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Citations de Emily St. John Mandel (363)


Ce que voulait Lilia, c'était voyager, mais pas seulement cela : elle voulait être une citoyenne de partout, insouciante et capable de s'envoler instantanément
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Et tous ces gens, avec leur collection de petites jalousies, de névroses, de syndromes post-traumatiques non diagnostiqués et de rancoeurs brûlantes, vivaient ensemble voyageaient ensemble, répétaient ensemble, jouaient ensemble trois cent soixante-cinq jours par an, compagnie permanente, en tournée permanente.
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Il lui arrivait de plus en plus souvent de s'assoupir sans avertissement, et cela lui procurait une troublante impression de répétition générale. On commence par s'endormir pendant de brèves périodes, puis pendant des périodes plus longues, puis pour toujours. (p.398)
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Plus vous avez de souvenirs, plus vous avez perdu. (p.277)
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Ils avaient peur de tout ce qui n'était pas eux. (p.249)
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"Implacable, répéta Clark. ça peut vouloir dire tout et n'importe quoi." Mais sans doute rien de bon, décida-t-il. On dit rarement de quelqu'un qu'il est implacablement gentil. (p.225)
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Elle se rend bien compte que ça fait prétentieux, mais est-ce que ça reste prétentieux si c'est vrai ? (p.138)
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Elle sait qu'il y a partout des pièges qui peuvent la faire pleurer, elle sait que si elle meurt un peu chaque fois que quelqu'un lui demande une pièce et qu'elle ne la donne pas, cela signifie qu'elle est trop douce pour ce monde - ou peut-être simplement pour cette ville, elle s'y sent si petite. Les larmes lui montent aux yeux. Miranda est une personne qui a très peu de certitudes, mais l'une d'entre elles est que seuls les gens indignes se dérobent quand la situation devient difficile. (p.131)
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être en vie, c'est risqué. (p.99)
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Jeevan fut soudain terrassé par la certitude que cette maladie décrite par son ami allait être la ligne de démarcation entre un "avant" et un "après", un trait tiré sur sa vie. (p.35)
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Le trouble de retrouver ses contemporains plus ou moins décrépits, les souvenirs d'un visage plus jeune venant se heurter à la réalité des bajoues, des poches sous les yeux, des rides inattendues, puis l'effroi de se rendre compte qu'on a probablement l'air aussi vieux qu'eux.
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L’enfer, c’est l’absence de ceux qu’on voudrait tant avoir auprès de soi.
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Cela se passait le dernier mois de l'époque où il était possible, en appuyant sur les touches d'un téléphone, de parler avec une personne qui se trouvait à l'autre extrémité du globe.
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L’enfer c’est l’absence de ceux qu’on voudrait tant avoir auprès de soi.
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L’une des grandes questions scientifiques, au temps de Galilée, avait été de savoir si la Voie Lactée était composée d’étoiles distinctes. Impossible d’imaginer, à l’ère de l’électricité, que ce problème ait pu se poser un jour mais, à l’apoque de Galilée, le ciel était une vaste étendue de lumière – et c’était exactement la même chose à présent. L’âge de la pollution lumineuse était arrivé à son terme. Cette brillance inhabituelle signifiait que le réseau lâchait, que l’obscurité envahissait la Terre. J’ai connu la fin de l’électricité, se dit Clark. Cette pensée lui fit courir des frissons dans le dos.
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Quand Lilia était toute jeune, le monde entier lui semblait composé de chambres de motel formant un chapelet d'îles à travers le continent américain
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Les caravanes étaient d’anciens pickups aux roues en bois et en acier, aujourd’hui tirés par des attelages de chevaux. On avait retiré toutes les pièces rendues inutiles par la disparition de l’essence – moteur, système d’alimentation en carburant, tous les autres composants qu’aucun humain de moins de vingt ans n’avait jamais vus fonctionner – et on avait installé un banc sur le toit de chaque cabine pour les conducteurs.
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Les premières années, il leur était arrivé de jouer davantage de pièces contemporaines, mais le plus étonnant, ce qu'aucun d'entre eux n'aurait imaginé, c'était que le public semblait préférer Shakespeare aux autres oeuvres de leur répertoire.
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Si ça avait été un autre que Hua, Jeevan ne l'aurait pas cru, mais il n'avait jamais connu un homme aussi doué pour l'euphémisme. Si Hua disait qu'il s'agissait d'une épidémie, c'est que le mot épidémie n'était pas assez fort. Jeevan fut soudain terrassé par la certitude que cette maladie décrite par son ami allait être la ligne de démarcation entre un avant et un après, un trait tiré sur sa vie
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Liste non exhaustive :
Plus de plongeons dans des piscines d’eau chlorée éclairées en vert par en dessous. Plus de matchs de base-ball disputés à la lumière des projecteurs. Plus de luminaires extérieurs, sur les vérandas, attirant des papillons de nuit les soirs d’été. Plus de trains filant à toute allure sous la surface des métropoles, mus par la puissance impressionnante du troisième rail. Plus de villes. Plus de films, sauf rarement, sauf avec un générateur noyant la moitié des dialogues – et encore, seulement les tout premiers temps, jusqu’à ce que le fuel pour les générateurs s’épuise, parce que l’essence pour voitures s’évente au bout de deux ou trois ans. Le carburant d’aviation dure plus longtemps, mais c’était difficile de s’en procurer.
Plus d’écrans qui brillent dans la semi-obscurité lorsque des spectateurs lèvent leurs portables au-dessus de la foule pour photographier des groupes en concert. Plus de scènes éclairées par des halogènes couleur bonbon, plus d’électro, de punk, de guitares électriques.
Plus de produits pharmaceutiques. Plus aucune garantie de survivre à une égratignure à la main, à une morsure de chien, à une coupure qu’on s’est faite au doigt en éminçant des légumes pour le dîner.
...
Plus d’internet. Plus de réseaux sociaux, plus moyen de faire défiler sur l’écran des litanies de rêves, d’espoirs fiévreux, des photos de déjeuners, des appels à l’aide, des expressions de satisfaction, des mises à jour sur le statut des relations amoureuses grâce à des icônes en forme de cœur – brisé ou intact –, des projets de rendez-vous, des supplications, des plaintes, des désirs, des photos de bébés déguisés en ours ou en poivrons pour Halloween. Plus moyen de lire ni de commenter les récits de la vie d’autrui et de se sentir ainsi un peu moins seul chez soi. Plus d’avatars.
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