Félix Radu

COUP DE COEUR

Sonnée, K.O, émerveillée.. Félix Radu de quelle planète sortez vous? Vous avez écrit cette pièce à l'aube de vos vingt ans nous dit-on, il est vrai que vous êtes maintenant tout chenu du haut de vos vingt-sept ans...

" Massimo est un jeune poète oisif. Un matin, son ami Aldo le réveille à la hâte. Il faut qu'il le remplace pour son cours d'italien auprès d'une princesse. Une princesse ? Que va-t-il lui dire ? Que doit-il lui apprendre ? L'italien ? Il ne le parle pas. L'amour ? Il n'en sait rien. Parler de lui ? Impossible."

Une intrigue somme tout classique,. Amour fou, ravageur, amour impossible mais pourquoi ? Amour rime parfois avec drame , Rose et Massimo, Roméo et Juliette...

Et puis il y a la magie des mots, le tempo des phrases, l'envie pour le lecteur de faire une pause, de lire et relire certains passages et surtout celui de s'asseoir dans la salle d'un théâtre et de découvrir Rose et Massimo sur une scène.

Découvert grâce aux éditions Fayard via Netgalley

#RoseetMassimo #NetGalleyFrance !

Imaginez ! Mettez du Roméo et Juliette, du Cyrano, du Romantisme et une poignee de poésie dans un joli écrin. Mélangez. Et voici cette pièce de théâtre : un thème pourtant classique, l'Amour. Une princesse aimée d'un poète qui l'aime en retour mais promise à un autre. C'est de la haute voltige, que dis-je c'est un pic, c'est un cap. Comment peut-on écrire avec tant de grâce à 20 ans ? On croirait déjà un classique en effet (pour tout vous dire, j'ai été vérifié qu'on parlait bien du même F. Radu, qu'il ne s'agissait pas d'un vieil auteur réédité - pour de vrai). Vous vous rappelez de cette phrase de E. Rostang que je paraphrase : cette pièce de théâtre c'est le point sur le "i" de l'oeuvre de Rostand, la dramaturgie de Dostoïevski en prime. Bref ! Que de punchlines et de phrases qu'il faut relire pour être certain que ce n'était pas un rêve... littéraire.

A chaque fois que j'écoute Félix Radu, je pleure. Bon, peut-être pas à chaque fois mais neuf fois sur dix, je pense. La preuve, je l'ai écouté avant d'écrire cette chronique et j'ai pleuré. Je le trouve d'une bouleversante justesse. C'est comme si tous les mots s'accordaient pour construire un chemin en direction du coeur. Et avec « Rose et Massimo », je retrouve ce que je connais de lui. J'avais à peine lu quelques pages que j'ai dit « Putain, c'est beau ! » en posant le livre et soufflant un peu. Pas étonnée de me sentir touchée mais pas envie d'être submergée. Pas tout de suite en tout cas.



Cette histoire, ça pourrait être ici et ailleurs, dans ce monde ou dans un autre, à cette époque ou bien à un tout autre moment, elle est intemporelle. C'est l'histoire d'une rencontre qui renverse le coeur, met à mal la vie que l'on avait imaginé. L'histoire d'un amour dont l'évidence semble douloureuse.



C'est difficile d'écrire sur un texte que l'on a trouvé si beau, dont les mots ont résonné les uns avec les autres et donné naissance à une harmonie. Cette pièce de théâtre bouscule et caresse à la fois parce que l'amour, c'est un peu ça. Non ?

Un coup de coeur tendre et incisif. Cela semble impossible ? Lisez-le.



#RoseetMassimo #NetGalleyFrance

Voici mon retour de lecture sur Rose et Massimo de Félix Radu.

Massimo est un jeune poète oisif.

Un matin, son ami Aldo le réveille à la hâte. Il faut qu’il le remplace pour son cours d’italien auprès d’une princesse.

Une princesse ? Que va-t-il lui dire ? Que doit-il lui apprendre ?

L’italien ? Il ne le parle pas.

L’amour ? Il n’en sait rien.

Parler de lui ? Impossible.

Rose et Massimo est une pièce de théâtre inventive, poétique, moderne et joliment écrite sur un thème universel : l'Amour, avec un grand A.

Rose & Massimo, ce sont un peu les enfants de Roméo et Juliette.

Des enfants terribles dignes représentants de leur jeunesse et de leur temps.

Des enfants terribles qui bousculent tout sur leur passage, pour mon plus grand plaisir de lectrice.

C'est court mais percutant grâce à une écriture tout en poésie, en finesse. J'ai adoré me laisser porter de la première à la dernière ligne.

Je ne suis pas une grande amatrice de théâtre mais ici, à ma grande surprise, j'ai totalement plongé dans ma lecture.

Je me suis laissée porter par cette plume que je ne connaissais pas et qui m'a totalement convaincue.

Je vous invite à découvrir vous aussi Rose et Massimo qui vous toucheront sûrement vous aussi :)

Ma note : un énorme cinq étoiles bien mérité.

Je dois ma rencontre avec Félix Radu à Instagram et à une collègue.

Il y a quelques mois, alors que je vitupérais contre la coupe du monde au Qatar, son non-sens écologique, sa violence politique et tout le reste, au lieu de me faire taire (parce que râler avant huit heures du matin est un crime, il faut le concéder!), C. que je connaissais alors à peine m'a demandée si je connaissais Félix Radu et face à mon ignorance m'a aiguillée vers le billet de ce dernier quant à la coupe du monde pour rtbf et relayé sur son compte instagram. J'ai écouté et j'ai tout aimé de cette chronique: son engagement bien sûr mais aussi son désespoir, sa lucidité, sa profonde humanité enfin, les valeurs ainsi véhiculées. Emue et happée, j'ai fini par suivre le compte de ce comédien et chroniqueur si percutant, talentueux et engagé. Alors non, je n'ai pas liké d'un doigt fébrile toutes ses publications et il en est auprès desquelles je suis passée à côté mais les chroniques, je les ai toutes écoutées religieusement. Et récemment, j'ai vu passer l'annonce d'un livre, d'une pièce de théâtre... Une histoire d'amour apparemment, folle et tragique... Qui écrit encore des drames, des tragédies de nos jours? Qui ose encore le faire? Du temps de Rostand, c'était déjà démodé et aujourd'hui, il n'y a bien qu'un Michalik pour en avoir l'audace... "Rose et Massimo" m'intriguait mais je n'y serai peut-être pas allée tout de suite malgré tout -trop de livres à lire et peu de temps dans ce mois de juin carnassier- si C., la collègue devenue bonne copine, n'avait pas exhibé le livre et si elle n'avait consenti à me le prêter pour occuper mon interminable surveillance d'une épreuve de mathématiques, fort obscure à mes yeux de profane au demeurant.

C'est une jolie préface d'Alexis Michalik qui ouvre le bal et le dramaturge n'est pas avare de compliments quand il compare Félix Radu à Edmond Rostand, à Alfred de Musset et cela m'intrigue autant que cela m'agace. Après tout, ces deux là sont parmi mes préférés, j'ai du mal à leur trouver des égaux et je n'aime pas trop qu'on galvaude les noms de mes idoles...

M'enfin..., un acte et une douzaine de scènes, s'ouvre dans un contexte dont on ne sait pas grand chose, un rêve de metteur-en-scène et une séduisante page blanche pour le lecteur. Il est question d'une princesse à qui l'on doit donner des leçons d'italien, d'un mariage et d'une guerre. D'un port et de l'océan. Sur scène, Aldo qui pleure le départ de la femme qu'il aime tente de convaincre son ami Massimo, poète désargenté et romantique, d'aller donner à sa place sa leçon d'italien à la princesse afin de lui laisser le temps de faire ses adieux.

Pendant ce temps, la belle attend en compagnie de son serviteur et confident, le mystérieux Rubus. Il y a du Musset dans ce prélude et cette sensation baignera toute la pièce tant on y trouve le reflet lunaire et argenté de "On ne badine pas avec l'Amour" mais un peu de Victor Hugo pastiché avec brio: "Et si l'Univers a permis aux hommes d'aimer les étoiles, il est impossible pour eux de les tutoyer".

Bien sûr que le poète accepte de se faire professeur et bien sûr que la belle découvrira l'imposture.

Bien sûr que le troubadour et la princesse tombent fous amoureux en un coup de foudre qui les saisit et leur fait parler d'amour et de désir.

Bien sûr qu'ils n'en ont pas le droit et que tout se mettra en travers de leur histoire, de l'ami éploré au confident dont on ne sait rien, du roi cruel et lointain au destin tout aussi implacable.

Bien sûr qu'on devine l'issue de cet amour là et qu'il ne pourra être que tragique.

L'œuvre n'est pas foncièrement originale, c'est vrai et si le début et la fin de la pièce sont particulièrement brillantes et poétiques, les scènes centrales sont quant à elles un peu longues... mais il ressort de "Rose et Massimo" une poésie véritable, un lyrisme poignant et décalé, un éloge à l'amour fou et à l'intensité des sentiments comme on n'en fait plus et qui rapproche en effet Félix Radu de Musset, de Rostand et même de Shakespeare plus que son talent véritable de pasticheur, plus que son désir de leur adresser un vibrant hommage.

Il en ressort des émotions un peu adolescentes, fougueuses qui touchent, cognent, bouleversent et font du bien; un drame romantique qui a le charme désuet des rêves que l'on n'ose plus raconter de peur d'être moqué jusqu'à la blessure. Un peu de magie en somme et de l'amour fou, un peu de ce dix-neuvième siècle et de ses passions mortelles qui faisaient rêver plus fort... Un baume, peut-être, pour notre modernité désenchantée couronné par une "Lettre au lecteur" absolument géniale: clairvoyante, engagée, plaidoyer pour la culture autant que pour la jeunesse, pour la poésie autant que pour le rêve et qui tente de réconcilier les classiques à 2023. Beau et brillant comme Camille et Perdican.

Felix, il y a deux ans, je t'écoutais me dire "Allez, viens ... " De suite, je suis tombée en amour pour ton esprit, ta fougue, ... Tu es quelqu'un qui me fait rêver, qui me fait du bien ! Depuis ce jour, je suis à l'affût sur mon écran pour voir si tu n'aurais pas sorti une autre vidéo : Celle où tu t'adresses à l'enfant que tu n'as pas encore m'a profondément émue !!! la lettre à ton père m'a fait pleurer !! Aujourd'hui j'ai lu ta pièce et que dire ??? Edmond Rostand sort de ce corps !!!! Encore une fois, je suis emerveillée par tant de beauté ! Tu es LE poète de notre époque qui en a bien besoin !! Tu es cyrano avec le nez en moins et la beauté en plus ... Si jeune et tant de talent !! Comme toi l'amour m'a toujours enivrée avec cette sorte d'urgence qui emballe tout ! voici une citation que j'adooore par dessus tout, elle est signée Jean-paul Sartre : " Tu sais, pour se mettre à aimer quelqu'un, c'est une entreprise. Il faut avoir une énergie, une générosité, un aveuglement... Il y a même un moment, tout au début, où il faut sauter par-dessus un précipice ; si on réfléchit, on ne le fait pas. Je sais que je ne sauterai plus jamais."

Effectivement, je ne sauterai plus jamais car j'ai trouvé mon refuge, mon abri, mon amour ... Sincèrement je te souhaite de garder cette urgence en toi, cette fougue qui te permettra d'atteindre tes rêves mais ne nous oublie jamais ... Je veux pouvoir continuer à t'écouter et à te lire !!

Je ne sais pas trop, lecteur, si c’est la douce poésie des chroniques de Félix Radu qui m’a décidée ou si c’est la beauté de cette couverture qui m’a piégée. Une chose est sûre, il me fut impossible de résister à l’appel de ce livre. Savoir qu’il s’agissait d’une pièce de théâtre n’y fit rien, et tu connais pourtant mon aversion pour ce genre quand il s’agit de le lire. Qu’il traite le thème éculé de l’amour impossible ne m’arrêta pas plus, et tu sais comme je déteste ces œuvres qui surfent sur la vague et ne savent pas se renouveler. Non, rien n’y fit, lecteur, une sorte d’urgence me tenaillait. Je DEVAIS rencontrer la plume de Felix, coûte que coûte.



Bien m’en a pris.



La force de ce livre, c’est qu’il s’agit là d’un classique… oui, Félix Radu a écrit un classique, ça semble totalement insensé, et pourtant, c’est ce que je me suis dit immédiatement. Sa langue, parfaitement ciselée, est d’une beauté touchante, à l’image de ses interventions orales qui me laissent à chaque fois abasourdie. Son verbe est parfaitement rythmé, et c’est ce genre de détail qui fait qu’une lecture passe de belle à sublime.



La lettrée que je suis a senti l’odeur du vieux livre ramassé sur une étagère poussiéreuse, a touché du doigt le papier vélin râpé par des centaines de petits doigts qui se sont relayées sur ces pages, et pourtant, pourtant, lecteur, ce livre est tout neuf et sort tout juste de sous les presses. Je suis heureuse que Felix Radu me donne ici l’occasion de faire un pied de nez à ceux qui pensent que notre jeunesse est bête et inconsistante…

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Que c’est beau… ! Je me suis revue, il y a une dizaine d’années, découvrant pour la première fois les grands classiques de la dramaturgie française. J’ai retrouvé la sensation éprouvée en lisant Hernani ou Les jeux de l’amour et du hasard pour la première fois. J’y ai retrouvé les codes et, en même temps, pas tout à fait. Félix Radu fait se mêler avec brio classique et moderne.



Rose est une princesse. Massimo est un jeune poète qui se retrouve, un peu malgré lui, à devoir enseigner l’Italien à Rose. S’il manie avec brio la langue de l’amour, on ne peut pas en dire autant de la langue de Léonard de Vinci. Massimo n’a d’italien que son prénom. Une intrigue assez classique somme toute. Ces deux-là, ils ont des airs d’enfants terribles, de Roméo et Juliette aussi. Impossible de dire à quelle époque ils appartiennent, ils sont un peu des anciens, un peu des modernes.



Et la plume de l’auteur, elle aussi, a traversé les époques et les âges. Quand on apprend qu’il a vingt ans en écrivant cette pièce… ! Il la voulait truffée de références et universelle, on peut dire qu’il a tenu ses promesses. On se surprend à lire puis relire certains passages tant ils sont beaux.



En prime, ayant l’habitude d’écouter les chroniques de Félix Radu, je n’avais qu’à fermer les yeux et c’était presque si je le voyais jouer la pièce… ! Parenthèse enchantée donc entre pièce de théâtre et poésie, une véritable prouesse.
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Rose et Massimo est une pièce de théâtre assez courte, un peu trop a mon goût. Rose est une princesse. Aldo, l'ami de Massimo, est un professeur d'italien, il ne peut pas se rendre à son cour d'italien avec la princesse alors il envoie Massimo à sa place. C'est ainsi que l'histoire d'amour de Rose et Massimo débute.

Je n'avais pas lu de pièce de théâtre depuis l'école et j'avoue que si ce n'était pas parce que celle-ci est de Félix Radu je ne l'aurai pas lue non plus. Mais je suis totalement fan de sa plume et des textes qu'il lit à la radio alors je me suis laissée tentée. J'étais persuadée que ça ne pourrait être que poétique et touchant.

Cette pièce est très bien écrite, c'est un véritable plaisir à lire. Il me réconcilie avec les pièces de théâtre.

Il y a plein de jolies tournures de phrases extrêmement justes.

Il s'agit d'une histoire d'amour, à la Roméo et Juliette. Rose et Massimo tombe amoureux très vite mais leur amour est impossible puisque Rose est princesse et Massimo un simple homme du peuple.

Une jolie histoire d'amants maudits mais trop courte à mon goût. J'aimerais beaucoup voir l'adaptation sur scène.

Bref, j'ai été ravie de ma lecture.

Renouer avec la lecture et le blog et tomber sur cette petite pépite, c'est certainement un signe du destin.



"Tomber" n'est pas le mot exact puisque Félix Radu, l'auteur, est loin d'être un inconnu. Voilà plusieurs années que je suis ce petit prodige, namurois de surcroit - soyons un peu chauvins - sur les réseaux sociaux. Que ce soit à travers ses publications ou ses chroniques en radio, ses mots, empreints de poésie et de sensibilité, m'ont touchée plus d'une fois. du Petit Prince à qui il prête sa voix, il a la candeur de l'enfance et porte, tout comme lui, haut et fort, ce message fondamental : "On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux".



Dans cet ouvrage, "du théâtre qui se lit" comme l'écrit Alexis Michalik dans la préface, "on ressent son envie, son plaisir et sa facilité à disserter sur l'amour, sur la carte du Tendre."



On n'a aucune peine à le croire. Tendre et romantique, Félix Radu l'est également dans la vie. Pour preuve, cette anecdote qu'il a partagée en vidéo avec ses followers où on le voit emprunter les transports en commun avec, sur son dos, le clavier empaqueté et ficelé (tant bien que mal) qu'il désirait offrir à son amoureuse pour Noël.



Dans sa postface "Lettre au lecteur par Félix Radu", il s'en explique : "J'ai calqué mon référentiel sentimental sur des personnages de roman. Je ne sais qu'aimer comme Cyrano, pleurer comme Fortunio, m'ennuyer comme Bovary, me révolter comme Lantier."



Cette proximité entre l'auteur et son personnage, poète sur le devenir qui tombe amoureux d'une princesse, est à ce point troublante que c'est sa voix qu'on entend à travers les répliques de Massimo. C'est lui qu'on visualise avec, tout comme son alter ego de papier, "cette même chemise froissée, avec (son) air naïf, et (ses) cheveux décoiffés". C'est aussi cela qui rend cette lecture si vivante et actuelle.



Car il a gagné son pari, notre petit prince des temps modernes. du haut de ses vingt ans, âge où il a écrit cette pièce de théâtre, il réussit l'exploit de placer côté à côté les mots "classique" & "contemporain". Son désir s'est exaucé, sa pièce a trouvé "place dans la bibliothèque d'une savante littéraire, sans rougir d'être au côté De Stendhal ou Tchekhov, ainsi que sur l'étagère d'un jeune, à côté d'un jeu PS5 et d'une paire d'écouteurs."



Sa plume, rapide et vibrante nous conte une histoire d'amour intemporelle qui titille ce qui fait le drame de notre existence : notre propension à l'Amour absolu que, tragiquement, notre condition humaine, nous empêche d'atteindre. A travers ses mots, on pleure, on rit... on vit ! Et Dieu, que cette catharsis fait du bien !



A tel point qu'on se surprend à relire du début, à se délecter des mots et des phrases qui résonnent plus particulièrement en nous, à repérer les lettres qui ressortent littéralement du texte pour former un message codé, clé de l'Amour, de la Vie... A chacun de nous d'y trouver sens pour y jouer sa partition !



(...) le présent, ce n'est que le futur qui danse et le passé qui gronde. La vie est jalonnée de touches noires et de touches blanches, ne vouloir jouer que d'une couleur, c'est limiter sa vie aux chansonnettes ou à la dissonance. Les grandes musiques, les symphonies, passent de l'une à l'autre, accompagnant les arpèges futurs des accords du passé. Quelquefois, ce qui semble sonner faux d'un côté, sonne juste de l'autre...



Reste plus qu'à découvrir ce texte sur les planches... le rendez-vous à Avignon est loupé mais ce n'est que partie remise !

Je connais Félix Radu grâce à ses chroniques à la RTBF. Sa plume et son interprétation y sont remarquables. Sa lecture met en musique ses mots, c'est une mise en scène de ses sentiments. Ses textes ont la beauté et la profondeur des plus beaux regards. N'hésitez donc pas à aller sur son Instagram pour découvrir ce conteur même si je vous conseille de le faire après avoir lu cette pièce. Je trouve qu'une partie de son génie tient dans la qualité de son interprétation. Il anime ses textes, leur donne vie et ce ne serait pas honnête de vous cacher que cela m'a un peu manqué. Heureusement, je me suis rattrapé en l'écoutant lire des extraits. Quelle beauté !



A moitié endormi, Massimo voit surgir son ami Aldo pour lui demander de lui rendre un service. Il doit aller dire au revoir à la femme de son cœur et qui prend le bateau pour un long voyage. Hors, au même moment, il est attendu au palais pour donner un cours d'italien à la Princesse Rose. Bien que Massimo n'ait que son Prénom comme connaissance de l'italien, il accepte. C'est ainsi qu'il va rencontrer Rose et que sa vie va être bouleversée. Qui de l'amour ou du devoir en sortira vainqueur ? Ce dilemme intemporel sera l'un des sujets de cette pièce.



Rose & Massimo est une œuvre pleine de respect pour les classiques du théâtre. L'auteur met la beauté de ses mots au service de cet art trop peu apprécié. On y parle d'amour, d'amitié, de devoir, de trahison, de famille... Les sujets sont nombreux et embarqués par un rythme soutenu. Il n'est pas possible de s'ennuyer, emporté par l'intrigue et secoué par les rebondissements. Comme à chaque fois avec ce poète, je goûte ses phrases avec plaisir et je les relis avec gourmandise. Quel bonheur cela doit être de voir l'auteur sur les planches pour déclamer ses mots !



Alors si vous voulez vous offrir une parenthèse mêlant poésie des mots et charme du théâtre, je vous conseille cette très belle pièce. Vous y découvrirez, à la fin du livre, une lettre de Félix Radu qui vous est adressée...

Si je suis une grande adepte des chroniques et des mots de Félix Radu, je reste mitigée sur ce premier roman.

Le style théâtral, avec peu de didascalies et beaucoup d'ellipses, m'a décontenancée. J'aurais aimé lire plus de détails et que le côté 'Romeo et Juliette' soit plus étoffé. Peut-être parce que c'est un style que je connais moins, j'ai trouvé que certains rebondissements étaient les bienvenus et d'autres, trop rocambolesques pour moi.

Toutefois, j'ai adoré la couverture de ce livre et certains passages très beaux et très bien écrits, où j'ai eu l'impression d'entendre l'auteur me les lire à l'oreille, posant sa voix, ses intonations et ses silences. Je lui souhaite un beau succès au théâtre !

Je ne suis pas une grande fan de théâtre à lire mais je dois dire que ce petit livre était assez agréable.

On se rend assez vite compte que c'est à une énième réécriture de Roméo et Juliette qu'on a affaire mais la pièce se lit assez facilement, sans lourdeurs et sans l'ennui qui me prend habituellement face à ce genre.

Une découverte plutôt sympa !

Massimo, qui n’en parle pas un mot, se retrouve à donner des cours d’italien à la princesse afin de rendre service à son meilleur ami.

Celle-ci réalise très vite la supercherie, mais ne renvoie pas Massimo pour autant… Alors débute une histoire, de celles où les mots dansent et les cœurs s’envolent!

Mais la princesse est promise, alors quel plan leur permettra de vivre leur amour en toute liberté?



Félix Radu est un génie! Je le suis depuis un moment et je suis époustouflée devant le verbe et le brio de ce jeune homme!



Ici, il propose une pièce dramatique et pleine de romantisme! N’importe qui aimera le théâtre après cette lecture, j’en suis convaincue!



Amours impossibles, sacrifice, amitié, loyauté, secrets, sont les thèmes qui m’ont emportée grâce, également à la prose incroyable de l’auteur.



Cet ouvrage est hors temps, c’est un drame bouleversant et il a ce côté magique de m’avoir fait intensément aimer la plume de celui qui est, pour moi, un des plus grands auteurs de ce siècle!



En somme, j’attends avec impatience la prochaine pièce, celle-ci m’a transportée et vraiment beaucoup émue!

Felix Radu a, une nouvelle fois, réussi à me transporter. Sa poésie, la justesse de ses mots - les mots d’amour plus particulièrement, m’ont touché.



Dans ce court texte, on y retrouve tous les codes du théâtre : de l’amour, et de l’humour, du drame, du tragique, des rebondissements.. C’est superbement écrit.



Pour finir, j’ai beaucoup aimé la « lettre au lecteur », où l’auteur se dévoile encore un petit peu plus, notamment sur sa vision de la littérature et son amour des mots et de la prose.

Je connaissais Félix Radu pour ses textes et ses interventions radiophoniques, mais c'est un peu par hasard que je suis tombée sur cette pièce de théâtre et j'ai été curieuse de la découvrir.



C'est une véritable réussite ! C'est beau, magnifiquement écrit.



Un hommage aux plus grandes pièces de théâtre et histoire d'amour. On pense bien sûr à Roméo et Juliette. Il y a aussi de la tragédie, des rebondissements.

Cette pièce est intemporelle, on ne sait d'ailleurs pas à quelle période elle se déroule mais elle pourrait être aussi bien contemporaine que d'une époque passée. C'est le propos qui est central et qui est universel.



C'est un hymne à l'amour, à la littérature, à la folie de la jeunesse. Des thèmes maintes fois abordés en littérature et que l'on pourrait croire démodés (du romantisme de nos jours ?), mais qui sont ici remis au goût du jour, à leur place, révélant leur simplicité, leur beauté et leur poésie.



J'ai aussi apprécié la lettre au lecteur que nous adresse Félix Radu et qui donne encore plus de force au texte et à ses intentions.



Laissez-vous porter par cette lecture !

Felix Radu est sans aucun doute le nouvel auteur contemporain à ne pas manquer. Le jeune homme n’a absolument rien à envier à Musset ou encore Edmond Rostand. « Rose & Massimo » aurait pu être écrit il y a deux siècles, on n’aurait pas vu la différence, tant il égale les plus grands. C’est beau, c’est mélodieux, c’est classique tout en ayant une touche contemporaine et c’est bourré de poésie et de réflexions sur l’amour et la vie. Bref, foncez la lire, la voir et la relire !
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De Tristan et Yseult à Roméo et Juliette en passant par Esmeralda et Phœbus, nous voguons sur les grandes eaux du romantisme et de l’amour avec ce nouveau couple que je classerais, pour ma part, parmi les grands classiques, je cite : Rose et Massimo.



Félix Radu, jeune et talentueux amoureux des mots, jongle avec les sentiments et ces sentiments nous sont connus sous différentes formes : l’amour, la déchirure, la passion, le coup de foudre, mais aussi tout le mal et le bonheur qu’il peut apporter à chaque individu.



Cette pièce de théâtre nous transporte dans on ne sait quel siècle et c’est fort bien, pour rencontrer un jeune professeur d’italien qui doit donner cours à une princesse. Mais déjà l’amour vient pointer le bout de son nez pour jouer les trouble-fêtes ; le jeune professeur, Aldo, va demander le concours de son ami Massimo, pour le remplacer. En effet, Aldo veut dire un dernier adieu à sa belle avant que l’océan ne l’emporte. Convaincu par de tels sentiments, et touché par cet élan d’amour, Massimo accepte, bien qu’il ne parle pas l’italien. Pour aider son ami, il improvisera…



Massimo rencontre alors Rose, une jeune princesse un peu hautaine de par son statut, son rôle. Malgré tout, le courant passera, et Rose, telle une flèche de Cupidon, viendra se planter dans le cœur de Massimo. Un amour va alors s’épandre sur le cœur de ce dernier et atteindre, toucher la jeune princesse. Une princesse sans cesse ramenée à la raison par Rubus, son serviteur, garde du corps, mais qui en réalité est bien plus pour elle sans qu’elle ne le sache.



On trouve dans ce récit, de belles envolées littéraires, un style qui est propre aux lectures qui ont élevé l’auteur, du Rostand, du Musset, mais j’y ai retrouvé du Verlaine ou encore du Mallarmé… Moi qui suis un grand passionné de Rimbaud, comment ne pas sombrer également dans une comparaison entre Radu et le plus jeune poète de tous les temps et pour l’éternité…



Cette pièce de théâtre envoûte, emporte, comble de sentiments partagés les grands amoureux au cœur sensible et pur, les passionnés. Oui celles et ceux qui souffrent aussi vite qu’ils tombent amoureux, celles et ceux qui, malgré les larmes et les coups au cœur, continue de croire en l’amour avec un grand A, vont aimer lire ces mots. Une pièce qui dit aux amoureux d’aimer, d’aimer jusqu’à la fin en espérant qu’il n’y en ait jamais une… car oui, les grands amours, les passions veulent toujours et depuis la nuit des temps, se conjuguer avec l’éternité, mais peu y parviennent… Mais oui, c’est ça l’amour, la passion, on s’y laisse prendre, on s’en délecte et parfois on s’y noie…



Quelques passages tirés au hasard parmi tous ceux que j’ai relus et relus tant c’était profond et vrai :







Je crains, Rose, malgré votre bonté, que vos pavés n’acceptent mon pas que parce que le trottoir s’étend sous leurs pieds…







Le présent ce n’est que le futur qui dans et le passé qui gronde…







Surtout, continue de faire ces choses inutiles que le monde ne mérite pas. Et garde cette mine mélancolique quoi qu’on te dise. Si tu es triste, c’est parce que tu es fait pour le bonheur.







Je vous aime. C’est la plus courte des phrases, la plus longue des pensées…







Ne puis-je donc pas garder mes larmes pour moi, sans que personne ne vienne y faire boire ses regrets ?
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Félix Radu, je l'ai découvert suite à l'utilisation de l'une de ces chroniques dans les réels suggérés d'Instagram. Et à ce moment-là, je me suis pris une claque. L'émotion ressentie à l'issue de celle-ci m'a profondément marqué par rapport à ce que je vivais à l'époque. Par la suite, j'ai donc suivi son parcours, jalousée toutes les personnes qui ont pu voir son spectacle et quand la concrétisation d'une pièce de théâtre a vu le jour, je me suis dit "ouah quelle audace". Quand l'opportunité m'a été donnée de lire cette pièce grâce à NetGalley et Fayard, je n'ai pas hésité un seul instant. Cette œuvre, je l'ai lu d'une traite. La beauté des mots, la puissance des sentiments, les personnages, le style, tout dans cette histoire est pour moi une réussite. Il est clair que si on m'avait remis un tel ouvrage entre les mains à l'époque du collège, je me serais surement davantage intéressée à ce courant. À l'issue de ma lecture, je n'ai maintenant qu'un souhait, pouvoir découvrir cette pièce sur scène. Et crois-moi, ami(e) passionné(e), je vais tout faire pour !

J'ai tout simplement adoré cette lecture !

Quel plaisir de retrouver du plaisir à lire du théâtre ! Avec seulement 4 personnages nous passons par des émotions variées !

C'est une pièce qui se lit vite car en un seul acte mais les péripéties sont nombreuses et bien amenées.

Les férus de littérature classique sauront reconnaître la touche des dramaturges qui sont passés entre les mains de cet auteur.

Quel attachement j'ai eu pour ce jeune Massimo ! J'ai hâte de relire du Félix Radu qui sait partager sa vision de l'amour !

C'était vraiment une lecture délicieuse !