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Critiques de Emma Green (2158)
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La Vie en vrai

Ce roman du duo d’autrices Emma Green invite à suivre les déboires de Louve Larsson, une jeune parisienne dont la famille a déménagé aux Etats-Unis et qui débarque dans un lycée américain où elle n’est visiblement pas vraiment la bienvenue. Immédiatement persécutée par un groupe d’élèves surnommés les « Royals » et emmenés par un certain Lazare Nightingale, insultée sur les réseaux sociaux et malmenée dans l’établissement même, l’adolescente choisit finalement de mettre fin à ses jours en avalant des comprimés…



« La vie en vrai » n’est donc pas forcément rose à la base, mais les personnages s’avèrent heureusement très vite attachants, en particulier la famille Larsson, dont j’ai adoré la tante Willa. Si le but des auteurs est clairement d’aborder des thèmes d’actualités particulièrement durs, tels que le harcèlement scolaire, le bodyshaming, le cyber-harcèlement, la transidentité, l’acceptation de soi ou la différence, elles le font néanmoins sur fond de romance, en parsemant le tout d’une bonne dose d’humour. Du coup, « La vie en vrai » n’est donc pas dénuée d’espoir et les messages délivrés par les autrices se veulent finalement assez positifs…



En proposant une narration qui passe constamment de Louve Larsson à Lazare Nightingale, Emma Green livre non seulement des chapitres qui se font intelligemment écho, mais invite surtout les lecteurs à se mettre alternativement dans la peau de la victime et de son bourreau (…des cœurs). Un procédé qui permet de mieux comprendre cet harceleur qui se dévoile progressivement au fil des pages.



Une lecture particulièrement addictive qui m’aura permis de croiser mon premier « iel » en roman et qui me donne envie de découvrir les deux autres tomes indépendants de cette trilogie.



Dans le même genre, je vous conseille vivement les romans « Eleanor & Grey » et « Landon & Shay » de Brittainy C Cherry, qui proposent également des romances « Young Adult » tout en abordant des thématiques assez identiques (surtout le deuxième).
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Ce qui nous rend vivants

Depuis « La vie en vrai » et « Le goût de nos rêves », j’avoue avoir un faible pour les romances feel-good du duo d’autrices Emma Green et je n’ai donc pas hésité longtemps à m’attaquer à celui-ci qui nous plonge en milieu hospitalier.



« Ce qui nous rend vivants » invite à suivre les pas de Cléo Robbins, qui débarque à l’hôpital public de Chicago pour le premier jour de son internat en médecine d’urgence. Outre des retrouvailles houleuses avec son ancien rival Carter Cruz, qui est déjà en deuxième année de médecine en service de neurologie, elle doit également faire face aux émotions qui la percutent de plein fouet lorsqu’elle entre dans ces urgences où sa mère est décédée l’année précédente…



« Ce qui nous rend vivants » nous plonge immédiatement dans le chaos des urgences, invitant à suivre le rythme effréné d’un personnel hospitalier qui suscite aussitôt l’admiration. Une immersion qui fut totale en ce qui me concerne vu que je me suis moi-même retrouvé aux urgences en milieu de lecture. J’ai donc fait bien attention d’attendre sagement mon tour, respectant au maximum le travail des urgentistes et des médecins… ce qui n’était malheureusement pas le cas de tout le monde. J’aurais peut-être dû leur refiler ce roman pour qu’ils comprennent un peu mieux le fonctionnement d’un service d’urgence hospitalière…



En donnant alternativement la parole à Cléo et Carter au fil des chapitres, Emma Green nous invite à mieux les découvrir et à nous attacher à ces deux personnages dont on sait d’avance qu’ils vont inévitablement se rapprocher au fil des pages, malgré leur rivalité et leurs antécédents. Les personnages secondaires ne sont d’ailleurs pas en reste car, comment ne pas se laisser séduire par les deux mamans de Carter ou la meilleure amie de Cléo ?



J’ai également bien aimé le petit clin d’œil à Olympe Constante et Simon Aster, les deux personnages principaux de « Le goût de nos rêves », lorsque Carter nous fait mijoter un petit Chili con Carne. J’ai initialement été surpris par un message d’avertissement en début de chapitre prévenant le lecteur de la violence d’une scène à venir, surtout qu’après lecture de la scène en question, je me suis fait la réflexion qu’en tant que lecteur de polars, j’avais déjà connu bien pire. Et c’est là que j’ai compris l’importance d’un tel avertissement, car on lit tellement de scènes du genre, que l’on n’y prête finalement même plus d’attention, alors que grâce à Emma Green je m’y suis attardé pour finalement me dire… mais oui, elles ont raison, la scène qu’elles viennent de décrire n’est pas « normale » et il est donc bien, voire même important, de nous le rappeler…



« Ce qui nous rend vivants » est donc une romance délicieusement prévisible entre deux personnages qui se détestent soi-disant, mais dont on sait très bien qu’ils vont finir par succomber au charme de l’autre. Mais c’est surtout un roman débordant d’humour, plein de tendresse et parsemé d’humanité, qui rend hommage au personnel hospitalier, tout en abordant des thèmes plus profonds et délicats, tels que le deuil, la maladie, l’homoparentalité, la famille ou l’amitié…



Allez hop, coup de cœur !
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Le goût de nos rêves

Après avoir beaucoup aimé « La vie en vrai » du duo d’autrices Emma Green, je n’ai pas trop hésité à me lancer dans cette romance feel-good qui n’a pas manqué de me titiller les papilles gustatives.



Les personnages principaux partagent en effet une passion commune pour la nourriture.



Il y a tout d’abord Olympe Constante, une jeune femme d’origine martiniquaise qui collectionne des petits boulots de merde alors qu’elle a fait des grandes études de cuisine auprès d’un prestigieux chef étoilé.



Il y a ensuite Simon Aster, le demi-frère de la meilleure amie d’Olympe, qui revient subitement à Paris après dix ans d’absence pour reprendre le restaurant qu’il vient d’hériter de son oncle. S’il est d’une part obligé d’embaucher la meilleure copine de sa demi-sœur en tant que sous-chef, il s’impose d’autre part dans la collocation de filles qu’elles partagent, créant ainsi un trio débordant de tensions privées et professionnelles…



« Le goût de nos rêves » invite le lecteur au cœur d’une collocation qui mélange des personnages attachants et hauts en couleurs. Une collocation « girls only », où deux filles diamétralement opposées partagent néanmoins une passion commune pour la nourriture, les achats en ligne compulsifs, les chaussures et… personne n’est parfait… les chansons de Céline Dion. Bref, de quoi vite me faire fuir, sauf qu’elles doivent subitement composer avec ce beau ténébreux solitaire revenu de nulle part et qui n’en fait qu’à sa tête. Là, par contre, cela m’incite déjà un peu plus à rester…



Puis il y a cette narration à la première personne, qui alterne les points de vue d’Olympe et de Simon au fil des chapitres, leur donnant progressivement de l’épaisseur et dévoilant leurs blessures, tout en multipliant les joutes verbales entre ces deux protagonistes qui refusent de succomber trop vite à une attirance réciproque dont on n’a cependant aucun mal à deviner l’issue.



Et au final, malgré une prévisibilité qui ne dérange finalement pas trop, cette romance sur fond culinaire qui déborde d’amitié et d’amour, parvient également à aborder des sujets graves telles que le racisme, le sexisme et la violence familiale, avec suffisamment de légèreté et d’humour pour rester dans le feel good et passer un excellent moment de lecture, servi par la plume efficace et addictive d’Emma Green.
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Le goût de nos rêves

Olympe et Salomé sont amies et colocataires dans le quartier de Bastille depuis trois ans, alors que chacune d'elle venait de traverser une période difficile. Olympe, d'origine martiniquaise par son père, a suivi une formation prestigieuse en cuisine mais elle a perdu son mec et son job de rêve le même jour. Salomé, elle, venait de tout juste perdre sa mère. Si elles sont différentes aussi bien physiquement, l'une est métisse et grande quand l'autre est petite et rousse, qu'au niveau du caractère, elles partagent toutefois la même passion pour les chaussures et la nourriture. D'ailleurs, elles travaillent toutes les deux dans le même restaurant, la première en cuisine, la seconde en salle. Les deux amies partagent leur appartement avec deux autres nanas, Lola, sur le départ, et Rosie. La règle est : aucun mec dans l'appartement. Mais, lorsque le demi-frère de Salomé, Simon, se pointe à Paris, après dix ans d'absence à l'autre bout du monde, parce qu'il a hérité d'un petit café en piteux état de son oncle, elles ne peuvent évidemment pas lui refuser l'hospitalité. Si Salomé est ravie, Olympe, elle, déchante...



Si Salomé et Olympe sont les deux meilleures amies au monde, leur petite vie, jusque-là réglée comme elles l'entendaient, va être bousculée par l'arrivée plutôt inattendue de Simon, le demi-frère de Salomé, plus qu'heureuse de le retrouver après dix ans d'absence. Malheureusement, celui-ci et Olympe se détestent et peinent à se supporter... Du moins, c'est ce qu'ils pensent et s'imaginent. Passionnés tous les trois par la cuisine, c'est tout naturellement que Simon propose aux deux filles de bosser avec lui. Emma Green, ce duo d'auteures, aborde, au cœur de ce roman, divers sujets intéressants et plutôt bien amenés tels que les accidents de la vie, la maltraitance et ses conséquences des années durant, le racisme, le sexisme, l'amitié, l'entraide, la complexité des relations familiales, le deuil... Ses personnages sont touchants, de par leur manque de confiance en eux, de par leur part d'ombre, de par leurs blessures... et leur caractère expansif et expressif donne lieu à des dialogues savoureux. Une lecture savoureuse, croustillante, à la fois douce et pimentée... même si les atermoiements et les tergiversations de Simon et Olympe finissent par agacer.

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10 bonnes raisons de te détester !

10 bonnes raisons de te détester me faisait de l'oeil depuis un petit moment déjà et comme je suis toujours dans un mood romances en ce moment, j'ai fini par sauter le pas. J'avais lu des critiques très positives concernant le roman et comme j'avais beaucoup accroché à un autre roman du duo d'auteurs, je partais plutôt confiante. Franchement, je ne suis pas passée loin du coup de coeur et cela me conforte vraiment dans l'idée d'explorer un peu plus la bibliographie de Emma Green.



Et pourtant au tout début, j'ai eu quelques doutes. Gabrielle nous annonce les dix raisons de détester un homme qu'elle a connu il y a sept ans pour ce que j'appellerai un coup d'un soir. Certes, elle est tombée enceinte suite à cette nuit torride, mais je n'ai pas compris pourquoi elle le déteste, alors que 1) elle savait à quoi elle s'engageait, 2) c'est elle qui a voulu poursuivre sa grossesse, 3) le pauvre Art n'a aucune idée qu'il est papa. C'était ses choix à elle après tout. Et débarquer sans prévenir chez lui après avoir enfin retrouver sa trace en lui balançant ses jumeaux en mode "ils sont à toi, prends tes responsabilités", j'ai trouvé cela très violent. J'ai lu plusieurs chroniques où les lectrices trouvaient que notre héros ne se comportait pas très bien, mais sérieusement, j'aurais été à sa place, j'aurais fait pareil. Nous voilà donc avec une situation qui est tournée un peu de façon drôle mais qui me laissait tout de même dubitative.



Après Gabrielle a de bonnes raisons de vouloir retrouver le père de ses jumeaux. Sirius ne parle plus depuis un an, et Hermione est une tornade qui enchaîne les bêtises pour se faire remarquer. Oui, Gaby est fan d'Harry Potter ! Un petit côté too much qui m'a tout de même fait sourire et qui apporte une petite touche de fantaisie plutôt charmante. Et notre maman tornade pense que ces enfants ont besoin du père qui leur manque tant pour pouvoir passer ce mauvais cap. Elle quitte donc tout pour se rendre à Hawaï. Radical, c'est sûr, mais quand on apprend à connaître la jeune femme, on comprend que cela fait partie de son caractère et que surtout ce geste désespéré est le geste d’une maman qui ferait tout pour ses enfants. Donc oui, j'ai moyennement apprécié la mise en bouche de 10 bonnes raisons de te détester mais les auteurs parviennent à nous faire avaler la pilule très rapidement.



Il faut dire que le cadre aide vraiment beaucoup. Découvrir Hawaï et sentir aussi cette communauté que Art a construit autour de lui était très sympathique. J'ai aussi aimé découvrir notre héros. Bougon, brut de décoffrage, avec des idées bien arrêtées mais qui surtout semble avoir été blessé par la vie. Et l'arrivée du trio infernal est une bombe qui fait voler en éclats le peu de stabilité qu'il avait trouvé. Personnellement, Art et Sirius ont été mes personnages préférés de 10 bonnes raisons de te détester. Le côté un peu sombre des deux garçons m'a tout de suite charmé. Et plus on apprend à connaître nos deux héros, plus on s'attache à eux. C'est un peu inévitable. L'alchimie est là et malgré les joutes verbales à n'en plus finir, on sent que leur histoire n'est pas finie.



Emotionnellement, j'ai vraiment cru à l'histoire. C'est addictif, il y a des petites montées d'adrénaline, un côté sexy (sans vulgarité), un univers qui se construit autour de Art et Gabrielle, des relations qui se créent et évoluent tout au long du roman. De la douceur mais aussi un gros travail sur les failles des personnages qui ne sont pas faciles. Un mélange qui fonctionne vraiment très bien, et j'ai en plus beaucoup apprécié que la carrière de Gaby soit mise en avant à un moment donné. C'est quelque chose que j'aime énormément dans les romances car je trouve que cela pose une sorte d'indépendance vis-à-vis des héroïnes. Elles ne sont pas que la femme qui va tomber amoureuse, si vous voyez ce que je veux dire, elles sont aussi un personnage à part entière.



10 bonnes raisons de te détester a donc été une excellente lecture qui me conforte donc dans mon envie de commencer cette année avec de la romance à gogo. Je vais d'ailleurs enchaîner avec une autre romance de Noël en espérant que celle-ci fasse fondre autant mon petit coeur que le roman d'Emma Green.

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Recherche coloc - Emmerdeurs, râleurs, lovers..

Je ne suis franchement pas passée loin du coup de coeur. Il n'y a qu'un petit élément sur lequel je reviendrais plus tard qui m'a un peu "chagriné", mais sinon pour une première lecture d'un roman d'Emma Green, je suis très enchantée. D'ailleurs, si les deux auteurs ont écrit d'autres histoires de romance dans ce style, que je qualifierais de comédie romantique, je suis totalement partante.



J'aime beaucoup les romances, mais il est vrai qu'en général, je ne me plonge pas forcément dans ce genre de lecture. Paradoxe quand tu nous tiens... Mais après ma lecture de Vous faites quoi pour Noël ? j'avais envie de poursuivre l'aventure. J'avais pris Recherche coloc - Emmerdeurs, râleurs, lovers... s'abstenir ! suite à une critique que j'avais lu, très positive, sur cette histoire de collocation un peu particulière. En plus du côté romantique, le fait de voir évoluer des étrangers qui peu à peu vont apprendre à se connaître et surtout parvenir à cohabiter était quelque chose qui me plaisait beaucoup. C'est souvent une dynamique qui donne du peps à une histoire, et ici, j'ai retrouvé exactement ce que je cherchais... avec peut-être un côté folie douce en plus auquel je ne m'attendais pas.



Ada, notre héroïne, revient à Dublin après près de 15 ans d'absence pour retaper l'appartement familiale avec pour projet de le vendre. Mais la jeune femme ne s'attendait pas à une telle facture, et pour l'aider à pallier aux coûts des travaux, elle se lance dans de la collocation sous les conseils de Brody, son architecte plus que sexy. C'est le début d'une folle aventure, avec des personnages hétéroclites, complètement à l'ouest mais auquel on finit par s'attacher malgré leurs défauts. Brody et Ada ont quand même une patience d'ange, il faut l'avouer... moi, j'aurais pas pu ! Entre situations cocasses et découverte de chacun, on ne s'ennuie pas une seconde. Lu en deux sessions de lecture, il m'a même été difficile de le poser tellement j'étais prise dans l'histoire.



Mais ce n'est pas qu'une histoire de colocataires. On découvre aussi Ada et Brody, deux jeunes adultes qui n'ont pas eu une vie facile. Si Ada arrive à reprendre le pas, malgré son chagrin, on sent au contraire que Brody, lui est marqué à vie. La romance en devient un véritable tour en montagnes russes. Mais il n'y a pas cette impression oppressante non plus. Il y a des passages émouvants et tristes sans non plus que cela soit trop étouffant. Et ces deux-là deviennent rapidement attachants, à tel point qu'on a envie de les voir enfin heureux, pour de bon. Ce n'est pas facile, c'est un voyage long et cahoteux, mais c'est aussi ce genre de voyage qui vaut le coup. Alors on patiente, on les voit se débattre, et on continue d'espérer. La dynamique du chaud et froid, surtout jouée par Brody, donne du piment à l'histoire, mais j'avoue qu'à la longue, j'en ai eu un peu assez de l'attitude de notre héros. Le fameux point qui m'a chagriné. Mais, les auteurs jouent très bien sur ce point. Ce n'est pas gratuit, il y a une explication derrière cela, et elle colle parfaitement à la psychologie de l'architecte. Et c'est aussi ce que j'apprécie dans ces romances, ne pas passer à côté du passif et de la psychologie de ses personnages, pour se perdre uniquement dans la romance.



Un petit mot sur Ailis, qui ne fait pas partie des colocataires, mais qui est la collègue d'Ada durant quelques mois. Elle est avec Callum, le personnage secondaire que j'ai lu plus aimé. Sa répartie et son attitude étaient des petites rayons de soleil à chaque fois. Elle nous donne aussi des leçons de vie qui vous reboostent le moral, et c'est toute la magie des romans. Avoir des protagonistes qui ne sont pas très présents mais qui vous marquent quand même. Callum est dans la même veine, avec son côté nounours plein de bonne humeur.



Recherche coloc - Emmerdeurs, râleurs, lovers est donc une romance touchante, pleine de peps, de rire, de quelques larmes, avec des cicatrices qui font encore mal, mais surtout de l'espoir. Une lecture qui fait un bien fou et qui vous donne le sourire.

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Recherche coloc - Emmerdeurs, râleurs, lovers..

C'est une grosse déception pour moi le retour d'Emma Green. Et je suis une grande fan du duo. Je n'ai pas reconnu leur style, leur manière de transmettre les émotions, leurs héros attachants. Pour moi, le couple Ada/Brody est complétement passé à la trappe alors qu'il y a avait matière à les aimer.

J'ai compris le message qu'elle voulait transmettre avec cette colocation hétéroclite. Aborder le deuil, l'enfant orphelin, la solitude avec beaucoup d'humour et un brin de sexy c'était une bonne idée. Mais le personnage de Brody ressort complétement transparent. Le mâle alpha ne dégage rien cette fois-ci. L'auteure voulait-elle garder une certaine pudeur pour le héros? Il m'a manqué ce petit truc que j'aime chez elle. Le portrait des deux héros n'était pas assez fignolé à mon gout.

Je suis désolée. Je n'ai pas compris ni senti la connexion amoureuse Ada et Brody. J'ai adoré le coté coloc déjanté, les moments cocasses. Il m'a cependant manqué le côté punchy d'Emma Green. Mais j'ai quand même rigolé à plusieurs reprises.

Le roman reste très abouti en dehors des héros qu'il m'a manqué. Une histoire de coloc différente de ce que j'ai l'habitude de lire. Une histoire d'amour qui prend son temps. D'ailleurs les adolescentes peuvent lire car Emma Green est soft dans les scènes sexuelles. Je me permets de préciser car j'ai vu ce roman en librairie chez romans adolescents.

Malgré cette déception, il me tarde de relire un Emma Green.

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The Boy Next Room, tome 1

Céleste, 18 ans, rebelle, mal dans sa peau et dans sa tête, est envoyée par sa mère vivre un an en Australie auprès de son père biologique, elle ne l'a vu qu'une fois ! Elle n'est pas heureuse de cette décision mais la subit, de toutes façons elle ne se sent pas heureuse auprès de sa mère et de sa famille.

En Autralie elle fait connaissance, non seulement avec son père, vétérinaire et propriétaire d'une réserve animalière, mais également avec ses 4 demi-frères, tous très différents, et avec la très peu sympathique épouse de son père (heureusement très souvent absente).

Elle doit se plier aux habitudes de la famille, entre autre, participer au fonctionnement de la réserve. Elle va également intégrer le lycée local.

Les frères sont tous différents et l'acceptent facilement, sauf le rebelle, River, qui lui fait sentir son antipathie. Malgré tout, elle se sent attirée par lui, il est séduisant, et ..... apparemment l'attirance est réciproque. Elle va vite combattre, intérieurement, contre cette attirance car c'est son frère.

Comment va se passer ce début de saga, vont-ils succomber à la tentation ? Que leur réserve l'avenir ?

La plume fluide est légère d'Emma Green est addictive, elle a une façon de raconter les choses qui fait qu'on n'a pas envie de lâcher l'histoire.

Il s'agit d'une romance mais la vie de cette famille n'est pas de tout repos, elle est parfois mouvementée, ponctuée par la mauvaise humeur permanente de la mère de famille ce qui ajoute une pointe de piment à l'histoire.

J'ai tellement aimé que je viens de me procurer le volume 2.
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Just 17

Le dernier bébé d'Emma Green. Que dire….

J'ai kiffé le mâle alpha : Roman Latimer. Tout à fait ma tasse de thé. La qualité du duo je le répète savoir faire fantasmer les femmes comme moi. Les personnages sont hauts en couleur et font rêver.

En face de l'hipster, j'ai Lemon. Tout d'abord je suis fan des jeux de mots qui apporte du punch au roman. Mais je ne suis pas fan du cadre de l'histoire. Une romance entre un professeur et une élève je ne suis pas une grande adepte car le sujet me dérange. J'ai du mal à y croire et je n'aime pas trop cette notion de responsabilité. Mais malgré mes réticences, Emma Green arrive à créer un lien particulier entre les deux héros. Je n'ai peut-être pas adhéré à

100% mais le roman est très vite addictif. Lemon a des choses à découvrir dans ce nouvel univers. Roman a ses propres batailles. Et au milieu de ce chaos, une relation peut les apaiser ou les perdre. La pilule passe mieux avec le contexte que le duo d'auteures met en place.

Comme je lis souvent de l'Emma Green, je ne vais pas rappeler leurs qualités premières. Pas besoin de se radoter. Je continue pour ma part à foncer les yeux fermés pour les prochaines parutions. J'apprécie autant leur style, leur plume et leurs héros. Ce n'est pas mon roman préféré mais j'ai passé un très bon moment. C'est le plus important.
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PS : Oublie-moi !

Lecture commune avec ma binôme.

Encore une fois le duo Emma Green fonctionne à merveille. Elle nous propose une nouvelle romance en apparence simple mais avec un tandem de choc comme elle sait très bien le faire.

Que dire du nouveau couple mis à l'honneur : Léonor et Wolfgang. Ils ont un passé en commun plutôt complexe et compliqué. Léonor voue une haine féroce à Wolf et on la comprend. Wolf a des choses à se faire pardonner et il s'y prend comme un manche.

Comme dans toutes les romances, on sait ce qu'il va se passer et on se doute facilement du happy end. Pas de suspense trop fort ou de surprises. On devine très vite les intrigues à venir. Mais franchement je passe outre avec Emma Green car elle sait tenir son lectorat. Avec Emma Green c'est rondement mené et addictif. Pas besoin de faire compliqué quand on sait gérer la simplicité à la perfection.

J'ai un gros coup de cœur. Pas pour la romance ou le tandem. Mais pour l'agence de mannequin qui défie toutes les normes de beauté conventionnelle. Un très beau message d'espoir que véhicule le duo d'autrice. Un très beau message pour les personnes en manque de confiance en soi.

C'est simple j'ai adoré le dernier bébé d'Emma Green. Je le redis c'est une valeur sure. Elle sait se renouveler, elle sait proposer des personnages emblématiques. Elle apporte du baume au cœur à ses lectrices. Elle fait rêver tout simplement. J'avoue que souvent mon ressenti final se joue avec le mâle alpha qu'elle propose. J'ai bien kiffé le grand méchant loup! L'héroïne m'a bien plu même si j'ai tiqué sur une ressemblance avec une autre Léonor d'une autre saga.

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Ames indociles

Les romances d'Emma Green : une valeur sure. Je kiffe la plupart du temps leur proposition. On frôle souvent la tuerie livresque.

Quand je commence une romance d'Emma Green, je n'arrive pas à la lâcher. Je le dévore d'une traite souvent dans la journée.

Les qualités d'Emma Green, celles qui font match à tous les coups : un duo d'auteures qui fonctionne. A deux on est plus fort et elles confirment encore une fois. Elle offre des héros charismatiques, drôles, touchants, un brin surréaliste mais ça passe crème. Emme Green nous vend du rêve à chaque fois. Elle maitrise ses personnages, son histoire d'amour, le suspense. Elle évite le too much. Elle sait rester sobre que ce soit des les évènements et les scènes de sexe.

Je suis fan de leurs héroïnes à tendance chick lit, loin d'être des guimauves sur pattes. Pour le mâle alpha, tout dépend évidemment du fantasme qu'elle propose. Et ici, Lennon Hathaway a fait frétiller ma petite culotte en coton. On rajoute face à ce Poséidon, une touche fantaisie du nom de Calliope Lazzari. On obtient un duo de choc qui offrira des joutes verbales à hurler de rire, des séquences émotions, des scènes burlesques et tout un tas de merveilleux moments. Emma Green nous donne toujours le smiley. Et quand tu rajoutes une lilliputienne qu'on a envie de croquer, moi je fonds complétement.

Donc vous l'aurez compris j'ai adoré. Un très bon moment de lecture. Emma Green une valeur sur je confirme.
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The boy next room, tome 2

Le second tome n'a rien à envier au premier.

Céleste s'habitue petit à petit à la tribu Farrow. Pour s'intégrer à la vie du Lycée, elle s'inscrit au club de basket. Elle est de plus en plus attirée par River et finit par le laisser l'embrasser (tendrement, très tendrement). Malheureusement, ils sont découverts et son père leur interdit cette relation naissante, il menace même Céleste de la renvoyer en France si elle lui désobéit.

River est assistant au coach du lycée, ça ne facilite pas les choses.

Vont-ils passer outre ? Leur relation est-elle vraiment incestueuse ? il semblerait que non.

Cerise sur le gâteau les parents Farrow décident de se séparer.

Céleste, d'une santé psychique fragile, surmontera-t-elle ces nouvelles embûches ?

Cette romance est bien écrite, addictive, l'auteure maintient le suspens et dévoile les faits petit à petit sans laisser pressentir la suite.

Il me reste deux tomes à lire, mais je fais une petite pose pour ne pas me lasser.

En bref, j'ai beaucoup aimé, (ce n'est pourtant pas mon style de lecture habituel).
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It's raining love !

t's raining Men!

Hallelujah!

It's reaining Men !

Amen !



Commencer un roman d'Emma Green avec la reprise de Geri Halliwell dans la tête : fait.

Se sentir seule devant ta collègue de boulot car tu exploses de rire avec une séquence sur les Spice Girls : fait.



Emma Green est une valeur sûre.

Emma Green, on ne présente plus.

Emma Green nous fait toujours rêver même dans un coin perdu de la Grande Bretagne.

Emma Green fait toujours des merveilles.

Emma Green des doigts de fée.

Emma Green qui nous offre toujours des portraits tirés à 4 épingles.

Emma Green je vous luv !



Des revendications après ma lecture explosive...

Je veux un manoir.

Je veux être Vicomtesse.

Qu'on se débrouille pour abolir mon mari... Il a tout du parfait noble le porte monnaie en moins.

Et toute cette mayonnaise sur mon île paradisiaque. Oui en tant que future Vicomtesse, j'ai le droit d'exiger... lol



Ma rencontre livresque avec le couple déjanté Archibald/Pippa fut rocambolesque. Un réel coup de cœur pour cette romance so brittish. Elle dose parfaitement péripéties, romance et émotion.



Si je veux :

Joutes verbales cocasses.

Fous rire garantis.

Des portraits parfaits.

Des cadres idylliques...

Je demande un Emma Green !
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Jeux imprudents - Intégrale

J'ai eu un coup de cœur pour Jeux interdits mais Jeux imprudents le surpasse et il est de loin mon préféré de la saga pour le moment sachant qu'il me reste le tome de clôture. Cet opus est une perfection incarnée et Emma Green a sur déjouer tous les pièges pour ne pas rentrer dans la facilité et faire du copié collé. Elle nous propose un opus plus en profondeur et bien plus puissant que ces précédents. Elle ne sait pas reposée sur ses lauriers en nous proposant un tandem identique à Liv/Tristan. Elle a crée des personnages qui ont réussi à m'émouvoir et m'arracher ma petite larme.

Harry et June, deux écorchés vifs de la vie, qui ont eu une enfance chaotique à cause d'adultes pourris de l'intérieur. Souvenez vous du petit Harrison, kidnappé à l'âge de 3 ans par Sadie sous la surveillance de Tristan et sauvé par lui aussi à 11 ans. Qu'a t'il vécu pendant 6 ans? On l'apprend dans cet opus avec beaucoup de peine. A 7 ans il a rencontré June, une petite fille apeurée mais intrépide, et ensemble ils vont combattre leurs monstres à coup de jeux enfantins. Mais cette parenthèse a cessé quand Harry aura retrouvé les siens et June va débarquer dans sa vie à 17 ans pour retrouver son ami d'enfance et recroire à l'espoir.

Jeux imprudents n'est pas seulement un roman d'amour, c'est la rencontre brutale de deux âmes perdues qui ont encore peur du passé et doivent d'abord se battre avec eux mêmes avant d'être heureux à deux. Emma Green se concentre cette fois ci sur la personnalité complexe et meurtrie des héros qui ont encore peur de leur ombre et leurs fantômes. J'ai été scotchée par cette trame et sa puissance émotionnelle, plus chargée en rebondissements. On ne devient pas addicte de cette romance qui est plus que logique mais sur le combat permanent des héros qui recherche un brin de sérénité et sécurité, à faire confiance à nouveau, à retrouver leur vrai soi et enfin avoir une once de bonheur.

Emma Green me charme complétement avec sa plume fluide, romanesque, humoristique (et oui on retrouve la mamie hippie) et cette fois avec beaucoup d'émotion. Sur les scènes tragiques, elle garde une certaine pudeur et rend toute leur dignité aux enfants perdus et maltraités. Je lui tire mon chapeau pour nous avoir offert un roman aussi puissant. J'ai eu l'impression qu'elle changeait complétement de registre pour avoir lu d'autres romans d'elle. Elle nous offre une magnifique pépite livresque. Un véritable bijou qui va marquer ma mémoire pendant un long moment.

Emma Green la chipie ne nous laisse pas tranquille une seule seconde, un roman parfaitement calibré et rythmé qui en devient haletant et se termine en apothéose. Elle nous oblige à foncer sur son dernier opus " Une toute dernière fois".

Harry et June un couple mythique qui a chamboulé mon petit cœur. C'est un immense Whaouhhhhhh! Un méga coup de cœur! Je conseille de lire dans l'ordre pour faire monter le plaisir…. Les tomes précédents sont de parfaites mise en bouche et permet de bien cadrer chaque tome.
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The boy next room, tome 4

Dernier tome de cette série, romance, amour, amour, amour, quant tu nous tiens ! même si c'est redondant je l'ai lu avec plaisir. Je voulais voir ce que pouvait écrire Emma Green, j'ai vu, j'ai lu.

Ca sort des mes lectures habituelles, mais j'avoue que ça ne m'a pas déplu du tout. Pas de la haute littérature.............mais de temps en temps, ça repose.
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La Vie en vrai

Service presse Addictives



"Et si s'accepter comme on est, c'était commencer à vivre pour de vrai?"



Louve face aux Royals...

Que le combat commence!

La loi du plus fort va changer de camp!



Emma Green frappe fort!

Un roman juste et réaliste. Le duo d'autrices aborde avec beaucoup d'amour et ce zest d'humour qui les caractérise des thèmes durs.



Une romance authentique.

Louve dès les premières pages nous bouleverse. Sa rencontre glaciale avec Lazare m'a déconcertée au début. Je me suis demandée comment le duo allait réussir ce tour de maitre : me faire aimer ce jeune homme complexe et froid.



Des retrouvailles attendues

Un immense plaisir de retrouver la grande famille Larsson parfois déjantée souvent maladroite. Wolf, le père très protecteur. Léonore, maman un peu perdue. Judith, égale à elle-même. Papi Georges, mention spéciale pour les textos. Willa, du grand Willa. Le petit nouveau Ezéchiel, un peu perdu. Et la petite dernière , la merveille Coco...



Des thèmes d'actualité.

Harcèlement scolaire. Les haters via les réseaux sociaux. L'argent et la popularité. L'acceptation de soi. La tolérance. Emma Green dénonce mais n'oublie pas le message d'espoir.



Une floppée d'émotion.

Une héroïne qui chamboule tout.

Un héros énigmatique.

Une famille avec un grand F.

Un gros coup de cœur à l'arrivée.



Merci Andréa & Carole pour ce SP!

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Jeux interdits

C'est mon premier Emma Green et compte tenu de l'encensement qu'il y a autour de ces autrices, j'avoue que je suis hyper déçue. Je risque de me faire des ennemis, mais je m'attendais à mieux…



La première chose qui m'a rebutée, c'est la plume. J'avais lu un certain nombre de chroniques sur leurs livres, et à chaque fois, la qualité d'écriture revenait. Mais quelle fut la douche froide ! Je n'ai pas du tout apprécié le style d'écriture employé dans ce roman, les personnages ont des descriptions très clichées, parfois cela ressemble à un catalogue, et les tournures de phrases sont répétitives. Je n'en pouvais plus, de lire à quel point Tristan était ténébreux, sexy, musclé, viril et doté d'un sex-appeal sans pareil. On a compris qu'il était beau et bâti comme un dieu… Je n'ai pas non plus été réceptive à la pointe d'humour, c'était lourd.



Malgré tout, j'ai laissé la chance au livre, en espérant que les personnages et la relation amoureuse me tiennent en haleine. Mais là aussi, ça a pêché, je trouvais le récit immature. Tristan et Liv se détestent, mais les explications données pour justifier cette haine me paraissent bien maigres. C'est disproportionné, on comprend mal pourquoi ils nourrissent tant de rancœur. Pour enfoncer le clou, leur relation pourtant conflictuelle évolue en relation amoureuse à une rapidité à peine croyable, tout va trop vite. S'en suit un long jeu du chat et de la souris, je suis ressortie épuisée par ce schéma. Je reconnais cependant que l'aspect interdit de la relation m'a happée et c'était très addictif. Pour autant, l'aspect addictif ne signifie pas forcément « bon roman », de mon point de vue. Les autres personnages qui gravitent autour de Tristan et Liv sont creux : Bonnie est la meilleure amie typique de l'héroïne principale et n'a aucun autre rôle, tout comme Fergus qui souffre de ce même manque de construction, c'est aussi le cas pour la bande d'amis de Tristan dont je ne me souviens même plus les prénoms alors que j'ai lu ce livre il y a à peine deux jours. Au final, les amis de nos héros ont des personnalités très sommaires, comme souvent dans ce genre de romans.

En revanche, le tableau familial bien qu'un peu caricatural m'a nettement plut. Il donne un certain dynamisme au récit et permet d'éviter l'overdose dans la romance. J'ai adoré le père de Liv, mais aussi le petit Harry et surtout Betty-Sue, la grand-mère de Liv qui me rappelle la mienne à quelques exceptions près. C'est juste un peu dommage que le couple Craig et Sienna batte autant de l'aile, pour moi c'est une manière de légitimer la relation interdite entre Liv et Tristan. L'obstacle m'apparaissait plus intéressant que d'offrir une telle facilité, mais c'est une question de goût.



J'ai aussi eu du mal avec certains défauts récurrents en New romance et jeux interdits n'y déroge pas. Toutes les filles autres que l'entourage proche de Liv, sont des bimbos écervelées, aux seins refaits, elles couchent à tout va, ne sont pas respectables et surtout elles veulent toutes Tristan ! Un véritable aimant à femmes ce Tristan… Entre la concurrence féminine et l'homme irrésistible, je sature. Évidemment, Tristan à 18 ans a une expérience sexuelle qui pourrait faire pâlir n'importe qui, et Liv est vierge, sans expérience… vous connaissez mon profond dégoût concernant ce schéma. Autant cette fois, je trouvais les scènes charnelles bien écrites, autant elles sont complètement déconnectées de la réalité ! Pour des jeunes adultes et notamment avec Liv qui est vierge, on dirait plutôt des personnes plus âgées et expérimentées. Je n'arrivais pas à trouver ça crédible, ça véhicule des messages qui relèvent plus du fantasme que de la réalité. de plus, elles étaient un peu trop récurrentes à mon goût, j'ai fini par les lire en diagonale.



Pour finir, l'élément « perturbateur » qui apparait après avoir passé le tiers du roman est un choix scénaristique surprenant. Ça arrive comme un cheveu sur la soupe, je n'ai pas compris l'intérêt, le roman ne se voulait pas être une « romance suspense ». J'ai fini par comprendre que ça servait à donner une suite à cet intégral. En soi, je suis intriguée par ce qui est arrivé . J'hésite donc à lire la suite, car en allant jeter un coup d'œil aux chroniques, j'ai pu voir qu'on retrouvait le même schéma narratif du jeu du chat et de la souris, et je ne suis pas certaine de vouloir m'infliger de nouveau ça.



Navrée pour cette chronique interminable, mais j'avais besoin de mettre sur papier cette déception. J'avais misé tant d'espoirs sur les romans d'Emma Green qui sont pour beaucoup une valeur sûre. Ceci étant dit, ce n'est que mon ressenti, je comprends que certain(e)s puissent aimer, mais ce n'est pas mon cas. Si vous en avez lu plusieurs livres de ces autrices, pouvez-vous me dire si les plus récents comportent les mêmes « défauts » ?
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Ce qui nous rend vivants

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Un aveu...

Dr House, Dr Mamour et compagnie n'ont pas bercé mon adolescence. J'ai toujours boycotté ce genre de séries car je n'accroche pas. J'ai préféré à l'époque (et encore maintenant) les séries policières et la partie légiste. Désolée Emma Green dont j'adore chaque sortie, je suis sortie totalement de ma zone de confort.



Mais...

J'avoue que je me suis laissée attendrir par le parcours de l'héroïne Cléo qui est (selon moi) la pièce maitresse de la romance. D'ailleurs mention spéciale pour la cover que je trouve symbolique et vivante.



Cléo Robbins... débarque pour sa 1ère année en internat aux Urgences. Elle retrouve son ancien rival Carter Cruz.... Hum Hum Hum un interne très BG, très sur de lui, brillant et particulièrement joueur avec Cléo. Une romance qui se met en place doucement mais surement et surtout malmenée avec le rythme effréné des urgences. Entre le séducteur de ces dames et l'asociale, la "guerre" du meilleur ne fait que commencer...



Plus qu'une romance, Emma Green rentre dans le détail. On vit les journées éreintantes d'un urgentiste. Je tire mon chapeau d'ailleurs sur la partie humanité qui ressort avec les doutes et fêlures des médecins. Agréablement surprise par la direction qu'a prise le duo. J'ai eu l'impression d'être dans roman "real life" avec la romance en bonus.



Je rassure j'ai passé un bon moment. On est sur un Emma Green donc valeur sûre. Une préférence pour le profil Cléo que Carter... mais bon c'est logique (lol) Dr Ross est devenu mon fantasme quand il a quitté la série. Désolée, je l'ai préféré en Batman qu'en blouse blanche... Humour du jour, je précise.



Merci la TEAM ADDICTIVES pour ce SP.



Et vous?

Urgences et Grey's anatomy ont bercé votre adolescence ?
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Bien plus forte que toi !

Lire du Emma Green, check ! En même temps depuis le temps que j’en entendais parler, il fallait bien que je teste un jour ou l’autre !

Et quoi de mieux pour me lancer dans un roman de ces autrices (car oui, derrière le pseudo de Emma Green se cachent deux autrices) qu’une LC avec @MissFourmi ?



Vu que ces deux autrices ont écrit un bon paquet de romans, je ne savais pas trop par lequel commencer et on s’est décidé pour celui-ci (en sachant que je crois que je n’est pas la meilleure romance qu’elles ont écrite).



Alors, j’avoue qu’en recevant le livre (que j’ai gagné dans un concours instagram du compte de Marie Alhinho :D), j’ai eu un peu peur parce que c’est une vraie brique !

Mais en fait ça se dévore super vite !



L’écriture des autrices est hyper fluide, surtout que l’immersion dans l’histoire est super rapide, on est plongée dedans dès la première phrase et on ne voit pas les pages défiler !



Il faut dire qu’on ne s’ennuie pas à un seul instant !

Willa, le personnage principal, est absolument hilarante, attachante, forte, confiante… bref incroyable ! Je l’ai adoré dès le premier chapitre et j’ai énormément aimé la suivre dans toutes ses péripéties et ses combats.



Oui, des péripéties parce que malgré son rôle dans une grande série américaine, Willa enchaîne les coups de mauvaise fortune et doit se concentrer en permanence pour ne pas laisser sa personnalité exubérante et naturelle resurgir car ça la fait mal vis à vis du réalisateur (bien sûr, totalement logique tout ça…).



Et oui, des combats, parce qu’il se trouve que Willa est ‘’grosse’’, c’est à dire qu’elle ne correspond pas suffisamment aux critères de beauté de l’homme macho moyen de la société, ce qui attire des critiques haineuses, du harcèlement etc…



Malgré ces sujets sérieux abordés, Willa est toujours là avec son caractère que j’adore pour remettre proprement en place la moindre personne faisant une remarque, à coup de répliques piquantes et de discours féministes bien sortis !

J’adore !



Après, évidemment, on est dans une romance donc il y a forcément Rio, l’avocat mystérieux et pas trop mal niveau physique qui débarque, et entre lui et Willa, c’est de la tension (beaucoup de tension…), des taquineries et des chamailleries.

Vraiment, j’adore lire leurs échanges qui sont à chaque fois incroyables !



Et puis, heureusement, Rio n’est pas uniquement l’avocat beau gosse, arrogant et ténébreux, il a également un passé compliqué ce qui permet de développer davantage le personnage.



Bon, comme vous l’avez compris, c’est une romance mignonne, pleine de tension, un peu clichée mais abordant des sujets importants et nécessaires à lire dans un roman de nos jours (vraiment, ça m’a fait du bien de rencontrer Willa).

Ce n’est pas un coup de cœur, je n’ai pas adoré l’histoire, il y a des détails que j’ai moins aimé, mais ça se lit très rapidement et c’est très bien !
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Fais-moi une place

Voilà un petit moment que je vois passer ce nom d’Emma Green, duo de jeunes romancières prolifiques (plus de deux cents romans écrits et publiés depuis 2013 !!!), et voilà qu’enfin, je me décide à les lire ! La quatrième de couverture me tentait, il faut dire : une jeune chanteuse qui se retrouve à devoir vivre avec une mamie au caractère bien trempé !



« "Tant que je peux chanter, je peux survivre."

Ce credo me suit depuis des années. Chanter m'évite de crier, de pleurer, de ressasser, de grignoter toute la journée, de me saouler trop vite, trop tôt ou trop souvent, et d'embrasser n'importe qui. » Juliette gagne sa vie en chantant dans les bars. Son plus grand malheur est que sa mère ne s’occupe absolument pas de sa progéniture. Et cela, au point de ne plus payer le loyer de leur logement ; ce qui fait que la jeune femme se retrouve à la rue.



« Cette voix. Ce timbre. Du velours de crème. Du chocolat fondu brûlant. Une bombe à retardement.

Je me retrouve face à l'essence même du fantasme féminin. Ou, en tout cas, du mien. » Juliette trouve refuge dans un hôtel particulier que sa mère a jadis acheté en viager. Pour cacher les apparences elle s’y occupe de la résidente âgée de 84 ans, Suzanne, une bourgeoise bohème et excentrique. Mais elle doit aussi cohabiter avec le petit- fils de celle- ci, Laszlo, un jeune homme secret, ténébreux, mais terriblement attirant…



« Peu me chaut que Godefroy soit devenu radin et méfiant avec l'âge, que Gersende soit si soumise à son mari le général, que Gonzague ne se souvienne de mon numéro de téléphone que trois fois l'an. Non, tu fais des enfants pour les aimer longtemps. Pour les aimer malgré tout. Pour les voir grandir, aimer à leur tour, se tromper, avoir des rejetons pénibles et ingrats qui ne téléphonent pas. Tu fais des enfants pour avoir le plaisir de les regarder devenir grands, forts, fragiles, vieux jeu, égoïstes, soumis, radins et méfiants... » Au- delà de l’attirance entre Juliette et Laszlo, le récit met en valeur le personnage formidable de Suzanne, cette vieille dame terriblement attachante malgré ses remarques acerbes – mais justes – et ce qui peut apparaître comme des caprices. Mais la mamie voit clair dans les relations humaines de toutes sortes !



Au final, un livre sympa à lire. J’ai eu l’impression de lire un roman de Virginie Grimaldi aromatisé à la sauce « romance ». Pas de surprises, ni de retournements de situation de dingue : nous sommes dans une romance à la sauce Harlequin des années 2000. A lire quand le cerveau a besoin de repos.

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