Nationalité : France
Biographie :
Ce pseudonyme réunit pour la première fois deux auteurs au talent prometteur (Éric Damien et Teresa Todenhoefer) et signe l’acte de naissance d’une équipe d’enquêteurs délectable, constituée de personnalités hors du commun usant parfois de moyens expéditifs… et des plus sophistiqués.
Un travail à finir est le premier roman d’Eric Todenne.
Ce pseudonyme réunit pour la première fois deux auteurs au talent prometteur (Éric Damien et Teresa Todenhoefer) et signe l’acte de naissance d’une équipe d’enquêteurs délectable, constituée de personnalités hors du commun usant parfois de moyens expéditifs… et des plus sophistiqués.
Un travail à finir est le premier roman d’Eric Todenne.
Source : http://www.viviane-hamy.fr
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L'homme n'est peut-être pas libre, monsieur le commissaire, mais il a le choix. Il a toujours le choix, quelles qu'en soient les conséquences, avait-il conclu.
Génial ? Ce putain de truc coûte les trois quarts de votre salaire de caissière, il est fabriqué à l'autre bout de la planète par des gosses qui gagnent dix dollars par mois, les ados passent leur temps à baver dessus en rêvant déjà de la version suivante, tout ça pour s'envoyer des textos à la con et jouer avec leurs potes virtuels, vous trouvez ça génial, vous ? Putain, mais ce n'est pas possible ! Le Grand Sérieux a raison, la masse veut vraiment être asservie.
Subissions-nous simplement notre karma, programmés dès la naissance, vie de rêve ou de merde, merci la grande loterie cosmique, ou bien étions-nous ballottés de manière parfaitement aléatoire, sans aucune logique, par le hasard, la chance, la fatalité, ou la providence ?
La barbarie avait toujours un visage humain, et c'est ce qui la rendait aussi difficile à accepter.
Deux morts en l'espace d'une semaine. Il n'y avait peut-être pas de quoi fouetter un yack, comme aurait dit sa fille, mais pour une maison de retraite privée, il y avait mieux comme publicité.
Comme d'autres prennent le métro chaque matin depuis des années, il entreprit des études universitaires qui ne le menèrent nulle part, et se rendit alors compte qu'il était temps de prendre sa vie en main.
Andreani contempla son reflet dans la vitre. Des cernes lui bouffaient la moitié du visage. Putain, tu pues la défaite, mon pauvre, lança-t-il à l'épave qu'il avait en face de lui .
C'était la représentation même de son cauchemar ; une construction anonyme des années soixante, un pavillon à l'écart de plain-pied sans fantaisie, façade crépie, volets roulants en plastique, porte-fenêtre donnant sur un petit jardin qui avait dû être soigneusement entretenu mais qui, désormais, était envahi par les herbes folles.
- Vous pensez que Slimani est l'assassin de Lourdier ?
- La seule certitude, c'est que rien n'est certain, lieutenant.
- La seule certitude, c'est que rien n'est certain, lieutenant.
Couturier ne lâchait jamais un os avant de l'avoir rongé jusqu'à la moelle, un vrai chien de chasse.
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