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Citations de Florence Aubry (126)


Et puis il ose. Il sort. L’animal reprend ce qu’on lui a volé : toute une vie de liberté.
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Vous vouliez du spectacle, non ? Vous étiez venu voir un être souffrant, et voilà, le personnage principal a changé, mais c'est pareil pas vrai, vous en avez pour votre argent ?
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Aujourd'hui je me suis baladée au lycée porteuse de mon gros secret : aujourd'hui, c'est mon anniversaire. Je me sentais un petit peu vulnérable, je ne voulais rien dire et en même temps, j'aurais voulu que tout le monde sache et qu'on s'occupe de moi un peu mieux. Mis à part Zoé, qui avait depuis longtemps fait une grosse croix rouge sur son agenda, personne n'avait rien dit.
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Je ne bois plus d'alcool. Je n'ai pas à proprement parler décidé de ne plus jamais boire, c'est juste que je ne peux plus. L'odeur me soulève le coeur.
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Quand vous avez bu vous n'êtes plus rien, rien que des particules isolées qui gesticulent de façon désordonnée et qui de temps en temps se cognent les unes aux autres. Vous êtes incapables de prendre soin les uns des autres. Moi je suis la bonne poire, là pour vous surveiller, tous. Pour protéger [...].
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Tu es un caillou précieux Sarah, tu dégages quelque chose de si intense, de si solaire, de si tellurique; Tu m'émeut comme jamais rien ni personne ne m'a ému, tu remues les régions les plus lointaines de ma géographe intérieure, tu bouscules toutes mes cellules.
Tu es belle.
Et pourtant, quand tu as bu, tu ne ressembles plus qu'à une pauvre petite chose grise.
Et laide.
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Moi, ce que je sais, c'est que mon père est un mec super à deux verres, odieux passé trois, défoncé à tomber par terre après six, écoeurant à la fermeture des bistrots.
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Là j'ai tapé dans le mille. Le mot "gonflé" a fait son petit effet. Je vois passer la panique, dans le regard de Papa, comme un avion lent suivi de son superbe contrail blanc, dans le regard sombre. C'est très joli.
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... chaque année, plus de cinq cent personnes se noient, en France. L'alcool est la deuxième cause des noyades accidentelles des moins de quinze ans, et quatre-vingt-six pour cent de ces noyades ont lieu en juillet et en août.
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Ca avait un goût immonde. J'ai eu un haut-le-coeur, j'ai carrément failli vomir, à la première gorgée. C'était imbuvable. Je savais que l'alcool avait un goût dégueulasse. J'avais goûté déjà. Du Champagne, de la bière. Du vin rosé
[...]
Les premières gorgées ont été vraiment difficiles, mais on était motivées.
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L'alcool nique le cerveau.Voilà ce qu'elle est en train de se faire, ma soeur, se démolit méticuleusement la vervelle. C'est une étude américaine, qui le dit, et plus exactement le Professeur Susan Tapert de l'Université de San Diego. Que l'alcool consommé comme ça, à haute dose et vite fait, déglingue définitivement le cerveau des ados. La substance blanche du cerveau, celle qui est responsable de la transmission des informations.
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Je suis un morceau du monde. Un morceau du monde, vivant, et libre. Vivant et libre, mais plus jamais heureux.
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Pour être honnête, je ne vois pas quel est le problème. Pour moi, ces animaux sont pour la plupart nés en cage. IIs n'ont jamais rien connu d'autre je ne vois pas en quoi la captivité peut les faire soufrir Et puis, est-ce que ça peut seulement être malheurex un animal ? Faudra que je regarde, sur Internet. De toutes façons, on fait tout pour leur bien-être, dans ce parc, au moins pour obéir à la législation, parce qu'on est dans un pays de lois. Qu'il y a l'Europe, en plus, avec tous ses règlements. Au moins, ici, ces animaux n'ont pas à redouter les attaques d'éventuels prédateurs. L'extérieurn'est pas synonyme de danger, et se nourrir ne constitue pas un combat de tous les jours. Bref, je trouve que maman exagère. Je trouve que les manifestants du rond-point exagèrent.
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Très embêté par les abeilles
Il secoue ses grandes oreilles
Mais...
Ça a des oreilles, les lézards ?
Bizarre bizarre...
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Vous pensiez que les hommes avaient l'apanage du désespoir et du suicide ?
Vraiment ! Les épaulards aussi cèdent au désespoir jusqu'à en mourir. Ils se jettent gueule grande ouverte sur les parois bétonnées de leurs prisons. Ils s'emplissent l'estomac de sable. Ils sautent les parapets. Ils cessent de respirer et ils meurent. Seules façons d'échapper à l'enfer que vous avez imaginé pour eux.
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Tu penses vraiment que tu ne risques rien, hein, Sarah, lorsque vous êtes ensemble ? Tu es convaincue que vous veillez les uns sur les autres, du coin de l'oeil ? Tu te trompes tellement profondément, Sarah. Quand vous avez bu vous n'êtes plus rien, rien que des particules isolées qui gesticulent de façon désordonnée et qui de temps en temps se cognent les unes aux autres. Vous êtes incapables de prendre soin les uns des autres. Moi je suis la bonne poire, là pour vous surveiller, tous. Pour protéger Jonathan de la violence qu'il peut provoquer chez les autres, lorsqu'il a bu. Pour vous empêcher de jouer à des jeux dangereux, lorsque vous êtes à deux grammes. Pour porter jusqu'à leurs tentes ceux qui ne peuvent plus marcher seuls. (p.151-152)
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Il n'a pas d'enfants, cet homme, sinon il saurait que proposer à une fille de quinze ans de mettre aux pieds ces immondes sandalettes transparentes, ces méduses en gomme pour entrer dans la mer, ça revient à proposer à la reine d'Angleterre d'assister au Royal Variety Performance en jogging Adidas. N'importe quoi. (p.126)
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ça s'appelle des binge, ce qu'elle fait, ça, tout au long de l'année, du binge drinking, se défoncer à l'alcool, boire un maximum d'alcool en un minimum de temps. N'importe quel alcool. J'ai regardé, sur internet, ce que ça pouvait faire au corps.
Je n'aurais pas dû, je ne le referai jamais, ça fait beaucoup trop peur.
L'alcool nique le cerveau.
Voilà ce qu'elle est en train de se faire, ma soeur, se démolir méticuleusement la cervelle. C'est une étude américaine, qui le dit, et plus exactement le Professeur Susan Tapert de l'Université de San Diego. Que l'alcool consommé comme ça, à haute dose et vite fait, déglingue définitivement le cerveau des ados. La substance blanche du cerveau, celle qui est responsable de la transmission des informations.
L'alcool nique les hormones de croissance, les cellules produisant le sang, le foie, le pancréas, l'estomac, l'intestin, le coeur,... [...] et aussi une consommation chronique d'alcool peut pas exemple provoquer du psoriasis... (p.61-62)
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Les mots de sa langue maternelle sont son dernier trésor. Ils sont, avec ses pensées, avec ses souvenirs, ce qu’on ne peut pas lui prendre. Tout un univers d’amour, de liberté, Je dis les mots, mais bien sûr ce sont en réalité des sons, des milliers de sons qu’aucun être humain ne peut comprendre. Des mots que les autres épaulards ne comprennent pas non plus. Parce que dans leur monde, les sons appartiennent à une famille, à un clan.
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"Ils pèsent des tonnes, et pourtant, ils ne sont que des fétus de paille entre leurs mains. Ils sont plus lourds et plus forts que n'importe lequel de ces hommes, et ils se trouvent pourtant à la merci de leurs désirs vils et tordus."
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