AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (209)


S'il est en effet une puissance occulte qui plonge ainsi traîtreusement en notre sein ses griffes ennemies, pour nous saisir et nous entraîner dans une route dangereuse que nous n'eussions pas suivie, s'il est une telle puissance, il faut qu'elle se plie à nos goûts et à nos convenances, car ce n'est qu'ainsi qu'elle obtiendra de nous quelque créance, et qu'elle gagnera dans notre cœur la place dont elle a besoin pour accomplir son ouvrage.

Que nous ayons assez de fermeté, assez de courage pour reconnaître la route où doivent nous conduire notre vocation et nos penchants, pour la suivre d'un pas tranquille, notre ennemi intérieur périra dans les vains efforts qu'il fera pour nous faire illusion.
Commenter  J’apprécie          40
Il ne pénètre dans cette âme glacée nul de ces rayons mystérieux qui embrassent souvent l'homme de leurs ailes invisibles ; elle n'aperçoit que la surface bariolée du globe, et elle se réjouit comme un fol enfant à la vue des fruits dont l'écorce dorée cache un venin mortel.
Commenter  J’apprécie          20
L'Homme au sable m'avait introduit dans le champ du merveilleux où l'esprit des enfants se glisse si facilement.
Commenter  J’apprécie          20
C'est un méchant homme qui vient trouver les enfants lorsqu'ils ne veulent pas aller au lit, et qui leur jette une poignée de sable dans les yeux, à leur faire pleurer du sang. Ensuite, il les plonge dans un sac et les porte dans la pleine lune pour amuser ses petits enfant qui ont des becs tordus comme les chauves-souris, et qui leur piquent les yeux, à les faire mourir.
Commenter  J’apprécie          20
Quelque chose d'épouvantable a pénétré dans ma vie !
Les sombres pressentiments d'un avenir cruel et menaçant s'étendent sur moi, comme des nuages noirs, impénétrables aux joyeux rayons du soleil.
Commenter  J’apprécie          20
Il me semblait entendre le grondement sourd de la tempête qui s’engouffrait dans le chœur à travers les vitraux brisés, comme des voix plaintives qui m’avertissaient. .. Lorsque je pénétrai dans la chambre aux reliques, tout était silencieux et tranquille ; j’ouvris l’armoire, saisis le coffret, le flacon déjà, j’avais bu une longue gorgée..
Commenter  J’apprécie          10
Il me semblait entendre le grondement sourd de la tempête qui s’engouffrait dans le chœur à travers les vitraux brisés, comme des voix plaintives qui m’avertissaient. .. Lorsque je pénétrai dans la chambre aux reliques, tout était silencieux et tranquille ; j’ouvris l’armoire, saisis le coffret, le flacon déjà, j’avais bu une longue gorgée..
Commenter  J’apprécie          10
Extrait de : Maître Martin (encore nommé : Le Tonnelier de Nuremberg.) : En travaillant au portrait de Rosa, mon coeur était redevenu calme ; j'avais satisfait en peintre une passion de peintre. Ce misérable état de tonnelier me semblait odieux, et, lorsque la vie réelle se trouve si proche, que je me vis à la veille de m'affubler d'un mariage et d'une maîtrise, je crus que j'allais entrer dans un cachot et me faire garrotter tout le reste de ma vie. Comment la vierge céleste que je porte en mon coeur peut-elle devenir ma femme ? Non ! Elle doit éternellement briller de la jeunesse, de la grâce et de la beauté que mon imagination lui a départies. Ah ! que mes désirs sont impatients ! Comment pourrais-je renoncer à mon art divin ? Bientôt je me baignerai de nouveau dans ton atmosphère embrasée, magnifique pays, patrie de tous les arts !
Commenter  J’apprécie          20
Extrait de « La femme vampire » :  ... Le comte frissonna ; il se leva, mit son manteau, et suivit à pas de loup la comtesse. Elle était déjà loin, mais il faisait clair de lune, et il l'aperçut distinctement vêtue d'un négligé blanc. Aurélie traversa le parc et se dirigea du côté du cimetière, derrière la muraille duquel elle disparut. Hippolyte la suivit à la hâte, trouva la porte du cimetière ouverte, et entra.
Arrivé là; il vit à la clarté de la lune un épouvantable spectacle. De hideuses apparitions formaient un cercle immédiatement devant lui. C'étaient de vieilles femmes assises par terre, demi-nues et les cheveux flottants. Au milieu du cercle était le cadavre d'un homme qu'elles rongeaient avec une avidité de bêtes féroces.
Aurélie se trouvait parmi elles !
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (1775)Voir plus

Quiz Voir plus

La Saga Harry Potter (Difficile)

À qui appartient le sang dont les vêtements du Baron Sanglant sont tachés ?

Mimi Geignarde
Nick-Quasi-Sans-Tête
La Dame Grise
Le Moine Gras

15 questions
251 lecteurs ont répondu
Thème : Harry Potter : Coffret, Tomes 1 à 7 de J. K. RowlingCréer un quiz sur cet auteur

{* *}