AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Flore Vesco (267)


Tu n’a pas idée de ce qu’une mère est prête à faire pour son enfant.
Commenter  J’apprécie          110
La Fortune aux yeux bandés disperse au hasard les germes de la maladie. D'aucuns sont touchés, et n'y survivent pas. Alors j'interviens. Je me contente de récolter les âmes.
Commenter  J’apprécie          110
« Au détour d'une galerie, elle ralentit juste avant de culbuter une belle dame. Encore un peu d'entraînement et elle parviendrait à circuler dans le palais sans entrer en collision avec tout ce qui bougeait. La dame arrêta Serine avec un air d'autorité, posa les deux mains sur ses épaules et considéra la jeune fille en fronçant les sourcils. C'était la Grande Demoiselle, qui chaperonnait, dirigeait et réprimandait la ruche des demoiselles de compagnie." (p. 17)
"Il y avait quelque chose de différent dans les prisons ce matin-là. Jules n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. [...] En s'arrêtant devant la dernière cellule vide, il comprit. Dans un coin de la paillasse, sous une pile de couvertures, il voyait dépasser un grelot. La petite demoiselle dormait paisiblement. Et ces grands dadais de prisonniers se seraient arraché la langue plutôt que de la réveiller. [...] Jules se hâte de retourner dans la salle de torture. Il dégagea la table de l'écraseur d'orteils, du fléau et du brise-mâchoire qui l'encombraient, et passa un coup d'éponge sur les tâches de sang. Quand Serine émergea enfin, la pièce reluisait. Une tasse de chocolat et des tartines attendaient la jeune fille. »
Commenter  J’apprécie          110
– Et le petit pois ?
– Le petit pois, voyons ! Vous pensez bien qu’il n’y en avait pas plus que de citrouilles et de haricots magiques. Ou de bébés qui germent dans les roses et les choux. Cette manie de masquer la réalité derrière des légumes ! Ma douce, le conte du petit pois sous le matelas, c’est une soupe qu’on fait avaler aux fillettes innocentes.
Commenter  J’apprécie          100
- Un doigt, un oeil, votre langue... est-ce tout ? demanda-t-elle. Pensez-vous qu'une autre partie de votre corps, une partie que je ne saurais nommer, me rendra visite, un soir ?
Adrian en resta un instant coi. Puis il éclata de rire.
- Hum... disons que je répugne un peu à m'en séparer, de ce morceau-là. Et puis c'est un risque. Quand je glisse un bout de moi dans le lit, c'est une intrusion, certes, mais aussi une offrande. Mon petit doigt, si vous l'attrapiez, vous pourriez le garder pour vous. Il est chaud et vivant, je suis sûr qu'il vous plairait. Il est des amants passionnés, autrefois, qui n'ont pas hésité à donner leur coeur. Et des femmes exigeantes qui s'en sont saisies sans hésiter, pour enfermer l'organe dans un coffre et l'enterrer dans un endroit secret. L'amoureux était alors à leur merci... Dieu me garde de perdre ainsi cette partie si essentielle de mon anatomie !
Lors Handerson prit Sadima par la taille et chuchota à son oreille :
- Je préférerais plutôt être invité à vous rejoindre en entier dans votre lit.
Commenter  J’apprécie          100
Les interdits pèsent plus lourdement sur les femmes que sur les hommes.
Commenter  J’apprécie          100
La reine porterait sa coiffure la plus époustouflante: on avait accroché dans ses cheveux des petites bulles de gaze dans lesquelles frémissaient des lucioles. De loin elle semblait parée d'étoiles (malheureusement, l'effet était de courte durée: les bestioles étouffaient rapidement et à la fin de la journée, Sa Majesté avait la tête couverte d'insectes morts.)
Commenter  J’apprécie          100
Le gui est parasite. Il choisit un arbre, s'y installe, et en absorbe la sève.
Commenter  J’apprécie          90
LE PÈRE

Je prends la parole au collet, ne vous déplaise. Si je ne l'attrape pas, jamais on ne me la donnera. Ce sont toujours les mêmes qu'on écoute : les rois soucieux, les reines en mal d'enfants, les princes en quête d'une épouse étonnamment spécifique. Parfois, oui, on veut bien s'intéresser à un pauvre, s'il est jeune et part à l'aventure. Mais les parents coincés dans leur chaumière, qui grattent la terre pour nourrir leurs enfants, et qu'on accable encore de taxes : eux n'ont pas voix au chapitre.
Comment est-ce que tout a commencé ? Fort simplement : par un « Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants ». Sept, pour être précis. (p.8)
Commenter  J’apprécie          90
“Ma douce, le conte du petit pois sous le matelas, c’est une soupe qu’on fait avaler aux fillettes innocentes. L’histoire réelle, celle de ce lord et des prétendantes qui couchaient chez lui, elle n’est pas pour les enfants. Il est des vérités sur l’amour, sur les nuits des jeunes filles, et ce qu’elles font en leur lit, qu’on apprend en grandissant. Ce sont ces secrets que je m’en vais vous conter”. pg 8
Commenter  J’apprécie          90
Une vraie jeune fille bien élevée passait la porte de la chambre nuptiale sans même soupçonner le début des manœuvres. Eh certes ! Pourquoi la déniaiser ? Rien de plus charmant pour une époux que les candides effarements d'une vierge.
Commenter  J’apprécie          90
Ce matin-là, le bourgmestre se leva sur une idée bien étonnante et intrépide : il allait se faire beau.
Commenter  J’apprécie          90
Et le prêtre de raconter les vies et les exploits de saint Hilarion et sainte Rictrude, qui fatiguaient leurs bourreaux, pouvant passer des heures à endurer les coups de pique en gardant le sourire, soupirant d'aise lorsqu'on les rôtissait sur le grill, changeant eux-mêmes de côté afin que leur chair soit partout dorée et craquante.
Commenter  J’apprécie          92
L’humain a une moins bonne vision, et un odorat moins développé que beaucoup de bête… Mais, de tous les animaux, c’est lui qui a le meilleur sens du touché. Plus précis encore que les vibrisses du chat, tu sais, ses moustaches.
Commenter  J’apprécie          80
Il en allait des filles comme des bagages : moins elles prenaient de place, et plus elles étaient faciles à caser.
Commenter  J’apprécie          80
Elle considérait avec pitié les sœurs Watkins à l'anatomie défectueuse, leur jolie carcasse anémiée emballée dans la soie.
Commenter  J’apprécie          80
Le jeune femme était bien fignolée. Elle ne s'était pas contentée des basiques (silhouette gracile, joli teint, traits réguliers et plaisants, regard vif, dents saines, nez droit, front large, bouche sensuelle, cheveux lisses et brillants, etc.). Elle avait poussé l'application jusque dans les moindres détails. Ses grains de beauté étaient harmonieusement disposés. Le cheveux fins sur sa nuque bouclaient avec grâce. Tous ses ongles avaient exactement la même convexité.
Commenter  J’apprécie          80
Certes, ils avancent à quatre pattes, mais qu'est-ce qu'ils m'épatent !
Commenter  J’apprécie          80
Quand j'étais bébé, il se servait de mes hurlements de nourrisson pour faire parler les suspects. Il paraît que ça marchait encore mieux que la pince arracheuse.
Commenter  J’apprécie          80
En somme, nous n'avons plus besoin de semer des cailloux ou des coquilles : j'ai trouvé quelqu'un avec qui me perdre. (p.214)
Commenter  J’apprécie          70



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Flore Vesco (2534)Voir plus


{* *}