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Critiques de François Ayroles (64)
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Enfer portatif

Cet Enfer portatif est truffé de bonnes inventions : un road-movie insolite qui cache une parabole très pertinente des côtés obscurs de la société. Osé, mais c'est gagné.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Enfer portatif

Si vous aimez les histoires nuancées, complexes, les ambiances glauques, ce roman graphique est fait pour vous. Passez votre chemin si vous recherchez des bons sentiments ou de la guimauve.

Je ne suis pas prête d'oublier ce livre qui m'a transportée dans un drôle d'univers, complètement décalé. En fait, j'avais l'impression de me trouver chez Fellini, Lynch, voire Cronenberg.

Une perle.
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L'amour sans peine

Curieux ouvrage que cet « Amour sans peine » de François Ayroles. À travers un large panel de personnages, l’auteur se propose d’étudier l’amour sous toutes ses coutures. Et comme l’annonce le double sens du titre, l’idée est avant tout d’éviter l’échec et la souffrance liés au chagrin d’amour. Bienvenu dans une vision analytique de ce noble sentiment ! Le tout est publié à l’Association, dans la collection Espôlette et pèse pas moins de 172 pages.



François Ayroles produit une sorte d’essai avec cet « Amour sans peine ». Mais en décidant d’utiliser une galerie de personnages pour exprimer les réflexions, c’est avant tout un ouvrage très drôle qui nous est proposé. Ainsi, on sourit devant l’absurde analyse qui est faite de l’amour. On retrouve un professeur expliquant à une classe ses différentes ruptures pour appuyer son propos. Ou deux culturistes décidant d’étudier l’amour et discutant de leurs avancées respectives. Ou encore ce jeune homme, pris de plein fouet dans un coup de foudre. Et ses copains lui disent « je t’avais bien dit de faire attention ! »



Si le côté analytique pourrait être fatigant, Ayroles utilise les personnages pour varier le propos et alléger l’ensemble. On pense à ce couple où l’homme essaye de ne plus aimer sa femme, cette dernière l’encourageant dans ce sens. Complètement improbable ! Et pourtant ça marche. Cette étude à froid d’un sentiment plutôt chaud crée un décalage qui fait toute la force de l’ouvrage.



En soit, le livre se dévore, rythmé par des séquences qui, en moyenne, font deux ou trois pages. On sourit souvent face à l’absurde des propos. Les chutes sont notamment très réussies, ponctuant chaque scène d’un décalage réussi.



Le dessin de François Ayroles ne peut pas vraiment impressionner vu les situations présentées. Il parvient cependant à créer une belle galerie de personnages, avec un trait vivant et agréable. Et par quelques belles idées et variations, l’ouvrage est bien plus riche qu’il n’y paraît. Le dessin en noir et blanc est suffisamment riche pour ne pas nécessiter de couleur. Un travail simple, mais abouti, qui accompagne parfaitement les textes.



Cet « Amour sans peine », par son décalage constant et son ton absurde, est une réussite. On a tout dit sur l’amour, mais François Ayroles apporte un regard neuf et arrive à soutenir cette analyse à froid sur 170 pages. Du beau travail !


Lien : http://blogbrother.fr/lamour..
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L'amour sans peine

Un délice original.
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L'amour sans peine

Petit bouquin blasphématoire de François Ayroles, « L’Amour sans peine » vise un dieu bien de chez nous : l'amour. Dans l’Occident résolument mercantile, la « société de consommation » comme l’on dit poliment, les statues érigées au dieu Amour sont un moyen d'exciter la cupidité, qui est le nerf ou le cerveau de la société.



Or, qui peut nier que l’amour a pris au fil du temps des proportions inquiétantes, dont la législation elle-même, pourtant réputée l’ouvrage de personnes sérieuses et agissant dans l’intérêt général, porte les stigmates ? On se contentera d’un seul exemple : les circonstances atténuantes accordées aux auteurs de « crimes passionnels » (sic) par les tribunaux ; non seulement les personnes éprises ne sont pas enfermées à titre préventif (ce qui serait une bonne prophylaxie), mais leur imbécillité est portée à leur crédit (!). On mesure l’étendue des dégâts quand on sait qu’un voleur qui vole pour se nourrir, simplement parce qu’il a faim, ne bénéficie pour sa part le plus souvent d’aucune indulgence.



Pour les citoyens raisonnables, l’Amour est donc une véritable plaie sociale, dont F. Ayroles, à défaut de nous débarrasser, nous soulage en nous faisant rire à ses dépens. Comme les amoureux sont aveugles, ils se heurtent à tous les obstacles et leur démarche hésitante est un sujet de raillerie, à l’instar des ivrognes. Mais il s’agit là de plaisanteries faciles, tandis que F. Ayroles manie un humour plus subtil dans « L’Amour sans peine ». Le titre de cette petite BD donne un avant-goût de la manière dont elle traite l’amour, comme une obligation sociale, au même titre que le vote ou le triage des déchets.



F. Ayroles montre à quel point l’Amour est devenu une dévotion commune, une ferveur, à laquelle il est difficile de déroger.

Particulièrement satiriques s’avèrent les pages où F. Ayroles nous montre les employés de l’Education nationale au service de l’Amour, prêchant cette superstition sans se départir de l’air sérieux qui sied à l’exercice de leur métier. On aurait pu en effet s’attendre à ce qu'une institution aussi auréolée mette un terme à l’amour, cette folie mondaine. F. Ayroles nous montre au contraire des professeurs et leurs élèves en proie à des causeries intellectuelles puériles, et cette caricature est saisissante de réalisme. De même F. Ayroles souligne la vanité du discours amoureux, qui fait écho à la vanité des discours politique, destinés eux aussi à séduire. Un exemple de dialogue :



-Tu as bien fait d’insister… j’ai été dure à convaincre mais je ne le regrette pas.

-Ah ?

-Oui, tu parais tellement fade de loin, et empoté au premier abord. Ton esprit ne fait pas d’étincelles, ton physique n’a aucun éclat… on s’habitue doucement à ton manque d’humour, à tes vêtements inélégants. Une fois que ton odeur n’est plus un frein, on peut oublier aussi ta voix désagréable. Il ne faut pas se laisser arrêter par tes sautes d’humeur, tes réactions immatures… tous ces obstacles qui cachent ta nature profonde et que j’ai été heureuse de découvrir.



En outre, grâce au dessin, F. Ayroles donne des visages à tous ces amoureux ; il leur donne les différentes expressions psychologiques de l’amour, et renforce l’impression inquiétante que les amoureux sont infiltrés partout, dans toutes les strates de la société, lui communiquant leur démence.

Les histoires de cupidité finissent mal en général ; nul doute que F. Ayroles a aimablement voulu nous prévenir.
Lien : http://fanzine.hautetfort.co..
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L'amour sans peine

L'Amour sans peine se présente comme un petit guide absurde sur l'amour, avec des personnages qui effectivement ne peuvent pas ressentir de peine tant ils ont l'air de ne RIEN ressentir du tout.



Ce livre est donc une succession de petites scènes autour de l'amour, des différentes visions qu'on peut en avoir, mais attention pas n'importe lesquelles ! En gros, les personnages parlent d'amour comme ils parleraient de leur plat de lasagne du midi … donc sans trop d'affect, sauf si vous aimez vraiment, vraiment, les lasagnes …



J'étais très intriguée par l'idée de départ : ça avait l'air très absurde, ça me plaisait déjà ! Mais j'avais peur que ça devienne lassant, je trouvais ça un peu répétitif.



Finalement je me suis laissée prendre au jeu. Vraiment beaucoup. Je l'ai fini d'une traite. Parce que oui, effectivement c'est un peu toujours pareil maiiiiiiis pas tout à fait :D



J'en suis vite venue à me demander comment l'auteur réussissait à trouver autant de situations, et si il réussirait à en trouver suffisamment pour remplir les 200 pages et quelques ! Et en fait si... un coup les personnages parlent d'amour comme ils parleraient de météo, un coup comme une recherche d'emploi, un cours de maths...

[...]

En somme, c'est un roman graphique amusant, à l'idée de base que j'ai trouvée originale. Je n'ai pas franchement ri durant ma lecture mais plusieurs passages m'ont vraiment fait sourire. Ca ne pourra pas plaire à tout le monde, mais ce fut pour moi, une lecture très agréable et surtout très étonnante !



Bon par contre, un petit conseil, si je peux me permettre : je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée de s'inspirer des techniques de drague de ce livre. Sérieux, à mon avis le formulaire à faire remplir et les lettres de motivation, ça ne marche pas vraiment ... :p


Lien : http://d-encre-et-de-reves.o..
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Le jeu des Dames

Le jeu des dames représente ce que je déteste dans la bd : un pseudo-intellectualisme de base mâtinée de situations burlesques et absurdes avec en plus une ligne claire pour couronner le tout !!!



L'auteur tente de nous faire une démonstration qui d'emblée me laisse totalement indifférent. L'enjeu n'est pas de taille. La suite sera une lecture pénible dont je ne garderais pas grand chose au final.



La vérité, c'est que j'ai été attiré par le nom d'Ayroles sur la couverture. J'ai cru naïvement que c'était le génie que je connaissais à travers mes autres lectures (De Cape et de Crocs,D, Garulfo). Mais non, ce n'est pas le même ! La déception a été affreuse et cruelle...



Bon, je m'en remettrais en passant à une autre lecture plus agréable. Il n'y a pas mort d'homme.
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Le jeu des Dames

Un jeune homme qui semble en marge des camarades de son âge se cherche. Un genre de mentor va le prendre sous son aile mais je n'ai pas trouvé ce personne sympathique du tout. On flotte entre l'absurde et le surréaliste.



Très bof à mon goût.


Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Le vol d'Hermès

24 Pages en N&B pour cette enquête policière, cet espionnage passif, ce voyage étonnant que nous propose l’auteur dans un silence imposé.
Lien : http://www.bdencre.com/2019/..
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Le vol d'Hermès

Récit court truffé de détails – seize pages à l’encre de Chine pour 6 petits euros – il faudra au lecteur un peu d’attention pour lier et articuler les images, inventer le texte. On ne vous en dit pas plus. C’est un coup de maître et ça se passe de mots.
Lien : http://www.bodoi.info/le-vol..
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Les amis

Dessin au trait très simple, l'ensemble est très blanc, les personnages ont des gueules pas très attirantes, des postures nonchalantes. C'est une suite de petites histoires courtes sur l'amitié, de situations, de remarques, comment arriver se faire des amis, c'est une suite de relations amicales, assez fausses, hypocrites ou artificielles : pourquoi on se fréquente, qui peut faire partie de la bande, c'est un peu ces relations de Lycée ou de fac, non pas par affinité, mais plutôt à défaut d'autre chose… L'humour est cynique, un peu froid, pas du genre à se tenir les côtes, mais toujours pertinent. François Ayroles décrit tout ce qu'il y a de pathétique dans ces relations de soi-disant amitié. C'est juste, bien vu, mais pas très reluisant sur les relations humaines.
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Les amis

Un livre étonnant, fait de petites saynètes démontrant (si besoin est) que "l'amitié" rime avec exclusion, solitude et quelquefois cruauté. Dessiné d'un fin trait sur fond entièrement blanc, le propos véhicule parfois un sentiment de saine absurdité qui n'est pas pour me déplaire.
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Les amis

Comment/pourquoi devient-on amis ? Qu'est-ce qui fait que deux personnes se plaisent et ont envie d'être ensemble, d'échanger ? Quid du principe "les amis de mes amis sont mes amis" ?

Cet album dissèque les questions de l'amitié et de la solitude en société, à coups de petits sketches percutants, très pertinents, drôles et parfois poignants. On y rencontre toutes sortes de personnages - tous masculins - qui formulent à voix haute nos pensées les moins nobles. Il y a le copain grande gu*ule qui aime reprocher ce qui s'avère être en fait ses propres défauts - pas fou, il se défoule sur un ami sans répondant... Il y a les trop francs, ceux qui analysent tout, ceux qui retiennent tous vos propos à la virgule près, ceux que tout le monde fuit... Il y est question des sentiments liés à l'amitié (respect, générosité, jalousie) et ceux qui peuvent lui nuire (perfidies diverses et maladresses). Tout cela a le mérite de nous faire réfléchir sur nos propres comportements avec autrui, ceci de manière très subtile.


Lien : http://canelkili.canalblog.c..
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Les Lecteurs

Ce petit ouvrage n’a pas de résumé et la raison est simple, il ne contient pas de mots. Tout est exprimé dans de courtes histoires dessinées. C’est simple mais assez drôle. Dans les bulles ont peut mettre ce qu’on veut. Il est ainsi possible de relire à l’infini ce livre. Il y a des auteurs et des lecteurs. Certaines scènes semblent tirée par les cheveux, alors que d’autres peuvent avoir été vécus. Cette lecture m’a redonnée le moral et m’a donnée le sourire pendant une bonne heure. Il est extrêmement rapide à lire et accessible au plus grand nombre.
Lien : http://les-lectures-d-eden.b..
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Les Parleurs

Une bande dessinée sans textes très bavarde.

Le dessin est restreint au minimum nécessaire, des personnages au trait noir, les dialogues sont nombreux, mais présentés comme un simple gribouilis, le propos importe peu, c’est tout une jeu sur les échanges de paroles. Les phylactères s’échangent comme des balles de ping-pong que se renvoient les personnages, le jeu devient parfois étrange, loufoque, des histoires de luttes pour prendre la parole, de relations entre les individus, ça grouille d’idées, au lecteur de déchiffrer, d'interpréter, de dénicher des analogies, des symboliques, comme un partenaire supplémentaire de ce jeu, pas toujours très tendre.
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Les Plumes, tome 1

Chaque chapitre tourne autour des rencontres de quatre écrivains, ils ont une verve réjouissante, un regard très critique sur le milieu de l'édition et deviennent touchants quand ils partagent leur angoisses.
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Les Plumes, tome 1

->Retrouvez ce coup de coeur dans le n°16 de BDSphère publié le 10 mai 2012.



Ecrire et être écrivain. Dans ce deuxième tome d’un diptyque sur l’art du verbe, les quatre plumes en mal d’écrire du Rendez vous des amis sirotent leur café et leurs angoisses dans ce bistrot qu’Alpodraco a finalement racheté en tournant le dos à la littérature. Les Plumes ou une mise en abyme dans les cases de la condition de l’écrivain. Le cynisme nourrit les bulles finement mises en scènes dans un décor dépouillé et nourri par les couleurs austères d’Isabelle Merlet. Neuf nouvelles scénettes autour d’une cafetière, d’un transistor ou d’une coupe de champagne pour une séance de dédicace déserte, un mariage ennuyeux ou une bataille d’épithètes dans leur troquet miteux. Une dissertation gentiment verbeuse, friande de bons mots, de réflexions fumeuses sur le comment du pourquoi de la page blanche appuyée par des métaphores qui collent aux personnages et aux situations dans cette atmosphère intimiste et désillusionnée. “Écrire c’est un peu tout ce qu’on voudra”, concluait le premier tome, auquel le second répond “Je voulais dire au monde un seul mot. Comme je n’y arrivais pas, je suis devenue écrivain ”. La boucle est bouclée.



Les Plumes T1 et 2 , Anne Baraou et François Ayroles, Dargaud, 196 Pages, 18 euros.



ISBN-13: 978-2205064650



ISBN-13: 978-2205067170


Lien : http://www.babelio.com/ajout..
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Les Plumes, tome 1

Les Plumes est un livre lent, élégant, dont le brio est d’autant plus remarquable qu’il est discret.
Lien : http://www.du9.org/Plumes-Les
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Les Plumes, tome 1

Cette BD nous conte la crise existentielle d'un groupe d'amis écrivains se retrouvant régulierement dans un bar de quartier pour s'entraider et évoquer leurs interrogations respectives.

Je n'ai pas accroché, l'univers est très excluant, à base de références littéraires que personnellement je ne connais pas. Tout comme l'humour utilisé qui est aussi très spécial.

Bref je n'ai ressenti à la lecture que de l'ennui.
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Les Plumes, tome 1

Des amis écrivains se retrouvent très régulièrement pour se donner des nouvelles mais aussi et surtout jouer avec les mots, critiquer tel ou tel, analyser avec leur regard acerbe le monde de l'édition française. Dans le troquet parisien, menacé de fermeture, qui leur sert de QG, on retrouve Malard ; l'insatisfait Inscht ; le dragueur Alpodraco ; le grognon Greul. A quatre, ils sont véritablement féroces face à l'adversité de leurs univers, leurs femmes qui partent ou les critiques qui ne les comprennent pas, leurs concurrents qui connaissent le succès, les comportements corporatistes qui les agacent...





On n'ose même pas écrire un avis de pseudo critique tellement ces personnages sont intransigeants et cinglants. C'est parfois jouissif de les voir placer leurs citations d'auteurs, leurs références, leurs mises à mort littéraires, mais parfois aussi, leurs allusions nous échappent, à nous, lecteurs hors du sérail.



Mais le scenario ne tourne qu'autour de cette non narration, de ces échanges surréalistes et ces combats d'érudition.



Il y a bien quelques répliques qui se savourent, poétiques, ironiques ou acerbes, mais cette immersion au milieu de ces hommes, ni attachants ni haïssables, reste distante, à se demander si la forme graphique apporte un intérêt à l'ouvrage. Dommage !
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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