François Place

L'histoire se passe à la veille de la première guerre mondiale. On s'attend à ce que le livre en parle, à ce qu'il soit question de combats et non, l'auteur déplace son histoire dans un monde fantastique et fait vivre le héros en dehors de la guerre. Au tout début, j'ai été surprise par ce déplacement. J'avais lu très rapidement le résumé et je m'attendais vraiment à un récit de tranchées. Et finalement, j'ai laissé tomber mes a prioris, je me suis laissée prendre par le livre et j'ai été très agréablement émerveillée. L'histoire est très prenante, on a envie de savoir si Gwen va réussir à retrouver un jour la Bretagne.

Seul bémol à mon goût : à la fin du roman, tous les éléments de mystère qui entouraient l'histoire ne sont pas éclaircis. On reste un peu sur notre faim.



Très beau roman dès 12-13 ans.

Un roman envoûtant et poétique qui vout fait voyager "de l'autre côté", dans un monde dominé par la douane volante.



François Place, dans ce livre magnifique, m'a fait vraiment rêver. L'histoire est des plus originales, et le "destin à la Dumas" de Gwen le Tousseux est vraiment captivant. Une véritable révélation, qui m'a donné envie de lire plus de François Place. Les personnages, profonds et dont on ne perçoit pas toujours la véritable personnalité, s'intégrent parfaitement à l'histoire et nous font parfois rire, parfois pleurer, parfois nous mettent en colère ou nous font rêver.



J'ai trouvé quelques passages légèrement ennuyeux, et on a parfois du mal à bien s'imaginer le monde dans lequel Gwen est arrivé, mais ce sont les seules lacunes que j'ai trouvé à ce livre.



En résumé, je vous conseille vraiment ce livre qui vous transporte dans son univers, et dans lequel vous serez tristes d'émerger...
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J'ai lu ce roman dans le cadre d'une sélection pour un prix littéraire pour ado. J'ai passé un moment agréable mais sans plus.

Dans les légendes bretonnes, on raconte que quand on entend la charrette de l'Ankou – le messager de la mort – c'est que quelqu'un va mourir. Aussi, lorsque, une nuit, Gwen le Tousseux, un jeune orphelin à la santé fragile, voit une charrette noire s’arrêter devant chez lui, il comprend aussitôt que l’Ankou vient le chercher... Pour Gwen, l’heure du « Grand Voyage » a sonné. Ce que Gwen ne sait pas encore, c'est qu'il va quitter la France en guerre (la Première Guerre mondiale vient d'éclater) pour un autre monde, dominé par la douane volante. À la fois roman d'aventures et roman fantastique, la Douane volante nous emporte dans un fabuleux voyage, entre rêve et réalité.

1914 en Bretagne. Gwen le tousseux, faible et bon à rien, devient l’apprenti du vieux Braz, le rebouteux du village. Tant qu’il vit avec lui, Gwen se sent à l’abri des mauvaises intentions et en profite pour observer le savoir-faire de son maître qui lui transmettra son fluide avant de disparaître. A la mort de ce dernier, les animosités des villageois assaillent à nouveau le jeune garçon. Au sens figuré comme au sens propre. A bout de force, Gwen n’est pas surpris de voir la charrette de l’Ankou – le serviteur de la mort dans les contes bretons – venu le chercher pour le « grand voyage »…

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En Bretagne, au début du XXe siècle, le vieux Braz recueille un jeune orphelin surnommé Gwen Le Tousseux. Ce dernier deviendra le bras droit de Braz le Rebouteux, un homme aux pouvoirs de guérison, mais dont tout le village se méfie. Lorsque le vieux Braz meurt, Gwen devient une victime facile pour l'ensemble des habitants. Alors qu'il pense sa dernière heure arrivée, en 1914, il bascule dans un autre monde, un monde clos gardé par la “douane volante”. Jorn le prend sous son aile et l'encourage à se lancer dans la médecine. Gwen découvre alors ses propres dons grâce à un pibil, un petit oiseau doté lui aussi d'étranges pouvoirs.



Déjà reconnu comme illustrateur, François Place signe, grâce à La douane volante, son premier roman, un roman initiatique qui nous entraîne dans un monde fantastique. Certes étrange, ce monde nous rappelle un Moyen-âge dans lequel les traditions et contes bretons se seraient immiscés. L'Ankou, figure emblématique de la mort en Bretagne, a une place déterminante pour le personnage principal, Gwen le Tousseux.

En tant que lecteur, nous sommes confrontés aux interrogations, aux doutes, aux peurs et à la solitude de Gwen, mais aussi et surtout à son courage. Éloigné de la guerre, il n'en découvrira que les désastres après quatre mystérieuses années d'absence.

François Place mêle avec brio le réalisme et le fantastique. Il fait le choix de laisser de côté une période historique trop souvent exploitée : la première Guerre Mondiale.

Un autre magnifique ouvrage à découvrir du même auteur : La fille des batailles.

L'histoire ne se met pas en place aisément mais la magie opère notamment grâce à la présence de cet oiseau bien particulier. Entre la vie et la mort, les frontières sont parfois bien poreuses et François Place nous laisse profiter de cet espace possible à travers les aventures de Gwen le Tousseux qui découvre les hommes et leurs multiples visages, sans rancune et vaillamment. Un personnage à la hauteur de tout être humain et convainquant même dans sa retenue.

Ce premier roman signé François Place confirme que le talent de sa plume vaut celui de son pinceau. On y retrouve la finesse, la magie de créer et rendre des atmosphères, de donner vie aux personnages.

La Douane Volante est un roman d'aventures et un roman fantastique. C'est un récit peuplé de légendes bretonnes ( l'Ankou, mais aussi les Kraken...), un récit consacré à la médecine; la médecine de Molière, celle des docteurs pédants vêtus de noir et de collerettes blanches, celle des herbes et des fluides, des elixirs et des onguents, celle des formules latines et des superstitions.



Le jeune héros de quatorze ans Gwen, surnommé le Tousseux du fait de ses problèmes respiratoires et sa faible santé, est accueilli quelques temps par le rebouteux de son village breton, le vieux Braz, qui lui enseigne les rudiments de la science des plantes et lui révèle son don de guérisseur. Au décès de celui-ci, Gwen meurt d'abandon à petit feu, rejetté par une population qui n'ouvre sa porte au " sorcier " que lorsqu'elle en a besoin. Un soir, battu, volé, Gwen sombre et croit voir la Mort à sa porte. L'Ankou, son messager, l'emporte sur sa charrette noire. Gwen reprend conscience dans un autre monde, un monde étranger et étrange, bien loin de sa Bretagne, un lieu dont les mots et les canaux rappellent une Hollande ancienne. Ce pays est dominé par les membres de l'impitoyable Douane Volante, à la fois gouvernement et armée. Durant les quatre années de guerre sur sa terre natale, le jeune homme va demeurer dans ce monde sous la tutelle de l'officier Jorn, y vivre découvertes et mésaventures, tentant de s'échapper, développant son don, adoptant un drôle d'oiseau aussi teigneux qu'attachant, devenant médecin jusqu'à une terrible épidémie de peste et la tentation, la pratique de l'alchimie.



Ce roman réussit le pari d'être à la fois dense et fluide, réaliste et mystérieux, classique par les épreuves initiatiques soumises à Gwen et original par le thème de la médecine et le choix des Pays-Bas.



Ce texte, parfois cruel, de François Place est impressionnant. On y retrouve l'atmosphère particulière des peintre hollandais du XVIIème, les ambiances souvent sombres, humides et froides, les touches de lumières, la mélancolie, la chaleur pudique des hommes et la tendresse des femmes aussi, dans les portraits, les scènes de rue, les paysages. L'auteur raconte s'être inspiré des tableaux de Jan Van Goyen, de l'un d'eux sur lequel apparait " une sorte de porte édifiée dans un chemin creux, flanquée d'une palissade et surmontée de poteaux plantés de travers. On peut distinguer une guérite sur le talus. [...] c'est ce modèle qui m'a servi pour imaginer une barrière de la Douane Volante. J'avais envie de me rendre à cet endroit, de passer la porte, de me mêler à ces personnages qui vivent au ras de l'horizon, avec toujours un grand ciel au-dessus, et des villages penchés sur l'eau calme des canaux.". Avec en filigrane, l'Europe du début du XXème siècle, sa guerre.




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Un voyage dans un monde imaginaire, mais il ne faut pas trop à chercher à comprendre le pourquoi et le comment.

En dépit d'un début laborieux et d'une fin un peu décevante, ce livre est de très belle facture. L'histoire, très originale, invite à une réflexion sur la notion de frontières. Bel achat pour un collège, bons lecteurs uniquement.

L’auteur nous embarque dans un voyage spacio-temporel inattendu. D’une Bretagne pauvre, pétrie de superstitions et de préjugés du début du 20è siècle, à un lieu mystérieux qui évoque les Pays-Bas du 17è, nous suivons les aventures de Gwen, jeune garçon de 14 ans. Parfait anti-héros, malingre, peureux, souffre-douleur, il se trouve propulsé dans un monde inconnu dont il ne comprend ni le fonctionnement ni les codes, régi par des douaniers tout-puissants. Naïf et faible, mais pas dénué de courage, d’obstination et de résistance, Gwen va y trouver des amis, des ennemis, un petit compagnon inattendu et truculent, et poursuivre son chemin sans perdre la détermination qui lui sera nécessaire pour retrouver son monde d’origine. Au fil de ses aventures rocambolesques, Gwen va quitter les territoires de l’enfance pour entrer dans l’âge adulte, en apprenant à sortir de son statut de victime pour faire ses choix et reprendre la maîtrise du cours de sa vie.

Avec son personnage principal attachant, ce voyage initiatique singulier, d’une écriture chatoyante et souvent drôle, s’il se destine à un jeune public, ravira tous ceux qui ont le goût des récits fantasques et fantastiques quel que soit leur âge. L’auteur ne livre pas les clés son énigme, et pour ma part j’ai apprécié que le mystère demeure entier, et même encore épaissi par les ultimes péripéties et révélations, et un dénouement heureux mais définitivement incompréhensible.

Quel est ce monde ? Est-ce un pays imaginaire crée de toutes pièces par Gwen pour échapper aux horreurs de la guerre ? Est-ce juste un reflet de la folie et des blessures produites par cette guerre meurtrière ? Un monde qui engloutit les jeunes comme ils ont été « avalés » et détruits entre 1914 et 1918 ? Peut-être…ou pas ! En tout cas on ne sort pas indemne de ce roman vraiment hors du commun.

Je ne peux que le conseiller à tous, jeunes ou adultes, c’est vraiment un gros coup de cœur.



Un très grand merci à Gallimard Jeunesse de m’avoir fait découvrir ce livre exceptionnel à travers un partenariat avec Livraddict.
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Il me semble presque impossible de définir l'ambiance de ce livre hors norme. Le personnage, suite à la visite de l'Ankou (la Mort, dans la tradition bretonne), se retrouve dans un entremonde, inconnu de nous, mais où l'écoulement du temps, l'amour et la douleur sont bien réels. S'il va d'aventures en aventures, le ton est sombre - pour ne pas dire désespéré - , souvent cruel, très inhabituel pour un ouvrage destiné à la jeunesse (qui peut être lu par des adultes sans souci, à mon avis).

Il y est question de guérison, de rumeurs, de manipulation, parfois de torture, de rédemption et de confiance.

La plume de François Place est merveilleusement belle, ciselée tout en restant relativement facile d'accès. Il y a de la poésie en toute chose, un soupçon d'humour grâce au fantastique personnage de Daer, beaucoup d'humain, et beaucoup de noirceur.

Je suis encore sous le charme et sous le choc...

Un roman envoûtant, dans lequel médecines magique et moderne se fracassent contre la connerie humaine, aussi dure et implacable que les rochers sur lesquels se jettent les vagues de l'océan. Les roues de l'effrayante charette noire de l'Ankou filent, et Gwen le Tousseux court désespérément à leur poursuite, à la recherche de sa terre natale.

Ce roman fantastique est d'abord un livre d'aventures. Moi qui ne suis pas friande du genre, j'ai apprécié ce roman, car il sort des sentiers battus tout en reprenant certains codes connus. Ce voyage dans les Douze Provinces est un parcours initiatique pour le jeune Gwen. C'est là qu'il pourra développer son talent, qu'il se fera un ami à la fois exaspérant et attachant, qu'il sera assujetti au bon vouloir de son maître, que son intégrité sera mise à mal (Comment ne pas comparer l'épisode de la tortue et ce que fait Gwen à des chiots?). C'est là qu'il sera confronté à la vraie vie qui est autrement plus trépidante, exaltante, et dangereuse que celle qu'il connut en Bretagne.

Il est amusant de voir que Gwen est traité de femmelette à cause de sa douceur et de son intégrité par celui-là même qui lui reprochera son insensibilité, voire sa cruauté, par la suite.

Tel Robinson Crusoe (au début), Gwen sera poussé par le besoin de rentrer chez lui, de retrouver ses racines. C'est tout naturel: beaucoup d'entre nous sommes ainsi. J'ai cependant été surprise de ce désir forcené, car rien ne le retenait vraiment en Bretagne, si ce n'est peut-être sa mère.

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En Bretagne, peu avant le début de la 1ère guerre mondiale, le jeune Gwen, orphelin, est recueilli par le rebouteux du coin, le vieux Braz qui lui enseigne tant bien que mal les rudiments de son savoir. Mais Gwen, tête de Turc des autres jeunes du village est emporté par l'Ankou au pays d'où l'on ne revient jamais (en principe). Passé de "l'autre côté du miroir", Gwen découvre un étrange pays où la douane volante fait la loi et dont il s'avèrera très difficile de s'échapper...



Un grand roman initiatique, une véritable fresque romanesque nous emmène sur les traces de Gwen le Tousseux dans ce pays mystérieux, qui pourrait être la Hollande mais est-on encore dans le "vrai" monde ? Nous restons suspendus aux aventures rocambolesques du jeune garçon, sans jamais savoir si ce qui lui arrive est réalité ou rêve mais peu importe, au fond, car, et c'est la grande réussite de cette fresque romanesque, on ne s'ennuie jamais à la lecture de ce roman, très bien écrit, dans la plus pure tradition du roman d'aventure. J'ai trouvé la fin un peu trop rapide par rapport au rythme du reste du récit mais néanmoins, je suis sous le charme de cette histoire.

La quatrième de couverture met l’eau à la bouche mais finalement ne donne pas autant d’indication sur le contenu de ce roman, j’ai donc débuté ce livre par curiosité plus que par envie et l’aventure de Gwen aidant l’ai refermé enchantée.

Le début ne prête guère à découvrir la suite, c’est lent et boueux puis une fois passé dans l’autre monde « celui dont on ne revient jamais » on est pris, accaparé, les mains scotchées au livre, plongée dans cette aventure, j’ai traversé les rivières et les terres, rencontrée des ombres et des vivants, marchée dans la boue et portée des habits luxueux. Oui tout ça dans un seul livre ! Un conte …



L’histoire de Gwen le Tousseux, un enfant malade et fragile, abandonné par sa mère partie travailler loin du village breton, va se faire charrier par le village à la mort de son « maître » le vieux Braz le rebouteux chez lequel il était apprenti.

Après avoir été battu par deux enfants du village il est embarqué dans la charrette de l’Ankou, à son réveil il se trouve sur une plage inconnue, probablement dans un autre pays et certainement une autre époque. Ce pays est dirigé par la douane volante (qui porte bien son nom, une véritable douane qui contrôle les moindres faits et gestes, prélève des taxes) pour laquelle il est considéré comme un Egaré.

Il sera recueilli par un pêcheur, Jorn, qui va vite révéler sa vraie nature et ambition, car autant le dire le jeune Gwen est un rebouteux, une personne qui peu soigner les gens grâce à un « fluide » qui lui traverse les mains.

C’est dans ce pays qu’il fera son éducation, seul, jusqu’à étudier la médecine. Une initiation qui va le forger.



Très trouble car les personnages évoluent énormément, révélant leur vraie nature ou au contraire adoucissant leurs traits, par contre on est mis face au changement de situation trop rapidement lorsqu’il s’agit de « son transfert de monde » je n’ai pas compris comment ça se passe. Tout est suggéré et reste en suspend, c’est dommage.

Ça reste quand même un bon moment de lecture comme le sont tous les romans jeunesse qui nous plonge dans une réalité idéalisée et pleine d’aventures.
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1914, à la veille de la Grande Guerre, Gwen le tousseux est un jeune breton de 14 ans.

Il est trop chétif pour être marin pêcheur, et, pour aider sa mère qui l'élève seule (son père étant mort en mer), il se retrouve au service du vieux Braz, le rebouteux du coin.

Le vieil homme est sombre, méprisé et redouté... sauf bien sûr quand on a besoin de ses services... Au final, même s'il peste contre la “ connerie des hommes ”, il prend Gwen sous son aile et commence à lui transmettre sa connaissance des simples et autres remèdes.



Malheureusement il vient à mourir, et avec cela, Gwen se retrouve la cible des ragots, des moqueries et de l'animosité des habitants du village, car petit à petit, l'aura protectrice du vieux Braz disparait. Un jour, sévèrement rossé par deux jeunes du village, le garçon, entre la vie et la mort, croise le chemin de l'Ankou avec sa charrette noire et se retrouve dans un pays hors de son monde, les “ 12 Duchés ”, où l'on se croirait plusieurs siècle dans le passé.



Ici on l'appelle “ Égaré ”, comme tout ceux qui vienne de la mer. Il devra s'adapter à ce monde inconnu, où la douane volante surveille et contrôle les habitants. Son destin sera de trouver sa voie, de développer ses talents pour guérir les gens et aussi, de chercher le chemin du retour vers sa Bretagne natale et son époque d'origine.

Premier roman de François Place, auteur de magnifiques textes illustrés pour la jeunesse, on retrouve dans ce livre ses talents de conteur, quoique dans un style encore plus étoffé et maîtrisé.



Destiné à un public à partir de l'adolescence, on appréciera beaucoup, mine de rien, ce récit initiatique, où il faudra pour le jeune Gwen découvrir un monde tourmenté et y trouver sa place, tout comme, dans sa terre d'origine, nombre d'autres doivent le faire dans les tourments de la Grande Guerre.



Sans vraiment jamais savoir si l'on se trouve dans la réalité ou dans une parabole onirique, “ La Douane volante ” nous plonge dans une aventure originale vu par les yeux, un peu naïf, d'un apprenti rebouteux...



Une réussite !

ATTENTION, PEPITE LITTERAIRE !!



Vous avez quelques heures devant vous? Le feu crépite et votre fauteuil est libre devant la cheminée? Eteignez votre portable et plongez dans ce conte qui mêle l'aventure et le fantastique!



Bretagne, au début de la Grande-Guerre. Sur la lande battue par les vents, la vie n'est pas tendre pour Gwen le tousseux, le jeune orphelin. Mais le vieux Braz le prend sous son aile et lui apprend les secrets des rebouteux avant de mourir. Ce talent humaniste, c'est le seul bagage que Gwen emmènera avec lui sur la sinistre charrette de l'Ankou qui l'entraine dans un monde inconnu et peu acceuillant. La douane volante règne sur ce territoire, imposant sa loi et empêchant toute fuite. Gwen se retrouve alors asservi par l'ambitieux officier Jorn qui veut profiter du don du garçon. Avec un oiseau caractériel devenu son plus fidèle compagnon, Gwen traverse quatre années sur cette terre hostile, se formant à la médecine et tentant d'échapper à la perfidie des hommes et la cruauté du destin, gardant l'espoir de retrouver les rivages de sa Bretagne natale...



Des légendes bretonnes à l'expérience de la médecine, des ravages de la peste à la survie des gamins chiffonniers, François Place nous peint ici un roman initiatique envoûtant, il nous éblouit par son talent de conteur. Dans cet univers sombre et impitoyable, mais terriblement humain, le jeune "Gwen" est bien l'étoile "blanche" que l'on suit sur les chemins de bruyère, sur les canaux gelés, dans son laboratoire de simples ou dans les tavernes mal famées sur les tables desquelles danse un oiseau qui parle breton...



On parie que vous aimerez?




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