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Critiques de François Froideval (149)
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666, tome 1 : Ante demonium



Deux dimensions de l'espace s'apprêtant à se superposer, Lilith la maléfique se prépare à lancer les forces du mal à l'assaut de la terre dans une sorte d'Armagueddon terminal. Le Saint Père organise la riposte. Il donne les pleins pouvoirs à un obscur exorciste de Harlem, le père Carmothy, un dur de dur qui entraîne dans son sillage une bande de jeunes geeks qui pensent avoir mis au point l'arme absolue : un pistolet à eau bénite ! Une multinationale, la SWC, déplore la mort de son PDG, jeté du haut d'un gratte-ciel. Un monstre est désintégré en direct et devant une équipe de télévision... Ainsi débute le premier tome de la saga 666...

Magnifiquement dessiné, cet album est à ranger dans la catégorie fantaisie, fantastique et surtout horreur avec un soupçon d'humour et de dérision à la clé. Les allusions et les clins d'oeil ne manquant pas, le lecteur finit par avoir l'impression de nager en pleine parodie tant certains effets sont appuyés avec leurs méchants très très méchants (politiciens véreux, diables abominables, journalistes voyeurs et gens d'église peu courageux). Manichéen et caricatural, cet ensemble est néanmoins agréable, amusant parfois et surtout à ne prendre qu'au second degré bien évidemment.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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666, tome 1 : Ante demonium

J'ai presque envie de dire : mais c'est quoi ça ?



Un dessin approximatif, un scénario bancal, 666 n'a rien pour sauver les meubles, à part son côté trash.

On veut de la boucherie, et on va en avoir, sur fond de sataniste pré-pubère et baignant dans un trip diabolique digne de la pochette d'un album de heavy metal des années 80 pondu par un groupe issu du fin fond de l'Ardèche.



666 n'est pas crédible, au regard de toutes ces merveilleuses BD ésotériques qui ont mis certes la dragée haute. Mais ce tome a l'air si vilain, si mal foutu, que j'hésite vraiment à lire les autres. Tout y est cliché, la fille de Satan, bonnasse de service qui doit faire ses preuves devant Papa, le héros, anti-héros qui se trouve être à la fois un homme de Dieu et qui se veut le pire fils de p*te que la Terre ait portée, c'est du archi-déjà vu, mais en mieux.



Vu comme c'est parti, et le comme le trash ça va un moment, je ne serais pas surpris que le tome 2 soit rempli à ras-bord de scène à la limite du porno, histoire de jouer sur le côté provoc'.

J'avais entendu parler de cette série, et franchement, je suis déçu, déçu, déçu par ce 1er tome.



Je pense que Satan attend de pied ferme les auteurs de ce méfait pour leur faire payer chèrement leur crime.
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666, tome 1 : Ante demonium

Bon, de prime abord, cette BD, c'est franchement n'importe quoi, c'est limite inregardable.

Dans une dimension infernale parrallèle, Lilith, la fille de Satan, part en mission pour soumettre la Terre à une domination satanique.

Accompagnée d'une foule de démons plus répugnants les uns que les autres, elle s'attèle donc à une prise de pouvoir en s'assurant (de façon assez décousue au demeurant) le soutient de sociétés et de la Mafia.

Le seul recourt de la Terre est un exorciste qui tient autant de Juge Dredd que de Chuck Norris : le père Carmody, adepte de whisky, de gros flingues et de magasines cochons.

C'est franchement n'importe quoi, c'est mal écrit, c'est décousu, certaines scènes sont très gores, d'autres sont limites pornographiques et c'est truffé de grossièretés, de répliques pitoyables et de clichés.

Mais si on prend ça au second degré (au 4°degré même), c'est plutôt marrant...comme une très mauvaise série Z qu'on regarde quand même en ayant un peu honte.
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666, tome 1 : Ante demonium

666, une bd manichéenne ?



Certes, en apparence, cette série, dessinée par Tacito et scénarisée par Froideval, met en scène la guerre entre les forces du bien et les hordes démoniaques issues de l'Enfer. Le pitch est relativement simpliste : une conjonction astrale, inédite depuis des siècles, permet la superposition de la dimension infernale avec la nôtre. L'armée des enfers, composée de démons tous plus moches les uns que les autres, est envoyée sur Terre par Lucifer pour... et bien vous imaginez que ce n'est pas pour faire du commerce, ni du tourisme. Papounet charge sa fille, Lilith, de mener l'assaut, qui voit dans cette mission une occasion de faire ses preuves. Le Vatican, pour faire face à la menace, envoie le prêtre Carmody qui est un mix entre Chuck Norris et Clint Eastwood, à la sauce catho.



666, vous l'aurez compris, est d'abord "un gros délire", une bd à prendre au second degré, avec pas mal de scènes gores et quelques scènes érotiques. Bref, c'est l'équivalent, en bd, d'une série B, voir Z. Pour revenir sur l'aspect manichéen, il me semble qu'il n'existe que sur le papier. Certes les forces du mal sont fidèles à leurs "principes" et à leur nature (destruction, asservissement, perversion, luxure). En revanche celles du bien sont plutôt maltraitées par l'auteur car présentées, dès le départ, comme corrompues ou perverties (politiciens corrompus, journaliste "prête à tout" pour un scoop, militaire insensible et lâches...) Il n'y a guère que Carmody qui tienne la route, encore qu'il soit très en marge des canons habituels du prêtre. Mais à situation exceptionnelle, homme exceptionnel non ? Ainsi, plutôt qu'à la lutte entre le bien et le mal, nous assistons à la guerre entre deux formes de mal : l'une hypocrite et insidieuse et l'autre directe et agressive.



En résumé, 666 est une série purement divertissante, plutôt réservée à un public adulte, et qui ne prétend à aucun moment s'occuper de nos neurones.
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666, tome 1 : Ante demonium

Quand j'ai emprunté naïvement cette Bd au chiffre démoniaque 666 en 6 tomes, j'ai subi le regard un peu désapprobateur de la bibliothécaire de mon petit village. J'ai pas compris le pourquoi sur le coup.



Ayant entamé la lecture, j'arrive désormais à me faire un avis. C'est pire que basique avec le père Carmody qui tire sur tout ce qui bouge à l'image du soldat moyen.



Par ailleurs, la provocation y est tout à fait gratuite. Bien sûr, on peut dire qu'il ne faut pas la lire au premier degré mais ce n'est pas un argument. Dans Les Feux d'Askell ou plus récemment Les Aigles de Rome, par exemple, les scènes de sexe étaient amenés avec goût dans une mise en scène. Ici, c'est une débâcle d'effets pervers sans aucune justification. La scène du viol de la journaliste par un démon étant le summum d'une crétinerie jamais atteinte jusque là.



Pourtant, je ne donnerai pas la pire note. Est-ce dans un élan de générosité ? La lecture est plaisante, on s'amuse bien. Les dessins des scènes de guerre sont parfois grandioses. Cela détend !



Il manque beaucoup de mesure et d'intelligence à cette série: cela est certain !
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666, tome 2 : Allegro demonio

Comme on pouvait facilement le deviner dans le tome 1, ce tome 2 de 666 s'enfonce un peu plus dans le trash, jusqu'à rendre banale l'abondance de violence, et en rehaussant le ton avec une couche de pseudo pornographie de troisième zone.



666 tome 1 était très mauvais, et chose surprenante, on arrive à ne pas être surpris par ce tome 2, parce que l'effet de surprise est tué dans l'oeuf. On savait sur quoi on allait tomber. Quand on marche dans une crotte de chien, on s'attend rarement à trouver un bouquet de roses sous sa chaussure.



Oui, 666 est mauvais, très mauvais et destiné à 200% à des adolescents attardés dont on flatte la bêtise à grand renfort de boucheries sanglantes, de personnages débiles et de scènes de sexe lesbien histoire de chuchoter à nos ados boutonneux que s'ils ont aimé, il faut acheter, il y a aura des scènes encore plus graveleuses dans le tome suivant.



Je fais un impasse totale sur le scénario qui veut se donner des grands airs d'épopée guerrière, mais dont on ne comprend rien, non pas parce que c'est compliqué, mais parce que c'est inintéressant au dernier degré.



Alors, franchement, le tome 3 est peut-être merveilleusement gore et crade et plein de nanas superbement gaulées qui se roulent dans le stupre et la luxure au sein d'une magnifique orgie blasphématoire, mais bon, je passe mon tour, et je pense que je vais couper les ponts, j'espère définitivement, avec cette superbe saga qu'est 666.
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666, tome 2 : Allegro demonio

Y'a pas à dire, c'est franchement mauvais.

C'est trash, c'est grossier, c'est bourré de clichés et c'est terriblement répétitif (terriblement terriblement terriblement répétitif).

Ca finit par ressembler à un catalogue de créatures hideuses et de scènes de cul qui devaient certainement émoustiller les adolescents de l'époque de la sortie, seul public potentiel de cette série dont les bons mots...euh, les tentatives de bons mots...sont non seulement mauvais mais, en plus, profondément ridicules.

Le tome 1 avait le mérite de la nouveauté et j'avais trouvé ça marrant. Là, le soufflé est déjà retombé...
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666, tome 4 : Lilith imperatrix mundi

EXTRAIT "Je prends toujours beaucoup de plaisir à lire ces albums. Un plaisir bourrin, rustre, mais indéniable.

Chaque intrigue se prépare dans son coin, jusqu'à arriver à une presque conclusion à la fin de l'album. C'est très bien mené de la part de Froideval."
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6666, Tome 1 : Habemus Papam

Nous reprenons les mêmes: le pape Carmody et la délicieuse Lilith et on recommence près de 4000 ans plus tard dans les étoiles à la manière d'un Lanfeust par exemple. Le pire, c'est de faire revenir également des clones du Reich ainsi que Napoléon 1er. Du n'importe quoi !



666 ne se prenait pas au sérieux. Ici, il faut attendre le second volume pour que l'humour refasse son apparition. Mais, cela ne prend plus du tout.



C'est dommage car le dessin s'est nettement amélioré et les différents décors sont tout simplement grandioses. Le dessinateur aurait mieux fait de suivre un autre projet.
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Anamorphose, tome 1

Je comprend pourquoi cette série a été abandonné. C'était certainement la chose la plus judicieuse à faire. On ne connaîtra jamais la suite après le terrible cliffhanger de la fin. Certes, mais on ne pleurera point.



C'est construit presque à la manière d'un jeu vidéo avec une bonne proportion de poitrine pour notre héroïne la délicieuse Stella intergalactique. Cela fait gonfler les ventes, paraît-il. Cependant, en l'espèce, le lectorat ne semble pas fait avoir. C'est du sous-Jodorowski. Tout est caricatural à l'extrême entre les gentils pirates et les méchantes forces de l'alliance.



Bref, très peu pour moi! 2 étoiles quand même car je suis très gentil et dans un jour de grâce.
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Chroniques de la Lune noire - Hors série, tom..

'ouvrage fonctionne sur le principe du supplément de jeu de rôle, ou plutôt de l'aide de jeu comme on en trouvait des tonnes dans Casus Belli à la grande époque. Ce tome documentaire m'a donc beaucoup plus sur son concept. Un volume gadget, certes, mais bien fichu sous la forme d'un rapport d'espionne. Netsharine, une houri venue du royaume d'Hishtarland, visite l'empire de Whismerhill et le décrit à son commanditaire. Peuples (elfes, nains, orques...), forces militaires et machines de guerre, religion de la Lune Noire, palais impérial, Seigneurs de la Négation... Un joyeux bazar livré pêle-mêle, qui n'apprendra pas grand-chose de neuf aux briscards de la saga mais permettra de visiter l'empire à tête reposée, loin du fracas des batailles.

Une lecture teintée de nostalgie, puisqu'elle m'a renvoyée à l'époque où je voyageais parmi les mondes fantastiques dépeints dans les magazines de jeu de rôle. Avec dix lignes de texte, j'en avais pour des heures et des heures à imaginer des aventures...
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Chroniques de la Lune Noire - Intégrale I

Salut les Babelionautes

Voila une BD de terminée, bien que je n'en sois pas amateur j'ai trouvé plaisant ces Chroniques de la Lune Noire.

On y rencontre une multitudes de créatures, qui toutes ont a cœur de se battre, et bien sur un groupe sans détache.

Wismerhill est celui qu'une prophétie a annoncé, mais il ne le sait pas, autour de lui vont se ranger des compagnons de lutte, Pile ou Face, Ghorghor Bey, Fey, un samouraï et un Duo plutôt comique avec ces jumeaux victimes d'un sort.

Cette Album contient les trois premier tomes, Le Signe des ténèbres, Le Vent des dragons et La Marque des Démons, les Dessins d'Olivier Ledroit illustre bien les dialogues de François Froideval.

N'étant pas fan de jeu de Rôles, je ne connaissais pas celui qui est a l'origine de ces Chroniques, et si j'ai lu cet Album c'est simplement pour le Défi de l'imaginaire (SFFF) 2019, auquel je participe, ce qui m'oblige a sortir de mes lectures favorites.
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Chroniques de la Lune Noire - Intégrale I

Résolument mauvais genre (et non mauvais goût), Les Chroniques de la Lune Noire est une saga fleuve qui ravira les amateurs de récits tourmentés où s’affrontent les desseins des écuries des ténèbres et de la lumière, toutes deux aussi gangrénées l’une que l’autre.
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Chroniques de la Lune Noire - Intégrale I

Le Signe des Ténèbres ouvre le bal pour présenter les personnages principaux de la série : le mystérieux demi-elfe Whismerhill, l’elfe roublard et malicieux Pile-ou-Face, le chef de guerre demi-ogre Ghorghor Bey, l’amazone Feidreiva (diminutif Fey, rebaptisée Feydriva dans certains tomes, passée à la postérité sous le nom de Feydreiva).

L’ambiance à la fois truculente et sombre est très marquée par le jeu de rôle : classes de personnages à la Donjons & Dragons, violence, magie, grosbillisme, humour potache…

L’univers esquissé pose les premiers jalons des forces (l’empereur Haghendorf, l’Oracle, la prophétie, la Lune Noire sous la houlette d’Haazheel Thorn) qui entourent et dépassent la petite bande de héros.

Ça va vite, parfois un peu trop puisqu’on ne sait rien ou presque des protagonistes. Leurs relations se nouent vitesse grand V sans construction en profondeur (le lien de Wis avec son mentor Hizin aurait gagné à être développé, idem pour Fey avec laquelle il se contente de tirer des coups). Mais ça fonctionne, grâce au dynamisme et à l’esprit décomplexé de l’ensemble.

Un démarrage péchu et un de mes tomes préférés, celui avec lequel tout a commencé.





Après le périple au sein de la compagnie d’écorcheurs de Ghorghor Bey, Le Vent des Dragons redescend à la petite échelle d’un groupe restreint à Whismermill, Pile-ou-Face et Fey, rejoints par le samouraï Murata et les improbables jumeaux Nasha et Goum (une gamine et un Ghorghor bis).

Entre dragons, magiciens, bagarres d’auberge et quêtes, on retrouve les ingrédients d’une fantasy classique mais avec son truc à elle, aussi bien côté graphisme que dans son ambiance torturée.

Outre les aventures rocambolesques de la joyeuse bande, l’intrigue principale se met petit à petit en place en glissant quelques éléments sur la Lune noire, les dissensions internes de l’Empire (ah, Fratus Sinister, fieffé gredin…) et les manipulations démoniaques.

L’histoire parvient à alterner scènes épiques et notes d’humour sans virer à la foire. Recentrée sur quelques personnages, elle sait bien les mettre en valeur. On tient là un des meilleurs tomes de la série.





Dans La Marque des Démons, Whismerhill et sa bande poursuivent leur périple. Après avoir quêté l’Oracle dans le tome précédent, les y voici rendus… et la scène d’ouverture fait pshit. La faute à l’Oracle qui fait ce que font tous ses congénères dans toutes les œuvres : ne rien dire. Ça vaut le coup d’être omniscient ! Marre de ce ressort narratif à deux ronds sur l’air de “je sais des tas de choses mais je ne révèlerai rien” !

Scène courte, par chance, et la suite de l’album rattrape le niveau avec son lot de retrouvailles, de rencontres (dont la succube en couverture) et de pertes (adieu Fey, personnage aussi emblématique que sous-exploité).

La Lune Noire qui donne son nom aux Chroniques occupe de plus en plus d’espace, signe que l’intrigue globale avance. Tous les protagonistes rêvent de se crever les uns les autres, de l’empereur vieillissant aux comploteurs rassemblés autour de Fratus Sinister. Bref, les choses se mettent en place en prélude à un formidable festival de coups fourrés.
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Chroniques de la Lune Noire - Intégrale II

Où en est-on rendu à l’ouverture de Quand sifflent les serpents ? L’Ordre de la Lumière veut trahir l’empereur Haghendorf. La Lune Noire veut abattre l’Empire. L’empereur veut utiliser la Lumière contre la Lune Noire avant de faire le ménage dans l’ordre félon. L’aide de Methraton, faudra pas compter dessus, à l’inverse des Chevaliers de Justice de Parsifal. Ça commence à faire beaucoup de factions, beaucoup de monde… et beaucoup d’armées prêtes à en découdre.

On entre enfin dans le vif du sujet avec des machinations qui passent du stade de palabres aux réalités pratiques. Entre la quête de Whismerhill liée à son père et sa première entrevue avec rien moins que le big boss de la Lune Noire, l’intrigue avance, ça se concrétise !





À la fin du tome précédent, moult armées étaient sur le pied de guerre, prêtes pour La danse écarlate, formule bien poétique pour une boucherie sans nom. Ça tabasse non stop du début à la fin dans ce volume grandiose et démesuré où une bataille épique occupe à elle seule la moitié des pages.

On lit ici ou là que le début de la fin des Chroniques a démarré avec le changement de dessinateur au tome 6. Pour d’autres, ce sera à partir des numéros 7, 8, 9 ou 10, quand la série commence à s’embourber dans les redites ou le blabla théologique. J’en viens à me demander si La danse écarlate ne marque pas déjà le virage. D’accord, la confrontation de l’Empire et de la Lune Noire vaut le détour, le dessin en jette, on en prend plein les yeux… mais y avait-il besoin de consacrer la moitié de l’album à une seule bataille qui ne résout rien ? J’aurais compris qu’un tel espace soit accordé à un affrontement décisif dans un dernier ou un avant-dernier tome, histoire de clore en fanfare. Mais là, c’est trop et plusieurs phases du combat (les invocations à répétition de papy Haazheel Thorn) auraient gagné à sauter pour raconter autre chose.

Bel album, belle bataille… mais un premier ralentissement.





Changement de dessinateur à partir de La Couronne des Ombres, Olivier Ledroit laisse la place à Cyril Pontet. Je me rappelle, en ces temps jadis du XXe siècle, avoir été désarçonné par le nouveau style sur le moment… et avec le recul, la différence n’est pas si énormissime que ça.

Du côté de l’histoire, ce tome est plutôt pépère, limite mou comparé à la tonitruance de La danse écarlate. Whismerhill se taille un des plus grands fiefs de l’empire… sans qu’on ait trop l’impression qu’il soit un seigneur si puissant que ça. Un peu de diplomatie et de ruse, un peu de baston, beaucoup de banquets, une tonne de personnages ultra secondaires à l’utilité très relative, tout aurait pu tenir en moitié moins de pages.
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Chroniques de la Lune noire - Intégrale III

Plaisant à lire, à mon sens, Froideval manque de peu d'atteindre le niveau d'une grande série épique d’héroïc-fantaisy.
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Chroniques de la Lune noire - Intégrale III

De Vents, de Jade et de Jais démarre comme La Marque des Démons. Au lieu de l’Oracle, Whismerhill rencontre le mystérieux Methraton.

Whismerhill : J’ai des questions, pourriez- vous y répondre ?

Methraton : Oui, mais je ne le ferai pas.

Ben ça valait le coup de dessiner cinq pages autour de cette entrevue avec le “mage ultime” (et modeste par-dessus le marché) pour un tel résultat.

Seul passage à ressortir de l’album, l’initiation de Whismerhill à la prêtrise de la Lune Noire. Le reste du temps, il gouverne son fief… comme dans La Couronne des Ombres. Soit deux tomes consécutifs qui s’étirent alors qu’ils auraient pu être condensés en un seul.





Le Glaive de justice achève la parenthèse du voyage de Whismerhill au pays des morts-vivants initiée lors du volume précédent. Une dizaine de pages dans De Vents, de Jade et de Jais, une vingtaine ici. Presque l’équivalent d’un album complet pour une chasse au trésor anecdotique !

Le reste du volume est centré sur le paladin Parsifal et sa lutte contre l’ordre corrompu de Fratus Sinister. Il n’était pas besoin non plus de s’étaler autant sur le sujet, périphérique. Pire, dans le sillage du preux se glissent des références à Dieu et même une apparition de l’archange Gabriel. D’où ça sort ?!? L’univers des Chroniques était jusqu’ici certes très inspiré Donjons & Dragons et fantasy classique mais apportait sa touche d’originalité à travers la Lune Noire. Et là d’un coup, on se retrouve avec des bondieuseries ultra conventionnelles, qui amènent à penser que la suite de l’histoire ne sera qu’un énième et bête conflit entre Dieu et le Diable.

Donc après deux albums un peu moins denses, en voici un troisième vide et hors-sujet. Dans mon cas, ça a été le moment où la série a commencé à me décevoir, avec l’impression de patauger sans avancer ou alors dans la mauvaise direction.





Les Chants de la négation sont entonnés par une troupe de choristes auxquels on a coupé la langue. Résultat : le silence, le vide.

Rien que du déjà vu dans d’autres albums.

Un énième rituel offre à Whismerhill un statut supérieur, celui de seigneur de la négation, et de nouveaux pouvoirs. Sauf que des épreuves du même tonneau, il en a déjà passé un paquet, ça fait redite.

Une guerre s’annonce contre l’empire, une de plus. Chacun se cherche une nouvelle fois des alliés dans l’affrontement à venir. Tout le monde fourbit ses armes encore un coup. Et l’album s’achève, comme d’autres, sur des armées en route vers la castagne XXL.

Un tome inutile, compilation de moments déjà présents dans les opus précédents. En plus des doublons à répétition, le dessin accuse des traits brouillons.
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Chroniques de la Lune noire - Intégrale IV

L’Aigle foudroyé n’est pas sans rappeler La danse écarlate avec une bataille qui occupe les trois quarts du volume. Épique et homérique à souhait, plein de mouvements tactiques tout en tension, l’affrontement joue beaucoup des doubles pages pour donner sa mesure graphique.

J’avoue avoir eu un peu peur au long de ma lecture que cette confrontation annoncée comme décisive ne soit qu’une énième baston de délayage. Mais non, il s’agit bien de LA bataille finale, qui s’achève sur un duel entre Whismerhill et l’empereur Haghendorf. À la fin, il ne peut en rester qu’un… et le verdict est inattendu.





Ave Tenebrae s’ouvre sur un Whismerhill découpé en carpaccio par Haghendorf, lequel casse sa pipe dans la foulée. Haazheel Thorn ressuscite (encore) son champion et le place sur le trône impérial. Tada !

Mouais… Autant L’Aigle foudroyé s’achevait sur une image forte qui prenait le lecteur par surprise, autant là… Mis à part Hizin dans le premier tome et Fey dans le troisième, les personnages principaux ont une tendance à l’invincibilité et à la résurrection qui tue toute tension dramatique. Dur de s’attacher à eux quand beaucoup sont relégués au second plan (Ghorghor, Pilou, Murata…) et qu’en plus il ne peut rien leur arriver de grave.

Suite à la victoire de la Lune Noire, Dieu abandonne le monde, catapultant au passage Parsifal et son royaume de justes dans une autre dimension (ce qui causera une incohérence dans le tome suivant, puisque Parsifal sera là quand même). Il a dû abandonner Pontet aussi, parce que Whismerhill est pour ainsi dire méconnaissable, avec un visage de plus en plus lisse.

La suite du volume verra Whismerhill Ier faire ses premiers pas d’empereur et perdre son temps dans une quêtouse mineure (ladite quête étant un placement produit pour le titre Ghorghor Bey des Arcances de la Lune Noire). Soit une demi-fin, puisqu’il reste encore le cas de la Lune Noire et des démons à régler.





Dans La Porte des Enfers, Whismerhill rencontre enfin son père ! Du moins je suppose qu’il s’agit de Wis vu à quel point son visage ne ressemble plus à rien. Quant à son paternel, censé être un prince démon, il lui sort un inattendu “fais ce qui te semble bon et juste, mon fils”. Le Mal à l’état pur, donc… Ou pas… Enfin bon, cette entrevue, on l’attendait depuis longtemps, ça fait plaisir d’y assister, même si elle arrive comme un cheveu sur la soupe en mode deus ex machina.

Alors que Whismerhill devrait s’intéresser à la fameuse porte infernale qui crache des légions démoniaques plein son empire, l’album s’offre des apartés sur la gestion de leurs fiefs par Pile-ou-Face et Ghorghor. Bonne idée de Froideval que de remettre en avant des personnages qui étaient de plus en plus laissés en retrait, mais pas le meilleur moment pour ces parenthèses qui cassent le rythme et auraient été davantage à leur place dans le tome précédent.

Parmi les incohérences, on citera la présence de Parsifal pour refermer le portail des démons, alors que Dieu l’a projeté dans une autre dimension au cours du volume précédent. Au rang des passages inutiles, deux pages dispensables sur Methraton qui une fois de plus se contente de faire acte de présence invisible en se tournant les pouces.

Plus que la fermeture de la porte vers les enfers, objet d’une énième bataille, ce sont les premières tensions avec le culte de la Lune Noire qui sauvent ce titre, correct mais en dents de scie.
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Chroniques de la Lune Noire - Intégrale V

La Prophétie n’annonce rien qu’on ne sache déjà et voit l’affrontement des anciens alliés, Whismerhill et ses compagnons versus la Lune Noire d’Haazheel Thorn.

Encore un changement de style dans le dessin de Pontet, plutôt sympa dans l’ensemble, même si le visage de Wis ressemble de plus en plus à celui d’un Michael Jackson gavé de McDo, réussissant l’improbable pari de paraître à la fois osseux et bouffi.

Comme d’habitude, la moitié du volume est consacrée aux préparatifs de l’affrontement et l’autre moitié à la bagarre. Ce qui est, comme d’habitude aussi, trop long dans les deux cas. Ce tome aurait dû être le dernier avec un découpage un tiers appel aux armes, un tiers baston, un tiers conclusion.

Je n’ai pas ressenti des masses de tension. D’une, on se doute bien que Whismerhill l’emportera sur Haazheel. De deux, la mort de tous ses compagnons (Shamballeau, Murata, Pile-ou-Face, Ghorghor, Hellaynnea) ne suscite aucune émotion, moitié parce qu’on les voit à peine depuis pas mal de tomes, moitié parce qu’on s’attend à une tripotée de résurrections pour les relever. De trois, l’intervention de Methraton en deus ex machina – enfin il sert à quelque chose après dix tomes à glander – torpille le caractère épique de la bataille. Quand tu as le “mage ultime” et ses pouvoirs de ton côté, tu triomphes sans difficulté ni gloire.

Un avant-dernier tome ni bon ni mauvais, qui se laisse lire sans atteindre les sommets qu’on était en droit d’espérer après des années à suivre les Chroniques. On se dit que c’est (encore) un tome de plus, qui s’étire (encore) un peu trop en longueur, et qu’il faudra (encore) patienter jusqu’au suivant pour avoir peut-être des réponses qu’on n’attend plus vraiment.





La Fin des Temps marque la fin de… la première saison et non pas de la série qui se poursuivra sans qu’on sache trop pourquoi.

À noter le coup marketing d’avoir sorti ce “dernier” tome sous trois couvertures différentes qui forment un triptyque (voir dessin plus bas dans l’article, avant la partie “Verdict”). Sinon, une couverture XXL sous forme de dépliant, ça aurait été bien aussi. Parce que, sérieux, qui va acheter trois fois le même bouquin ? Les fans ? En reste-t-il à ce stade de la saga ? Les lecteurs de la première heure sont usés depuis des lustres. Quand tu regardes les avis, les critiques, les discussions sur les forums, beaucoup ont commencé à s’essouffler à partir des tomes 6, 7 ou 8 et n’achètent plus les Chroniques que pour avoir le fin mot, sans grande conviction. La lassitude et la déception ont accompli leur œuvre. Quand on en arrive limite à se forcer pour investir dans une BD en craignant un autre tome poussif, c’est pas pour acheter trois fois la même juste pour la couv’ !

Qu’y a-t-il de beau sous cette couverture à géométrie variable ?

La fin du monde approche et la Terre vit des heures sombres. Le lecteur aussi, les couleurs des dessins étant très foncées, limite lisibles. Comme prévu, les personnages importants tués au cours de La Prophétie sont ressuscités. L’évacuation de la planète vers un autre monde (donc encore une suite…) s’organise.

L’exode se poursuit au fil des pages, sans qu’on voit poindre les réponses aux questions en suspens. Les origines de Whismerhill restent un mystère, on n’en sait pas plus sur sa mère, son paternel n’a toujours pas repointé le bout du nez. La relation dudit paternel avec la succube restera un mystère. (Sur certains de ces sujets, faudra acheter le tome 0, En un jeu cruel, qui répond de façon très lapidaire vu la pauvreté de son contenu.) Lucifer est occupé à… on ne sait pas non plus. Pour Greldinard et ses origines mystérieuses, faudra aussi acheter un tome supplémentaire, celui qui lui dédié dans les Arcanes.

J’entends bien qu’il ne faille pas TOUT raconter et laisser une place à l’imaginaire du lecteur, mais là… Autant Greldinard, chacun pouvait inventer ce qu’il voulait pour combler les blancs, mais pour les interrogations autour de Whismerhill et son père, il fallait des réponses ! Presque vingt ans qu’on les attendait ! En plus, Wis traîne avec Methraton et libère l’Oracle, présentés l’un et l’autre comme sachant à peu près tout sur tout. Les réponses pouvaient être données par leur intermédiaire.

Quand arrive le moment de refermer la BD, on vérifie les numéros des pages des fois qu’il en manquerait à la fin, sauf que non, le compte est bon. Et en même temps, le compte n’y est pas. La fin ne finit rien et ne s’offre même pas le luxe d’être ouverte : elle est juste inachevée.

Tout ça pour ça…





En un jeu cruel est une préquelle qui revient sur l’enfance de Whismerhill. Même esprit et même construction scénaristique que les volumes des Arcanes de la Lune Noire, à se demander pourquoi ce tome n’y est pas rattaché. Sans doute que c’était plus vendeur de le caser en tête du corpus principal (où il n’a rien à faire) que dans la série dérivée (où il aurait été à sa place).

Enfin quand je dis “en tête”… À partir du tome 19, on peut lire dans la liste récapitulative des titres la mention “L’enfance de Whismerhill, à lire après le tome 14”. Avis aux mathématiciens, vous serez ravis d’apprendre que le zéro se positionne désormais entre les nombres 14 et 15 !

J’ai plutôt bien accroché au dessin d’Angleraud. Comme toujours dans les Chroniques, la pagination fait la part belle aux doubles pages… avec ici un gros défaut : les portraits de Whismerhill à différentes étapes de son enfance sont positionnés en plein dans le pli central, donc tu ne vois rien, sauf à casser en deux ta BD.

Pas de bol, le scénario n’a aucun intérêt. Le jeu initial entre Lucifer et Pazuzu, qui aboutit à la naissance de Whismerhill et change la destinée du monde des Chroniques, est expédié au lieu de former le cœur de l’intrigue. À la place, on se tape une histoire d’enfance brimée et de rapports houleux avec le paternel, ressorts narratifs qui ont déjà servi dans les Arcanes pour d’autres personnages, merci la redite. La trame “Whismerhill se fait un ami, son démon de père tue l’ami” prend vite une tournure répétitive. Le peu d’humour tombe à plat. Si vraiment vous voulez le lire, casez-le entre les tomes 3 et 4 ou entre les 11 et 12.

Cet épisode consacré au personnage principal de la série aurait dû être le plus riche, le meilleur de tous, et au final il n’y a RIEN. D’un coup, je comprends pourquoi ce tome porte le numéro zéro, c’est ce qu’il vaut.
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Chroniques de la Lune Noire, tome 1 : De gu..

Si je ne m’étais fiée qu’à la couverture je ne l’aurai pas lu, et alors, je serais passée à côté de quelque chose !!! Le résumé par contre m’a convaincue de suite.



C’est un roman de pure Fantasy comme je les aime! C’était génial ! On y retrouve différentes créatures, tel que des elfes, des demi-ogres, des dragons, des nains, aussi des humains dotés de magie.



C’est un concentré de magie et d’humour. J’ai adoré les répliques parfois crues, teintées d’humour de Pile-ou-face notamment.



On part dans une épopée aux côtés de Whismerhill un elfe en quête de ses origines, ayant la faculté de parler aux vents et doté de pouvoirs terribles et d’une épée flamboyante. Il va au fil des pages, faire de nouvelles rencontres, créer des amitiés, combattre des ennemis, s’entourer d’une bande de fidèles, et chercher les réponses à ses questions dans un royaume sans pitié où la loi du plus fort domine.



Il se lit très bien, une écriture fluide et une lecture dynamique, rythmée par de l’action et des découvertes, on ne s’ennuie pas!



Il faut savoir que ce roman est une adaptation des BD du même nom qui compte une vingtaine de tomes. Je ne me prononcerai pas sur l’adaptation en roman n’ayant pas lu les BD.



Enfin, j’ai aimé aller chercher sur le net les personnages des BD et à chaque fois, mon imagination était très proche du dessin, ce qui prouve une belle description des personnages dans le roman.



Je ne trouve pas de point négatif, si ce n’est une fin trop abrupte qui ne peut que nous inciter à lire la suite.



Si vous aimez la fantasy, vous aimerez forcément Chroniques de la lune noire que je ne peux que vous conseiller 🖤
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