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Citations de Emily St. John Mandel (363)


J'étais dans un de ces moments où tu regardes ta vie et tu te dis : C'est vraiment tout ? Je pensais qu'il y aurait davantage.
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Vous savez ce que j'ai appris au sujet de l'argent ? Quand j'ai essavé de comprendre pourquoi ma vie à Singapour me semblait plus ou moins identique à celle que j'avais à Londres, c'est là que j'ai réalisé que l'argent est un pays en soi.
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Il avait nourri l'espoir, à tout le moins, de parvenir à s' intégrer dans un cadre social décent ; mais le problème, quand on se retire du monde, c'est que le monde continue de tourner sans vous.
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"Je voudrais vous montrer quelque chose d'étrange".
Le compositeur - qui a été célèbre dans un cercle extrêmement restreint, une sorte de niche, c'est à dire qu'il ne courait aucun danger d'être reconnu dans la rue mais que la plupart des gens appartenant à une ou à deux sous-cultures artistiques confidentielles connaissaient son nom - était manifestement mal à l'aise ...
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Å mesure qu'il marchait seul, Jeevan se sentit disparaître dans le paysage. II était tout petit, insignifiant, dans son errance le long du rivage. Il ne s'était jamais senti aussi vivant, aussi triste.
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Cette citation sur la caravane de tête serait bien plus profonde si nous ne l'avions pas piquée à Star Trek.
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Te souviens-tu quand nous étions jeunes et superbes ? voulut demander Clark. Te souviens- tu quand la vie nous paraissait sans limites? Te souviens-tu quand il était impensable que tu deviennes célèbre et que j'obtienne mon doctorat ? Mais au lieu de poser ces questions, il souhaita à son ami un joyeux anniversaire.

- Tu y as pensé.

- Naturellement, dit Clark. C'est ce que j'aime dans les anniversaires, ils restent toujours à la même place. Même date sur le calendrier, d'une année sur l'autre.
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L'enfer, c'est l'absence de ceux qu'on voudrait tant avoir auprès de soi.
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Une vie mentalement revécue est une série de photographies et de courts-métrages décousus : la pièce de théâtre à l'école quand il avait neuf ans, avec son père radieux assis au premier rang; les sorties en boîte avec Arthur, à Toronto, sous les lumières tournoyantes; un amphi à l'université de New-York. Un cadre supérieur - un client - se passant les mains dans les cheveux pendant qu'il parlait de son effroyable patron. Un procession d'amants dont il gardait en mémoire certains détails : les draps bleu marine, une divine tasse de thé, des lunettes de soleil, un sourire. Le poivrier du Brésil dans le jardin d'un ami, à Silver Lake. Un bouquet de lis tigrés sur un bureau. Le sourire de Robert. Les mains de sa mère occupée à tricoter en écoutant la BBC.
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Le trouble de retrouver ses contemporains plus ou moins décrépits, les souvenirs d'un visage plus jeune venant se heurter à la réalité des bajoues, des poches sous les yeux, des rides inattendues, puis l'effroi de se rendre compte qu'on a probablement l'air aussi vieux qu'eux.
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« Pensez-vous qu'il se dirait lui-même malheureux dans son travail ?

- Non, répondit Dahlia. Parce que, pour les gens comme lui, le travail est censé être une interminable corvée ponctuée d'instants de bonheur très occasionnels... mais quand je dis "bonheur", j'entends surtout par là "distraction". Vous me suivez ?

- Non, si vous voulez bien expliciter...

- Bon, prenons un exemple : vous allez dans la salle de pause où se trouvent des personnes que vous aimez bien ; quelqu'un raconte une histoire drôle, vous riez un peu, vous vous sentez intégré, tout le monde est amusant, vous regagnez votre bureau avec une sorte de - quel est le mot ? - une sorte de bien-être, disons. Donc, vous regagnez votre bureau avec cette sensation de bien-être, mais vers quatre ou cinq heures la journée se révèle avoie été une journée comme les autres, et vous continuez ainsi, attendant avec impatience l'heure de quitter le boulot, puis le week-end, puis vos deux ou trois semaines annuelles de congés payés, tous les jours que Dieu fait, et voilà ce que devient votre vie. »
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Le lendemain, le premier étranger arriva. Ils avaient pris l'habitude de poster des gardes munis de sifflets afin d'être alertés de l'approche d'un inconnu. Ils avaient tous vu ces films post-apocalyptiques où de dangereux retardataires venaient en découdre pour s'emparer des dernières miettes. Néanmoins, observa Annette après réflexion, tous les films de ce genre-là qu'elle avait vus mettaient en scène des zombies. "Tout ça pour dire que la situation pourrait être bien pire", conclut-elle.
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Si elle n'avait jamais cru au coup de foudre, elle croyait en revanche à la reconnaissance au premier regard, elle croyait au fait de comprendre, en rencontrant une personne pour la première fois, que celle-ci allait jouer un rôle important dans votre vie.
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... car c'est bien cela que l'argent vous procure : la liberté de cesser d'y penser. Si vous n'en avez jamais été privé, vous ne pouvez pas comprendre la profondeur de cette donnée, à quel point cela change radicalement votre vie.
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si vous appréciez la compagnie d'une personne, si vous appréciez votre vie avec elle et ne voyez pas d'inconvénient à dormir avec elle, n'est-ce pas suffisant ? Avez-vous vraiment besoin d'être amoureux pour qu'une relation soit réelle, quel que soit le sens du mot réel, tant qu'il y a du respect et quelque chose qui ressemble à de l'amitié ?
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Mais une personne ne peut-elle être qu'admirable ou épouvantable, l'un ou l'autre ? Faut-il que la vie soit tellement binaire ? Deux choses peuvent être vraies en même temps, se dit-il.
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C'était bien le but des boîtes de nuit, non ? D'annihiler ses pensées avec de l'alcool et de la musique ?
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... mais le problème, quand on se retire du monde, c'est que le monde continue de tourner sans vous...
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Pour ma part, je suis convaincue que si nous nous tournons vers la fiction post-apocalyptique, ce n'est pas parce que nous sommes attirés par le désastre en soi, mais parce que nous sommes attirés par ce qui, dans notre esprit, risque fort de se produire.
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Colonie Deux était apaisante par sa symétrie et son ordre. Parfois, cependant, l’ordre peut se révéler étouffant.
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