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Critiques de François-Xavier Fauvelle-Aymar (30)
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L'Afrique ancienne

Livre foisonnant et passionnant. J'ai même envie de dire : il était temps ! Il était temps qu'un livre aussi complet permette à un plus large public de découvrir, ou d'obtenir davantage d'éclairages sur les multiples réalités de l'Histoire africaine. Tant à dire, à voir, à découvrir, pour mettre fin à un mépris encore trop présent dans beaucoup d'esprits. L'Afrique est un continent fascinant, qui mérite notre intérêt au-delà des problématiques politico-économiques qui le frappent trop violemment de nos jours.



Documenté, richement illustré, bien découpé et aéré, je ne vois simplement pas de vrai défaut à cet ouvrage, idéal pour quiconque s'intéresse vraiment à l'histoire, et une superbe introduction aux différentes civilisations africaines, passées ou présentes.
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Le rhinocéros d'or : Histoires du Moyen Age a..

Avec ses récits denses et brefs, servis par une édition soignée, richement illustrée, François-Xavier Fauvelle-Aymar restitue l'aura mythique de ce continent et parvient, sans se départir de la rigueur de l'historien, à rendre compte de l'"épaisseur mouvante" de l'Afrique médiévale, qui nous est devenue si opaque et qui fut si brillante.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Le rhinocéros d'or : Histoires du Moyen Age a..

Un livre intéressant. On salue la rigueur de l'archeologue qui se retient de trop interpreter les trouvailles. Mais c'est peut-être aussi la limite de l'ouvrage du coup : c'est un peu aride, ça manque de contexte, on passe vite d'un endroit et d'une époque à une autre.

Bref, j'ai aimé mais je ne saurais pas à qui le recommander.
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Les masques et la mosquée : L'empire du Mali

Hadrien Collet, membre de l’Institut français d’archéologie orientale (IFAO), analyse l’ensemble des discours et représentations construits sur le Mâli depuis le Moyen Âge.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Le rhinocéros d'or : Histoires du Moyen Age a..

Un ouvrage passionnant, parfois même gracieux en ce qu’il permet au lecteur de voyager dans l’espace et le temps sans trop de difficulté. S’il fallait résumer ce livre, je le décrirais comme empreint de précaution à l’égard de la forme et du fond : l’auteur prend bien soin de ne pas formuler une exégèse fallacieuse, même si c’est parfois tentant, de documents ou découvertes historiques ne contenant en réalité pas beaucoup d’informations. Plutôt que de tenter de créer une grille de lecture de l’histoire du Moyen Âge de l’Afrique qui serait artificiellement systémique, il se contente de ne pas exagérer la portée des preuves historiques entre ses mains et d’assumer les conséquences de la rareté des sources écrites caractérisant certaines régions. Cela permet de mieux comprendre l’état des sources à notre disposition, tout en déconstruisant des idées reçues qui demeurent courantes sur l’Histoire du continent. Une lecture que je recommande, peut-être pas en tant qu’introduction au sujet, mais plutôt en prolongement de recherches déjà menées précédemment.
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L'Afrique ancienne

Somme d'érudition, reposant sur des analyses croisant des approches historiques, linguistiques ou archéologiques, l'Afrique Ancienne est un livre qui finira de convaincre les réticents que le continent a connu des civilisations de premier plan, connectées au reste du monde, et ne se limitant pas à l'Egypte ancienne.



L'apport de l'archéologie est essentiel, et ce livre est aussi une façon de démontrer que, comme d'autres sciences, l'archéologie est un enjeu politique, un "sport de combat" pour paraphraser un célèbre sociologue, seul à même de pouvoir reconstruire les récits historiques sur le temps long.



Mais alors, si le combat est de redonner à l'Afrique toute la place qu'elle mérite dans les récits historiques mondiaux, comment expliquer l'absence flagrante et sidérante d'auteurs africains dans ce livre ? L'archéologie française n'a-t-elle pas réussi, en plus de 60 ans d'indépendances africaines, à former et/ou construire des relations avec des scientifiques africains qui auraient mérité figurer dans cet ouvrage ?
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A la Recherche du Sauvage Ideal

Qui était la Vénus Hottentote ? Je ne le savais pas vraiment avant ce livre. Je n’imaginais même pas que c’était une personne contemporaine : je pensais naïvement qu’il s’agissait d’une statue préhistorique par analogie avec les différentes statuettes qualifiées de "Vénus".



Elle s’appelait Sarah Baartmann. Elle est morte à Paris à la toute fin de 1815 après avoir été exhibée à Paris et à Londres sous ce sobriquet : « la Vénus hottentote ». Sarah serait venue en Europe de « son plein gré », comme elle le déclare au procès londonien déclenché par ceux qui souhaitaient la libérer. A son décès, elle a été « disséquée » par le scientifique Cuvier et ses organes conservés au Museum d’Histoire naturelle jusqu’à sa restitution à l’Afrique du Sud et à ses funérailles en 2002. La dissection avait pour objet de trancher la querelle des scientifiques de l’époque sur les limites de l’humanité et de l’animalité. Cette limite était censément marquée par le peuple Hottentot ou plutôt Khoekhoe comme ils s’appellent eux-mêmes.



L’auteur, historien spécialiste de l’Afrique, ne nous entraine pas tant sur les traces historiques de ce peuple que sur celles de l’image que s’en sont fait les occidentaux au cours des siècles et de l'image que s’en font aujourd’hui les sud africains qui s’en revendiquent les descendants.



Le Hottentot est celui qui est radicalement différent, à la fois le "bon sauvage" de Rousseau qui renonce volontairement à la civilisation lorsqu’elle lui est proposée et le sauvage "monstrueux" et irrécupérable ; l’autre qui nous permettrait de nous reconnaitre dans notre identité.

Le premier chapitre est une lecture d’un roman de Coetzee « En attendant les barbares » que je n’ai pas lu, en lien avec l’attente, l’image de l’Autre barbare et la volonté de s'en séparer. Nous passons ensuite au récit des funérailles de Sarah et à sa place dans l’identité sud africaine.

Le troisième chapitre relate l’histoire complexe du métissage en Afrique du Sud avec les «Bastaards » mêlant colons afrikaners et peuples autochtones comme les Khoekhoe afin que l’institution classificatoire de l’apartheid ne vienne poser des barrières.



Le chapitre 4 "La rechute" est centrée sur l’image des africains et leur représentations par les européens à partir des contacts consécutifs aux grandes découvertes.

Enfin, le chapitre 5 s’intitule "Avec les Khoekhoe. Notes tirées d’un impossible carnet de terrain". L’auteur, à partir des quelques témoignages, études et traces laissés, s’imagine en anthropologue en situation d’observation au milieu d’un groupe de Khokhoe, quelque part aux environs des années 1700 dans ce qui sera plus tard la province du CAP.



La construction de l’ensemble - une transformation et remise en ordre de textes publiés précédemment par l’auteur - n’est pas évidente à suivre au départ. Cela donne un ouvrage original et intéressant pour le non spécialiste curieux.

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A la Recherche du Sauvage Ideal

Dans « A la recherche du sauvage idéal », l’historien retrace la construction du regard occidental sur les « Hottentots ».
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Convoquer l'histoire. Nelson Mandela: Trois..

Avant tout, je tiens à remercier Alma Editeur et Babelio, qui m’ont confié un exemplaire en échange d’une critique honnête. Je ne connaissais rien de Nelson Mandela en dehors de son importance dans la politique de l’Afrique du Sud, mais j’étais fort impatiente d’en découvrir plus sur ce personnage, et quel meilleur moyen que de se plonger dans une sélection de ses discours ? Comme le précise le résumé, les discours correspondent tous à des moments clés de la vie politique de Mandela : sa sortie de prison en 1990, l’assassinat du leader communiste Chris Hani en 1993 et enfin, son investiture en tant que Président d’Afrique du Sud (1994).



Le livre est merveilleusement construit. Un prologue présente le contexte plus général de l’Afrique du Sud et une brève biographie de Mandela. De plus, chaque discours est introduit plus spécifiquement pour comprendre le contexte historique exact et dans quelles circonstances les discours ont été prononcés. La mise en page des discours est particulière et on peut voir qu’elle a réellement été travaillée pour être la plus complète et la plus lisible possible. Sur la gauche, la traduction (faite par François-Xavier Fauvelle) du discours occupe la majorité de la page, mais la version originale du discours est présente à la suite. Cela permet de juger de nous-mêmes des figures de rhétoriques, du rythmes et du son que Mandela a pu donner à ses discours. Enfin, sur la droite sont présentes des notes explicatives de certains mots ou passages du discours traduit.



Ces notes sont utilisées pour expliquer différentes choses, qu’il s’agisse d’expressions particulières, de remises en contexte, de brèves biographies des personnes citées, mais François-Xavier Fauvelle s’attarde également sur les figures de rhétorique employées par Mandela, les différents niveaux de compréhension et il fait des va-et-vient entre le texte original et sa traduction, lorsque la version française ne peut rendre de façon satisfaisante certaines expressions. En parlant de traduction, je trouve ces dernières très bonnes. Elles rendent le sens et les images du texte original au mieux. Une seule petite phrase m’a paru difficilement compréhensible, mais ce n’est qu’un détail sur lequel il ne vaut pas la peine de s’attarder.



En ce qui concerne les discours de Mandela eux-mêmes, ce fut un plaisir de les découvrir. Au vu de ces trois exemples, il ne fait absolument aucun doute qu’il ait pu convaincre un grand nombre de personnes. Il prend soin, particulièrement dans ses premiers discours, d’interpeller toutes les personnes qui pourraient l’entendre : les noirs, les blancs, les Sud-Africains, le monde entier, les femmes, les hommes… Cela est moins présent dans le dernier discours, à juste titre, puisque Mandela a déjà prouvé vouloir rassembler les Sud-Africains. Il s’adresse principalement à la jeunesse, puisque la génération précédente a vécu, et semble s’être attaché à l’apartheid.



François-Xavier Fauvelle précise également où l’ont peut trouver les sources qu’il a utilisées comme originaux des discours, ce qui est des plus utiles. De même, la bibliographie commentée me sera d’une grande aide pour mes prochaines lectures sur le sujet !
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Le rhinocéros d'or : Histoires du Moyen Age a..

Il nous promène dans cette Afrique méconnue et sous-estimée du Moyen Age, faute d'écriture, entre Sahara et principautés de l'Afrique de l'Est, royaumes chrétiens de Nubie et ruines du Grand Zimbabwe. Passionnant.
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