Citations de François de Closets (53)
L'Histoire s'est bien moquée de moi ! Je voulais être physicien, pacifiste, agnostique et tranquille dans mon coin.
Je me suis retrouvé sioniste... physicien dissident... et signataire de cette maudite lettre !
Il ne me reste que cette célébrité imbécile !
Nous restons la quatrième terre d'accueil pour les multinationales, qui pestent contre notre fiscalité, nos charges sociales, notre droit du travail, notre bureaucratie et nos conflits sociaux, mais cèdent au "French way of life" lorsqu'elles veulent s'établir en Europe.
Avec les années 1970 viennent les temps difficiles. Les Japonais sèment la terreur, l'économie se languit. Désormais, il faut s'adapter ou périr. Or, l’adaptabilité, ce n'est pas la qualité première de notre champion. L’État est tout sauf un actionnaire, c'est-à-dire un propriétaire soucieux de la rentabilité.
À force de constater la facilité des uns et l’impossibilité des autres, le bon sens populaire a fini par admettre qu’il existe une « bosse des maths », un don inné que les uns possèdent et les autres pas.
À la différence de la peinture, de la danse ou de la musique qui sont tout entièrement au service de l’art, le langage est un moyen d’expression utilitaire et artistique. C’est d’abord et avant tout l’outil même de la pensée (…)
«L'école n'est plus dans l'école, mais nos enfants sont toujours au milieu.»(
(…) la seule éducation réussie est celle qui laisse des graines et pas des bijoux.
(…) c’est le grand Michel de Montaigne qui écrivait : « Un enfant n’est pas un vase qu’on remplit, c’est un feu qu’on allume. » Cinq cents ans plus tard, il n’a toujours pas été entendu.
(…) le bonheur d’apprendre a illuminé toute ma vie, en a définitivement chassé la routine et l’ennui. D’où vient qu’il soit aussi peu répandu?
APPRENDRE, c’est le premier métier. Celui que tous (…) doivent exercer pendant une vingtaine d’années.
(…)
APPRENDRE, c’est un droit. L’un des plus précieux.
(…)
APPRENDRE, c’est un devoir. Les parents ont l’obligation de donner une instruction à des enfants qui ont l’obligation de la recevoir. Que cela plaise ou non.
P33 - Que l'on écrive bien ou mal, que l'on écrive des sottises ou des choses intelligentes, rien de tout cela n'est essentiel. le jugement porte en toute priorité sur la graphie. Il ne peut qu'être défavorable si elle se révèle fautive. On condamne sur la forme avant d'évaluer le fond.
P32 - Tous les Français connaissent la règle : "Montre-moi comment tu écris et je te donnerai ta place dans la société".
P12 - Si vous dites "On se revoit quand ?", vous affichez un parler moderne, dynamique, décidé ; si vous préférez "Et quand pourrons-nous nos revoir ?" vous vous réclamez d'une langue ancienne, recherchée, élégante ou précieuse, selon l'interlocuteur.