Emma Green

Je ne suis pas ta quelque chose. Je ne me calmerai pas sur commande. J'existerai autant que ça me chante. Tu n'as pas à approuver tout ce que je fais ni à aimer qui je suis, je n'ai pas à t'obéir ni à te plaire. Et je te rappelle que je sais me battre, je suis tout sauf une petite chose fragile.

J'ai longtemps craint le jugement des autres sur ma façon de manger, trop, trop peu, trop gras, trop sain, mais quand j'ai compris que j'étais jugée et questionnée quoi que je fasse, j'ai arrêté. La liberté donne un bien meilleur goût à tout.

Voilà de quel genre d’homme on a besoin dans sa vie, ma jolie. Peu importent ses défauts, ses imperfections. Peu importe qu’il parle peu, qu’il travaille trop, qu’ils ne débarrasse pas le couvert ou qu’il oublie les anniversaires. Rien d’autre ne compte que la profondeur du regard, l’assurance de la voix et la pureté du cœur. Et des mains assez fortes pour toujours vous serrer, vous retenir.

Cet homme a tout. Rien de ce que je cherchais. Mais tout ce dont j’ai besoin.

Parce que depuis que je suis amoureuse de toi plus rien ne va ?
Parce que ta bouche, ta peau, ton ame, je crève d'envie de les embrasser,malgré tout ce que ça pourrait me couter ?

- Tu as vraiment cru que la vie ne valait pas le coup d’être vécue ? Et qu’on avait besoin de ça, ton père et moi ? Quand la vie est dure, on se bat, Louve ! Quand on tombe, on se relève ! Quand on voit tout en noir, on court après la lumière !

Les meilleures choses demandent de la patience. Les plus belles fleurs mettent du temps à éclore... et les cœurs les plus purs, à s'ouvrir.

C’est fou de ne jamais se poser de questions sur ce qu’on fait, ce qu’on devrait faire, ce qu’on renvoie, ce qu’on paraît, ce qu’on pense de nous… Ça doit être merveilleusement reposant.

[...]une guerrière peut frapper aussi fort qu’un guerrier.

- C'est moi qui te fais peur, ou le monde en général? me demande-t-il en plissant les yeux.
- De quoi tu parles?
- Tu as de la repartie comme tous les grands timides. Et de la dureté comme les gens blessés par la vie. Il y a une fille coriace, cachée derrière ce visage angélique et cette crinière parfaitement lisse.

- Toujours aussi rebelle, rien n'a changé ! ironisé-je pour l'agacer.
- Tout a changé, me contredit-il sèchement. T'étais une peste, t'es devenue une garce.

- Je t'aime Amandine, je t'aime de tout mon coeur et de toute mon âme, qu'es-ce que tu veux de plus?Le mariage, les enfants? C'est trop tôt,je ne peux pas aller si vite, je suis incapable de m'engager pour la vie. Comprends-le.

Même quand on se croit mort à l'intérieur, parfois, il suffit de prendre soin des autres pour se sentir un petit peu plus vivant.

- Tu as le droit de ne pas aller bien tout le temps, continue doucement mon frère.
- N’importe quoi.
- Tu as le droit de ne pas être une guerrière en permanence.
- Je le suis ! Je suis bien plus forte que lui !

...j’ai appris à me regarder avec amour et à être ma propre alliée, je me fiche bien des coups d’œil et des soupirs, de ceux qui pensent que j’en fais des tonnes, que je parle un peu fort, que je ris trop souvent et que je râle tout le temps.

Il peut bien essayer tout ce qu'il veut, tant qu'il me touche comme ça.
Qu'il me sourit comme ça.
Qu'il me regarde comme ça.
Qu'il me fait me sentir vivante comme ça.

- Oui, quoi encore?!
[...]
- Brody Gallagher, je crois qu'on a rendez-vous. Mais je peux repartir si vous préférez.
[...]
- Non, attendez, je vous ai pris pour quelqu'un d'autre... Vous venez pour les travaux?
- Non, pour vous cambrioler mais j'ai préféré sonner poliment avant.
Je déteste ce genre d'humour.

Je t'aime, Amandine Baumann, et ça me rend fou d'être trop malheureux pour pouvoir te rendre heureuse.
- ... Je t'aime .

Et parce que les meilleures choses demandent de la patience. Les plus belles fleurs mettent du temps à éclore... et les cœurs les plus purs, à s'ouvrir.

Il faut croire que même les bulots les mieux accrochés à leur rocher finissent par prendre leur envol.