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Les Wilde tome 6 sur 7

Agathe Nabet (Traducteur)
EAN : 9782290361597
384 pages
J'ai lu (01/12/2021)
3.8/5   15 notes
Résumé :
C’est avec appréhension que Viola Astley aborde sa première saison londonienne, fatalement vouée à l’échec. Comment pourrait-il en être autrement alors que sa timidité maladive la paralyse lorsqu’elle est en société ?
Pourtant, une nouvelle Viola se révèle le jour où le duc de Wynter l’offense en tenant des propos inqualifiables. Emportée par son indignation, la jeune femme le mouche avec une audace insoupçonnée… sans se douter de la catastrophe qu’elle va dé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'ai bien aimé ce sixième tome des Wilde qui met en scène la plus discrète des enfants Wilde qui s'avère être une héroïne attachante. On la voit évoluer au fil des pages, la débutante timide et effacée se muant en une jeune femme pleine d'assurance grâce à sa rencontre orageuse avec un jeune homme qui semble d'abord la mépriser, mais qui s'éprend bientôt d'elle, même si elle ne correspond pas vraiment aux critères qu'ils s'étaient fixés pour choisir son épouse.

La deuxième partie du roman, qui raconte les premières semaines après le mariage, m'a semblé un peu longuette : il n'y a plus vraiment d'enjeu en dehors des amours compliquées du pasteur . Il y a bien quelques scènes très amusantes mais on se demande un peu où tout cela doit nous mener...

Cette lecture est d'autant plus plaisante que l'écriture d'Eloïsa est très agréable, avec une bonne dose d'humour : il ne me reste plus qu'à patienter jusqu'à la sortie du prochain tome qui se concentre sur Joan, la soeur et grande complice de l'héroïne du jour.
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Avec ce tome, l'autrice signe sa première incursion dans les histoires des filles Wilde non légitimes. Celles-ci étant la seconde génération après les aînés que nous avons déjà suivis proposent de toutes nouvelles thématiques et dynamiques que j'ai découvertes avec bonheur grâce à la douce Viola.


Le résumé proposait pour J'ai Lu me semblait fort alléchant. Il était question d'une jeune fille tordue par la peur lors des bals à cause de son statut de fille adoptée par le Duc, et donc de pas tout à fait Wilde, qui allait attirer l'attention d'un autre Duc qui voulait la "vraie" Wilde. La question du statut d'un enfant lorsque ses parents se remarient me semblait un sujet qui sort un petit peu des schémas habituels et j'ai vraiment apprécié le traitement de celui-ci tout au long de l'histoire. En effet, on pourrait croire que Viola est une petite souris timide à cause de son statut, comme l'indique le titre, or nous allons découvrir une jeune femme  pleine de vie et de caractère qui va se battre contre elle-même pour s'affirmer et oser reconnaître que oui, elle est une Wilde tout comme les autres enfants biologiques du Duc.


Pour mettre cela en scène, l'autrice a imaginé une rencontre fort amusante entre elle et un Duc tout aussi peu conventionnel, Devin est en effet un fan de mathématiques, qui préfère rester le nez plongé à la bibliothèque que participer à des bals. Or, c'est l'un d'entre eux, alors que Viola était cachée derrière un rideau, l'un de ses passions lol, que les deux se rencontrent et cela fait des étincelles, car Viola toute timide qu'elle peut être a des valeurs et n'hésite pas à remettre les gens à leur place. Devin est alors conquis par cette femme qui n'est pas celle qu'elle semble être et qui pourrait lui convenir tant elle aussi sort des normes.


J'ai beaucoup aimé la franchise de Devin dans ses tentatives de séduction. C'était rafraichissant d'avoir quelqu'un d'aussi direct. J'ai aimé la vivacité de la plume de l'autrice dans l'écriture drôle et audacieuse de ces scènes. Elle a doté le couple d'une très bonne dynamique et leur histoire nous emmène d'un lieu à l'autre, d'une demeure à l'autre de façon amusant. Les deux ont un caractère qui sort du lot, Viola par exemple se passionne pour les animaux de la ferme. On retrouve près d'eux toute la smala des Wilde, dont Joan qui va bien jouer son rôle pour les rapprocher et les encourager, et du côté de Devin, c'est son cousin Otis, légèrement évaporé. Les deux se tournent autour très rapidement mais Viola ne comprend pas qu'on puisse s'intéresser à elle car elle n'est pas telle qu'on l'attend. Elle complexe aussi sur son physique voluptueux et elle pense devoir se caser avec le pasteur du coin alors que celui-ci est bien trop ennuyeux pour elle. Cela donne une histoire pleine de piquant et de petites scènes romantiques où le Duc cherche à la convaincre avec l'aide de leurs amis.


Cependant, autant j'ai trouvé cette partie savoureuse, autant je me suis un peu plus ennuyée avec la seconde, une fois qu'ils sont mariés. J'ai eu l'impression de retrouver les mêmes thèmes que d'habitude, à savoir des époux qui se cherchent dans leurs premiers jours de vie conjugale, même s'ils sont épanouit sexuellement parlant ce qui fait un souci de moins. Des époux qui se cachent des choses et ont du mal à parler de leurs sentiments embrouillés, surtout Devin, dont la jalousie pour le pasteur le ronge. C'est donc un peu répétitif pour qui connait le genre. Heureusement, un thème vient le faire émerger : la question des époux abusifs et les conséquences sur les enfants, car Devin est issu d'un mariage raté où son père criait beaucoup sur sa mère. Il a terriblement peur de le reproduire et fait un vrai travail sur lui pour cela, surtout avec une femme qu'il considère comme fragile sur ce point. C'est donc assez émouvant et moderne.


Avec ce 6e tome, l'autrice m'a emballée au début par une rencontre rocambolesque et un protagoniste masculin entreprenant mais plein de bienveillance. J'ai aimé la profondeur des thèmes abordées autour des enfants et des conséquences des actes de leurs parents sur eux en positif (remariage) ou négatif (violence intra familiale). J'ai aimé retrouver la douce folie des Wilde à travers notamment l'organisation d'une certaine pièce tirée des mystères médiévaux. Mais l'écriture reste fort classique et déjà vue... Il m'a manqué le petit truc en plus dans la seconde partie.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Je n'ai, à ce jour, lu qu'un seul roman historique d'Eloisa James (en 2014).....Je me rends compte que c'est une auteure très prolifique et après avoir terminé "La petite souris en robe de bal", il est certain que je me pencherai un peu plus à l'avenir sur ses sagas !

Pour revenir à celui-ci, il est le 6ème tome de la saga "Les Wilde", comme j'en ai pris l'habitude avec les sagas de romance historique, je ne les lis pas forcément dans l'ordre car cela ne perturbe en rien la compréhension du récit (à part le fait de se faire spoiler sur les couples précédents....Mais en même temps, quand on lit une romance historique, on sait que les couples finissent toujours heureux ensemble !).

L'héroïne, Viola, est une jeune femme extrêmement timide, pour diverses raisons, notamment le fait qu'elle ne se sente pas légitime car sa mère s'est mariée avec un Duc (de la fameuse famille Wilde) et donc, ses frères et soeurs aînés ne sont pas de son sang (sa mère est la 3ème épouse du Duc)....Contrairement aux autres enfants qui suivent qui sont les enfants que sa mère a eu avec le Duc....Mais elle, elle n'a pas de sang Wilde dans les veines - tout comme sa "soeur" Joan (qui sera l'héroïne du prochain tome....), mais celle-ci a un caractère bien affirmé et n'a pas autant de complexes que Viola !

Sa timidité maladive est aussi due au fait qu'à l'âge de 15 ans, lors de sa première "sortie dans le grand monde", elle ait surpris un homme, un aristocrate immense et musclé, avec sa maitresse du moment, en "pleine action"....Et que celui-ci s'est emporté violemment pensant que Viola était la complice de l'autre femme, pour les surprendre et donc obliger cet homme à épouser cette femme (pour réparer le préjudice de son déshonneur...).

Il s'avèrera que ce colosse, en l'occurrence, le Duc de Wynter, avait raison, sauf que la témoin est arrivée à la suite de Viola, mais le Duc était déjà parti, furibond (et évidemment, personne n'a entendu parler de ce scandale, Viola a juste gardé en elle le traumatisme de cette scène et de cette énorme engueulade....).

Depuis ce fameux soir, Viola n'a plus participé à un bal....C'est une jeune femme au coeur tendre et romantique. A maintenant 18 ans, elle préfère les animaux aux humains mais il faudra bien un jour qu'elle se marie....

Le nouveau pasteur, M. Marlowe, qui vient d'arriver est jeune et beau comme un Dieu (et aussi innocent qu'elle dans les choses de l'amour), elle va tomber amoureuse de lui (malgré le fait qu'il soit déjà fiancé...à une sale mégère....).

Et le héros du livre alors ? C'était donc l'homme qu'avait surpris Viola quand elle avait 15 ans....Elle ne se rappelle plus de lui comme étant ce fameux "Duc fou de colère", mais elle sait ce qu'il pense "actuellement" des Wilde, notamment d'elle et de sa soeur, qui sont deux jeunes femmes à marier.....

Etant experte dans l'art de se rendre invisible, à cause de sa timidité, elle va surprendre une conversation entre Devin (notre fameux Duc) et son oncle.....Qui l'incite fortement à se marier, et pourquoi pas avec Viola, qui est décrite comme une petite souris (d'où le titre du livre en VF), discrète, n'aimant pas la foule....Elle ferait une épouse parfaite pour le Duc, retranchée dans une maison de campagne, juste bonne à lui pondre des héritiers de temps en temps.....

Seulement voilà, Devin ne souhaite pas forcément se marier tout de suite (il a 28 ans)...Jusqu'à ce qu'il soit interpelé par Viola, et surpris par son audace, voire son "culot" à lui tenir tête et lui dire ses quatre vérités....Elle qui était pourtant décrite comme une timide qui en arrive à vomir d'émotion.....

Nous sommes ici dans une romance où le héros méprise l'héroïne, mais pas très longtemps (j'aurais aimé que leur jeu du chat et de la souris - ah ha jeu de mot ! - dure un peu plus !).....

Devin se met finalement en tête de la courtiser, vu qu'elle lui a mis un vent bien frais.....Le fameux "suis-moi, je te fuis".....

Et il y a aussi le fait qu'il sait que Viola en pince pour le séduisant pasteur (qui est, à priori, plus beau physiquement que le Duc de Wynter.....Au niveau du visage, en tout cas....D'ailleurs, depuis qu'il prêche à l'église, les bancs sont remplis de jeunes filles très attentives !....Même si sa fiancée aigrie et désagréable le surveille de près....).

Alors, oui, j'ai bien aimé cette romance entre Viola et Devin, mais j'aurais préféré qu'il y ait un peu plus de challenge, de quiproquos etc....Finalement, le caractère doux et compatissant, voire naïf (le fameux moment où elle constate que les hommes aussi ont des tétons....) de Viola va trop vite (à mon goût) la faire tomber amoureuse du Duc.....

Ce qui est intéressant dans ce livre, c'est aussi l'autre histoire d'amour qui va naitre au fur et à mesure des pages entre M. Marlowe, notre beau pasteur et un autre personnage féminin (car après tout, le premier crush de Viola a le droit, lui aussi, d'être heureux en amour !!!).

Dernière chose à dire sur ce livre....Il se déroule dans les années 1780 en Angleterre...La plupart des personnages portent donc des perruques blanches et de la poudre - notamment pour les bals etc....Seul le pasteur garde ses cheveux blond au naturel, expliquant que la farine utilisée pour la poudre servirait mieux à faire du pain pour les pauvres (en plus d'être beau, il est très altruiste....Comment voulez-vous que toutes les jeunes filles - dont Viola, au début - ne craquent pas pour lui !).

Ma note : 17/20
Lien : https://lespassionsdeviedefu..
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Ce fut une très bonne romance, mais je ne peux pas dire que ça a été un coup de coeur.
Ce qui m'ennuyait un peu, c'était que notre protagoniste féminin donnait des airs un peu trop naïfs, alors qu'elle ne l'était pas. Je pense que c'est lié à la plume de l'auteure.
En parlant de la manière d'écrire de l'auteure, j'ai trouvé déstabilisant la manière dont elle racontait certains événements du passé. Elle écrit à la troisième personne du singulier, mais dans ces moments-là, c'était comme-ci elle-même était extérieure à son histoire.
Sinon, le protagoniste masculin n'était pas mal, mais pas transcendant.
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J'ai adoré :-)

Elle est petite, elle est voluptueuse, elle n'est pas une Wilde même si elle a intégré la nursery de la maison très très jeune, deux ans à peine.

Il est traumatisé par une enfance chaotique, des parents qui ne s'aimaient pas et ça s'entendait.

Elle rêve de sécurité, de tendresse, de calme et s'imagine une vie d'épouse de pasteur :-p

Il ne rêve pas c'est évident, il tombe sur la tête et son coeur explose à la vue de la petite souris de la saison.

Elle comprend vite que son rêve est à portée de main et qu'il ne s'agit pas d'un tout beau pasteur ;-)

Il a trouvé sa Duchesse, ne reste qu'à lui montrer et c'est là un tout grand challenge.

Un opus où l'humour règne en maître, où l'on découvre les limites de l'ouverture d'esprit du bigotisme, où les collections peuvent atteindre une dimension des plus loufoques, où l'auteure s'éclate avec la petite rapportée plutôt timide d'une mère plutôt exubérante qui s'est bien intégrée dans cette famille hors du commun.

J'apprécie toujours autant cette série qui me fait bien rire. Bon, reste le dernier opus et c'est bien triste car il y a encore des petits à la nursery ;-)
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Il n’avait jamais été doué avec les mots , peut-être parce qu’un trop grand flot de mots avait bombardé les murs de sa maison : rebondissant entre ses parents, cinglant en toute impunité les invités, les invités, les domestiques et les étrangers. La voix de son père avait toujours été chargée de violence et des menaces.
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Nous pourrions souper ensemble, insista-t-il. — Non, merci. — Cela ferait plaisir à mon oncle, sans parler de votre père et du mien, ajouta-t-il en baissant les yeux sur elle – il était absurdement grand. Ce qui n’est pas rien. — Je n’ai jamais connu mon père, répliqua-t-elle, soucieuse de tuer dans l’œuf cette idée ridicule. Il est mort avant ma naissance. Il semblerait que le vôtre n’ait pas été vraiment sympathique, quoi qu’il en soit, il avait des exigences concernant votre mariage, et celles-ci doivent être respectées. Je ne suis pas une vraie Wilde, et certainement pas fille de duc. Inutile de perdre votre temps avec moi. — Que nous partagions ce souper ferait plaisir à mon oncle. J’ai très peu connu mon père et je suis très attaché à sir Reginald. Elle étrécit les yeux, mais il s’était arrangé pour adopter une expression de pure loyauté filiale. — Votre route risque d’être entravée par des femmes arborant des oiseaux empaillés sur leurs perruques. J’en ai vu au moins deux ou trois. Elle-même portait une perruque d’une blancheur de neige de hauteur raisonnable, uniquement ornée de perles. — Vous seriez à mes côtés. — Certes, mais je ne vous veux pas à mes côtés, dit-elle, optant pour la franchise. Vous attirez trop l’attention et je n’ai pas envie d’être utilisée comme un bouclier entre vos admiratrices et vous. J’ai mieux à faire. Il parut vaguement offensé. — Mieux que vous cacher derrière les rideaux en attendant une chiffe molle ? — M. Marlowe n’est pas une chiffe molle, répliqua-t-elle en gardant son calme parce que… Wynter était un imbécile et qu’il n’était pas nécessaire de croiser le fer avec lui. M. Marlowe n’est pas vaniteux, contrairement à ces aristocrates qui se flattent de fréquenter l’antichambre de la reine. C’est un pasteur, et en tant que tel, il… il déborde du lait de la tendresse humaine ! lâcha-t-elle, la formule lui étant venue soudainement. — Un être mamelu, donc, dit le duc, une lueur amusée dans le regard. — Je ne l’entendais pas ainsi. — J’en doute, car le pasteur a clairement répandu sa laiteuse tendresse sur la maison Lindow en se rendant disponible pour les conseils pastoraux à toute heure du jour ou de la nuit. Viola se rembrunit. — Votre Grâce, je vous conseille de regagner la salle de bal et de trouver une candidate au mariage autre que ma sœur.
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Viola le considéra d’un œil froid. — Ce n’est pas un sujet de conversation convenable. À ce propos, je tiens à vous présenter mes excuses pour mon impolitesse le soir du bal. J’étais chiffonnée, certes, pour autant, je n’aurais pas dû perdre mon calme. Vous ne saviez pas que j’écoutais votre conversation, après tout, et vous avez le droit d’avoir une opinion sur ma filiation. — J’avais tort, admit Devin. Vous êtes clairement une vraie Wilde. — Qu’est-ce qui vous fait dire cela ? — Personne d’autre que vous n’a jamais osé me réprimander. Sa réponse la fit sourire et Devin éprouva une sensation bizarre, comme s’il avait bu une gorgée de champagne directement à la bouteille. — Nous pouvons nouer une amitié, suggéra-t-elle. Après tout, nous nous sommes tous deux éclipsés de mon premier bal, bien que pour des raisons différentes. — Hmm, fit Devin. — Il émane de vous quelque chose de très rassurant. Vos amis sont-ils sensibles à votre calme ? — J’ai peu d’amis, répondit-il sans détour. J’ai été éduqué par des précepteurs et j’étais déjà duc à l’âge où la plupart des jeunes gens entrent à l’université. Je n’ai pas eu le loisir de me joindre à eux. — Pas d’amis ? s’exclama-t-elle, atterrée. — J’ai des cousins, avança-t-il, n’appréciant que fort peu la compassion qu’il lut dans son regard.
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Viola entra en collision avec un gentleman qui lui tournait le dos. Ce dernier chancela légèrement en avant, mais encaissa le choc. Elle recula d’un pas en bredouillant une vague excuse. L’homme – immense, large et emperruqué – avait une épaule appuyée contre le mur, son bras libre enlaçant quelqu’un qu’elle ne voyait pas. Comme Viola glissait son regard le long de son dos, elle remarqua deux pantoufles jaunes surgissant de façon incongrue de part et d’autre de sa taille. Les pantoufles disparurent et elle perçut un froissement de jupes, avant de comprendre ce que cela signifiait. L’homme jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, puis se retourna vers sa… Quel était le mot ? Maîtresse ? — Vous avez arrangé un guet-apens ? Sa voix était rauque, moins d’incrédulité que d’une colère qui résonna dans tout le corps de Viola. Son estomac se noua davantage. — Pas du tout, répondit la femme d’une voix haletante. Ce n’est qu’une servante. — Non, c’est une dame qui emprunte fort à propos le couloir de service. Votre témoin semble même avoir craint d’arriver en retard, répliqua-t-il d’un ton aussi tranchant qu’une lame. Elle est à bout de souffle. Vous comptez utiliser son témoignage pour m’obliger à vous épouser, je suppose ?
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Il avait parfois eu le sentiment que sa mère lui manquait, quoique jamais la mère qu’il avait connue. Il regrettait en fait une mère qu’il avait imaginée, celle qui l’aurait protégé des crises de rage de son père.
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