Elvire Murail

- Sujets... Votre très cher Prince, vous ne l'ignorez pas, a le grand plaisir de marier demain son adorable Oupalavi, sa petite coccinelle...
Sourire niais du tas de graisse à sa droite.

A force de voyager, Finn avait remarqué une chose tout à fait consternante : les comtés étaient ridiculement petits.

[...]Et maintenant qu'est-ce que je suis supposé faire ?
- [...]Il faut que tu restes en vie.
- Oui, merci ! J'y tiens !

Finn commençait à trouver exaspérant d'être en permanence confronté à des gens qui en savaient plus sur lui que lui-même !

Siki-Siki n'était qu'une fille... Elle allait jouer le plus intelligent des rôles : celui de l'idiote.

Un Maître Mémoire était chargé de répertorier, de classer, voire de compléter tous les textes essentiels, tels que les Chroniques de Lur ou les listes des Anciens Sorciers. Que Turi'oka fut un de ceux-là étaient plutôt comique, lui qui oubliait de mettre ses chassures le matin !

L'Engoulant respectait ses ennemis quand ils s'étaient montrés vaillants au combat.[...]Il estimait normal de leur donner une sépulture.[...]
En guise de cérémonie funèbre, Tiercefeuille entama gaillardement une de ses chansons paillardes favorites[...]
Un faible mumure s'échappa des lèvres de Gris-Corbin, Chantepleure se précipita vers le Chef Barre.
- Engoulant ! Engoulant ! s'exclama-t-il. Gris-Corbin a repris connaissance ! Quoi ? Quoi ? Parle plus fort !
Tiercefeuille, très heureux de la nouvelle, accourut aussitôt.
- Que dit-il ?
Chantepleure se redressa et regarda Tiercefeuille, un peu embarassé.
- Ben... Il a dit : "Pitié, empêche l'Engoulant de chanter."
Puis il s'écarta prudemment, de peur de se prendre une baffe sur le haut du crâne.
- Je vois qu'il va mieux, grogna Tiercefeuille.
Puis il éclata de rire en lançant le cri d'armes de la Confrérie.
- A moi, confrère !
- Confrère, je suis... marmonna Gris-Corbin.

- Je suis Miricaï.
Puis, ébauchant un sourire, il ajouta très simplement :
- C'est moi. C'est papa.
"Je suis mort", pensa Finn.

- Mais, dit brusquement Chantepleure, vous êtes un sorcier ! Vous pouvez vous défendre tout seul !
- Je suis un Maître herboriste ! beugla Finn. Moi, mon domaine, ce sont les petites fleurs, pas les sorts de destruction !

Finn commença à parler. Il entreprit de raconter tout ce qui lui était arrivé depuis qu'il avait quitté son village natal. Ah, que ça faisait du bien de pouvoir enfin se confier à quelqu'un ! Et tant mieux si c'était un âne. Au moins, il ne risquait pas de répéter ses secrets.

Gupta avait lancé ses mercenaires à la poursuite de Finn. Avec une recommandation très particulière : briser les deux jambes du Maître Sorcier pour s'assurer qu'il ne s'échapperait pas de nouveau.

Finn devait affronter la dure réalité : il était seul et désespéré dans un monde où les braves gens n'étaient pas majoritaires.

- Gris-Corbin, tu prendras le premier tour de garde. Je prendrai le deuxième.
- Et Chantepleure, il a le droit de dormir, lui ?
- Ben, j'ai besoin de récupérer...
- Tu feras le troisième quart, nom de nom !
- Mais on est trois, ça fait un tiers, pas un quart, dit Chantepleure.
- Un quart, ça signifie quatre heures de suite, abruti !
- Mais ça fait douze heures ? s'étonna Gris-Corbin après avoir compté sur ses doigts.
- On part à l'aube ! grogna Tiercefeuille. On fait des quarts de deux heures.
- Alors, c'est pas des qu...
Chantepleure se prit une nouvelle claque sur le haut du crâne.
- Engoulant... demanda Gris-Corbin, comment on sait qu'on a fait deux heures ?
Tiercefeuille frotta l'arête de son nez, le temps de se ressaisir.
- Bon, reprenons depuis le début... Gris-Corbin, tu me réveilles quand tu sens que tu vas t'endormir.
- C'est maintenant, répondit le Chef Barre.
Tiercefeuille le regarda baîller, aussitôt imité par Chantepleure. Il n'y avait plus qu'une solution, de loin la meilleure : les chevaux allaient monter la garde.

[...]Nous sommes la Confrérie guerrière, foutre catin !
- Ben, il n'y a plus de guerre depuis longtemps... dit Chantepleure en se relevant péniblement.
- Heureusement ! Des grands-mères avec des balais vous mettraient en déroute !

- Mon ami, dit Dystar, voici une lettre de la plus haute importance que vous devez remettre en mains propres à l'Engoulant de la Confrérie guerrière.
- Vous croyez qu'il sait lire, Vénérable ? demanda Omoa.
- Mais oui, évidemment ! Enfin... au cas où, dites-lui de venir immédiatement à Lur avec deux Frères. immédiatement ! Menacez-le s'il le faut.
- Le menacer ! s'affola Omoa. il pourrait me tuer !
- Même un Frère Guerrier n'est pas stupide au point de s'attaquer à un émissaire du Grand Maître de Lur. Allez ! Allez !
Omoa glissa la lettre dans sa tunique en pensant que, à un concours d'intelligence entre Pieds Sûrs et les Frères Guerriers, la mule gagnerait probablement.

- Espèce de petit crétin prétentieux ! Tu crois que, parce que tu as été élevé dans la soie, tu vaux mieux que les autres ? Va donc à l'écurie, ramasser les crottins des mulets. Mon potager a besoin d'engrais. Ca te fera du bien de tripoter de la merde !

Tient, dit Brigitte. C'est pour toi. Enfin, c'est à toi, plutôt... Écoute, il ne faut le dire à personne parce que j'aurais des ennuis... Mais... je l'ai pris sur... sur le cadavre de ta grand-mère. C'est interdit de voler, surtout les morts. Mais ce n'est pas du vol, tu vois... parce que je pense que ça te revient. Je l'ai pris... parce que je crains que... d'autre ne le prennent au lieu de te le donner. Mélaine regarda dans sa main. C'était un pendentif en or au bout d'une chaîne. 

pour les personnes qui n'ont pas de chéri(e) meme si c est plus le mot cheri
c est plus facile dans avoir un

C'est ma meilleure amie qui m'a fait connaitre j'ai d'abord commencé par lire la rencontre des kinra girls et je suis en train de lire celui-ci !!

- Maman! protesta Lucie. Je suis jolie et absolument charmante! N'est ce pas?
- Jolie, c'est sur, dit Baptiste. Charmante, je ne sais pas encore.
- Tu parles bizarrement, remarqua Lucie. Ah! C'est toi qui est sourd? Moi aussi, je suis sourde quand maman me dit d'aller au lit.
- Moi, je suis sourd tout le temps.
- C'est pas grave, si tu comprends tout !