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Critiques de Eric Costa (244)
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The Prison Experiment, tome 1

Un huis clos haletant et prenant de la première a la dernière page.



Les mercenaires engagés pour rentrer dans l'oeuvre sont particulièrement bien campés. Les descriptions tellement bien faites que l'on est immergé directement dans cet autre monde.

L'instinct devient l'atout premier de toute personne franchissant les murs de cette prison expérimentale. Ce qui conduit directement le lecteur a être sur le qui vive et a se demander ce qui l'attend lui et les personnages au détour d'une page.



L'écriture de l'auteur est fluide , prenante, agréable et en même temps angoissante.. ce qui permet a ce thriller d'être un véritable page turner. Et puis le côté psychologique y est tellement travaillé qu'on est pris dans cette toile d'araignée… et a chaque pas que l'araignée fait vers nous on est pris de panique.





Une superbe découverte, et je vais suivre l'auteur avec attention.



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The Prison Experiment, tome 1

Une prison pas comme les autres

*

Alors voilà je ne vous cache pas que le format "gros pavé" peut faire peur. Près de 700 pages. Il pèse son poids. Qu'en est-il du contenu? Pour les fans de SF de dystopie, de techno-thriller, c'est un condensé de plaisir. Une lecture où l'on entre de plain-pied dans un univers parallèle (mais qui pourrait un jour être réel ici sur notre bonne vieille Terre). Où les machines seraient les maîtres. Brr, ça fait froid dans le dos, n'est-ce pas?

*

Une expérience de lecture que je conseillerais de lire en un seul bloc. Il faut avoir la capacité de s'immerger complètement dedans (un peu comme si on visionnait une série TV en "binge watching"). Ne faites pas comme moi qui l'ait lu en plusieurs fois. Je l'avais mis en attente sur ma table de chevet. J'avoue que le démarrage est lent. Plusieurs personnages évoluent et les noms de ces mercenaires se sont mélangés dans ma tête. L'action est au coeur du récit. Pas de temps mort, beaucoup de combats.

*

Je me suis vite identifiée à Elena (la seule dame de l'équipe). J'avais un peu l'impression de retrouver Lara Croft, cette aventurière à qui rien ne résiste mais qui hésite sur ses choix. Une ambiance étouffante, un huis clos oppressant rajoute une tension extrême. Les pages se tournent chapitre après chapitre. De cliffhangers en twist, l'aventure se poursuit. Je me suis perdue toutefois dans les narrations (c'est un roman polyphonique).

Je n'apprécie pas beaucoup le milieu militaire (avec son vocabulaire) mais inséré intelligemment, cela donne un bon cocktail. De plus, n'oublions pas la thématique politique qui apporte son lot de secrets, de conflits et qui apporte de l'épaisseur au scénario.

*

Une lecture riche en surprises, une densité (pas qu'en nombre de pages!) incroyable et un page-turner de ouf!

Vous avez remarqué que je ne vous ai pas parlé de l'histoire. C'est normal puisque j'ai trop peur de vous spoiler. Et ici, ce serait bien dommage. J'espère que je vous ai donné envie de vous plonger dans cette intrigue.

Mon compagnon est en train de le lire également. Et puis je le passerais à d'autres amateurs de SF . Tout en le conseillant fortement à une bibliothécaire de ma médiathèque. Car ce roman a sa place dans les bonnes étagères de techno-thriller.

Juste une petite question pour la route : la machine peut-elle vaincre les hommes?

Suite au tome 2.....
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The Prison Experiment, tome 1

« Bienvenue chez CdTA.

Je vous prie d’excuser la manière dont on vous a conduits jusqu’ici, mais le secret de ce lieu doit être préservé à tout prix !



Vous êtes ici pour un one shot. Une mission unique après laquelle nous ne serons plus appelés à nous revoir.



Notre entreprise privée agit partout dans le monde à la demande de nos clients. Vous avez signé une clause de confidentialité qui vous interdit à jamais de parler de votre mission ou du CdTA !



Vous 13 avez été choisis comme « contractants » pour vos aptitudes variées, toutes absolument indispensables pour atteindre votre objectif. J’ai préparé un plan minutieux qui exigera de vous que vous restiez soudés et que vous veilliez les uns sur les autres. Donnez le meilleur de vous-mêmes et la mission sera un succès.



Le commandement de votre groupe comprendra trois officiers.

M. Tyler a servi comme officier dans le 1er Régiment d’Infanterie du Corps des Marines. Ses états de service sont remarquables : Ramadi en Iraq, guerre du Dombass en Ukraine, Afghanistan… Et toujours avec des résultats très concluants. Cela le désigne tout particulièrement pour diriger cette mission.

Son second, Jefferson Basileus a servi dans l’US Army. Il s’est illustré lors de la seconde guerre du Golfe.

Quant à votre troisième officier, il s’agit de la seule femme du groupe, Elena Grinberg…

Allons, messieurs, un peu de calme… Je peux vous assurer que vous aurez bien besoin d’elle ! L’Œuvre est dotée d’une intelligence artificielle. Il vous faut un expert en cyber sécurité. Notre choix s’est porté sur Elena. Elle est capable d’évaluer la vulnérabilité des sites et réseaux pour en traquer et exploiter les failles. Mots de passe, cryptologie, pare-feu, virus et antivirus n’ont aucun secret pour elle. Elle a été capable de pénétrer le réseau intranet du CCI, Center of Cyber Intelligence et de la CIA sans jamais être détectée, sans parler des banques en ligne et autres sites gouvernementaux, et elle a remporté tous les hackatons auxquels elle a participé.

Je continue la présentation des autres membres de l’équipe.



Il est temps d’évoquer votre mission. Vous allez devoir pénétrer dans l’Œuvre, découvrir où se trouve son génial architecte, Dédale, et le ramener ici, coûte que coûte. Rien ne doit lui arriver ! La majeure partie de votre salaire en dépend.



L’Œuvre est une gigantesque prison expérimentale d’un genre nouveau. Elle a été commandée par la CIA qui tient plus que tout à cacher son existence. Au passage, sachez que voilà cinq ans qu’elle en a perdu le contrôle. Elle a engagé des sous-traitants qui ont pour mission d’empêcher quiconque d’y entrer ou d’en sortir en leur faisant croire que l’Œuvre est un site nucléaire stratégique. Ces gardes ont pour mission de tirer à vue.



Vous décollerez cette nuit-même !... Du calme, messieurs ! Vous aurez toute l’après-midi pour préparer la mission et réfléchir à l’équipement…

N’oubliez pas ce qui est stipulé dans votre contrat : forte prime en cas de réussite, désengagement total de CdTA en cas d’échec.





Critique :



J’ai été directement happé par cette histoire sans vraiment en connaître les protagonistes que j’ai découverts peu à peu. La liste des principaux d’entre eux, en fin d’ouvrage, est clairement un plus : les personnages sont intelligemment identifiés sans pour autant que leur sort ne soit connu.



L’idée même de cette prison expérimentale dans le désert du Nevada, une zone top top top secrète du gouvernement américain, rend la chose vraisemblable grâce aux talents de conteur d’Eric Costa qui semble ne rien laisser au hasard dans la construction de son récit que l’on vit au présent, puis on remonte le temps pour en apprendre davantage sur les protagonistes, avant de reprendre le récit au moment précis, là où l’on avait laissé nos « héros ».



La difficulté principale que je rencontre pour rédiger cette chronique, c’est d’en parler sans en divulguer les multiples intrigues et personnages qui se succèdent dans le roman et viennent exploser le récit pour en faire tout autre chose que ce à quoi l’on pourrait s’attendre. Cela fait plusieurs jours que je me tâte, que j’écris, que j’efface, que je change complètement d’approche, car comment vous rapporter tout ce que cet ouvrage contient de bien sans spoiler ?



Je n’ai qu’un conseil à vous donner : si vous aimez les mystères, bien rédigés d’une plume fluide qui ne vous laisse pas le temps de vous ennuyer, si vous voulez un thriller invraisemblable et pourtant tout à fait crédible dès que l’on se met à le dévorer, « The Prison Experiment » est une expérience écrite pour vous par un grand auteur, Eric Costa.



Cerise sur le gâteau, la couverture est superbe ! Oui, je sais, une couverture, ce n’est pas l’essentiel d’un bouquin, mais franchement pourquoi bouder ce plaisir supplémentaire ?



Je trouve ce thriller bien plus intéressant qu’une grosse bête en terme de tirages et de publicité tel que « Le Président a disparu », soi-disant écrit par Bill Clinton et James Patterson !





Attention : ce n’est là qu’un premier tome. L’histoire n’est pas terminée. Une suite est prévue avant l’été 2019… Je suis très impatient de la découvrir.

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The Prison Experiment, tome 3

L’Œuvre… Cette fichue prison expérimentale de la CIA, située dans l’ultra-secrète Zone 51, prison qui semble avoir échappé à tout contrôle, va-t-elle devenir le tombeau des rescapés : Helena, la hackeuse hyper douée, officier n° 3 du commando de mercenaires qui a pénétré illégalement dans cet enfer ; Jared Lasios, autre survivant du commando et Jackson Redback, militaire entré des années auparavant en mission et resté coincé dans ce labyrinthe créé par celui qui se fait appeler Dédale et que le commando avait pour mission d’exfiltrer de gré ou de force. Combien des 5300 détenus initialement enfermés dans l’Œuvre sont-ils encore en vie ?



De leur côté, les militaires américains, qui ont du mal à digérer les coups fourrés de la CIA, ont reçu l’ordre d’aller mettre leur nez dans ce lieu maudit pour en extraire un maximum de prisonniers encore en vie. Il faut dire qu’Epstein, le seul à avoir réussi à s'extirper de là, a causé un sacré scandale avec ses révélations, notamment sur YouTube, et que ces images ont été vues par des millions de personnes. Depuis, comme par enchantement, elles ont disparu… Mais trop tard pour étouffer le scandale. Le général O’Brien est chargé de guider l’opération « Cerbère » de l’extérieur tandis que le colonel Maximus dirigera son équipe sur le terrain. Sur papier, tout est prêt, y compris des drones de très petite taille et des blindés dotés d’intelligence artificielle pouvant apprendre par eux-mêmes et agir en autonomie. Mais sera-ce suffisant pour pénétrer… Et sortir de l’œuvre ?



Critique :



Avec ce 3e tome Eric Costa met-il fin à cet insoutenable suspense ? Y aura-t-il des survivants à (s’)extirper hors de l’Œuvre ? Elena réussira-t-elle à accomplir sa mission et à ramener Dédale (sans se faire cueillir par la CIA) ? Epstein va-t-il survivre au scandale qu’il a déclenché en attirant l’attention de la population sur l’expérience ratée de la CIA ? Le commando envoyé par le gouvernement pour faire sortir tous ceux qui sont enfermés dans l’œuvre atteindra-t-il ses objectifs ? Ces hommes reviendront-ils vivants ?



Dans ce thriller, les questions ne manquent pas, d’autant que bien d’autres ne cessent de s’ajouter au fil des pages. Le thriller est tellement riche que j’ai dû aller relire une bonne partie du tome 2 pour profiter pleinement du trois.



Si vous ne connaissez rien à la mythologie grecque, Eric Costa fera en sorte que vous deveniez expert tant il y est fait référence tout au long des trois tomes, et du dernier en particulier.



Préparez-vous également à découvrir les toutes dernières nouveautés en matière de robotisation militaire et d’Intelligence artificielle.



C’est un sacré challenge que relève Eric Costa. Je me demande juste ce qu’attendent les éditeurs pour lui faire signer un contrat !

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2050

En 2050, j'aurai 68 ans. J'ai pensé à ça tout le long de ma lecture. J'ai essayé de m'imaginer dans ce monde que nous brosse Eric Costa. L'Europe est coupée en 2. Le sud, accablé sous des vagues de chaleur, une vie devenue difficile, à la merci de la violence et abandonné par les gouvernements corrompus. Le nord est, quand à lui, protégé par un bouclier qui permet de maintenir un climat viable. La France est elle-même coupée en 2. Un projet de Mur au sud de Lyon va bientôt être finalisé pour bloquer les vagues de migrants climatiques. En Europe, la Norvège a su tirer son épingle du jeu et s'est imposée comme l'État fort.

Ce roman s'inspire donc de tous nos maux actuels afin d'extrapoler un avenir qui nous pend au nez. L'auteur ne s'est pas contenté de parler du réchauffement climatique. Il nous raconte aussi l'impact de ce réchauffement sur plusieurs aspects de nos sociétés : les migrations, la corruption, la xénophobie, les inégalités, la démographie, l'hygiène... Le réalisme de la situation est assez frappant. L'histoire se déroulant dans un futur très proche, on ne peut s'empêcher de s'y transposer.

Le style est agréable à lire. Il facilite assez bien l'implication du lecteur. De manière assez classique, les chapitres changent de points de vue pour suivre chacun des nos personnages principaux. D'abord Franck, en poste au Mur de l'Eau, qui doit affronter les vagues de migrants, avec tous les risques que ça implique. Eva, journaliste norvégienne, qui pose trop de questions. Juan et Rocio, enfants orphelins à Barcelone qui veulent passer au Nord, pour tout un tas de raisons que vous ne découvrirez qu'en lisant ce livre. Tous ces personnages sont bien campés et permettent de bien saisir toutes les problématiques de ce monde devenu hostile.

J'ai déjà eu l'occasion de dire que j'aimais bien les romans catastrophes et celui-là ne fait pas exception. Ce roman est donc une réussite pour moi que je le conseille à tous les amateurs du genre. Et pour les éco-anxieux, je voudrais les rassurer en indiquant tout de même que l'auteur n'a pas oublié de disséminer quelques doses d'espoir d'un monde meilleur.
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Aztèques : Harem

Une fresque historique passionnante où l’aventure est au rendez-vous.



Plongée au coeur de l’empire Aztèque. Tout débute par la destruction d’un village paisible où Ameyal, la fille du chef, était vouée à devenir prêtresse. Capturée avec d’autres de son clan, la jeune fille est emmenée dans la cité aztèque de ces envahisseurs sanguinaires pour y être vendue.

Elle devient ainsi esclave du harem où elle n’aura de cesse de monter les échelons par tous les moyens possibles afin de venger les siens et retrouver sa liberté…



Au début, j’ai eu du mal à me projeter en pays aztèque, tant les usages et les scènes du harem me rappelaient ceux d’Afrique (ils ont en effet beaucoup de similitudes) . J’avais une désagréable impression de déja-vu et déjà lu, mais au fur et à mesure de ma lecture et grâce aux recherches poussées de l’auteur, la distinction s’est faite bien plus nettement. J’ai apprécié que les détails abondent pour nous imprégner toujours plus de ce peuple et de ses traditions. J’ai d’ailleurs découvert que eux-ci possédaient également des harems, notamment Moctézuma, chose que je ne savais pas jusqu’alors.



Ce premier tome nous invite à suivre les aventures d’Ameyal, une fille de chef devenue orpheline et vendue comme esclave de l’extérieur dans le palais du maître de la pyramide.

Rebelle dans l’âme et un peu écervelée au début, la belle adolescente aux yeux verts ne tient pas en place, c’est le moins qu’on puisse dire. Elle passe son temps à essayer de s’échapper et nouer des alliances pour tenter de fuir sa condition.

Mais malgré les échecs, l’adversité et les punitions barbares, rien ne pourra lui faire abandonner son but et rien ne l’arrêtera pour y parvenir.

Son courage, sa témérité, amplifiés par sa haine de ceux qui ont exterminé son peuple et un profond sentiment de culpabilité, lui permettront de surmonter tous les obstacles. Et c’est à la dure que sa personnalité, son corps et son plan se forgeront petit à petit.



Dans sa tête elle n’aura plus qu’un seul but : se hisser au statut de favorite en se faisant remarquer par le maître, ce guerrier violent et terrifiant à la moitié du visage barrée par une horrible cicatrice…



Grâce à un contenu historique dense subtilement mêlé à de l’action et des rebondissements réguliers, le tout sublimé par une plume bien maîtrisée, l’auteur a su me tenir en haleine jusqu’au bout, et pas que du premier tome car à peine ma lecture terminée, je n’ai pu résister à enchaîner avec les suivants...


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À l'ombre du monde, tome 1

Ariane est en vacances en Grèce avec sa famille. Au retour d'une baignade nocturne, son mari et sa fille ont disparu, pas seulement de la plage, mais de son existence : tout se passe comme s'ils n'avaient jamais existé. Comment convaincre des policiers de rechercher des personnes qui n'existent plus ?

J'ai eu du mal à croire au postulat de départ : peut-on vraiment faire disparaître toutes traces de deux personnes, le point le moins vraisemblable pour moi était la réaction des personnes qui avaient côtoyé la famille, pendant ses vacances ou dans sa vie quotidienne. Et puis, je me suis laissé prendre au jeu, le personnage d'Ariane m'a interpellée, je me suis attachée à elle et l'ai suivie sans plus d'hésitations.

Les auteurs entremêlent deux récits dans ce roman très documenté. Celui prépondérant de l'enquête d'Ariane, sur les traces de son père, brutalement disparu quand elle avait 7 ans. Investiguer sur les points obscurs de son passé est la seule piste qui lui reste pour essayer de comprendre ce qui lui arrive. Elle y est accompagnée par un policier, ancien petit ami, assez dubitatif au départ, mais qui va se laisser convaincre de l'aider. le deuxième montre les agissements d'une société secrète, dont le nouveau maître vient d'être investi et désire se venger. Quel est le lien entre cette société et Ariane, quel est le but ultime de la quête de celle-ci, racontée telle un jeu de piste ? Nous ne saurons pas tout à la fin de ce premier tome.

Le roman fourmille d'informations : il y a un très bon dosage entre la partie descriptive et les péripéties de l'enquête qui s'accélère au fur et à mesure du roman. J'ai aimé redécouvrir certains aspects de la mythologie, des lieux chargés d'histoire, des personnages tels Nostradamus et Plutarque. Ce n'est jamais ennuyeux, toujours très accessible et les auteurs par quelques notes en bas de page permettent à la néophyte que je suis de comprendre les quelques termes plus savants utilisés.

Beaucoup de rythme dans ce livre, fait de chapitres assez courts, L'alternance des deux récits y contribue. On a hâte de retrouver les autres protagonistes, on craint pour Ariane et sa famille. Cependant, on apprécie de passer un peu de temps à mieux comprendre les aspects historiques, ésotériques et religieux pour mieux s'immerger dans l'histoire. Un équilibre savamment réalisé.

Un dernier mot : prenez le temps de lire la présentation des personnages, les auteurs nous y font un dernier clin d'oeil.

Un grand merci à ceux-ci pour ce partage. Je repartirai avec grand plaisir dans le second tome.

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À l'ombre du monde, tome 2 : Le réveil de l'O..

Le Livre II commence exactement là où finissait le tome 1 : Ariane, jeune femme dont le mari et la fille ont non seulement disparu mais plus encore, jamais existé pour l'administration, est à leur recherche aidée par Jean, ex petit ami et policier de son état. A l'issue d'un jeu de piste concocté par son père très tôt disparu, Ariane et Jean ont mis la main sur un manuscrit précieux convoité par une mystérieuse confrérie à l'origine de l'enlèvement de la famille d'Ariane. L'histoire reprend alors que Jean et Ariane poursuivis par la police française à la suite du meurtre d'un des sicaires lancés à leur poursuite par cette confrérie, rejoignent Sophia, érudite qui a aidé Ariane dans ses recherches quelques années plus tôt.

J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Jean et Ariane. Comme dans le premier tome coexistent péripéties et parties plus descriptives, fourmillant d'informations sur l'histoire et les organisations secrètes, notamment la Confrérie. J'ai trouvé cependant que l'équilibre était moins bien réalisé que dans le premier tome, une introduction trop longue pour moi en début de ce tome, qui pendant de trop longues pages m'a un peu laissé sur ma faim ; j'étais trop impatiente de reprendre avec Ariane et Jean leur quête. Au contraire, à d'autres moments dans le livre, certains évènements s'enchaînent un peu vite à mon goût, j'aurai aimé parfois avoir plus de détails.

Ce sont cependant des reproches mineurs. Les auteurs vont répondre à toutes les questions restées en suspens dans le premier tome, avec quelques surprises (j'en avais deviné certaines) qui nous permettent à posteriori de mieux comprendre le tome 1, dans un roman très rythmé, passé les 100 premières pages, aux multiples rebondissements. Et j'ai retrouvé avec un très grand plaisir en fin de tome, des éléments du jeu de piste dont la résolution avait été pour moi la grande réussite du tome 1.

Une atmosphère très mystique, qui procure des sujets de réflexion intéressants. Un livre extrêmement documenté qui séduira les amateurs d'histoire, d'ésotérisme et d'aventures.

Merci à l'auteur pour ce partage renouvelé.

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Aztèques : Harem

Je suis bluffée : quelle aventure ! J’ai été transportée dans le monde des Aztèques dont je ne connaissais pourtant rien… J’en ressors conquise. Au fil du récit, l’auteur a su distiller des informations sur les coutumes aztèques comme leurs jeux, leurs tenues, leurs repas, leur hygiène, leur divinité, etc. J’ai beaucoup appris : on sent qu’il est passionné et qu’il a fait beaucoup de recherches. Sans couper l’action, Eric Costa a proposé des éléments sans pour autant être rébarbatif ou scolaire. Tout est fluide : les mœurs surgissent entre deux scènes et permettent d’approfondir l’univers historique. C’est une lecture très riche en informations. Elle ne manque pas non plus de rebondissements ! En effet, dès les premières pages, on se retrouve au cœur du chaos avec une rafle sur le village de l’héroïne, Ameyal. Cette dernière va être remarquée pour son magnifique regard de jade et pour sa beauté. Vendue en tant qu’esclave, elle va être envoyée dans un harem.



Si vous imaginiez un lieu de débauche et d’orgie, détrompez-vous : c’est un endroit qui m’a rappelé le monde des geishas, car les règles sont strictes, on attend beaucoup des demoiselles et chaque femme a un rôle bien établi dans une hiérarchie. Ameyal commence son périple en tant qu’esclave extérieure. Elle est donc chargée d’effectuer des tâches ménagères. Mais la jeune captive ne compte pas s’éterniser en ces lieux et espère bien fuir d’une façon ou d’une autre. On va donc la suivre au quotidien, en train de nettoyer des vêtements, préparer un repas ou nettoyer le harem toute la journée… Mais aussi la voir de nuit, lorsqu’elle tente de s’échapper ou de comploter. En plus d’avoir une sacrée force de caractère, Ameyal est courageuse, déterminée, forte, rebelle, curieuse et entêtée. Une héroïne comme je les aime ! Hélas, elle est également naïve. En effet, les femmes du harem sont des vipères prêtes à tout pour être la favorite du Maître… Elles sont même très douées pour manipuler autrui pour servir leurs intérêts. Pour le coup, je reconnais m’être fait autant berner que l’héroïne ! Systématiquement, je suis tombée de haut à chaque trahison… Ça m’apprendra à m’attacher aux mauvais personnages…



Si le harem est corrompu par les habitantes des lieux et non pas par la débauche, il est, en revanche, extrêmement difficile. Les punitions infligées aux menteuses, aux traitresses ou aux meurtrières sont sévères, cruelles et souvent très douloureuses… Or, vous vous doutez bien qu’avec un tempérament aussi explosif et ses envies de fuir, Ameyal va devoir supporter certains traitements vraiment affreux… On s’attache réellement à cette demoiselle et on s’inquiète pour elle. On espère de tout cœur qu’elle va éviter ces châtiments inhumains… Et on prie pour qu’elle ne soit pas envoyée parmi les soldats pour assouvir leurs besoins primaires. J’avoue qu’avant de commencer ma lecture, j’avais peur de trouver beaucoup de scènes de viol détaillées, mais l’auteur n’est pas rentré dans ce type de récit et reste dans la suggestion. Cela m’a grandement rassurée !



L’intrigue est à la fois crédible, prenante, dure et sans temps morts. Les retournements de situation sont nombreux, l’immersion quasiment immédiate et le suspense donne envie de tourner les pages. Il faut dire que la plume de l’auteur y est pour beaucoup : elle est fluide, agréable, travaillée, rythmée et intéressante. Je ne pensais pas plonger dans cette petite société impitoyable où chaque concubine tente de gravir les échelons. On est surpris jusqu’aux dernières lignes ! Cette conclusion appelle une suite, car on vit une véritable aventure aux côtés d’Ameyal… « Harem » a été une très bonne lecture qui tient en haleine tout au long des chapitres. Merci encore à l’auteur pour cette excellente découverte dépaysante qui change de ce qu’on lit en temps normal et au site SimPlement.


Lien : https://lespagesquitournent...
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À l'ombre du monde, tome 1

Dans ce roman, nous suivons Ariane qui est en vacances en Grèce avec son époux Damien et sa fille Edrielle. Notre héroïne décide d’aller se baigner quelques instants. A son retour, elle se rend compte qu’elle est absolument seule sur la plage et que toutes ses affaires ont disparu. Alors qu’elle cherche de l’aide, elle découvre que l’existence entière de sa famille semble avoir été effacée, la faisant passer pour une femme ayant des troubles psychiatriques auprès des autres.



J’ai vraiment adoré la mise en place de cette intrigue, j’ai dévoré le premier quart du livre d’une seule traite, tellement j’étais happée par l’histoire. Je me suis posée énormément de questions sur ce qui arrivait à Ariane. En tant que lecteur, on se demande également si la jeune femme a réellement été mariée et si oui, comment est-il possible d’effacer la vie de deux personnes même dans les plus petits détails.



Ariane est forte et déterminée. A sa place, je ne suis pas certaine que j’aurais pu affronter les choses comme elle le fait. Même si, au départ, j’ai pu remettre en question ses propos, je me suis tout de même sentie proche de cette héroïne. J’étais vraiment mal pour elle et je ne voyais pas comment elle allait pouvoir démêler la situation. Heureusement, pour l’aider dans ses recherches, Ariane va pouvoir compter sur Jean, un ami policier. Ce duo se complète très bien, chacun ayant des forces et des faiblesses différentes.



En parallèle, nous observons les membres d’une Confrérie Occulte. Pour être honnête, j’ai un peu moins adhéré à ce pan de l’histoire. Ceci est purement personnel. J’étais tout simplement troublée et même parfois profondément angoissée par ce que je pouvais lire. Je n’aime pas trop aborder la religion et les croyances dans mes lectures, néanmoins, ce roman est vraiment riche et bien écrit.



Un travail de recherche remarquable a été fourni pour la rédaction de ce premier tome. On obtient de nombreux détails notamment sur des personnages historiques, des croyances diverses, etc. Les descriptions étaient parfois un peu longue à mon goût, ce qui a pu me sortir de ma lecture. Mais je suis certaine qu’elles raviront d’autres lecteurs avides d’informations.



De façon générale, le récit reste bien rythmé. Les révélations ont été placées de façon judicieuse et sont parvenues à me tenir en haleine. Le voile de mystère qui est instauré dès les premières lignes s’épaissit créant une ambiance étouffante qui nous pousse à tourner les pages.



D’autre part, l’histoire est narrée selon d’autres points de vue que celui d’Ariane, c’est ainsi que nous pouvons découvrir les faits et gestes de personnes appartenant à la police ou encore observer des membres de la Confrérie. J’ai beaucoup aimé ce procédé qui nous permet d’obtenir d’autres informations que celles détenues par notre héroïne. On aimerait parfois rester plus longtemps avec tel personnage afin de savoir ce qui se trame.



En bref, j’ai passé un bon moment de lecture avec ce roman. Je ne l’ai pas autant apprécié que ce que j’espérais mais cela est vraiment personnel et lié aux sujets traités. La plume est agréable et riche en informations. Le rythme reste bien dosé.
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The Prison Experiment, tome 1

Rien qu'à la lecture du résumé, je savais que ça allait me plaire. De plus, ayant déjà découvert le style de l'auteur précédemment avec son dernier roman, 2050, j'étais particulièrement confiante. J'ai donc ouvert ce livre avec beaucoup d'attentes. Et je ne fut pas déçue.

J'y ai trouvé tout ce que promettait le résumé. Une Intelligence Artificielle créée par l'homme dans le but d'améliorer les choses est devenue totalement incontrôlable. Comme tout bon thriller, on a notre dose d'aventures, de violence, d’héroïsme et de dilemme éthique. Les personnages sont assez nombreux. J'avoue avoir eu parfois un peu de mal à tous les identifier correctement, mais l'histoire fini par emporter le lecteur et tout se remet en place rapidement.

J'ai retrouvé également ce style d'écriture très agréable, sans prétention. Les chapitres sont courts et contribuent au dynamisme du roman. On navigue d'un personnage à l'autre pour avoir plusieurs points de vue au sein de ce labyrinthe qui va vous rendre fou. Ça donne une histoire très visuelle qui, pour ma part, ferait un film que je serais curieuse de voir.

Encore une fois, je suis scotchée par l'imagination de l'auteur pour créer une histoire originale à partir de sujets très communs et surtout de problèmes très actuels. L'univers carcéral est ici au centre des préoccupations. Au-delà de la fiction, du roman d'anticipation, l'histoire pose une réflexion sur ce qu'on peut faire des peines de prison. Et comme dans 2050 qui traitait d'un tout autre sujet, j'ai aimé ne pas y voir quelque chose de binaire, mais plutôt quelque chose qui va chercher les avantages et les inconvénients de plusieurs solutions.

J'ai hâte de lire la suite.
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The Prison Experiment, tome 2

Après un coup de cœur pour le tome 1, j'ai rapidement enchaîné avec le tome 2, et également, rapidement enchaîné avec un 2ème coup de cœur.

Dans cette suite, on reprend exactement où on avait laissé nos personnages. On retrouve Elena, Agellos, Jackson, mais aussi le journal de Josh T. Arthar. De chapitre en chapitre, on a accès à des points de vue différents pour reconstruire l'histoire de l'Œuvre. Car pour pouvoir enfin retrouver l'architecte, le Maître, il est nécessaire de tout reprendre depuis le début de ce projet totalement fou. Certains mystères commencent donc à se lever. Cette fois, ce tome n'est plus un huis clos comme le premier. Il y a des scènes à l'extérieur qui sont justement liées à la gestion de ce projet de nouvelle prison, les décisions, les secrets, les conséquences.

L'écriture est toujours aussi agréable et efficace. Les chapitres courts s'enchaînent sans voir passer les pages. Les personnages, déjà bien développés dans le premier tome, prennent de plus en plus de caractère. J'apprécie le fait que l'auteur ne tombe pas dans le manichéisme. Ça donne une bonne touche de crédibilité à l'ensemble et se superpose très bien à l'intrigue originale à laquelle j'ai accroché.

Je ne m'étalerais pas trop sur ce 2ème tome, de peur d'en dire de trop et de spoiler une bonne lecture. Je ne peux donc que vous encourager à ouvrir cette trilogie addictive et captivante, et entrer à l'intérieur de l'Œuvre pour tenter d'en débusquer ses secrets.

Pour ma part, je remercie l'auteur de m'avoir partagé son œuvre et je me mets en route pour le tome 3.
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The Prison Experiment, tome 2

Elena ouvre les yeux. Où se trouve-t-elle ? Pourquoi est-elle en sous-vêtements, couverte de boue séchée ? Qui est cet individu qui se tient près du feu et lui tourne le dos ? Où sont passés les survivants de son commando de treize hommes qui s'étaient introduits dans l'OEuvre, Basileus, Lasios et Lombardi ?



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Agellos gratifie James et Robert d'un sourire. Ils vont enfin pouvoir passer à l'action et dénoncer les manigances de la CIA dans la Zone 51 située en plein désert du Nevada… Révéler à tout le monde l'Oeuvre ! L'Oeuvre, cette entreprise qui a échappé à tout contrôle et qui a avalé 5300 détenus livrés à eux-mêmes… Et Dédale, son architecte complètement dérangé mentalement est-il encore en vie ?





Critique :





Et nous voilà repartis pour un tour de suspense à toutes les pages à cause d'Eric Costa, ce romancier à l'écriture diabolique qui nous plonge dans un thriller rendu tellement crédible par son talent de conteur qu'il est difficile de s'en détacher… D'ailleurs, pourquoi s'en détacher, alors qu'on a tellement de plaisir à le dévorer ?



L'histoire est alternée entre trois « personnages » : Elena, génie de l'informatique, as de l'escalade et troisième officier du commando de mercenaires introduits dans l'Oeuvre dans le but de débusquer « Dédale », l'architecte timbré, et génial, qui a conçu cet univers en plein désert ; Agellos Epstein, scientifique qui étudiait les comportements des prisonniers dans l'Oeuvre et qui s'y est retrouvé prisonnier à son tour, qui a profité de l'entrée du commando pour s'échapper et qui aimerait dévoiler le grand ratage de l'entreprise au monde entier ; et le carnet de Josh T. Arthar, l'un des premiers prisonniers à être entré dans l'Oeuvre.



Bien que situé dans un contexte très américain, l'auteur soulève plusieurs questions de première importance. Jusqu'où l'amour de la patrie et la fidélité doivent-ils pousser un individu à se soumettre aux ordres ? Ne faut-il pas briser cette chape de silence à laquelle on est astreint lorsqu'on est un soldat d'élite qui a tout donné pour faire partie d'une agence, en l'occurrence, ici, la CIA ? Quel est le rôle de l'argent ? Que ce soit en prison ou à l'extérieur, celui-ci semble tout conditionner. Jusqu'à quel point peut-on faire confiance à un individu, fut-il l'un de vos proches ?



Malgré que l'auteur publie en auto-édition ses histoires, la qualité professionnelle est au rendez-vous : une nouvelle couverture superbe, pour commencer, une mise en page soignée, un papier de très grande qualité pour un prix plus que raisonnable pour un tel ouvrage et surtout un splendide thriller… Qu'attendent les maisons d'édition pour signer un contrat avec un tel auteur ? Il y a des politiques éditoriales qui m'échappent complètement…



Je m'attendais à ce que ce volume clôture le cycle « The Prison Experiment » … Hé, ben, non ! Eric Costa prévoit un troisième tome ! Mais quel amateur s'en plaindrait ?

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The Prison Experiment, tome 1

Quand Eric Costa m’a gentiment proposé de découvrir le premier tome de sa nouvelle saga, j’ai accepté sans hésiter ! Étant totalement conquise par sa série dédiée aux Aztèques (dont je vous recommande la lecture), j’avais hâte de le voir s’illustrer dans un tout autre genre : celui du thriller, de l’aventure et de la science-fiction. Une fois encore, je suis fan de la couverture qu’il a choisie. Non seulement, elle donne terriblement envie, mais elle retranscrit également bien l’ambiance ! Cette nouvelle histoire ne manque pas de rebondissements et de suspense néanmoins, je dois avouer ne pas avoir été aussi charmée qu’avec l’épopée d’Ameyal…



Le point fort de « The prison experiment » est son rythme. Dès le début, on est plongé au cœur de l’action aux côtés d’un escadron de mercenaires auquel appartient la belle Elena, Lombardi, Tyler, Jeff, Basileus, Field et bien d’autres… Ces soldats vont errer au cœur de l’Œuvre, une prison expérimentale secrète pleine de dangers. Ce qu’ils vont vivre va être mouvementé et sans temps morts ! On ne s’ennuie pas un instant, car il y a beaucoup de combats, de fuites, de jeux de pouvoir et de tensions. Rien ne se passe comme prévu. On assiste à de nombreux morts, des échanges musclés et des scènes inquiétantes. C’est simple : on vit vraiment les choses aux côtés d’Elena ! Ce qu’elle va découvrir s’est révélé imprévisible, sombre et prenant. Par moment, j’avais l’impression d’être à ses côtés, me demandant alors comment elle allait pouvoir s’en sortir et me révoltant dès que Basileus, l’un de ses collègues, la rabaissait pour maintenir son rôle de chef. Je ne peux pas dire que je me suis spécialement attachée à elle cependant, je suivais avec intérêt les chapitres la mettant en scène. D’ailleurs, j’avais plus ou moins l’impression d’être face à une aventure de Lara Croft, mais avec une héroïne moins sûre d’elle et plus humaine. À mes yeux, on est sur une ambiance oppressante, dynamique et saisissante rappelant Uncharted, Shutter Island, Lost et Tomb Rider. La petite touche de fantastique/science-fiction est très appréciable.



Hélas, cette lecture plaisante n’est pas sans défaut… J’ai eu énormément de mal à me faire à la narration. Celle-ci oscille entre plusieurs personnages comme Elena, Agellos, Jackson, Josh T. Arthur dont on découvre des extraits de journal, etc. C’est à la fois un atout et une faiblesse. En effet, cette narration multiple permet d’avoir une bonne vision d’ensemble, de creuser psychologiquement certains protagonistes et d’ajouter une tension supplémentaire, notamment dans les chapitres aboutissant sur des cliffhangers. Malheureusement, cela peut aussi perdre le lecteur. Pour ma part, j’ai trouvé que cela faisait beaucoup trop de personnages d’un coup ! Certains me captivaient plus que d’autres et j’avais du mal à me rappeler le rôle de tout le monde… D’ailleurs, avoir mis un listing des personnages en fin d’ouvrage n’a pas été inutile ! Je m’y suis souvent reportée… Il y a de quoi se perdre, en particulier durant les premiers chapitres, car on change toujours de lieu, d’intrigue et de protagonistes… Cela demande donc une certaine gymnastique.



Le livre est un joli pavé de 660 pages qui tient ses promesses : il entraîne vraiment le lecteur dans un monde plein de dangers, d’action et de suspense jusqu’aux dernières pages. Prenez garde à vous lorsque vous franchirez ces murs, car il n’est pas sûr que vous en sortiez vivant… Une plume toujours aussi simple et efficace. Derrière cette aventure, il n’hésite pas à soulever des problématiques concernant notre monde et l’Humanité. Je pense que j’aurais davantage aimé ma lecture si je n’avais pas été aussi longtemps perdue à cause des changements de narration. Merci encore à Eric Costa pour la découverte !
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Aztèques : La voie du papillon

Voici un ouvrage dont le contenu est à la hauteur de la couverture : superbe ! Honnêtement, je suis vraiment fan de l’illustration qui retrace à merveille l’ambiance de cette saga à la fois mélancolique, féerique et passionnante. Dans ce second opus, on retrouve Ameyal, esclave malgré elle dans un harem. La pauvre jeune femme a vécu le pire et, en plus d’être hantée par des mauvais souvenirs, en garde des cicatrices sur le corps. Le harem l’a totalement marquée. Dans le premier tome, Ameyal était quelqu’un de déterminé, intrépide, entêté, fonceur et effronté. Elle refusait son destin et n’hésitait pas à braver l’interdit… Cette fois-ci, son tempérament est assez différent. En effet, elle est complètement déboussolée, dépassée par la situation, moins sûre d’elle et malheureuse. Les autres concubines ou les servantes ont fait d’elle un souffre-douleur. On l’injurie, on se moque d’elle, on la traîne plus bas que terre, on la violente, on la rejette et on l’humilie. Presque plus personne ne lui adresse la parole correctement. Les alliés se font rares. La pauvre Ameyal est à bout et on ne peut que la comprendre. J’ai eu énormément de peine pour elle car, après tout ce qu’elle a vécu, elle ne mérite pas autant de haine ou d’humiliation. L’auteur a réussi à me faire ressentir beaucoup d’empathie pour elle. Face à ces vipères, je n’étais pas indifférente ! J’ai d’ailleurs invectivé contre elles plusieurs fois au cours de ma lecture. J’aime beaucoup lorsqu’un récit ne me laisse pas de marbre au point de réagir à haut voix alors qu’il ne s’agit que d’une lecture… C’est le signe que le roman me plaît, que je suis vraiment dans l’intrigue et que je me suis attachée aux personnages.



Eric Costa a encore une fois prouvé qu’il était passionné par la mythologie aztèque en nous apportant une intrigue riche en informations sans pour autant être pesante. Aux côtés de la belle esclave, on va apprendre énormément de choses comme les coutumes, les rites, les divinités ou les tortures (ex : l’épine de maguey qui m’a effarée…). On a la sensation d’être nous-même formé à travers cette impressionnante école du Harem. Il y a énormément de règles strictes à suivre. Pour survivre, il est primordial de suivre ces lois. L’espace est vraiment très codifié et complexe. On réglemente tout : la structure, la hiérarchie, l’art et la bonne manière. Grâce à cela, la lecture fut très intéressante ! Avant de lire cet ouvrage, je pensais qu’il fallait simplement qu’une concubine soit belle, élégante, raffinée et dévouée à son Maître. Je ne pensais pas qu’il y avait autant d’éléments à prendre en compte. D’ailleurs, comme l’héroïne, j’ai parfois eu le sentiment d’être noyée par les informations à un moment… Sauf que j’avais la chance que ma vie n’en dépende pas, contrairement à elle… Lorsque j’ai réalisé cela, je n’ai pu retenir un sentiment de malaise à son égard. Honnêtement, à sa place, je ne pense pas que je m’en serais sortie. Ameyal va réellement se surpasser et, malgré plusieurs erreurs dues au fait qu’elle a du mal à obéir ou à accepter l’autorité, elle va sans cesse aller de l’avant. On a donc un très beau travail de recherche de la part de l’auteur qui réussit à transmettre sa passion en distillant des informations au fil de l’histoire.



Avec ce second tome, l’intrigue continue d’avancer. Le rythme est à la fois calme et soutenu : on oscille entre les cours du harem, les manipulations et les rebondissements. J’ai ressenti une ou deux longueurs à un moment, mais cela ne m’a pas ralentie pour autant. Une fois encore, l’ambiance rappelle celle des Geishas où tout est hiérarchie, haine, compétition, jalousie, chantage, coups bas, alliances et mensonges. C’est vraiment un univers affreux, malsain et douloureux. J’ai adoré suivre Ameyal dans ce monde que je n’aurais vraiment pas voulu évoluer… En outre, il est à noter que l’auteur introduit la notion d’homosexualité dans le harem par le billet de l’un des personnages. J’avoue que, au cours du premier tome, je m’étais posé la question de la place de l’homosexualité à cette époque ou dans un tel milieu. Mais je ne m’attendais pas forcément à le voir ici. Eric Costa a réellement creusé au maximum son intrigue. J’ai donc été agréablement surprise d’en savoir plus. D’ailleurs, j’ai trouvé que cette romance était bien amenée, n’était pas vulgaire et ouvrait une piste que je n’avais pas envisagée pour le scénario.



Harem est une des meilleures sagas auto-éditée que j’ai lue ! Le contexte est dépaysant, les éléments historiques sont à la fois denses, captivants et instructifs, l’immersion est complète, les personnages ne laissent pas le lecteur indifférent tandis que la plume est très agréable à suivre. La fin de « La voie du papillon » n’est pas aussi haletante que le premier opus, mais elle n’en demeure pas moins intéressante. J’ai très envie de connaître la suite. Je recommande vivement la lecture de cette série à ceux et celles qui aiment les complots et la civilisation aztèque. Merci encore à l’auteur pour la suite de cette aventure ainsi qu’au site SimPlement.
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The Prison Experiment, tome 1

J’avais commencé ce roman pendant les vacances de Noël, cela n’est pas passé pour diverses raisons car j’avais un petit manque de concentration dû aux vacances et activités parallèles, je vous l’avoue, je n’avais rien compris au début du livre, dans sa construction surtout, cela me donnais l’impression d’un grand mélange non élaboré.

J’ai mis le livre de côté le temps des vacances.



J’ai repris ma lecture depuis le début à la rentrée car j’étais dans de meilleurs conditions de lecture et de concentration, et là, en gardant bien le fil, j’ai bien compris le début qui finalement est très bien construit, il suffit de laisser sa chance à cette manière originale de faire la présentation des personnages et des lieux, ainsi que des intrigues, car il y en a plusieurs en même temps mais qui vont finalement se rejoindre à un moment donné.



Du côté scénario c’est original et je me suis fait une représentation mentale des lieux vraiment hallucinante, une impression d’être immergé dans divers biomes plus vrais les uns que les autres, forêt tropicale, désert, campagne etc.., Eric Costa a le don de nous faire voyager dans ce lieu clos qui m’a un peu fait pensé aux livres d’antan où la « découverte » existait encore, cette découverte qui donne l’impression d’être un pionnier.



Les personnages eux sont vraiment bons, il y en a évidemment certains pour lesquels j’ai eu des préférences, mais en règle générale la psychologie est présente, les surprises également.



J’ai très envie de me plonger dans la suite de cette aventure rocambolesque teintée de thriller, d’espionnage, de secrets incroyables et emplie de vie dont les presque 700 pages se dévorent, je regrette un peu que la fin se termine en plein suspense mais c’est le jeu !!
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Réalités invisibles

Il n'est pas simple de faire un retour sur des nouvelles, c'est un exercice délicat, il faut prendre du recul et ne pas perdre de vu, qu'en peu de lignes l'auteur doit embarquer son lecteur rapidement.



Eric Costa, réussi bien ce pari, avec ces nouvelles. Pour ceux qui ont déjà vu la série la 4ème dimension, on retrouve cette ambiance bizarre, mais sans réelle réponse... C'est comme ça et il ne faut pas trop chercher... Au risque de se retrouver plonger dans une réalité différente de la sienne...



Avec une plume qui embarque facilement son lecteur, l'auteur présente 6 nouvelles.



Hôtel Wolff :



Théophile doit se rendre au chevet de sa mère malade, mais il s'arrête pour la nuit dans un hôtel. Ses désirs les plus fous se matérialisent et une ambiance mystérieuse qui devient oppressante  au fil de la lecture. L'auteur maîtrise parfaitement les codes de la nouvelle horrifique et le lecteur est scotché par ce final...



Solitaire :



Un homme injustement accusé, raconte le meurtre de sa femme. L'ambiance est assez glauque, on est perdu, comme Alex... La chute est surprenante... Attention aux vœux que vous prononcez...



Éclosion :



C'est la nouvelle qui m'a le plus déstabilisé... Une jeune fille se prend d'affection pour une étrange chenille. N'étant pas fana de bestioles, j'ai plus été révulsée qu'autre chose... L'auteur décrit très bien cette chenille et sa transformation...



Le refuge :



La référence à Dracula est très présente. Alzius s'arrête dans un refuge pour passer la nuit. Il entend la voix de son fils, mort et sent des choses rôder... J'ai beaucoup aimé cette nouvelle... Avec un final que l'on n'imagine pas comme ça...



Le manoir :



C'est la nouvelle que j'ai le moins apprécié ! Valmek se retrouve pris au piège d'un vieux manoir qui se transforme en un labyrinthe...



Fréquence 24 :



J'ai particulièrement apprécié cette nouvelle. Une maison isolée, une femme qui se retrouve seule, en pleine nuit, avec cette radio qui annonce des choses bien trop bizarres, pour ne pas nous faire flipper... Un huis clos qui fait froid dans le dos... Une superbe nouvelle !



Des nouvelles bien sympas à découvrir sans modération...
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Aztèques : La Croisée des Mondes

Oh, qu’elle a du courage et de la détermination, cette belle Ameyal !… Je ne me lasse pas de découvrir ses aventures au fil des tomes… D’ailleurs, ce troisième opus est à la hauteur de ses prédécesseurs : il est aussi addictif, dépaysant et insolite ! Je suis vraiment surprise de voir à quel point la série ne s’essouffle pas et continue d’être de qualité ! Souvent, certains tomes d’une saga sont plus ou moins bons et on peut constater que l’on a une préférence pour tel ou tel opus… Mais là, je dois reconnaître ne pas avoir de favori. Chaque volume est différent et transporte le lecteur dans une toute autre ambiance, ce qui fait que l’on ne se lasse pas.



Dans « La croisée des mondes », on va de nouveau partir à la rencontre des concubines d’Ahuizotl, le Maître du Harem. Ameyal a beau avoir été sélectionnée, son quotidien est toujours aussi rude, puisque les autres prétendantes sont véritablement fourbes, manipulatrices et mauvaises. Tous les coups sont permis pour s’attiser les faveurs ou l’attention du Maître. De ce fait, à peine la belle aux yeux de jade a-t-elle pris possession de ses nouvelles fonctions qu’on la menace de mort ! Le moindre mauvais pas est pointé du doigt afin de la faire tomber en disgrâce. La pauvre demoiselle doit donc poursuivre ses objectifs lentement et avec prudence, comme si elle était en train de marcher à travers un nid de vipères… Elle va d’ailleurs apprendre à ses dépens que ses quelques alliés ont de multiples facettes… Quoi qu’il en coûte, elle doit continuer d’être vigilante. Certains rebondissements m’ont d’ailleurs surprise ! Je ne pensais pas qu’il se passerait tout cela, notamment en ce qui concerne Citlalin, Nicté et Vent de la forêt (qui est un fort bel homme si on en croit la superbe couverture !). Prise dans ma lecture, je n’ai cessé de m’inquiéter pour Ameyal qui a vraiment le chic pour s’attirer tous les ennuis. Par le passé, Eric Costa a su prouver au lecteur que tout n’était pas rose et que ses personnages pouvaient souffrir et garder des séquelles de ces nombreux sévices… J’étais donc terriblement anxieuse lorsque certains événements arrivaient… Sans parler du Maître qui est loin d’être un époux tendre et patient…



Ameyal va devoir se surpasser et prouver sa valeur. Son évolution est très agréable à suivre. En effet, malgré les péripéties qui ont perturbé sa route, la jeune femme ne perd pas de son mordant. Elle est toujours aussi vive d’esprit, rusée, dynamique, rebelle et investie. Si quelqu’un se dresse devant elle, elle n’hésite pas à lui faire face, à l’affronter ou à trouver le moyen de le faire tomber. À présent, elle ne rechigne plus à faire comme les autres : s’il y a un coup bas à réaliser, du chantage à faire ou une révélation à clamer haut et fort pour ne pas sombrer, elle le fait. Elle a très bien compris les règles des lieux et sait pertinemment qu’il ne faut pas se laisser faire si elle ne veut pas subir le pire. Ses rivales Izelka et Xalaquia auront beau lui en faire voir de toutes les couleurs, la demoiselle a appris à plus ou moins se défendre… Hélas, il ne faut pas oublier que le destin sait parfois se montrer cruel : à trop jouer, le papillon peut se brûler les ailes…



Les différents protagonistes sont toujours aussi nombreux. Il est aisé de se perdre, surtout si vous n’enchaînez pas forcément les tomes. Heureusement, l’auteur a listé tout le monde ainsi que leur fonction en fin de roman. Il a également proposé divers proverbes, remis les lois du harem et intégré un lexique. C’est un véritable outil qui permet au lecteur d’effectuer une petite piqûre de rappel ou qui peut aider à la compréhension. Ces personnages gravitant autour d’Ameyal sont toujours aussi intéressants. J’ai beaucoup aimé creuser leur personnalité, découvrir certains de leurs secrets ou voir leur comportement face à quelques retournements de situation. La mystérieuse prêtresse Eau Vénérable, la sulfureuse Macoa et les principales rivales de l’héroïne sont les protagonistes ayant retenu le plus mon attention.



Le rythme du récit est toujours aussi fluide. Ponctuellement, de nouveaux rebondissements viennent troubler la tranquillité du harem, ce qui fait que l’on passe aisément de simples conversations à de l’action et à des scènes tournant autour d’un jeu de Pouvoir. Alliances, trahisons mortelles, jalousies, violences et mensonges règnent toujours en maîtres derrière les murs de la bâtisse. La tension est palpable et toujours présente au fil des chapitres, ce qui pousse le lecteur à ne jamais ressentir d’ennui. Et que dire de ces dernières pages qui bouleversent tout ? Je ne sais pas pourquoi mais, dans mon esprit, Aztèques était une trilogie… La belle erreur ! Cette rencontre ultime et le choix final d’Ameyal redistribuent les cartes du jeu ! L’intégration de Vent de la forêt et de son groupe annonce une nouvelle ambiance pour le prochain tome… Je suis vraiment curieuse de voir quelle direction va prendre le scénario. Nul doute que cela restera sombre, réaliste, dépaysant et prenant, comme le reste de la série. Un petit bijou de l’auto-édition ! Merci encore à Eric Costa pour l’envoi de son roman et félicitations pour cette incroyable aventure aussi immersive que palpitante.
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À qui pensez-vous quand vous faites l'amour ?

J'ai découvert à la fin de l'année dernière la plume d'Eric Costa avec le premier tome de sa trilogie "The Prison Experiment" - et je ne vais pas tarder à lire les tomes suivants d'ailleurs ! Par contre, ici avec "À qui pensez-vous quand vous faites l'amour ?", je découvre celle de Loránek Nikdo. Eh oui, les loulous, un beau défi pour Costa et Nikdo; écrire un roman à quatre mains ! Et c'est réussi car c'est très fluide, une belle continuité, un bel enchaînement sans démarcation des genres littéraires respectifs de nos deux auteurs ni même de différences notoires dans les deux plumes à l'affiche. En résumé, impossible de savoir quoi est de qui et pour moi c'est le résultat d'un beau travail de peaufinage et de communication.



AQPVQVFLA ? Kostas (un beau clin d'oeil ici pour les deux auteurs, meilleur choix de prénom ever), la trentaine bien entamée, ne se sent pas pas pleinement satisfait sexuellement avec sa compagne des trois dernières années, Marie. Entre concours de circonstances et rencontres fortuites, Kostas doit jongler désormais avec trois maîtresses. L'extase, les plaisirs coupables, les découvertes de nouvelles sensations, Kostas revit mais se laisse prendre au jeu très rapidement et trop facilement... La descente aux enfers sera aussi rapide que l'ascension au paradis du libertinage mais la chute ne sera pas sans conséquences et sera même très douloureuse pour notre protagoniste !



Tribulations d'un trentenaire en quête du pouvoir et de la domination , ce récit n'est pas à mettre entre toutes les mains. De façon très crue et sans tabou aucun, nos deux auteurs nous livrent une histoire audacieuse et complètement déjantée. C'est chaud, chaud, chaud les amis. 50 shades of Grey est un conte pour enfants à côté ! Ce bouquin + le confinement = baby boom dans 9 mois !



Laissez vos préjugés de côté ou vos idées préconçues et embarquez dans cette folle aventure où tout ou presque est permis !





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The Prison Experiment, tome 1

Pas besoin de netflix pour s'immerger dans une autre réalité prenante où l'auteur maîtrise le suspense, le rythme de l'action et les personnages bien dessinés. Et ici, ces éléments sont réunis pour une expérience en huis-clos géant : un commando entre dans l'Oeuvre, prison expérimentale mise en place par la CIA, pour exfiltrer l'architecte de ce labyrinthe gigantesque . On oscille entre science-fiction et anticipation, pour un résultat très réaliste.

12 mercenaires, 11 hommes et 1 femme Elena la hackeuse de l’équipe, le commando principal; ensuite on a d'autres histoires qui vont se greffer au fur et à mesure avec des personnages aussi importants, Agellos Epstein, qui se trouve au bon moment au bon endroit car il parvient à sortir du dôme au moment où les 12 mercenaires y pénètrent; Jackson Redback, un militaire abandonné dans l’œuvre; Robert Delaunay, employé de la société de surveillance. Il est le seul à avoir vu sortir Agellos.

Je vous laisse découvrir ce qui se cache à l'intérieur de l'Oeuvre, mais une fois qu'on commence difficile de s'arrêter. L'auteur nous mène à la baguette entre une scène et l'autre, justement bien dosée pour nous laisser sur notre faim.

Je vais recevoir le tome 2 et j'espère ne pas être déçue.

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