AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Erik Orsenna (1819)


D'autres routes sont des fleuves dans la mer, autrement dit des courants.
Commenter  J’apprécie          250
Nous avons, non sans difficultés, accepté Darwin, Darwin et sa non-tranquillité, Darwin et l'inconfort qu'il décrit, Darwin et sa vérité dérangeante, selon laquelle rien n'est jamais acquis et la vie une jungle d'évolutions permanentes et interactives. Mais nous avons encore plus de difficultés à admettre que, parmi ces évolutions, beaucoup sont accélérées. Laissez-nous le temps [...] de nous adapter.
p68
Commenter  J’apprécie          250
On sait que Versailles, sous couvert de parc, est un livre. Un livre de mille hectares où chaque statue, chaque fontaine, chaque perspective, chaque reflet sur l'eau du Grand Canal raconte la gloire du Roi-Soleil.
Commenter  J’apprécie          250
Nous portons en nous des larmes trop lourdes. Celle-là, nous ne pourrons jamais les pleurer.
Commenter  J’apprécie          250
Les mots sont les petits moteurs de la vie. Nous devons en prendre soin.
Commenter  J’apprécie          250
Quand vous parlez à un assureur d'un voyage le long de la Sibérie ,il lève les bras au ciel et vous annonce que vous ne serrez pas "couvert".
Commenter  J’apprécie          246
De certains livres on dirait qu'ils vous ont choisi.
Dès la première phrase, le coeur vous bat.
Vous entendez une voix vous dire : "Tu veux être mon ami ? "
C'est la voix du livre. Vous en pleureriez.
Vous avez trouvé quelqu'un et ce quelqu'un est un livre, quelqu'un pour vous protéger.
Commenter  J’apprécie          240
Quelle est la durée d'une "génération" chez nous, humains ? On retient généralement le chiffre de vingt-cinq ans, l'âge où l'on devient père et mère. Puis les enfants grandissent, engendrent à leur tour, et le cycle se poursuit. Mais quelle est la durée d'une "génération" chez les moustiques ? Leur vie complète, de l'œuf à la mort : un mois et demi. En comptant large. La comparaison avec nous est simple. En un siècle , l'espèce humaine aura vu passer quatre générations. Les moustiques : sept générations par an, multipliées par cent. Soit : sept cents !
p 67
Commenter  J’apprécie          241
Erik Orsenna
Les vacances devraient être le contraire d'un entre-soi.
Commenter  J’apprécie          246
Cela dit, je vérifiais, une fois de plus , le cauchemar de vivre dans une famille dotée d'un écrivain: ce genre de prédateur se nourrit de tout, et surtout de glauque, de l'inavouable, il recycle, à sa guise, il empire ou enjolive car c'est lui qui raconte. Il faudrait bien que je finisse un jour par accepter cette désagréable évidence: je n'avais jamais eu et jamais je n'aurai le monopole de l'amour de mon père. (p. 251)
Commenter  J’apprécie          240
Les mots sont de vrais magiciens. Ils ont le pouvoir de faire surgir à nos yeux des choses que nous ne voyons pas. p 15
Commenter  J’apprécie          240
- Les paresseux, les verbes à l'infinitif qui ont décidé que, être verbe, c'était trop fatigant. Ils ont changé de métier. Ils ont préféré devenir des noms. Un nom a beaucoup moins de travail qu'un verbe.
- Vous pouvez me donner des exemples d'infinitif paresseux?
- Le savoir, le sourire.
Commenter  J’apprécie          240
La route des matières premières de Sibérie est aussi celle des camps de travail.
Commenter  J’apprécie          230
Alors, vous comprenez ce qu'est notre langue, je dirais plutôt qui est nôtre langue ? Un être vivant, qui vient de très avant dans le passé et qui d'année en année s'enrichit d'innombrables cadeaux venus des autres langues.
Commenter  J’apprécie          234
Elle marcha jusqu'à la fenêtre. Aucune trace d'être vivant. Alors elle se mit à hurler.
Seul le silence lui répondit.
Et le silence n'est pas une réponse mais un gouffre.
Commenter  J’apprécie          230
Erik Orsenna
Depuis quelque temps, les accents grognaient. Ils se sentaient mal aimés, dédaignés, méprisés. A l'école, les enfants ne les utilisaient presque plus. Les professeurs ne comptaient plus de fautes quand, dans les copies, ils étaient oubliés.

La Révolte des accents (2007)
Commenter  J’apprécie          231
Erik Orsenna
Il y a des écrivains magnifiques qui ont des vies sinistres et puis il y a des gens qui ont des vies magnifiques et sont des écrivains nuls. J'ai quelques noms... (La grande librairie, 29 mai 2014)
Commenter  J’apprécie          230
"Les hommes créent les mots qui à leur tour créent les hommes."
Commenter  J’apprécie          230
Erik Orsenna
La pénurie d'eau et les souffrances qui l'accompagnent, sont bien plus souvent filles de l'incompétence et de la paresse politiques que d'un manque physique de ressources
Commenter  J’apprécie          220
Comme pour Giscard, la recherche de l'argent était considérée par François Mitterrand comme une activite trop vulgaire pour qui se veut mélange de Jaurès, Clemenceau ET Victor Hugo. De même qu'il n’avait de sa vie jamais touché le volant d'une automobile, se faisant le jour conduire par des amis et la nuit raccompagner par de gentes conductrices, il avait laissé à deux, trois proches la tâche pénible de devenir milliardaires et donc de le dégager des contingences, notamment celle de payer un café : oh pardon, je m'aperçois que je n’ai encore rien emporté ce matin ! Je vous en prie. Président ! Garçon, combien vous doit-on ?
Commenter  J’apprécie          220



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Erik Orsenna Voir plus

Quiz Voir plus

Erik Orsenna, presque...

Erik Orsenna est un pseudonyme ?

vrai
faux

5 questions
104 lecteurs ont répondu
Thème : Erik OrsennaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}