Florence Médina

< Elle n'a rien fait de mal

Elle ne va rien faire de mal >



Clairement et simplement : un livre à mettre entre toutes les mains. J'ai été fascinée par la capacité de l'autrice à mettre des mots sur une situation, un contexte si spécial, des sentiments si confus parfois.



Je n'ai jamais vécu d'avortement moi-même, mais j'ai eu l'impression de vivre celui de Mona avec elle. La suivre dans la découverte de sa grossesse jusqu'à sa fin a été une épreuve en soi. Une épreuve si nécessaire.



Florence Médina aborde avec douceur et finesse un sujet parfois encore tabou, traversant les âges, les générations et les expériences à l'aide de personnages féminins forts. Sans oublier que l'homme a sa place, même parfois retardée dans la conception et la cicatrisation.



Que l'éducation nationale mette ce roman dans les collèges, les lycées, les universités. Qu'il ait une place auprès des jeunes et moins jeunes.



Merci à Babelio et Scrineo de m'avoir envoyé ce roman.

Un roman au sujet complexe qui se lit d'une traite !



Mona a 16 ans et elle se rend compte qu'elle est enceinte. Liam et elle ont vécu leur première fois ensemble cet été. C'était juste après ses règles. Le préservatif a craqué mais la pharmacie la plus proche de la colo était loin et les monos pas forcément accessibles pour qu'ils osent demander à aller chercher cette pilule du lendemain. 6 semaines plus tard, les symptômes se manifestent et Mona cherche des informations sur le net. A 6 semaines, l'embryon mesure déjà 17 millimètres, la taille de ces bonbons qu'elle achetait lorsqu'elle était plus jeune ... Même si c'est petit et que Mona sait qu'elle ne veut pas être enceinte à 16 ans, les moments de doutes, de questionnements sont là et heureusement Mona peut compter sur Rose sa meilleure amie ainsi que sa mamie.



La forme en vers libre de ce récit est originale ( même si cela est de plus en plus fréquent) et donne vraiment l'impression d'être dans la tête de Mona, dans ses pensées. Ce style donne vraiment quelque chose de spontanée à la lecture. Cela rend la lecture très aisée et fluide.



Au niveau du récit,le sujet est fort, percutant et la façon dont Mona s'exprime permet de rendre le sujet plus doux mais pas moins important et sérieux. Il y a parfois de la légèreté, de l'humour et parfois des moments plus durs liés aux angoisses et aux interrogations qu'amène un potentiel avortement.

J'ai trouvé le récit juste et beau. Doit-elle en parler à Liam ? Est ce qu'elle doit en parler à sa mère qui changera peut être de regard sur elle ?

En tout cas, le récit n'est pas culpabilisateur.Ce n'est pas parce que cette première fois peut se solder par un avortement que Mona le regrette, elle s'est sentie bien et respectée avec Liam. Bien sûr, certains personnages ne sont pas bienveillants mais d'autres savent accompagner cet acte qui n'est pas anodin avec beaucoup de douceur.



J'ai été marqué par ses échanges avec sa grand mère ou encore de son évolution les mois après la décision . On la sent prendre de la maturité et on est touché par son rapport avec la date de terme de la grossesse.



Bref, ce roman permet de traiter un sujet fort avec justesse. Il n'y a pas de banalisation de l'avortement ni une dramatisation, il y a juste une jeune fille qui a été victime d'un préservatif qui craque, qui fait preuve d'une certaine innocence, mais qui nous partage les tumultes de ses émotions et de ses pensées.



Merci aux éditions scrineo et à Babelio de m'avoir fait découvrir cette oeuvre que je recommande à partir de la 3e.

Le roman Ni Prince ni charmant écrit par Florence Médina de la collection de La Brève est un roman engagés féministe

Nous apprenons dans le début du livre que le meilleur ami du personnage principal est accusé d'agressions et de viol sur les réseaux sociaux. Le personnage principal va avoir du mal à croire aux accusations pensant que son meilleur ami ne pourrait jamais commettre un acte pareil. Cet événement va le pousser à se remettre en question. Le style est simple et l'écriture est facile à comprendre. Certains passage peuvent choquer. Personnellement j'ai bien aimé le livre car le personnage se remets en question dommage que son ami non.

L'auteure aborde un sujet difficile, celui de la grossesse et de l'avortement chez les très jeunes filles.

Ici Mona, 16 ans se retrouve enceinte après avoir eu son premier rapport dans lequel le préservatif s'est rompu. Pourtant elle n'était pas inquiète, après tout elle avait eu ses règles 1 semaine plus tot.

Passée la surprise de cette découverte, elle décide de ne pas garder cet enfant et commence le parcours qui doit la mener à l'IVG.

Mais est ce aussi facile que cela tant psychologiquement que matériellement de mettre fin à sa grossesse?



Avec une plume très originale, de la poésie en prose, l'auteure aborde toutes les problématiques de la découverte de la grossesse, des angoisses que cela génère chez l'adolescente, de l'annonce aux parents , des rendez vous pour programmer l'avortement et des conséquences sur la psychologie et la vie de cette jeune fille.



Passé la surprise de l'écriture on est vraiment happé par l'histoire. C'est vraiment bluffant et criant de réalité et de questionnements. On se rend compte de l'ignorance des jeunes actuellement. Je pense que ce livre devrait absolument être lu par les adolescent.e.s et par leurs parents.



Un immense merci à Babelio et aux Editions Scrinéo pour cette histoire à la fois touchante et édifiante.

Non avorter ce n'est jamais simple, quel que soit l'age…
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Bonjour, je suis Flora et je participe au Prix des Incorruptibles.

J'adore ce livre qui est palpitant, émouvant.

J'ai vécu de très bons moments de lecture ! Passés avec notre petit héros, Charles et Solange et tous les autres personnages importants.

Durant tout le prix j'ai lu plein de livres très intéressants et passionnants, mais je crois que je vais voter celui-ci.

Car c'est un livre plein d'audace, la plume est raffinée, le style absorbe l'attention du lecteur et le captive, l'obligeant à s'intéresser de plus près...

Bref c'est génial comme livre !

J’approuve !!



Bonne lecture !

Flora

D’abord assez surprise par la forme et la mise en page du livre, j’ai très vite été portée par l’histoire de Mona.

Parce que Mona représente finalement toutes les femmes qui n’ont jamais osé parler. Parce que Mona a une force incroyable. Parce que Mona porte un poids si grand sur les épaules pour une femme encore si jeune avec tellement de choses à vivre.

Je remercie Mona parce qu’elle a mit des mots sur beaucoup de maux que des femmes refusent de parler et d’admettre. L’avortement est une affaire de femmes alors que ça ne devrait pas. L’avortement est ressentie comme une honte. La peur de tomber enceinte est constante. La peur de voir sa vie basculer …

Alors à toutes les Mona, prenez soin de vous.

Merci de m’avoir permis de découvrir ce livre à une période de ma vie où j’en ressentais vraiment le besoin. Ça m’a fait du bien au cœur.

Lu d'une traite ce roman est un véritable coup de cœur, coup de poing. Je suis bouleversée par ces mots, ce texte si juste si complet si plein d'émotions, d'informations, de tout. Je suis scotchée. Juste merci à l'autrice pour tout ça et à l'éditeur de diffuser ce texte. Merci à Netgalley, j'ai passé un très beau moment de lecture...

Un coup de cœur pour ce superbe roman jeunesse!

J'ai adoré suivre Jeanne, jeune femme motivée, combattante, a un sacré caractère!

Un suit donc Jeanne, jeune fille, qui vit à l'époque de la construction de la tour Eiffel, qui est employée chez des bourgeois comme domestique. Pendant qu'elle nettoie les vitres, elle rêve de monter sur la tour qui se construit.

Elle se fait virée et cherche à se faire embaucher à la tour Eiffel mais on lui rit au nez car elle est une femme...! Déterminée, et motivée elle se coupe les cheveux, enfile un pantalon et arrive à se faire embauchée sur la construction de la tour Eiffel en tant que peintre.

Mais elle porte un lourd secret, elle s'est transformée en homme et arrivera-t-elle à garder son secret longtemps? Et si secret était révélé? Vous en saurez plus en lisant ce super roman.

J'ai eu dû mal à quitter Jeanne car c'est une sacrée jeune fille!

On sent la force de cette jeune femme prête à tout pour arriver à son rêve, on sent la condition des femmes à cette époque qui n'était pas très glorieuse, bref un coup de cœur pour ce roman historique qui va attendre encore un an pour que ma fille de 10 ans le lise!
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Encore un roman jeunesse historique réussi pour l'autrice Florence Médina ! Après Charles 1943, j'ai adoré rencontrer Jeanne, cette jeune fille très débrouillarde, déterminée, pleine d'audace et de courage, et la suivre dans les rues de Paris, à la fin du XIXeme. Je suis très sensible à la condition féminine et cette histoire, très bien documentée, met parfaitement en lumière les inégalités de l'époque (hommes-femmes, riches-pauvres..) mais aussi les évolutions sociétales et industrielles qui étaient en marche.

Jeanne rencontre une série de personnages qui ne laissent pas indifférent, dans le bon comme dans le mauvais sens. On ne peut que s'attacher à elle et j'étais très émue à la fin de son histoire.

Dernier point fort : j'ai particulièrement apprécié les détails et explications historiques tout au long et à la fin du livre.

Un très bon livre jeunesse, que je vais m'empresser de partager avec mon fils de 11 ans, et qui sera sans aucun doute source d'échanges intéressants.

En 1943, Charles a 12 ans. Il vit avec sa famille dans un endroit atypique : le Jardin des plantes de Paris où travaille son père. Un soir, alors qu'il se promène comme à son habitude dans le jardin, muni de son costume d'indien, Charles croise Kruger, un officier allemand pas commode, accompagné d'une jeune femme plutôt sympathique : collaboratrice, simple amoureuse? Toujours est-il que lors d'une course pour sa mère modiste, Charles va rencontrer à nouveau Solange, la jeune femme aperçue aux bras du nazi. A partir de ce moment là sa vie va changer, le jeune garçon va entrer en résistance.

C'est un roman touchant. Il est bien ficelé et apporte énormément d'informations historiques au jeune public visé, peut être parfois de façon un peu lourde dans le texte, on voit que l'auteure veut expliciter la grande Histoire dans l'histoire qu'elle même écrit. Mais on aime les personnages. Charles garçon espiègle mais qui sait se montrer courageux quand il le faut. On déteste le père au début, on est attendri par le grand-père... Bref, toute une galerie de personnages attachants et naturels avec leurs engagements mais aussi leurs failles pour nous faire comprendre cette période sinistre de l'Histoire de France.

On regrette juste que la relation entre Charles et Jeannot ne soit pas plus développée et qu'on n'en parle plus du tout dès le milieu du roman.

A la fin du livre, on retrouve un dossier sur l'histoire de la Résistance concis et apportant des informations simples aux enfants.

J'aime beaucoup les romans jeunesse historiques et en particulier ceux qui traitent de la seconde guerre mondiale. De plus, j'ai déjà lu et apprécié des œuvres de Florence Medina et la couverture m'a attirée. C'est donc tout naturellement que j'ai sollicité l'éditeur pour lire le contenu de ce roman. Le premier intérêt et l'originalité de ce roman c'est que l'action se déroule en 1943 alors que l'armée allemande occupe depuis trois ans la France. Charles vit dans un cadre relativement préservé à côté du jardin des plantes, à Paris. La guerre l'a peu touché même si son meilleur ami, Simon a disparu du jour au lendemain en 1942. Mais il reste un enfant de 12 ans, encore innocent. Charles aime se promener la nuit et il va vite faire la rencontre du colonel Kruger. Une nuit sa vie va basculer et ce qu'il sait va lui permettre d'aider la résistance. C'est alors le début d'un quotidien chamboulé et plein de danger. J'ai aimé le personnage de Charles même s'il est un peu tête brûlée. Les personnages secondaires : les parents, Solange, le grand-père, les résistants sont aussi très bien décrits et attachants. L'auteure a su présenter les réseaux de la résistance et sa complexité à hauteur d'enfant. Le récit est rythmé, les chapitres courts et les illustrations très jolies. J'ai également apprécié le livret documentaire en fin d'ouvrage. A lire dès 12 ans (car il est un peu long). #Charles1943 #NetGalleyFrance

Je me suis franchement marrée en lisant les mésaventures de Luna, l'héroïne teigne qui se découvre un pouvoir destructeur complétement par accident et sans même y croire: oui, elle peut se venger des salopards qui la font souffrir. Et quand elle comprend soudain de quoi elle est capable, quand sa grand-mère finit par lui avouer de quoi elle a hérité, alors la prise de conscience est brutale.

J'ai lu avec beaucoup d'étonnement les critiques qui ont été faites sur Babelio par des mères de familles et des bibliothécaires qui se disent outragées par cette langue familière et cette morale plus que douteuse et qui n'hésitent pas à s'afficher en censeurs pour protéger les pensées positives de leurs chères petites tête blondes. J'en suis tombée de ma chaise. Je suis furax qu'on puisse s'en prendre aussi stupidement à un tel roman sur de telles bases et le vouer aux gémonies de la sorte. Qui sont ces gens qui condamnent un livre parce que la narratrice ne met pas les "ne" dans les phrases négatives ? Qui est donc cette mère qui dit qu'elle ne fera certainement pas lire ce roman à ses enfants parce qu'il outrage la langue française? Et cette bibliothécaire qui ne veut pas le voir dans son CDI. Enfin mais qu'ont-ils donc lu avant ? Faudrait-il brûler "Zazie dans le métro", "La guerre des boutons", "Le petit Nicolas"? On pourrait rire de cet aspect vieille France rance de ces chroniques si elles n'étaient pas si crucialement exposées sur Babélio dont on sait l'importance aux yeux de bien des actrices et acteurs du livre. Or "Une poussière d'étoile dans l'oeil" est un bon roman jeunesse, raconté par une gamine à des gamins. Et nos gamins disent des gros mots et ne mettent jamais le "ne" dans une phrase négative. La lutte contre le bonne parole de l'adulte sachant commence comme ça.

Voici une lecture dont le résumé m'a d'emblée intriguée et amusée : un garçon qui se réveille avec sur son oreiller une minuscule sirène, voila quelque chose de peu banal ! Seul responsable de l'arrivée inopinée de Vénus ( conséquence de la perte de son cochon d'inde de six ans) et chargé de vite en prendre grand soin pour qu'elle se sente bien, Maïlo ne sait pas qu'il s'embarque dans une sacré aventure !



J'ai adoré le ton d'Une Sirène de poche. C'est très drôle de voir Maïlo et sa sirène s'apprivoiser, se confronter et finalement se lier. Vénus a un caractère bien trempé et Maïlo sa fierté alors eux deux, ça fait souvent des étincelles. Le récit est une succession de péripéties loufoques puisqu'avoir une sirène de compagnie est d'autant plus original qu'un simple cochon d'inde. Mais derrière toutes ces scènes cocasses, c'est aussi l'histoire d'un garçon qui va devoir prendre son courage à deux mains et dépasser ses préjugés s'il veut espérer sauver Vénus. Et oui, la jeune sirène est en danger puisque sans larmes elle ne peut pas survivre et le garçon est à sec ! Il va devoir se tourner vers Alice, une camarade rejetée par toute sa classe, pour aider Vénus. En effet, la jeune fille moquée pour ses yeux sensibles, a aussi un pouvoir incroyable : verser un flux régulier de larmes !



L'esprit burlesque d'Une Sirène de poche est vraiment bien exploité et on s'attache vite à chaque personnage. L'ouverture d'esprit de Maïlo, les caprices et la répartie de Vénus, la bienveillance d'Alice, font que le trio va vite nous séduire dans cette histoire rafraichissante qui rappelle aussi aux garçons qu'ils ont le droit d'avoir des émotions !
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Ce roman prend un sujet somme toute classique - une histoire d’amour qui tourne court - mais le traite de façon très originale !

Mara, l’héroïne, est une jeune fille de 17 ans passionnée en quête du grand amour, comme sa mère… Sauf que cette dernière s’en est rendue malade. Et après un pétage de plomb dans les grandes largeurs, Mara va se demander si, elle aussi, a hérité du problème maternel.



En plus de la douleur causée par son amour déçu, elle va se poser mille et une questions sur elle, sur ce qu’elle est en train de devenir ou pas.



L’autrice nous dépeint une jeune fille comme on en croise tous les jours à la différence près que son amour la détraque complètement, la déconnectant de toute réalité, lui enlevant toute notion de danger. J’ai trouvé ça très bien décrit et honnêtement, je me suis dit que chacun avait en soi un peu de Mara… Qui peut dire qu’il ne pourra jamais dérailler?

De fait, je me suis beaucoup attachée à l’héroïne qui tente de reprendre pied mais qui n’y parvient pas. L’amour est une drogue et Mara est accro.





On la suit donc dans ces errances, entre cabinets de psy, séance aux DASA (Dépendants Affectifs et Sexuels Anonymes ), entre moments la tête hors de l’eau et sous l’eau.

Autour d’elle gravitent des personnes bienveillantes qui cherchent à l’aider : Clara, son amie, Nadia, une personne des DASA ou encore Catherine, la mère de sa belle-mère dont elle parle avec tendresse...



ou bien sa mère…



Il y a aussi ceux qui sont un peu largués comme son père qui a peur de revivre ce qu’il a vécu avec sa femme ou encore sa belle-mère avec qui les rapports sont très tendus.

Mara est entourée mais cela ne suffit pas à lui faire oublier l’objet au centre de toutes ses pensées : Jeremy.



J’ai eu parfois l’impression que le récit ralentissait, tournait un peu en boucle mais en même temps, j’ai trouvé que cela permettait aussi de ressentir le mal-être de l’héroïne.

Mara nous inquiète et son obsession semble ne pas vouloir la laisser tranquille. J’ai vraiment eu peur, tout du long, que tout dérape, qu’un drame survienne. Je ne vous dirai pas comment cette histoire se termine mais en tout cas, elle m’a encore une fois bien bousculée me plongeant au coeur de la folie ordinaire, de la dépression, dans lesquelles (l’une ou l’autre ou les deux) tout le monde peut un jour basculer.



C’est un roman intéressant à bien des égards qui permet de mettre en lumière et en perspective des maux qui touchent un nombre incalculable de personnes, adolescents comme adultes.

Et je vous garantis que vous y penserez la prochaine fois que vous mettrez fin à une relation avec quelqu’un ;-)
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Passionnément, À la folie, À la folie.

L’histoire de Mars, 17 ans qui après une rupture amoureuse perd pied.

Tout au long du livre on suit Mara et le combat qu’elle mène contre ses démons intérieurs, contre la folie qu’elle sent juste à côté d’elle.

J’ai bien aimé ce roman, malgré que je ne sois pas une grande amoureuse des histoires de romance en littérature.

L’auteure a une jolie plume, légère et facile à lire.

Point positif : les chapitres sont courts, ce qui rend le roman aérien et fluide.

Point négatif : j’ai trouvé le roman un petit peu trop prévisible.

Je conseille ce roman à tout les amoureux de romances (particulièrement aux adolescents plus vieux, 15-18 ans) !



Encore merci aux éditions Slalom de m’avoir envoyé ce beau roman !

Je tiens avant tout à remercier de tout cœur les éditions Slalom et Netgalley pour la découverte de cette petite merveille qui m’a faite passer par tout un tas d’émotions…



L’histoire de Mara est celle de milliers de filles, j’en suis sûre. C’est aussi un peu la mienne. En quelque sort. Mara est diablement romantique. Un vrai cœur d’artichaut. Quand elle tombe amoureuse, elle donne tout. Elle donne tellement de sa personne que parfois elle en a mal. Il y a peu, elle a rencontré Jérémy. Elle le dit haut et fort: c’est le bon ! Celui qui a fait chavirer son cœur à l’instant où leur regard s’est croisé. Elle est amoureuse. Follement. Définitivement. Cette relation, elle veut qu’elle dure. Qu’elle dure longtemps. Indéfiniment. Pour toujours. Les premiers moments, les premiers instants sont toujours les plus enivrants. Mara et Jérémy filent le parfait amour. Ils sont le petit couple parfait. Ils font limite rêver, jalouser. Mara croit dur comme fer en leur couple. Il va durer. Et puis il y a cet instant. Ce moment où tout s’effondre. Il y a ce « je te rappelle plus tard ». Ou encore ce « j’ai pas le temps ». Il y a ce moment qui en devient traumatisant: la séparation. Il y a ce regret. Il y a ce mal qui vous bouffe l’intérieur. Mara tombe. Mara souffre. Mara n’en peut plus. Elle n’a plus Jérémy. Elle n’a plus cet amour unique qui lui faisait battre le cœur très fort. Mara et Jérémy se sont séparer. Et pour Mara, c’est une fatalité. Elle ne verra plus jamais la lumière du jour. Elle est foutue. Parce que cette relation, elle y croyait fort. Tellement fort qu’elle n’a plus envie de vivre, ni de respirer.



« Le rétablissement, c’est un processus, pas un résultat. Parfois le processus de toute une vie. »



Avec beaucoup de justesse, l’autrice aborde le sujet de la dépression. Un thème difficile à traiter si ce n’est pas fait correctement. Mais ce que vit Mara, je pense qu’on est pas mal à l’avoir vécu après une séparation. Après un premier amour. Ca fait tellement mal qu’on ne veut plus rien faire. On ne PEUT plus rien faire d’ailleurs. Le quotidien de Mara va d’abord se transformer en cauchemar. Elle va devoir réapprendre à se connaître elle-même. Elle va devoir se reconnecter avec la vie. Et c’est un long chemin semé d’embûches et qui fait mal. Mais c’est aussi ça la réalité. Elle vous brûle, elle vous consume, mais elle vous permet aussi de vous reconstruire. Qu’importe le temps que ça prendra.



Passionnément, à la folie, à la folie, est une histoire que je pensais légère en la commençant. Et puis, au fil des pages, je me suis rendue compte que c’était tout le contraire. On tombe dans une histoire réaliste à souhait sur la dépression, le premier amour, et la confiance en soi. L’autrice y parle aussi de reconstruction psychique. C’est bien plus qu’un simple roman « pour ado ». C’est l’histoire d’une fille qui, comme beaucoup d’autres personnes, va devoir se reconstruire de A à Z pour retrouver goût à la vie.
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Venez découvrir l'histoire de Mara, une jeune adolescente de 17 ans, qui va avoir un coup de foudre lors d'une soirée. Ce garçon va lui faire vivre "sa premiere fois" mais aussi tout un tas d'aventures qui va suivre et la faire sombrer dans "une folie".

Accompagnée de ses amis et famille, Mara va devoir se remettre de cette douloureuse histoire d'amour qui passera par des hauts et des bas et beaucoup de bouleversements pour cette jeune fille.

On va suivre sa construction psychologique, les changements de comportements liés au comportement amoureux dans ses travers et dangerosités.

Une histoire a découvrir des 15 ans, un chemin constructif et interessant pour cette héroine.

Merci Netgalley pour ce Service Presse.

Elève de terminale Mara, découvre l'amour et la sexualité lors d'une soirée, instantanément, intensément, radicalement, Tout est simple, évident et très beau, elle est amoureuse. Lorsque quelques semaines plus tar,d elle découvre que cet amour n'est pas réciproque, qu'elle a été trahie, elle s'effondre. Obsédée par sa douleur et son amour, elle alterne entre misère intérieure et coup d'éclat destructeur. Hantée par l'héritage supposé de sa mère dont son père est séparé, qui a toujours oscillée entre moments exaltés où elle vivait de nouveaux amours éphémères et dépression du retour à la réalité, Mara craint de devenir folle. Sa fuite en avant va l'amener à retrouver sa mère, la redécouvrir et reprendre sa place de fille.

Au delà de l'évocation du premier amour qui décrit merveilleusement les affres délicieux "des papillons dans le ventre" ce roman aborde aussi le thème de l'héritage familial, du poids de l'histoire de parents dont il est nécessaire de se dissocier pour prendre son indépendance et vivre sa propre vie. Dans cette épreuve, Mara va aussi mûrir, accepter de renoncer à une part d'égoïsme et d'enfance.

A lire, à lire, à lire !

Parce que Timothée n’a pas remonté sa moyenne générale en fin de 3ème, sa mère l’oblige à prendre une option en Seconde, en prévision du Bac. N’ayant pas choisi cette option assez tôt, il n’a pas eu le choix et il se trouve en LSF (langue des signes française), le vendredi de 16h30 à 18h30… Quelle tuile !

Un cours très différent des autres, on n’écrit pas, on ne parle pas avec sa bouche…

La professeur, Sarah est « native », c’est à dire qu’elle est elle-même sourde, la LSF est donc sa première langue. Ils sont un groupe de 6 élèves, 4 filles très motivées et 2 garçons présents par défaut…

Avec ce cours, Timothée va découvrir le monde des Sourds, toute sa richesse et toute sa diversité.

Et nous lecteurs, également, les Sourds ne se considèrent comme étant handicapés, mais comme une communauté qui voudrait que l’on prenne en compte leurs spécificités et que l’on considère la LSF comme une langue à part entière.
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Ce livre est un énorme coup de cœur ... !

L'histoire est vraiment originale et très sympa.

Le personnage principal est franc, drôle et attachant.

J'ai découvert plein de choses sur la communauté sourde et malentendante, la "culture sourde" et sur la langue des signes française de manière indirecte et ludique. Personnellement, ça faisait plusieurs années que je me posais la question d'apprendre la LSF et la lecture de ce livre m'a fait sauté le pas. Je commence à peine mais j'adore.

L'écriture est moderne et émouvante.

Chronique complète sur mon blog !
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