Pas de quartier, souriez vous êtes filmés!
« Il en est des rêves comme de la vie. Comment les traverser, comment les affronter ? On peut être endormi et se rêver poète, espion, astronaute, plongeur, aventurier, voyageur le long des côtes, sur la route, sombrant dans n’importe quel abîme ou contournant les obstacles. »
Il y a des têtes qui ne vous reviennent pas, c’est comme ça, on ne peut pas se l’expliquer. Et pas toujours facile non plus de gratter un peu pour voir au-delà d’une aversion instantanée.
Les bribes de conversation des autres participants nourrissent mon insatiable curiosité. Celle-là même qui, sans cesse, me pousse à disséquer le goût prononcé de mes congénères pour l’abject et le sordide.
Je lui coupai la parole comme un môme décidant tout à coup de sauter du cinq mètres à la piscine municipale, après avoir subi les quolibets de fanfarons téméraires ; oui, je me jetai à l'eau comme on se lance pour embrasser une femme, parce que le moment est venu, tout simplement, parce qu'on a trop peur de la laisser partir sans avoir rien tenté ; je franchis la frontière qui sépare l'action de l'inaction, l'indécision de la résolution, ce passage étroit et intangible qui fait qu'un suicidaire passe dans un sursaut de vie à trépas.
À trop désirer changer d'horizon, s'était-il fait la réflexion, on risque de perdre le nord. (13-14)
Les vivants sont aussi pourris que les morts, si ce n’est plus.
Parfois, on forge des remparts d’auto-persuasion avec l’idée que cela permettra d’éviter le pire alors que le pire, justement, n’attend qu’une chose : qu’on l’oublie, pour mieux se rappeler à nous ensuite.
C'est dans le passé et les souvenirs que la faiblesse s'exprime.
Car la folie attendait, se contenait, prête à surgir, grondante, exaltée, furieuse, déchaînée.
Il pense à la guerre aux combats qu’il pourrait mener plutôt que d’aller jouer les gardes-savants