Eric Fan

Coup de coeur pour ce magnifique album !

Si le point de départ de cette histoire pourrait sembler triste, le livre nous embarque pour un voyage extraordinaire, véritable ode à l'imaginaire et à la vie. Lucas est un petit garçon qui vient de perdre son grand-père. Très proche de son papi, il décide de se lancer dans le grand voyage qu’ils rêvaient de faire tous les deux. Après avoir construit un bateau, Lucas s’assoupit puis se réveille en pleine mer… Il part alors pour une traversée fantasmagorique, à la découverte de l’endroit dont lui parlait si souvent son grand-père : là où l’océan rencontre le ciel. Vous l’aurez deviné, cette traversée est en réalité un rêve du petit garçon. Guidé par un poisson d'or au visage familier, Lucas va voyager entre mer et ciel peuplés d'animaux et de bateaux fantastiques... Il faudra bien plusieurs lectures pour saisir la multitude de détails... Les magnifiques illustrations nous embarquent dans ce fabuleux voyage, c’est doux, poétique, merveilleux… Une histoire pour aborder la perte d’un être cher, l’importance des souvenirs mais aussi la beauté des rêves et la puissance de l'amour qui perdure par delà la mort.

Ma grande de 6 ans a été subjuguée par la beauté des illustrations et touchée par l'histoire de ce petit garçon qui vient de perdre son papi... L'occasion de se redire que la mort fait partie de la vie et que tant que nous gardons les gens que nous aimons dans notre coeur, ils continueront de vivre en nous, pour toujours.
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Un chouette livre pour enfants écrit par un astronaute... que dis-je ! Le seul astronaute canadien.



Un destin hors norme, cela de Cris Hadfield, qui est tombé dans la marmite quand il était petit, selon l'expression consacrée. Qu'est-ce qui a bien pu germer dans la tête de cet homme pour vouloir devenir astronaute à un moment où c'était impossible vu que seuls les Américains pouvaient l'être.



Il nous communique sa passion, tout en confessant une peur du noir. C'est paradoxal et très drôle et cela peut provoquer le déclic chez les enfants. A recommander chaudement.

"Festin de nuit" est un album qui m'a charmée dès mon premier regard sur la couverture. Les illustrations sont magnifiques, aux tons sépias et marrons, elles ont captivés immédiatement mon attention et m'ont immergées accompagnées de mon fils dans une ambiance feutrée et mystérieuse. Chaque détail est soigneusement travaillé, des personnages aux décors, créant ainsi un univers visuel particulièrement riche et évocateur.



Le texte, court et parfois rimé, accompagne parfaitement les illustrations en suivant le fil de l'histoire de cette nuit magique où une petite souris se prépare un festin avec ses amis. L'ensemble forme un tout cohérent et harmonieux, nous transportant dans un conte enchanté où se mêlent fantaisie et poésie.



Au-delà de son esthétique soignée, "Festin de Nuit" délivre également un message touchant sur l'amitié et le partage. En effet, à travers cette histoire de festin nocturne, les enfants sont invités à réfléchir sur l'importance de prendre soin les uns des autres et de partager des moments de bonheur ensemble.



Un album qui nous a séduit tant par sa beauté visuelle que par la profondeur de son message. En plongeant dans ses pages, on s'est retrouvé enveloppé dans un cocon de douceur et d'émerveillement.

La magnifique #couverturepleinepage pourrait paraître effrayante pourtant il est question d’une délicieuse histoire de partage et de douceurs à savourer.



À la lueur de la lune, un café-roulotte se faufile dans les rues de la ville endormie. Il sème sur son passage d’alléchantes effluves attirant tous les animaux affamés. La chouette s’active aux fourneaux, pour satisfaire la longue file d’attente qui s’est rapidement formée.



Une tourte pour Renard, un sandwich et des frites pour Blaireau, des œufs au plat pour les papillons de nuit, un hamburger pour les chauve-souris et pléthores de biscuits et autres douceurs pour les becs sucrés.



À la fin du service, la chouette est touchée et émue par une petite souris travailleuse qui n’a pas les moyens de s’offrir un repas et l’invite à se restaurer en sa compagnie.



Les illustrations, toutes de pleine page, sont sublimes ! On sentirait presque les délices nous chatouiller les narines, en tournant les pages ! Les tons sépia réchauffent l’ambiance nocturne. Pourtant, on ne pas nier la part de mystère qui plane dans cette histoire. La chouette va-t-elle croquer le petit rongeur ? Et bien non, car même si sa stature est imposante et impressionnante, Chouette est un personnage attachant par sa générosité et la douceur de son regard.



Cette histoire gourmande est pleine de tendresse et c’est un surprenant coup de cœur !
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Chaque nouvel album des Fan Brothers est un événement à la maison, la promesse de ne jamais être déçue. Et une fois encore, cet album est une réussite, un appel à la liberté !



Louise court au parc pour rejoindre le marchand de ballons ou plutôt, devrais-je dire de nuages... Parmi la multitude de modèles, Louise a sa préférence. Pas en forme d’animal (nuages nous rappelant les topiaires dans l’album Le Jardinier de la nuit), mais tout simple : en forme de nuage. Elle décide de l’appeler Milo et celui-ci devient son meilleur ami, il la suit partout. Elle s’en occupe, le chérit, le bichonne et suit attentivement tous les conseils de la notice. Tant est si bien que Milo le nuage grossit, grossit...grossit...



Comment cette jolie histoire peut-elle bien se terminer à votre avis ?



Douceur, tendresse et onirisme pour cette nouvelle pépite chez Little Urban.



À partir de 4 ans.

Dans la rue des Chagrins, le quotidien est bien morose. Mais un matin, les habitants découvrent émerveillés un arbre sculpté en forme de hibou. Et le lendemain, la magie est de nouveau au rendez-vous, avec une nouvelle sculpture, de chat cette fois. Qui peut bien réaliser ces merveilles ? Le jeune William, fasciné, guette...



***



Un très bel album, très onirique, qui montre à quel point la poésie et l'art permettent d'embellir le quotidien. Une seule personne, totalement désintéressée, réussit à ramener le sourire et la vie dans un quartier triste. Tout comme les habitants de la rue des Chagrins, nous avons pris plaisir à découvrir les merveilles que sculpte ce jardinier artiste, tous ces animaux magnifiques tout droit sortis de l'imagination d'un poète.



Visuellement, c'est un plaisir d'admirer ces doubles-pages dans lesquelles les couleurs s'éveillent en même temps que s'éveille la vie et la joie dans le quartier. Des illustrations délicieusement mélancoliques et surannées, à savourer paisiblement, en se laissant porter par cette douce histoire enchanteresse.



Une ode à la vie, à la nature, à la poésie !
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Le nuage de Louise est un album très poétique comme seuls les Fan Brothers savent le faire ! Dans une ambiance un brin désuète, on suit l’étonnante relation entre cette enfant et ce nuage personnifié. J’ai adoré l’idée de cette petite cordelette qui le relie à la Terre, tel un ballon de baudruche. Bien qu’on soit dans la fiction, la réalité rattrape tout de même Louise. Un nuage, ça ne reste pas petit toute sa vie. Et même avec la meilleure volonté du monde, il faut songer à le laisser partir. Beaucoup de douceur dans cet album que j’ai adoré.

A chaque album, c'est un bonheur de retrouver la poésie et le charme des Fan Brothers dont l'univers ne cesse de s'élargir et de me surprendre.





Il y a toutefois un point commun à l'ensemble de leur oeuvre : cette belle célébration de l'enfance avec une pointe de nostalgie mélancolique. A chaque fan, ils semblent se replonger et nous avec dans un des temps de l'enfance conjugué au passé. Après la mer, la campagne et ses peurs infantiles, le magasin de jouet ou le jardin où on sème ses affaires, place cette fois à un retour dans un passé revisité inspiré de l'époque de Bonne nuit les petits. Et ça fonctionne du tonnerre de dieu !











Avec Le Nuage de Louise, notre duo nous prend par la main pour nous conter, comme ils savent si bien le faire, une charmante histoire avec pour thème l'apprentissage de la séparation. C'est doux et poétique, beau et émouvant, magnifiquement illustré et simplement conté. Une très belle réussite pour un objet qui charme au premier coup d'oeil.



Ce qui frappe quand on ouvre le livre, c'est l'hommage qui est rendu aux anciennes affiches scolaires des années 50 dont on retrouve pleinement l'ambiance dans les grandes illustrations doubles pages colorées qui traversent l'oeuvre. Comme si on était plongée dans l'une des aventures de Nicolas et Pimprenelle, nous voilà sur les traces d'une de leurs jeunes contemporaines : Louise, avec qui on va retrouver tout l’esthétique de l'époque, depuis les cabans de l'époque, en passant par les parcs à la Mary Poppins jusqu'au belles voitures pleines de rondeurs qu'ils avaient. C'est superbe !



Dans le charme tout enfantin qu'on leur connaît, en plus, les Fan Brothers nous emmènent dans une histoire totalement farfelue et pourtant très parlante où l'on suit une jeune héroïne qui va acheter et élever un nuage jusqu'à ce rendre compte qu'il a tellement grandi qu'elle doit lui rendre sa liberté. Cette belle métaphore des relations parents-enfants est magique ! Racontée avec sobriété, dans une mise en page très simple, où les pages qui ressemblent à des photo à l'ancienne avec juste quelques touches colorisées, comme on le faisait sur les gravures du XIXe, j'ai été très émue par cette histoire.



Sous ses dehors très simples, l'ensemble transmet une belle émotion, de celle de Louise qui joue les mamans compréhensives avec son nuage, à celle de la jeune fille qui voit son enfant grand et sur le point de s'éloigner d'elle. C'est très fin, très subtile et aussi poétique que l'idée d'utiliser un nuage le suggère. Il faut une sacrée imagination quand même !



Comme à chacune de leurs réalisations, le charme des Fan Brothers a donc opéré sur moi pour ce bref moment hors du temps qui m'a offert un voyage onirique dans un passé ancien fantasmé où les nuages peuvent devenir nos enfants et nous apprendre une belle leçon de vie. Avis aux âmes de poètes et aux mélancoliques.
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Suite à la perte de son grand-père, Lucas décide de construire un bateau pour partir faire le voyage qu’ils avaient préparé ensemble, celui dans un endroit lointain, où l’océan rencontre le ciel.



De la douceur, de l’aventure, des souvenirs et de l’amour. Un voyage magique et unique, un livre magnifique .

Les illustrations font rêver petits et grands. ✨




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Nous sommes de grands amateurs de la féerie graphique des Fans Brothers.

Leurs histoires et leurs illustrations prévoient toujours un fort taux de légereté et de rêverie dans l'imaginaire des jeunes lecteurs, de la vraie barbe-à-papa pour les enfants.

D'ailleurs, à propos de nuage, en voici un qui pointe le bout de sa ouate.

Comment? Non, nous ne faisons pas allusion à la petite coupe afro de Louise mais plutôt au nuage qu'elle retient par un fil comme un ballon gonflé à hélium sur la première de couverture.

Louise y est vêtue d'un ciré jaune canari pour s'amuser avec son nuage apprivoisé.

Elle est très fière de son nuage.



Lorsque les parents achèteront le nuage à Louise, comme on offre un ballon près des manèges, la situation glissera aussi à l'adoption d'un animal de compagnie.

Avec le nuage, une liste pour veiller à son épanouissement sera fourni et le nuage sera aussi muet mais reconnaissant qu'une jolie plante installée à la maison.

Un petit nuage à domicile, c'est très pratique.



Mais un nuage est-il vraiment fait pour la vie domestique?

C'est en grandissant, grandissant, que le problème du nuage se posera.

Le parallèle du nuage avec un être vivant sera amusant et même tendre. Louise se fera du souci pour son nuage à l'étroit qui pleuvra tout le temps.

Comme rendre un peu de bonheur à un nuage?



Nous aimons cette histoire d'enfant qui apprendra la responsabilité et saura faire passer le bonheur de son compagnon domestique avant son bon plaisir d'enfant.

C'est beaucoup de fierté qui fera grandir notre personnage.

La décoration d'une amérique rétro apportera charme, délicatesse et romantisme sans pour autant qu'il y ait de l'amour de grandes personnes.

Mais il y aura beaucoup d'amour, suffisamment pour laisser partir.

Comme les oiseaux, les nuages ne sont pas heureux en cage, même avec beaucoup de bienveillance et d'amour témoigné.

Le nuage de Louise, The Fan Brothers, Little urban, 2022, 15€90



Au parc, le marchand de nuage est un peu délaissé, les gens préfèrent le nouveau manège ou les marionnettes. Il propose pourtant un large choix, nuage lapin, poisson ou éléphant. Louise, elle, ne rêve que d’un nuage simple, intemporel, un nuage qui s’émancipe des effets de mode.



Elle le chérit et s’engage a en prendre grand soin.



Le nuage de Louise se prénomme Milo, et s’en occuper semble relativement simple, les consignes données par le marchand tiennent sur une feuille de papier.
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Dans le sous-sol secret d’un laboratoire de Parfaites Créatures, Barnabus, mi-éléphant-mi-souris, est un projet raté… Enfermé sous une cloche de verre, il rêve de liberté. Et bientôt l’occasion de s’échapper se présente !



Attention coupe de cœur ! “Le projet Barnabus” est une histoire relativement longue par rapport aux standards des albums jeunesse, mais les enfants (et les adultes) ne voient absolument pas le temps passer. Au contraire, ils peuvent même en profiter plus longtemps ! L’album parvient à être drôle en même temps que profond, avec tout un message sur l’acceptation de la différence et l’entraide. Les graphismes sont vraiment réussis, à l’image de ces monstres aux noms très drôles, prétendument imparfaits mais qui sont tous terriblement attachants. Un album magnifique à ne pas rater !
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Tombée du ciel est le dernier-né des Fan Brothers et une fois encore, je suis éblouie par la beauté de leurs illustrations et la poésie de leurs textes. Ce talentueux duo sait se réinventer à chaque album et qui nous régale à chacune de leurs histoires.



Et c’est album n’est pas en reste. Comme toujours les dessins sont sublimes, d’autant qu’ici le noir et blanc domine avec juste quelques pointes de couleurs vives dont cette bille devant laquelle tous s’émerveillent, s’extasient.



Il suffit d’une petite bille multicolore pour mettre en émoi tous les insectes de la région. L’objet est observé de loin, admiré, convoité. D’où vient cette si belle sphère ? Chaque insecte a son avis sur la question et y va de sa supposition.



Tous se contredisent et l’araignée va couper court aux débats : la sphère est à elle ! Elle s’en empare et décide que cette bille fera sa fortune.



L’occasion pour les petits lecteurs et leurs parents d’échanger autour de la cupidité, l’exploitation poussée à l’extrême et cette nécessité de vouloir toujours et encore davantage. Ici l’araignée ne fait qu’amasser, s’enrichir à tout prix, comme si le bonheur se réduisait aux possessions.



Une histoire riche d’enseignements, avec de belles valeurs et de sublimes illustrations, voilà les atouts de ce merveilleux album que je conseille aux enfants à partir de 5/6 ans.



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C'est l'histoire de Barnabus, une petite créature mi-souris, mi-éléphant qui vivait à l'abri des regards dans un laboratoire garder secret car on le considérait comme une créature ratée.

Oui Raté c'est bien le mot employé pour le qualifier, sauf que lui, Barnabus se trouvait très bien comme il était, avec ses petits yeux et sa fourrure pas si douce et n'avait aucune envie de changer, il s'aimait un point c'est tout.

Un jour avec tous ses compagnons "ratés " il décide de s'enfuir de cet endroit et d'aller voir le monde, d'être libre, et voilà une belle aventure qui commence pour eux.

Une très belle histoire sur la tolérance, la confiance en soi.

Il est important de s'aimer soi pour pouvoir être aimé des autres et un monde parfait serait tellement triste, pourquoi essayer d'un créer un?

On s'ennuierait très certainement dans ce monde parfait où rien ne dépasse.

Ce qui fait que ce monde est beau c'est justement toutes ces différences, tous ces "ratés " qui donnent du fun à la vie.

Soyez différents, amusez-vous de vos différences c'est ce qui vous rendra tellement unique et rayonnant.

J'ai vraiment aimé ce petit éléphant-souris, il m'a donné le sourire pendant toute la lecture.

Merci The Fan Brothers @ericfanillustration @terryfanillustration pour ce très bel album
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J’ai refermé ce livre toute émue par ce petit Barnabus et ses amis. Et fait assez rare pour être souligner, mes enfants ont été si captivés par l’histoire qu’ils en ont même oublié de bouger :-) . Ils ont ensuite re feuilleté longuement le livre chacun leur tour pour s’approprier les images. Les illustrations sont superbes et tellement parlantes, ces créatures colorées dans ce laboratoire si froid, le contraste est saisissant. Et si l’histoire est émouvante elle est aussi très belle car elle parle de différence, de liberté, de courage et de solidarité.

Et puis d’abord ça veut dire quoi être parfait? Mes enfants sont tous tombés d’accord il est très bien comme il est Barnabus, et ses copains aussi!

Une magnifique lecture encore.

Le commentaire de Martine : COUP DE COEUR!



Phénoménal.



Quel beau livre sur la poursuite de vos rêves. J'ai adoré !



Quel livre unique. C'est complètement différent de tout ce qui existe actuellement !



Je ne peux pas vraiment expliquer ce que j'ai tant aimé dans ce livre, mais je l'ai adoré tout simplement. Les "projets" sont tous tellement mignons et uniques. Vous n'avez pas besoin d'être parfait pour être aimable. Ce livre est une célébration pour tous ceux qui se sont déjà sentis bizarres ou imparfaits.



Un hymne à l'unicité. Je vous le recommande chaudement, c'est un chef-d'oeuvre, une belle réalisation des Frères Fan !
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Comment ne pas tomber sous le charme de Barnabé, adorable sourie-éléphant qui rêve d'étoiles et de liberté, piégé sous sa cloche de verre? C'est que, voyez-vous, Barnabé et les autres habitants de cloches de verres sont en réalité des expériences de laboratoire secret. Ce laboratoire terré loin sous terre cré des animaux "idéaux" revendus ensuite aux enfants. Barnabé et ses voisins sont des cas ratés. Pattes trop longues, imperfections, manque de couleurs, tous les excuses y passent. Et un jour, alors que son amie la coquerelle, Dita, lui annonce qu'on leur réserve une transformation susceptible d'ajouter le "plus" qu'il leur faut pour être digne de devenir une marchandise, Barnabé souhaite s'échapper et atteindre le monde du dessus . Un monde que Dita lui a décrit et qui semble merveilleux.



Barnabé aura réussi à s'échapper avec toute la bande de "ratés" et aura rejoint un parc humain, non sans quelques péripéties, bien sur. L'entraide est au cœur de l'histoire, car il aura fallut la collaboration de tous les petits animaux étranges pour réussir leur fuite.



Néanmoins, un autre thème plus subtile occupe la tribune: la différence. Barbabé n'est pas la jolie sourie au poil bouffant et à la couleur chatoyante des Barnabo ( ses alter ego magnifiés). On peut donc faire un parallèle sur l'imperfection physique ou le fait d'être "pas comme les autres" auprès des enfants. Être différent, moins beau ou moins attractif n'empêche pas d'être doté de qualités. D'une certaine manière, on pourrait extrapoler en disant que Barnabe est libre parce qu'il n'est pas "mignon" et échappe donc aux standards subjectifs en matière de beauté physique.

Les créatures en présence sont réellement adorables, surtout le cas "ratés". Les petits molletons gris flottants, l'oiseau à grande patte, le paresseux à champignons et tous les autres. Barnabe lui même est vraiment mignon et le fait d'être une sourie-éléphant quand on connait la crainte des souries par les éléphants est assez comique. Le visuel est vraiment bien, en contraste avec le sous-sol dans les tons gris et en tons vifs pour le magasin.



"Projet Barnabe" pose finalement une certaine question éthique, en ce sens où dans cette histoire, les petites animaux "mignons" sont carrément produit à la chaine, puis vendus dans des boites en carton. Ils sont bien vivants cependant, ce qui rend l'histoire un brin sinistre.



J'ai donc beaucoup aimé, même si je conçois qu'aucun enfant ne poussera aussi loin la réflexion que je l'ai faite. J'espère qu'ils en tireront au moins la notion d'entraide et que la beauté ne fait pas le bonheur.

Mon fils vit un passage avec beaucoup de questionnements sur la mort mais surtout le après, où allons nous, comment on va au ciel alors que le corps reste ici sur terre... Le livre est très beau mais l'histoire trop subtile à son goût (il a 6 ans et demi ) j'ai personnellement trouvé les illustrations extrêmement délicates et vivantes... Pour les grands amoureux des albums jeunesse je vous le recommande.

Magnifique ouvrage où Jules Verne vient bercer notre balade .. j'adore cet univers où les montgolfières et les belles baleines se rencontrent ! Finalement, l'histoire n'est pas forcément palpitante mais les illustrations en valent bien la peine !

Honnêtement, il est difficile de rester insensible au charme de cet album. Regardez-moi cette couverture !Avec son énorme baleine, ses bateaux et autres machines volantes (On pense à Jules Verne...) flottant dans la brume mais aussi sa magnifique rose des vents dorée, elle attire irrésistiblement l’oeil. Et ce n’est qu’un petit aperçu des illustrations intérieures qui sont, elles aussi, vraiment époustouflantes et particulièrement réussies. Et rien qu’à le feuilleter, sans lire l’histoire du petit Lucas, le héros, on a déjà voyagé.Mais non, bien évidemment, il ne faudra pas s’arrêter là.



Le récit, lui aussi, mérite largement qu’on s’y plonge.Cet album est d’une beauté à couper le souffle. Plus on avance dans l’histoire, plus tout se mélange, comme dans un rêve. Car oui, il s’agit bien d’un voyage onirique fabuleux qui permet à Lucas de vivre une grande aventure en compagnie de son grand-père. Même s'il n'est plus parmi les vivants, il est pourtant là lui aussi, de façon plus ou moins implicite. N’est-ce pas lui qui se cache sous les traits de ce gros poisson doré à moustaches ? Et dans la lune, il est là aussi de façon tout à fait nette et aussi très rassurante, veillant sur son petit-fils, dans ce rêve mais aussi pour toujours dans la réalité. 



Le lecteur, spectateur embarqué dans cette virée magique, ne peut que s'extasier de l'univers traversé, s'amuser des clins d'oeil disséminés et s'émouvoir de l'histoire de Lucas, petit garçon peiné par l'absence de son grand-père mais en même temps très courageux.C'est un album fantastique, poétique et immersif qui traite délicatement de la richesse des rêves, du pouvoir de l'imagination et surtout de l'importance du souvenir. C’est une très belle façon d’aborder les notions de transmission, de deuil et de l’acceptation de celui-ci. 



Bref, c'est un gros coup de coeur que je vous invite à aller admirer en librairie. Je parie que vous vous laisserez très facilement tenter...
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