François Craenhals

Trois côtes défoncées pour une chute pareille, c'est peu payé pour avoir frôlé la mort.

La rebouteuse ! Elle a le regard mauvais !

J'aurais aimé t'offrir une mort glorieuse... Hélas, je n'ai pas le choix... Tu contraries mes plans !

Que le roi est bon de faire tant de cas d'une tête si légère !

Quelle insolence ! Qu'on l'étrangle sur le champ !

Je veux la paix... La paix !

Je me suis évadé six fois et six fois j'ai été repris.

Ce n'est pas en tapant du poing que tu vas résoudre tes multiples problèmes, Ardent !

Fais voir ton œil, toi... Oulala !... Toutes les couleurs de l'arc-en-ciel s'y sont donné rendez-vous !

Il nous faudrait un bon orage ! Ça calmerait les esprits.

Je me demande si je ne viens pas de perdre mon honneur ! Moi, le voleur, donner l'or à ceux que d'ordinaire je plume !

Si jamais je tombe sur Ardent, je le secouerai si durement que sa peau lui glissera du corps !

À vous voir besogner avec cette lenteur on croirait que c'est à votre mort que vous oeuvrez !

Allons bon ! Voilà nos Ethiopiens qui se mettent à chasser les oiseaux...

Grâce, Messire... Ne me secouez point si fort... La mort me gagne... À chacune de vos... Secousses...

Sire ! Ce garçon a peut-être la tête légère, mais il a la main lourde !

Ça parle de loyauté et ça s'attaque à une jeune fille, Pouah !

Ces jouvenceaux s'aiment plus que de raison, et la raison n'a plus rien à voir dans leur comportement.

Ne me frappez pas, chevalier. Vous risqueriez d'abîmer votre belle épée sur mes os qui sont durs

Jamais mes vassaux ne devront se vanter devant moi d'une traîtrise même faite à mon plus grand ennemi !