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Citations de Farîd al-Dîn Attâr (56)


Farîd al-Dîn Attâr
Ayant bu des mers entières, nous restons tout étonnés
que nos lèvres soient encore aussi sèches que des plages,
et toujours cherchons la mer pour les y tremper
sans voir que nos lèvres sont les plages
et que nous sommes la mer
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Pauvre de toi! Tu crois aimer? Mon ami, tu n’es que séduit. Pour une rose aux belles joues voilà ton cœur impénitent changé en pelote d’epines. Ton désir captif d’un mirage se perd en chansons désolées. Fleur périssable, amour passant ne sèment que vaine fatigue. Détourne -toi donc de la rose. Crois-tu vraiment qu’elle te sourit parmi les brises du printemps ? Elle ne fait que rire de toi!
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Demande d'un Khoja jeûneur

"O Dieu ! Fais-moi miséricorde et favorise mes entreprises", ainsi priait un Khoja. Un homme pieux entendit ces paroles et dit : "N'espère pas la miséricorde divine si tu ne prends pas la ceinture du soufi et si tu n'abandonnes pas ton orgueil. Tu as le front levé vers le ciel. Tu es servi par maints esclaves, comment obtiendrais-tu miséricorde ? Regarde-toi toi-même et vois si dans ton état tu peux obtenir miséricorde. Sois donc couvert de confusion. Si, comme moi, tu n'avais que du pain à manger, tu pourrais prétendre à la miséricorde divine ; tant que tu ne detourneras pas ton visage des richesses et des honneurs, la miséricorde ne te sera pas octroyée un seul instant.
Désormais, détourne donc ton visage de tout, afin d'être entièrement libre comme les hommes de l'esprit."
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- Pauvre de toi! Tu crois aimer? Mon ami, tu n’es que séduit. Pour une rose aux belles joues voilà ton cœur impénitent changé en pelote d’epines. Ton désir captif d’un mirage se perd en chansons désolées. Fleur périssable, amour passant ne sèment que vaine fatigue. Détourne -toi donc de la rose. Crois-tu vraiment qu’elle te sourit parmi les brises du printemps ? Elle ne fait que rire de toi!
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Le monde expose à ta vue pendant le jour tout ce qu’il contient, mais la nuit soustrait tout.
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Voie sur laquelle à chaque instant la fin s'éloigne, sur laquelle à chaque instant les hommes sont plus [ égarés.
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O Dieu ! Fais-moi miséricorde et favorise mes entreprises", ainsi priait un Khoja. Un homme pieux entendit ces paroles et dit : "N'espère pas la miséricorde divine si tu ne prends pas la ceinture du soufi et si tu n'abandonnes pas ton orgueil. Tu as le front levé vers le ciel. Tu es servi par maints esclaves, comment obtiendrais-tu miséricorde ? Regarde-toi toi-même et vois si dans ton état tu peux obtenir miséricorde. Sois donc couvert de confusion. Si, comme moi, tu n'avais que du pain à manger, tu pourrais prétendre à la miséricorde divine ; tant que tu ne detourneras pas ton visage des richesses et des honneurs, la miséricorde ne te sera pas octroyée un seul instant.
Désormais, détourne donc ton visage de tout, afin d'être entièrement libre comme les hommes de l'esprit."
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Que suis-je ? Un presque mort qui foule obstinément les durs cailloux des routes.
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Sachez-le, rien n'importe plus que les désirs qu'Il nous inspire. À quoi bon l'âme dans nos corps sans un être à nourrir d'amour ? Es-tu prêt à partir sans remords, sans regret, la face offerte au vent ? Es-tu vraiment celui qu'aucun danger n'effraie ? Oublie-toi donc et va. Abandonne aux buissons ta vieille peau sans âme. Sois brave. Fais cela. Le Bien-Aimé t'attend pour te vêtir de Vie à tout instant nouvelle.
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Que sommes-nous, vivants, auprès de Lui l'Unique ? Une poignée de sable.
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On raconte qu’un jour Ma’rouf [al-Karkhî, 750-815] étant en marche avec ses disciples, une troupe de jeunes gens arriva, jouant du rebâb (sorte d’instrument à cordes) et buvant du vin. « Ô Ma’rouf ! lui dirent ses disciples, fais une prière pour que ces débauchés soient tous engloutis dans les eaux de ce fleuve. » Lui, élevant les mains au-dessus de sa tête, s’écria : « Mon Dieu, de même que tu leur as donné dans ce bas monde la vie joyeuse et agréable, accorde-la-leur également dans l’autre monde ! » A ces mots les disciples, n’en pouvant croire leurs oreilles, lui dirent : « Quelle étrange prière tu as faite, Ma’rouf ! – Patience ! » leur répondit-il. Au même moment, les jeunes gens, apercevant Ma’rouf, brisèrent aussitôt leurs rebâb, répandirent le vin à terre et commencèrent à trembler. Puis, s’approchant, ils baisèrent les pieds de Ma’rouf et firent amende honorable.

Celui-ci, s’adressant à ses disciples : « Avez-vous vu, dit-il, comme tout s’est arrangé à la satisfaction générale, sans que ces jeunes gens aient été engloutis dans l’eau et sans qu’ils aient eu rien à souffrir ? » (pp. 237-238)
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Ô mon Roi bien-aimé, vois, je suis en chemin. Nous voilà donc unis comme l'ombre au soleil. Pourquoi, ô pourvoyeur des pauvres sans jardin, ô généreux voisin, Te caches-Tu de nous. J'ai Tant de désir de Toi, que je me sens le coeur comme un nuage en larmes.
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L'ordure est là, au fond de toi.
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