, contre l'avis de tous...

Une Intruse au Château est une lecture plaisante, mais trop courte pour me séduire tout à fait.

Commenter  J’apprécie          160
Il était une fois, Tome 2 : La belle et la bête

Ce deuxième tome de la série "Il était une fois…" m’a moins plu que le premier, Cendrillon. Je n’ai pas retrouvé l’atmosphère de conte qui donnait l’impression que l’histoire se déroulait un peu en dehors du temps et que j'avais beaucoup aimé. D'un autre côté, le roman ne sonne pas vraiment non plus comme une romance historique classique parce que les conventions du genre ne sont pas vraiment respectées (les personnages sont très modernes, ils prennent beaucoup de libertés avec les règles sociales et la moralité sans s'en inquiéter, etc). D'ailleurs le roman démarre en fanfare dans un style des plus absurdes, le seul moyen de faire passer l'exil de la Belle chez la Bête...



Une fois nos deux héros réunis dans le même château, l'intrigue est assez classique : eux qui ne semblent rien avoir à faire ensemble et qui ont du mal à se supporter finissent pas tomber éperdument amoureux, non sans avoir d'abord à surmonter de terribles épreuves (peut-être même un peu trop à mon goût...).



L’auteur s’éloigne vraiment beaucoup de l’intrigue originale du conte La Belle et la Bête. En dehors d’une héroïne extraordinairement belle et d’un héros qui a reçu le surnom de la "Bête" à cause d’un fort boitement et plus encore d’un effroyable caractère, je ne crois pas avoir rien repéré qui fasse partie du conte dont je connais pourtant plusieurs versions (le conte de Madame Leprince de Beaumont, différentes adaptations en dessins animés ou en films ou d'autres réécritures comme Mes nuits ne sont pas les Vôtres, de Dominique Marny). D'ailleurs l'auteur explique dans la postface qu'elle n'a "pas conservé la plupart des détails" et qu'elle s'est beaucoup inspirée de Dr House pour construire son personnage principal.



La Belle et la Bête reste une lecture agréable, même si le récit ne colle ni avec un conte, ni avec une romance historique. J'espère que le prochain tome me plaira davantage : La Princesse au Petit Pois, un conte que je connais beaucoup moins...
Commenter  J’apprécie          150
Les Wilde, tome 2 : Le retour du guerrier

Comme pour le premier tome, j'ai beaucoup aimé le ton toujours léger de cette romance alors même que les circonstances des retrouvailles des deux héros, après une séparation assez "brutale" faite de non-dits et de malentendus auraient pu faire place à beaucoup de ressentiments et de règlements de compte. Mais non, nos deux personnages se montrent très ouverts l'un envers l'autre et, même si cela ne suffit pas à faire disparaître les obstacles, il en découle une jolie simplicité dans leurs rapports assez inhabituelle dans les romances.

De ce fait, le récit se déroule avec une fluidité très agréable, mais la contrepartie, c'est qu'il n'y a pas vraiment de rebondissements, ni de véritable suspense en dehors du dénouement qui ne m'a pas convaincue.

Tout est également mis en place pour le dernier tome, avec des relations tendues entre les deux jeunes gens et la jeune femme qui se découvre ruinée dans les derniers chapitres.

Une lecture très agréable donc qui m'a donné envie de lire très, très vite le troisième tome...
Commenter  J’apprécie          150
Les Wilde, tome 4 : La plus délurée de la famille

J'ai beaucoup aimé ce quatrième tome qui est, je crois, mon préféré de la série. Le couple au centre du roman fonctionne tout particulièrement bien. Ils s'entendent comme chien et chat et sont incapables de discuter sans finir par se chamailler, jusqu'à ce qu'ils prennent conscience de leur attirance (ce qui ne les prive pas de leur franc-parler...) alors que la jeune femme envisageait très sérieusement de se fiancer à un autre homme qui semble avoir toutes les qualités pour faire un bon mari. Le pari évoqué dans la quatrième de couverture n'occupe finalement pas une grande place dans l'histoire, ce qui ne m'a pas manqué. Par contre, les derniers chapitres m'ont semblé de trop.

Le style d'Eloïsa James est toujours aussi plaisant et elle raconte avec légèreté et bonne humeur une histoire qui a aussi des côtés un peu plus sombres (le héros souffre d'un symptôme post-traumatique depuis son retour de la guerre). Je me réjouis donc d'avoir d'autres titres de cette romancière dans ma liseuse : de bons moments de lectures en perspective...
Commenter  J’apprécie          140
Il était une fois, tome 5 : La jeune fille à la..

Ce roman est censé être inspiré du conte Raiponce, mais en dehors de l’existence d’une tour et de deux ou trois allusions au conte, il n’y pas pas vraiment de lien entre les deux histoires. Par contre les références à Shakespeare, et à Roméo et Juliette en particulier, sont nombreuses. Et même s’il n’y est pas question de familles ennemies ou de fin tragique, quelques péripéties font écho à la pièce de Shakespeare (il y a notamment quelques balcons à escalader et une Rosaline dans le passé du héros…).



On retrouve également dans ce roman des personnages de la série Le quartet des Smythe-Smith, de Julia Quinn, que je n’ai pas encore lu (les quatre tomes patientent dans ma PAL…).



L’écriture d’Eloïsa James est agréable, les personnages attachants malgré leurs problèmes de communication (un ingrédient récurent dans les romances...), mais je n’ai pas trouvé l’intrigue très prenante. L’histoire m’a semblé un peu longue à démarrer : l’épisode de la tour évoquée en quatrième de couverture arrive très tard dans le roman alors que le titre et le résumé laissaient entendre que la réclusion dans la tour était un élément-clé de l’intrigue...



J’ai donc passé un moment assez agréable avec ce cinquième tome qui marque la fin de la série Il Etait Une Fois…

Commenter  J’apprécie          130
Les Wilde, tome 3 : Le parti idéal

Ce troisième tome m'a un peu moins plu que les précédents. Le style est toujours aussi agréable et le ton léger, mais l'histoire fonctionne moins bien à mon avis. Pourtant les débuts de la relation entre les deux personnages (dans les deux premiers tomes et les tout premiers chapitres de celui-ci) laissaient espérer une histoire plus piquante. Surtout que l'auteur introduit une autre femme dans l'intrigue, mais elle n'exploite quasiment pas cet élément qui aurait pu être très perturbateur (souhaitait-elle juste faire entrer en scène l'héroïne d'un prochain tome ?).

Et puis cette insistance à faire de la passion de l'héroïne pour la mode quelque chose d'absolument pas futile, loin de là même, est tout à fait contre-productif : j'ai fini par me lasser et trouver que cela tournait à l’obsession.

Le dernier chapitre esquisse les prémices d'une nouvelle romance qui promet d'être haute en couleurs vu les personnalités des "futur"amoureux. J'ai cependant un peu peur que, comme pour le troisième tome, l'histoire ne soit finalement pas tout à fait à la hauteur de mes espérances. Je ne suis donc pas sûre que je le lirai...
Commenter  J’apprécie          130
Les Wilde, tome 6 : La petite souris en rob..

Ce fut une très bonne romance, mais je ne peux pas dire que ça a été un coup de cœur.

Ce qui m'ennuyait un peu, c'était que notre protagoniste féminin donnait des airs un peu trop naïfs, alors qu'elle ne l'était pas. Je pense que c'est lié à la plume de l'auteure.

En parlant de la manière d'écrire de l'auteure, j'ai trouvé déstabilisant la manière dont elle racontait certains événements du passé. Elle écrit à la troisième personne du singulier, mais dans ces moments-là, c'était comme-ci elle-même était extérieure à son histoire.

Sinon, le protagoniste masculin n'était pas mal, mais pas transcendant.
Commenter  J’apprécie          120




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Eloisa James (581)Voir plus

Quiz Voir plus

Littérature jeunesse

Comment s'appelle le héros créé par Neil Gailman ?

Somebody Owens
Dead Owens
Nobody Owens
Baby Owens

10 questions
1528 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeunesse , littérature jeunesse , enfantsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}