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Citations de Felix Salten (18)


"C'est arrivé si vite, raconta l'écureuil ; nous autres qui habitions dans l'arbre, nous nous sommes tous enfouis et nous L'avons vu mordre le vieux chêne avec une dent gigantesque, étincelante. L'arbre a hurlé de douleur. Il n'a pas cessé de crier, et la dent a criée... c'était horrible à entendre. Puis notre pauvre bel arbre es tombé. Dehors, dans la prairie... Nous avons tous pleuré."
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Les deux feuilles se turent un moment. Puis la première se dit tout bas :"Pourquoi devons-nous partir ... ?
- Que nous arrve-t-il quand nous nous détachons ? demanda la seconde.
- Nous tombons...
- Et qu'y a-t-il en bas ?
- Je ne sais pas. Les avis sont partagés mais personne ne le sait.
- Est-ce que l'on sent encore quelque chose, est-ce que l'on est encore conscient quand on est en bas ?
- Qui sait ? Aucune de celles qui sont tombées n'est encore jamais revenue pr en parler.
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Tu le vois maintenant (le chasseur), reprit l'ancien, étendu là, comme n'importe lequel d'entre nous. Ecoute-moi bien, Bambi, Il n'est pas tout-puissant, comme ceux-là l'affirment. Ce n'est pas de Lui que vient tout ce qui pousse et tout ce qui vit. Il n'est pas au-dessus de nous ! Il existe à côté de nous ; il est semblable à nous ; comme nous, Il connaît la peur, la misère, la souffrance ; Il est vulnérable comme nous et Il demeure étendu sur le sol, inerte, comme nous. Tu en as la preuve en ce moment !
Il y eut un silence.
-As-tu compris, Bambi ? demanda l'ancien.
Bambi murmura :
-Je crois que...
-Parle, enjoignit l'ancien.
Brûlant d'émotion, Bambi reprit :
-Un autre est au-dessus de nous tous, de nous et de lui !
-Maintenant, je puis m'en aller, dit l'ancien.
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Le petit ne comprenait rien à ces chants, à ces appels, à ces colloques ; il n'y faisait pas la moindre attention ; il ne percevait aucune des odeurs qui s'exhalaient de la forêt ; il n'entendait que le léger crépitement de sa robe tandis qu'on le lavait, qu'on le chauffait et l'embrassait ; il ne sentait que l'odeur toute proche du corps de sa mère. Il serrait étroitement contre cette chaleur bienfaisante ; il avait faim, il se mit à chercher et trouva la source de la vie.
Tandis qu'il buvait, la mère continuait à le couvrir de caresses.
- Bambi, murmura-t-elle.
En même temps, elle levait la tête à chaque instant, dressait les oreilles et prenait le vent.
Tranquillisée, heureuse, elle embrassa de nouveau son enfant.
- Bambi, répéta-t-elle, mon petit Bambi.
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Son corps splendide brillait d'un éclat métallique bleu foncé, d'un brun chaud et doré, jetant des feux somptueux, comme un joyau. Les plumes de sa longue queue balayaient fièrement le ciel derrière lui. Sec, perçant, un coup de tonnerre retentit. Le faisan là-haut haleta, pirouetta sur lui-même comme s'il avait voulu attraper ses pattes avec son bec, et s'abattit lourdement. Il tomba parmi les autres et ne bougea plus.
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"la réconciliation n'est pas une bêtise, dit-elle. La réconciliation viendra, il le faut."
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"LE hérisson est une créature terrible, s'écria Faline. I l a le corps couvert de gros piquant et... en plus il est très méchant ! [...]
Faline intervint : "Il ne veut parler à personne. Dès qu'on s'approche de lui, il se roule en boule et tu ne vois plus que ses piquants. Maman dit qu'il fait partie de ces gens qui ne veulent avoir affaire à personne.
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Il naquit au milieu des fourrés, dans l'une de ces petites chambres cachées de la foret qui semblent ouvertes de toutes parts et qui pourtant sont protégées de tous cotés. Il n'y avait guère de place, juste assez pour sa mère et pour lui.

p. 13
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La vie était dure, pleine de dangers ; quelle qu'elle fût, il apprendrait à tout supporter.
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"- Ne me parlez pas de parents, s'écria le hibou. [...] Non, les parents ne servent pas à grand chose. S'ils sont plus grands que nous, ils ne valent rien ; s'ils sont plus grands que nous, ils ne valent rien ; s'ils sont plus petits ils valent moins encore. S'ils sont plus grands que nous, nous ne pouvons pas les supporter, parce qu'ils sont fiers ; s'ils sont plus petits , ils ne peuvent pas nous supporter parce que c'est nous alors qui sommes fiers.
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_Pourquoi sommes nous ici en sécurité? demanda t-il ?
_parce que toutes les broussailles nous protègent, parce que les branches des buissons font un bruit sec , parce que le bois mort craque sur le sol et nous alerte, parce que les feuilles de l'an passé bruissent par terre pour donner un signal … parce que le geai et la pie sont là et font le guet, et que nous savons ainsi longtemps à l'avance si quelqu'un vient …
_ C'est quoi les feuilles de l'an passé?
_Vient, assieds-toi prés de moi je vais t'expliqué .
Bambi s'assit docilement, se blottit contre sa mère, et celle- ci lui expliqua que les arbres ne restent pas verts, que le soleil et la douce chaleur disparaissent, il se met alors à faire froid; les feuilles deviennent jaunes, brunes, rouges à cause du gel et tombent lentement, de sorte que les arbres et les broussailles tendent vers le ciel leurs branches dénudées et donnent l'impression d'être très pauvres. Les feuilles mortes quand à elles, jonchent le sol, et lorsqu'un pied les touche, elles disent en bruissant ; " quelqu'un vient !" Oh elles sont biens bonnes ces feuilles mortes de l'an passé. Elles rendent d'excellents services , vigilantes comme elles sont . Même maintenant, en plein été , beaucoup d'entre elles gisent cachées sous les pousses et prévient de loin de n'importe quel danger.
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il était une fois, au fond d'un bois touffu, un bébé écureuil qui venait de naître. c'etait une fille. Elle s'appelait Perri.
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Il ne comprenait pas comment les autres pouvaient être aussi gais et insouciants quand la vie était si dure et si dangereuse.
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" Vois-tu bien, Bambi, continua l'Ancien, vois-tu bien qu'Il gît ici, comme n'importe lequel d'entre nous ? Écoute, Bambi, Il n'est pas tout-puissant, comme ils le disent. Ce n'est pas de Lui que vient tout ce qui pousse et vit ici. Il n'est pas au-dessus de nous ! Il existe à côté de nous. Il est comme nous, car Il connaît comme nous la peur, la détresse et la douleur. On peut L'abattre, comme nous, et Il gît ensuite par terre, désarmé, comme nous, comme tu Le vois à présent devant toi."
Il y eut un silence.
"Tu me comprends, Bambi ? demanda l'Ancien.
- Je crois ... répondit Bambi en chuchotant.
- Parle donc ", ordonna l'Ancien.
Bambi frémit et dit avec feu : " Il y a un autre au-dessus de nous tous ... au-dessus de nous et au-dessus de Lui.
- Je peux maintenant m'en aller ", dit l'Ancien.
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Bambi nota que le monde avait changé. Il eut du mal à s'y faire. Ils avaient tous vécu comme des privilégiés et découvraient maintenant la pauvreté. Or Bambi ne connaissait que la richesse. Il lui semblait tout naturel de vivre dans le luxe et l'opulence, de ne pas avoir à se soucier de sa nourriture, de dormir dans sa belle chambre tapissée de verdure, à l'abri des regards, et d'aller à pas comptés dans sa splendide robe fauve, luisante et moirée.
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— J’ai beaucoup changé ? » s’enquit timidement la deuxième feuille d’un ton pourtant pressant.
« Pas du tout assura la première. « Tu penses avoir changé parce que je suis devenue jaune et laide… Non, chez moi c’est autre chose…
— Allons donc, protesta la seconde.
— Non vraiment, répéta la première avec empressement, crois-moi ! Tu es belle comme au premier jour. Une petite raie jaune, peut-être ici et là ; ça ne se voit presque pas et tu n’en es que plus jolie. Crois-moi !
— Je te remercie, chuchota la deuxième feuille, tout émue. Je ne te crois pas… pas complètement… mais je te remercie de ta gentillesse… Tu t’es toujours montrée si gentille envers moi… C’est seulement maintenant que je me rends compte à quel point tu as été gentille.
— Chut ! » dit la première avant de se taire : le chagrin l’empêchait d’en dire plus.
Elles se turent alors toutes les deux. Les heures passèrent. Un vent humide, hostile et froid, souffla à travers la cime des arbres.
« Ah… maintenant…, dit la deuxième feuille. Je… » Et sa voix se brisa. Elle se détacha doucement et tomba en planant. L’hiver était venu.
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Il faut rester seul. Si l'on veut se protéger, si l'on veut comprendre l'existence, si l'on veut parvenir à la sagesse, il faut rester seul !
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Gobo gisait par terre, ses entrailles sanglantes s'échappaient de son flanc déchiré. il leva et tourna faiblement la tête....
puis ils entendirent Gobo gémir et pousser son cri de mort.
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