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Critiques de Eric Powell (209)
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Ce roman graphique retrace la vie du tueur en série Ed Gein. C'est d'ailleurs de lui dont s'est inspiré Hitchcock pour Norman Bates dans son film Psychose.

Autant le dire tout de suite, c'est une lecture pour un public averti. Même moi, à certains moments, je me suis demandée si j'allais tourner la page tellement la folie, la noirceur, le glauque, les déviances et les atrocités commises peuvent donner des hauts le cœur.

On voit le travail de recherche pour transposer la vie de la naissance à la mort de Gein, de l'impact de la mère et de l'éducation reçu.

On n'en ressort pas indemne de cette lecture où l'horreur est omniprésente. Une lecture glaçante de bout en bout.
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Big Man Plans

[Un comics pour lecteurs Avertis.]



Une histoire sur la différence, la souffrance, les abus sur des personnes faibles... Tout de ce comics rassemble des fait réels qu'ont vécu beaucoup de personnes sur cette Terre. Tout est vrai sauf cette personne inventée : cet homme de petite taille « Big Man Plans » qui incarne une sorte de justicier.



Big Man Plans pendant son enfance et au final toute sa vie, a été harcelé à cause de sa différence de taille par des moqueries, des insultes, des coups. Mais il a supporté ce poids que jamais il n'aurait dû avoir à supporter si les gens étaient éduqués et respectueux. 



Hélas ce genre de gens ont été des personnes de sa : famille, de l'école, de l'orphelinat, de son travail à l'armée, et de la vie civile, tous ces gens à supporter ont été pour ce petit homme un calvaire au quotidien.

Mais il tient jusqu'au jour où le barrage qui retenait ce torrent déborde, et c'est « Justice » qui s'abat.



Même si ce comics est violent dans la vengeance physique, il est triste dans les raisons du pourquoi les monstres humains méritent d'être punis. Mais au moins même si ce n'est qu'un comics, un scénario, des dessins, il n'y a qu'ici dans ce comics que les méchants ont la punition qu'ils méritaient.
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Chimichanga, tome 1

Excellent ! Une nouvelle fois, Eric Powell se révèle un auteur de grand talent qui délivre une histoire pleine de tendresse et de poésie, de glauque et d'humour, d'intelligence et de finesse, d'inventivité et d'originalité.

A noter, le très bon travail du traducteur qui rend à merveille toute la verve des dialogues.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Dans cette biobd, nous partons à la découverte de Ed Gein, un tueur en série américain qui inspira de nombreux auteurs. Il est à l'origine de personnages comme Norman Bates - Psychose, Buffalo Bill - Le silence des agneaux et Leatherface - Massacre à la tronçonneuse. Rien que ça ! Trois psychopathes qui m'ont donné des cauchemars.

Ed grandit avec son frère, un père alcoolique et violent et une mère bigote et dominatrice. Cette enfance traumatisante façonnera le petit Ed qui n'a déjà pas la lumière à tous les étages. La mort de sa mère qu'il vénérait va être le déclencheur de bien des horreurs.



Cette bd retrace la vie de Ed, de son enfance à sa mort, en passant par son procès. On a droit à une véritable autopsie de sa personnalité, à toutes les répercussions psychologiques causées par ses traumatismes d'enfance. On plonge dans son esprit malade. A son actif, deux meurtres, une dizaine de cadavres volés et mutilés et je vous épargne le reste de ses petites "lubies".

Un petit bonhomme qui n'avait l'air de rien, un peu benêt, plutôt gentil et serviable que les habitants de Plainfield appréciaient. Les auteurs nous montrent aussi l'impact que la découverte de ses crimes a eu sur la ville et le reste de l'Amérique.



Les dessins en noir et blanc siéent très bien à la noirceur de l'histoire et l'époque. Ils sont hyper réalistes. Ed Gein ressemble comme deux gouttes deux au vrai. J'ai beaucoup aimé les entêtes de chapitres sous forme de journal. Les notes de fin nous montrent le grand travail d'investigation des auteurs et le carnet de croquis est également très intéressant. Un roman graphique d'une grande qualité, hélas la lecture en numérique ne lui rend pas justice.



Vous êtes passionnés de tueurs en série, de true crime ou simplement d'horribles histoires, ce roman graphique est fait pour vous. Il sort aujourd'hui, n'hésitez pas.



Je remercie #NetgalleyFrance et les Éditions Delcourt pour cette découverte.


Lien : https://www.facebook.com/lec..
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

« Ed Gein: autopsie d’un tueur en série » de Schechter et Powell, dire que cette élucubration n’a rien de plus vraie…mais si ça n’avait pas été le cas, si un personnage n’en avait pas pris vie, fort probable que le détraqué qu’il était n’aurait pas inspiré tout autant l’imaginaire de la culture populaire qui, par la force des choses, finit par nous offrir: Leatherface, Phychose, Buffalo Bill, Dead Skin Mask de Slayer, Skinned de Blind Melon, Nothing To Gein de Mudvayne, pour n‘en nommer que quelques-uns!
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Big Man Plans

Coté dessin, graphisme, rien à dire, l'auteur est doué. Cependant, loi des séries, je tombe encore sur une histoire de vengeance. De vengeance poussée à son paroxysme. Quand on lit cette BD, on a l'impression que tout le monde est mauvais, qu'on vit dans un monde de sadiques. Il est vrai que quand on est désespéré et que l'on a plus rien à perdre, on peut commettre des folies. Ce tome est un vrais concentré de méchanceté, certes il se lit bien, mais je préfère croire à un monde meilleur...

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Hillbilly, tome 3

Ce tome fait suite à Hillbilly, tome 2 (épisodes 5 à 8) qu'il vaut mieux avoir lu avant car il est fait référence à des événements s'y déroulant. Il contient les épisodes 9 à 12, initialement parus en 2018, écrits, dessinés, encrés et mis en couleurs par Eric Powell, le créateur de The Goon. Par opposition aux 2 premier tomes, ces 4 épisodes forment une histoire complète, pas 4 histoires indépendantes auto-conclusives.



Dans les montagnes appalachiennes, James Stoneturner a été enlevé par une assemblée de sorcières qui voulaient des renseignements sur Rondel. Il s'en est sorti en découvrant un pouvoir en lui. Il est ensuite rentré à son village pour y récupérer l'étrange pierre avec des arabesques luminescentes. Puis il s'est mis en route. Marchant dans la forêt, Rondel, toujours armé de son tranchoir, arrive devant les cadavres de 3 sorcières. Il interroge la marmotte qui se trouve sur les lieux qui lui indique qu'elles avaient capturé un individu dont elles ont fait de la soupe. Rondel met sa parole en doute et poursuite son chemin. Il est observé à son insu par un petit démon appelé Taylipo. Ce dernier va trouver 2 monstres : Hensel et Grendel. Il exige qu'ils capturent Rondel pour le compte de la grande sorcière. À contre cœur, ces derniers acceptent et réussissent à neutraliser Rondel et à le séparer de son tranchoir.



James Stoneturner écoute la pierre qui semble communiquer avec lui d'une manière ou d'une autre, et qui l'amène au pied d'un arbre seul au milieu d'une vallée, d'une essence étrange. L'arbre s'adresse à lui, même s'il ne dispose pas du sens de la vue. Il lui confirme que c'est la pierre qui l'a conduit à lui. Il lui indique qu'il va raconter et révéler la véritable nature de son auditeur. Il parle d'un passé lointain où cette région était tourmentée par des créatures maléfiques. Le chef d'une tribu avait décidé d'aller chercher de l'aide de l'autre côté de l'océan, auprès d'une puissante tribu. Plusieurs membres de ladite tribu avait fait le voyage de retour sur le dos d'une tortue en pierre, faite de rochers agrégés par la puissante shaman. L'arbre continue à raconter son histoire à James Stoneturner et lui ouvre l'esprit à la manière de se servir de son pouvoir. Après quoi, Stoneturner rejoint Rondel. Ils sont ensuite rejoints par d'autres alliés. Ils font tout pour prévenir les villages alentours de l'attaque imminente d'une alliance sans précédent entre sorcières, mais ils ne sont pas écoutés. Le conflit est inéluctable.



Le lecteur revient avec grand plaisir pour ce troisième tome des aventures de l'aveugle au tranchoir surnaturel. Eric Powell n'a pas son pareil pour mêler des créatures de contes régionaux, avec un individu à la forte carrure exterminant les monstres, les démons et les sorcières. Comme dans les tomes précédents, le créateur est totalement libre de raconter son histoire comme bon lui semble, sans interférence éditoriale. Par exemple, il consacre la moitié du premier épisode à James Stoneturner. Une mère se met à raconter à son fils un conte mettant en scène Iron Kid dans le troisième épisode. Le quatrième épisode est raconté par un grand-père à ses petits-enfants, car il était présent lors de la bataille entre Rondel et la congrégation de sorcières. La première moitié de cet épisode 12 est donc sous forme de bande dessinée, avec des cellules de texte en lieu et place des phylactères. Dans le même ordre d'idées, Powell peut jouer avec la forme de ses dessins et la mise en couleurs. Comme dans les tomes précédents, il se restreint à une palette très réduite : des teintes vertes et des teintes grises déclinées en quelques nuances seulement. Contre toute attente, cela n'a pas pour effet de noyer les dessins dans une ambiance uniforme. L'artiste joue avec les espaces blancs et les couleurs pour apporter plus de relief à chaque forme, pour rendre compte de l'ambiance lumineuse et des ombres portées. Il joue également avec le rendu des dessins, passant de cases aux traits encrés, soigneusement lissés pour les contours, avec des aplats de noir, et une mise en couleurs sophistiquée allant jusqu'à représenter une partie des arrière-plans en couleur directe, à des dessins laissés à l'état de crayonnés avec des traits de contour irréguliers, et des hachures pour les ombres portées pour raconter la légende sur Iron Kid.



Le lecteur retrouve avec plaisir les personnages croqués par Eric Powell. Rondel a toujours cette stature massive, ce long manteau avec une sorte de courte cape en fourrure, qui accentue encore son aspect monolithique. Ses cheveux longs, sa longue barbe et son chapeau cabossé ajoutent un air sinistre à sa personne, transmettant cette impression de fatalité dont il ne peut pas se défaire. Il aura même l'occasion de pleurer avant la fin de l'histoire, des larmes noires. Par contraste, James Stoneturner donne l'impression d'être presque joyeux. En tout cas, il passe par une phase de sa vie où il en découvre sur sa nature, avec un ressenti positif à utiliser ces capacités merveilleuses, même quand il s'agit de les mettre à profit dans un combat. Visuellement, Esther s'avère très déconcertante, à la fois pour sa tenue vestimentaire exclusivement choisie pour sa praticité, et pour son visage. Powell ne représente ses yeux que par deux points noirs, sans iris, sans pupille, et par ses expressions faciales évoquant plus celles d'un enfant que celles d'un adulte. Pourtant cet amalgame étrange fonctionne parfaitement, à la fois pour montrer l'état d'esprit de cette femme, son caractère entier et déterminé, et son refus de se laisser gagner par quelque forme de désespoir. Parmi les personnages secondaires, l'artiste s'amuse à croquer un trio de villageois obtus imbus de leur intelligence (à l'évidence très limitée) et de leurs certitudes, irrésistibles dans leur bêtise et la confrontation inéluctable avec la réalité qui s'annonce brutale. À part quelques figurants villageois, le lecteur peut observer la mère magnifique qui raconte une histoire d'Iron Kid à son fils, et le grand-père chenu qui raconte la bataille à ses petits-enfants.



Bien sûr, le lecteur attend également avec impatience les monstres en tout genre. Hansel et Grendel respirent la bêtise par leur gueule cassée et leur expression crétine, mais aussi par leurs bras et jambes trop longs dont ils ne savent pas quoi faire. Eric Powell représente des sorcières pustuleuses à souhait, et réussit quand même à leur donner une présence extraordinaire, les élevant au-dessus de la caricature. La sorcière à 4 bras arrive en arborant une assurance tellement crasse que s'en est un plaisir sans honte aucune de la voir se faire massacrer en deux temps, trois mouvements par Rondel. Il est impossible de ne pas sourire devant le dernier cyclope qui avance sur Rondel, tout aussi sûr de sa force que pouvait l'être la sorcière de ses sorts. Les dessins arrivent à combiner la douceur d'une peluche et l'appréhension face à quelqu'un de pas commode pour Lucille (la grande ourse) et la lionne des montagnes d'Alma Rose. Eric Powell réussit à insuffler de la vie à tous ces personnages, ainsi qu'un caractère propre à chaque fois différent.



Le lecteur découvre donc l'intrigue au gré de la fantaisie narrative de l'auteur, passant d'une séquence sur la découverte des pouvoirs magiques de James Stoneturner à une discussion entre une marmotte et Rondel, sans oublier une histoire sur des temps mythologiques, et un autre sur les hauts faits d'Iron Kid. S'il a l'esprit chagrin, il peut estimer que Powell articule ses séquences uniquement en fonction des besoins de l'intrigue et surtout de la séquence suivante. Sinon, il peut aussi y voir une trame composée de plusieurs fils narratifs concomitants, sans que le scénariste ne se repose sur le dispositif qui consiste à introduire un désordre chronologique pour augmenter artificiellement le suspense et donner l'impression au lecteur d'une structure plus complexe juste pour le plaisir de pouvoir le faire, sans justification quant à l'intrigue.



Il est donc recommandé d'avoir lu les 2 tomes précédents pour suivre l'intrigue de celui-ci, car Eric Powell évoque l'histoire personnelle de Rondel, son amitié passée avec Esther, et la mésaventure de James Stoneturner avec les 3 sorcières, ainsi que d'autres points de continuité. Il ouvre l'horizon de la série, avec un retour à une époque mythologique, celle de la shaman, mais aussi celle d'Iron Kid. Le lecteur sourit en voyant Stoneturner s'adresser à un arbre dépositaire de la mémoire de l'Histoire, évoquant d'une certaine manière le Parlement des Arbres créé par Alan Moore dans la série Swamp Thing. Il apprécie l'approche adulte et pragmatique de Stoneturner quand il manipule la foule pour qu'elle croit aux dires de Rondel, le faisant passer pour un être mythique. Le lecteur se retrouve rapidement emporté par la saveur de la narration visuelle, et par l'enjeu de l'affrontement. Il prend progressivement conscience que l'auteur utilise quelques conventions du récit d'horreur et de monstres pour faire émerger les valeurs morales de son héros et donner une dimension morale aux affrontements physiques.



A priori, le lecteur revient surtout pour retrouver la familiarité de la narration visuelle d'Eric Powell et son maniement des créatures monstrueuses. Il ne lui faut que quelques pages pour se rendre compte de la qualité extraordinaire des dessins, exhalant des nuances de saveurs remarquables et délicieuses. Il apprécie la consistance de l'intrigue et son ambition discrète, installant sa propre mythologie en douceur, allant crescendo vers une bataille mémorable, sans jamais perdre l'empathie générée par les personnages, leur destin dramatique, leur capacité à assumer cette tragédie.
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The Goon, tome 4 : Vertus et petits meurtres

Un tome du Goon sans le prédicateur zombie et ses ouailles. Mais la qualité reste au rendez-vous.



D'abord, Eric Powell nous offre une chouette adaptation du conte de Noël de Dickens avec Scrooge... eh oui, Franky, the Goon et le prédicateur hantent les cauchemars de Scrooge... mais bon, Dickens est un sacré scénariste.



Ensuite viennent deux aventures du Goon avec Hiéronymous Alloy. D'abord Franky et the Goon sauvent Alloy. Ensuite un extra-terrestre prend possession du savant fou qui lance ses robots sur la ville. Il termine en prison avec the Goon. Pendant ce temps, Franly assure les rentrées d'argent en s'assurant que les débiteurs se font casser les jambes pour casquer la redevance.



Avant les habituels carnets de croquis et les hommages de ses pairs, Eric Powell nous propose une très chouette histoire de Thomas Lennon, acteur et réalisateur (Reno 911, par exemple). A l'origine, cette histoire devait être un scénario, mais elle est tellement bien ficelée que Powell a renoncé et ne fait que l'illustrer.



Avec les publicités décalées et détournées, ce tome est un succès. Humour, action, le tout très politiquement incorrect.
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The Goon, tome 1 : Rien que de la misère

The Goon, c'est un homme de main. Un gros balèze avec un look de docker, un tricot de corps d'un blanc douteux et une casquette carrée vissée sur le crâne. Et surtout de gros biceps. De gros poings. Une endurance à toute épreuve. Et un sens de la répartie.



Son boss, mafieux notoire, se nomme Labrazio. Il est la bête noire d'un prêtre zombi. The Goon se balade avec Franky, son pote, un maigrichon très branché sexe, fan de Rita Hayworth à l'humour ravageur. Le prêtre zombi a un réservoir inépuisable de main d'oeuvre.



Lire The Goon, c'est plonger dans un grand délire régressif. Cela bastonne en permanence. Les réparties niveau "Starsky et Hutch" fusent. On est dans le degré Z. The Goon lance toujours une grosse vanne pourrie, même quand la situation est désespérée. Puis il règle tout avec ses poings.



On croise aussi Merle, un loup-garou, alcoolique sous sa forme humaine. Le Père Noël, pas du genre à aimer les enfants. Un ancien shérif maudit, et condamné à vivre en mangeant de la chair morte. Des monstres bicéphales zombis. Un singe énorme... zombi... etc.



C'est régressif. Enormément régressif. Mais c'est tellement bon.



Eric Powell est un ancien de chez Marvel ou Dark Horse. Les comics "hard boiled", il connaît ça. Niveau dessin, c'est maîtrisé. Niveau scénario, il s'en donne à coeur joie dans le minimalisme. Bien sûr, la répétition des intrigues semblables (méchant-baston-méchant-baston...) fait partie de la rhétorique d'Eric Powell. Mais on en vient quand même rapidement à bout.
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Chimichanga, tome 1

La petite Lula, est une fillette charmante, dotée toutefois d'une petite particularité : elle a une barbe et une moustache !

Elle vit heureuse dans le cirque du Père la Ridule, jusqu'à ce qu'un homme d'affaires véreux s'intéresse à cette pilosité ,douée de pouvoirs thérapeutiques extraordinaires, et décide de l'obliger à se faire raser. Heureusement, Lula est entrée en possession d'un monstre sorti d'un oeuf qu'elle baptise Chimichanga, qui va lui venir en aide. Cette surprenante fable, à la fois tendre et féroce est l'oeuvre d'Eric Powell, créateur de" The Goon".
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Billy the Kid et la foire aux monstres

Un comics un peu décevant (c'est peut-être lié à la traduction, émaillée de quelques coquilles qui gâchent un peu le plaisir de lecture). Le dessin est bien, sans plus, l'histoire pareil. On retrouve l'humour d'Eric Powell mais là, c'est un peu gras et ça va pas loin. Peut-être son moins bon titre.
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The Goon, tome 8 : Le bal des damnés

Encore un très bon tome de The Goon avec un très bon point qu'est cette histoire un peu à part ne traitant que du personnage de Busard. Elle est tout simplement excellente et nous fait apprécier encore un peu plus ce personnage énigmatique.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

En bref, un true crime graphique réussi. Attention aux âmes sensibles car l'illustrateur n'épargne pas ses lecteurs en images chocs mais la vie d'Ed Gein est bien retranscrite grâce à un gros travail de documentation.



Ed Gein est sans doute l'un des plus célèbres serial killer des USA, il a d'ailleurs inspiré de nombreux auteurs et réalisateurs de cinéma, notamment Hitchock dans "Psychose".



On découvre, à travers des dessins travaillés, mais en noir et blanc, l'enfance puis la vie d'adulte d'un homme qui va sombrer petit à petit dans la folie. Les planches sont assez crues et explicites malgré de nombreuses ellipses et peut-être une chronologie un peu trop succincte...



Néanmoins, ce roman graphique est une bonne base pour découvrir Ed Gein et peut-être avoir envie d'approfondir ses recherches par la suite.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Tueur en série nécrophile, Edward Gein a inspiré de nombreux auteurs pour des personnages meurtriers. Mais ce que je découvre dans cet album est difficilement transmissible, entre peine pour ce jeune garçon dont la mère puritaine protestante extrêmement zélée, manipulatrice et colérique, l'a d'une certaine façon tyrannisé et transformé en ce qu'il est devenu; et répulsion face à ses atrocités.

Cet homme a confectionné avec la peau de ses victimes: masques, "pantalons et même"costumes" qu'il enfilait pour leur ressembler. Une véritable horreur. Ces pages m'ont plongée dans sa folie, dans le macabre et dans ce qui a fait d'Ed Gein un tueur en série des plus sordides. Kidnapping et meurtres, pillage de tombe, nécrophilie et surtout un homme qui n'a pas dévoilé l'entièreté de ses meurtres. On n'ignore toujours le nombre de victimes.

Le dessin en nuances de gris évoque cet homme énigmatique qui semble être dénué de discernement mais qui pourtant élaborait des plans pour éviter d'être arrêter, rien de morbide dans ces représentations qui pourtant fascinent.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

De très belles illustrations pour une histoire terrifiante habillement contée.

Cet ouvrage est aussi beau qu'effrayant par son thème. Ed Gein était un homme horrible, ayant eu une vie difficile, mais qui a commis des atrocités.

Mais au delà de l'histoire il faut savoir reconnaître le talent d'illustrateur de Eric Powell.

Si comme moi, les histoires des plus grand tueurs vous font frémir et vous intrigue alors cet ouvrage doit faire parti de votre bibliothèque.
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Les seigneurs de la misère

Ce comics démarre dans un climat très intense. Le lieu clos de la camionnette permet de se concentrer sur les récits multiples et parfois contradictoires des hommes. La Diabla rôde autour d’eux sans qu’ils s’en rendent compte. Au fur et à mesure de leurs histoires, on voit la légende de cet être dont l’humanité a été sacrifiée depuis longtemps se dessiner. C’est terrifiant par les dessins d’Eric Powell qui use d’images de sorcellerie et de sacrifice. On quitte peu à peu une certaine réalité. Ces hommes n’essayeraient-ils pas de se rassurer sur le menace qui plane au-dessus d’eux ? L’auteur fait durer cela jusqu’à l’arrivée de cette femme puissante et vengeresse. Arrive alors l’organisation des Seigneurs et son recrutement d’êtres hors norme. Un enfant loup garou, un nain féroce, un homme au cerveau à découvert…

Le Goon, héros d’une précédente série, est aussi de la partie. Derrière ce visage à moitié brûlé, il cache ses souffrances et fait parler plus ses muscles que ses paroles. La deuxième partie du comics est un enchaînement d’actions entre cette organisation et des zombies aux allures nazies. Le fond, sombre et terrible, est face à un humour de façade. Les personnages, dont la vie ne représente plus vraiment grand chose et dont la mort est le quotidien, se lancent dans un combat qu’il faut gagner. Le rythme, la noirceur des dessins, n’effacent jamais les personnages, leurs personnalités, leurs réparties. L’humour, l’excentricité de certains cohabitent très bien avec l’apprentissage de l’enfant qui ne retient ni ses larmes ni son courage. Graphiquement, l’auteur joue sur les visages, certains meurtris qui dissimulent une passé lourd, d’autres plus ouverts et accessibles. On accroche, à la lecture, à des émotions tout en percevant le mystère de quelques personnages. Ceux-là sont tellement embrumés dans leurs émotions qu’ils ne parviennent jamais à mettre des mots dessus.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Edward Théodore Gein est l'homme qui a inspiré à Alfred Hitchcock le fameux Psychose et qui est à l'origine également du non moins célèbre Massacre à la tronçonneuse.

Ed Gein est donc l'un des serial killer (même si il n'a reconnu que 2 meurtres) mais surtout l'un des collectionneurs de cadavres les plus célèbres des États-Unis.

Cette bande dessinée s'attache à nous raconter en particulier la vie d'Ed Gein de son enfance malheureuse façonnée par une mère horrible, à la découverte ensuite de l'horreur qu'abritait les murs de la maison de son enfance qu'il occupait seul, enfin pas tout à fait.

Une bande dessinée très documentée et passionnante, le graphisme en noir et blanc amène indéniablement une valeur ajoutée à l'histoire.

Que ce soit dans les expressions des visages, la dureté et la folie de la mère, la naïveté trompeuse d'Ed, l'horreur suscitée par les découvertes macabres, les dessins nous plonge parfaitement dans l'ambiance et l'atrocité qui s'est jouée au coeur de ce village paisible du Wisconsin.

Âmes sensibles s'abstenir, Ed a non seulement tué, déterré des cadavres, mais il a aussi découpé, mangé, assemblé, collectionné des parties variées et diverses des corps en sa possession. Et certains dessins sont vraiment criants de vérité.

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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Grâce à ce roman graphique, j'ai pu découvrir l'envers du décor de la vie de Ed Gein. Le scénario nous narre donc la vie de ce tueur impitoyable. On y découvre les coulisses de l'âme tourmentée de ce criminel.

Autant vous dire que ce roman graphique est d'une noirceur rare. Se plonger dans cette lecture, c'est découvrir le pire de l'humanité. Je ne connaissais pas ce fait divers et je l'ai découvert avec stupéfaction.

Au-delà des faits que nous expose la lecture, il y a cette esthétique en noir et blanc. Les planches dans les nuances de gris sont sublimes. Les visages sont vraiment très détaillées et expressifs. J'ai vraiment été fascinée par les portraits des personnages.

J'ai donc pris une claque de part l'histoire mais également de part ces visuels terriblement sublimes.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Dans cette Bd de 11 chapitres, on découvre comment et pourquoi Edward Gein, cet homme discret, un peu niais, est devenu l'un des tueurs en série les plus sordide que l'Amérique ai connu !

Immersion dans les origines du mal ; Un père alcoolique, violent et une mère religieuse fanatique et tyrannique qui l'influencera clairement dans sa folie morbide ! Forcément, pour se construire sainement, ça n'aide pas trop...

Apres la mort de sa mère, c'est dans la ferme d’Ed que seront retrouvés plusieurs corps féminins mutilés... meurtres, pillage de tombes, vol de cadavres, nécrophilie… la petite ville de Plainfield va trembler et les rumeurs vont alimenter toutes les conversations !

Ce qui est déconcertant, c’est qu’Ed est juste un benêt que personne n'aurait soupçonné de tant d'atrocités ;

"Eh bien, c'était un bon gars, comme tout le monde. La seule différence avec ce type c'est qu'il était un peu bizarre..."



Oserez vous assister à l'autopsie de la personnalité de ce psychopathe !



Ce roman graphique est PASSIONNANT ! Je l’ai dévoré ! Je suis assez fan de biographie, surtout de « serial killers » ! D'ailleurs je ne suis pas la seule, Alfred Hitchcock s'est inspiré de cette histoire pour réaliser le film "Psychose".



Les illustrations en noir et blanc et les dessins assez réalistes servent parfaitement le récit sombre et glauque de ce tueur / pilleur de tombes ! Certaines planches sont très macabres, immersion garantie ! Inutile de vous préciser que l’album est destiné à un public averti...



Je ne connaissais pas du tout l'affaire d’Ed Gein, brrr son histoire fait froid dans le dos !

J’ai apprécié lire les annexes à la fin, qui nous en apprennent encore + ! Bravo pour le travail de documentation, très intéressant !



Merci aux éditions Delcourt et @netgalleyfrance de m'avoir offert la lecture de cette bd de qualité.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

ED GEIN Autopsie d’un tueur en série . De Harold Schechter et Éric Powell .



Un ouvrage que j’ai adoré , de part l’histoire absolument passionnante de Ed Gein , qui raconte sa vie : son enfance , ses crimes , l’expertise psychiatrique , le procès …

Les auteurs s’étant appuyés sur les témoignages et rapports de l’époque .



Les graphismes sont superbes , les tons , le trait est juste et très fidèle. La qualité du dessin pour exprimer un sentiment , un faire comprendre au lecteur un détail important , un point de focus , pour sous entendre un lien de cause à effet est vraiment très habile et j’aime beaucoup quand le graphisme parvient à aller au-delà de la simple illustration du propos . Ici on est dans l’illustration ET l’histoire racontée aussi par le graphisme .



Une histoire particulièrement intéressante qui explique aussi Comment cette affaire a influencé le cinéma , en mettant en scène des tueurs la où n’existaient avant que des monstres surnaturels ou extra-terrestres issus de l’imaginaire.



Une totale réussite !
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