Citations de Elvire Murail (267)
Voilà. C'est l'église, vue du cimetière. Qu'est-ce qu'il y a de particulier ?
- Ce n'est que la ... le ... c'est ... kumiko écarquilla les yeux.
- je rêve ou quoi ? murmura Idalina. Il y a quelqu'un à la fenêtre ? Quelqu'un dans l'église ?
-Je vais recadrer ! s'exclama Kumiko si brusquement qu'idalina sursauta. avec les ordinateurs, c'est facile. je sélectionne cette partie de l'image, comme ça... clic, clic... On perd en qualité, c'est flou, dommage et... ciiii hoooo... Bizarre. la forme dans l'encadrement de la fenêtre ressemblait bien à la silhouette humaine. mais elle était étrangement blanche et imprécise.
Un jeu vidéo, une créature de rêve...
Qui est ce Golem qui hante les écrans et la cité des Quatre-Cents?
C'est indispensable de se faire chier de temps en temps. Ca revalorise les périodes actives.
Tu as l'âme d'une artiste.
- C'est calme, non ? Où sont-ils donc ?
Jérôme espéra qu'une faille temporelle s'était ouverte et avait englouti ces sales gosses, mais il se contenta d'indiquer la direction du salon bleu.
Jérôme avait des envies de meurtre. Si jamais Mme Valonne lui disait encore une fois "Ne vous inquiétez pas", il allait l'étrangler. Ou, pire, il pourrait perdre son flegme, un déshonneur pour un majordome de son standing.
- Sans rire... Il y a vraiment des fantômes, ici ?
- Apparemment, acquiesça Maxime. Pas de quoi s'affoler. Les habitants semblent bien disposer à notre égard quoique morts. L'un d'eux vient de nous donner un important indice. Merci !
- Ce n'est pas la modestie qui vous étouffe, dit Aliénor.
- Je ne vois pas en quoi la modestie me serait utile dans mon métier.
Camilia fila à toute vitesse. Elle craignait d'autres questions. Il lui parut évident que M. Sam s'interrogeait, lui aussi, sur les événements récents. Et qui sait ? Peut-être avait-il vu les Ombres. Il fallait qu'elle trouve Gall pour lui raconter cette histoire de points telluriques. C'était la clé, elle en était persuadée. Mais que se passerait-il à Samain ? Les vacances les éloigneraient de la pension. Ils devaient rester. Camilia aurait eu du mal à expliquer pourquoi, elle avait le sentiment qu'ils devaient attendre l'ouverture de la porte. Peut-être pour renvoyer les Ombres d'où elles venaient. Ou alors... Une idée encore informe, comme une boule de magma en fusion, se mit à tourner dans sa tête. Quelqu'un essayait de lui parler, là, à l'intérieur d'elle-même. Les mots n'étaient pas exprimés, l'idée était inaccessible. Et pourtant... Il lui vint, comme un choc, que seule l'ouverture de la Porte lui rendrait compréhensible cette voix qui cherchait à l'atteindre.
las ou il y a du malheur le bonheur arrivera
Il organisa une fouille en règle du palais qui se prolongea jusqu'au soir. Pas un être vivant n'échappa à un interrogatoire sévère, y compris le chat du cuisinier à qui on trouvait un air louche.
-[...] je crois simplement que tu as trouvé la solution. Sois toi-même Finn.
- Lequel ? Le paresseux, le menteur ou le sournois ?
- Non ! Celui qui ne réfléchit pas trop et se fie à son instinct.
- Ah, le crétin, donc !
- Soigne ma peau comme il convient et je te nommerai "Guérisseur personnel de son Excellence".
- Je n'en mérite pas tant.
- Je suis seul juge ! Je fais comme je l'entends !
- Oui, ça, j'avais compris.
Jamais, depuis que Lur existait, on n'avait vu un Grand Maître faire des gouzis-gouzis à un bébé. Encore moins à deux. Mais il y a un début à tout.
Finn se moquait comme d'une guigne d'être marié. On lui avait forcé la main et il guettait le bon moment pour fausser compagnie à papounet et fifille.
Le musicien se retourna. Il était grand et mince, pourvu d'une abondante chevelure grise. Une femme l'aurait qualifié d'aimable, une jeune fille de séduisant, un jaloux de "pas mal conservé pour son âge".
- Ah, hélas, hélas ! Le nain difforme n'est plus
De son corps meurtri coule un horrible pus...
- Hé ! Chuis pas encore mort ! protesta le Singulier.
Le Potentat tapota sa main avec sollicitude.
- Ne vous inquiétez pas. Ca ne saurait tarder.
Le mercenaire roula des yeux terrifiés. Il jura n'être qu'un sous-fifre, un pouilleux, un minable, qu'il avait huit enfants à charge et une vieille maman impotente. Il pleura, supplia et pria la Toute-Puissance de lui pardonner ses péchés.
- Il me fatigue, grogna Copiraille. On s'en débarasse ?
- Il me suffit d'ordonner aux Trabans de vous jeter au cachot !
Surprise le minable tenait bon. Le baron se mit à ricaner.
- Il est loin le temps où les Potentats étaient puissants ! Les soldats ne reconnaissent que mon autorité. Pour une raison très simple : je les paie. Vous avez les moyens, vous aussi ? Hum... il semble que non.
Dans le silence qui suivit, un bruit incongru retentit soudain. Méléni venait de claquer son couteau sur la table.
- Cette regrettable conversation a dû vous épuiser, compatit son époux. Sans doute souhaiteriez-vous vous retirer ?
- Non, répondit Méléni. Et ce qui me fatigue, c'est votre stupide comportement.
- Que... hein ? s'étrangla le baron.
Méléni, avec un sourire, s'inclina vers le Potentat.
- Votre Majesté, les Trabans sont à votre disposition.
- Ma chère, de quel droit...
La baronne jeta à son mari un regard sans équivoque : elle n'était pas contente.
- Du droit de celle qui paie ! C'est bien ce que vous disiez, n'est-ce pas ? Le pouvoir est à celui qui a l'argent. C'est avec ma dot que vous entretenez une garde privée. Mon cher !
Galin'saga verdit quand Méléni affirma que les Trabans savaient à qui ils devaient leur solde et qu'ils lui obéiraient sans condition.
- J'aime les femmes de cette famille, commenta Turi'oka en remplissant son verre.
Il s'autorisait seulement l'étude des titres, des couvertures et des premières pages afin de classer par catégories. Lesquelles étaient au nombre de trois : incompréhensible, peut-être déchiffrable et qu'est-ce que j'en sais car ça ne ressemble à rien.