AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Françoise Bourdin (2607)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


13 à table ! 2021

13 à table ! - 2021- 13 auteurs - Éditions Pocket - Lu en décembre 2020 - 5 €



Tout d'abord, je présente le petit mot signé Les Restos du coeur,

"Chères lectrices, Chers lecteurs,



7 ans, en amour c'est dit-on, une étape. Ce premier amour que nous vivons avec le monde du livre passe cette année ce cap symbolique. Nous nous retrouvons pour cette 7è éditions de "13 à table ! ", avec toujours autant d'envie et d'engagement de toute la chaîne du livre, des métiers artistiques aux métiers techniques. Depuis le début de cette aventure, près de 5 millions de repas supplémentaires ont pu être distribués aux personnes accueillies par les Restos du Coeur, grâce à eux, grâce à vous!

Un premier amour est le thème de cette éditions, partons cette année alors sur les routes de nos sentiments et de nos sensations".



Bonjour à vous !

C'est le premier livre de nouvelles "13 à table" que je lis, j'ai vu qu'il y en avait déjà eu six ! Chaque livre acheté procure 4 repas aux restos du coeur, donc un bon moment de lecture et une B.A. en cette fin d'année 2020 sinistre pour tellement de gens.



Je ne ferai pas une chronique de chacune des 13 nouvelles de 13 auteurs-autrices différents-es, autour du thème "un premier amour".



Dans l'ensemble, je les ai bien aimées, plus particulièrement celle de :

Jean-Paul Dubois - Une belle vie avec Charlie - elle arrache des larmes.

Frank Thilliez - Un train d'avance - un voyage étonnant dans le temps François D'Epenoux - 1973, 7è B - touchante



J'ai moins apprécié celle de :

Maxime Chattam - Big Crush ou le sens de la vie, le style peut-être.

Philippe Besson - Un film de Douglas Sirk - je ne saurais dire pourquoi.



Dans l'ensemble j'ai lu ce livre avec plaisir, il ne faut pas croire que ce sont des histoires à l'eau de rose " tout ne finit pas bien dans le meilleur des mondes, loin de là.



J'ajoute que la couverture est de Riad Sattouf, un ciel bleu, un nuage blanc qui sert de coussin de lecture à un personnage allongé à plat ventre et lisant, 3 coeurs rouges au-dessus de sa tête et un peu plus bas, la Terre.



Un livre à s'offrir, à offrir, une bonne action et un bon moment de lecture, voilà qui permettra à 4 personnes de faire un bon repas , n'hésitez pas.





Commenter  J’apprécie          12627
13 à table ! 2016

Pourquoi je l’ai choisi:



L’année dernière j’avais joué le jeu de l’unité derrière cette bannière du cœur, des Restos du cœur. Il me semblait évident, voire important de promouvoir ce genre d’actions car nous ne pouvons rester insensible à cette association d’entraide aux plus démunis. L’année dernière c’était 3 repas distribués, cette année 4… 5 euros ce n’est pas tant que ça d’investissement quand on sait que certains sont si dépendants de cette aide.



Ce que j’ai ressenti:



Parlons chiffre donc et du 13 en particulier. A l’heure des infos qui tournent en boucle dans le foyer, 13, n’est ce pas un chiffre maudit????…C’est donc les larmes aux yeux, la boule au cœur que j’écris cette chronique mais il me parait indispensable de rester mobiliser et de ne pas se laisser envahir par la peur, de rester soudés dans nos plus belles actions qui nous caractérisent, de faire bloc ensemble.13, quelle petite déception de ne trouver que 12 auteurs, mais bon, cette douzaine a rempli haut la main mes attentes, et ce thème de Frères et Sœurs sonne bien avec une de nos plus belles valeurs françaises: la Fraternité.



C’est un thème si riche que je ne m’étonnes pas qu’il est su inspirer ces auteurs! Un sujet fort, empli d’amour et de répulsion, une infinité d’échanges qui nous met en lumière notre propre place au sein de la fratrie qui nous est propre. Un sacré remue ménage dans nos forts intérieurs!!!!Maintenant, à table!!!!!



Françoise Bourdin ouvre encore le bal de ce recueil de nouvelles, et nous offre une fraternité d’entraide. Chacun des deux frères comblent les manques de chacun, une belle preuve d’amour!



« Dans une fratrie, la solidarité n’était-elle pas de rigueur? »



Michel Bussi m’a totalement surprise, comme à son habitude, avec ses sœurs photographes.



Chattam m’a ravie jusqu’au vomissement avec son histoire de frères et sœurs.



Stephane de Groodt m’a laissée par contre très perplexe avec son histoire de frères Coen.



François d’Epenoux nous offre une photo de famille pathétique et plutôt triste.



« J’étais leur petit frère et tout allait pour le mieux dans la meilleure fratrie du monde. »



Karine Giebel dénonce un fait de société mondial immonde et je me joins à elles, mes sœurs de cœur, qui choisissent la Liberté. Un texte fort et triste mais un mal nécessaire pour sensibiliser les gens à cette horreur perpétrée dans trop de pays encore.



Douglas Kennedy montre que les affaires de famille ne sont jamais propres, et les confidences trop souvent dangereuses!



Alexandra Lapierre nous invite à découvrir une fratrie pas comme les autres sous couvert de secrets inavouables derrière les sourires de circonstances.



Agnès Ledig nous crée une famille Nouvelle, loin de celles traditionnelles…..



Nadine Monfils m’a surprise avec son personnage rêveur et à coté de la plaque!!!!Une histoire dérangeante!



« Et qui te dis que les gens qui réalisent leurs rêves sont plus heureux que ceux qui se les imaginent? La réalité déçoit toujours. L’imagination, jamais. »



J’ai adoré le monde coloré de Romain Puertolas.



On retrouve Bernard Weber en conclusion comme l’année dernière pour une histoire de jumellité hors du commun.



L’année dernière j’avais fait un top 3 (très spécial, lol) si je devais en refaire un cette année avec ce recueil, je mettrai Michel Bussi, Maxime Chattam et Bernard Weber, car ce sont les trois histoires qui m’ont le plus déstabilisée dans ce thème de la fratrie!!!!



En bref, un bon moment de lecture dans l’ensemble!!!!


Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          981
Face à la mer

Face à la mer de Françoise Bourdin - lu en avril 2018.

L'histoire se déroule au Havre, Mathieu est une bête de travail, il crée la plus grande librairie du Havre, se donnant sans compter à cette entreprise, il en perd sa femme qui demande le divorce, elle ne supporte plus ce temps qu'il n'a pas pour elle et leur fille Angélique.

Mathieu est aussi le mal-aimé de la famille, 4ème garçon d'une fratrie, sa mère ne l'a jamais accepté, elle rêvait tellement d'une fille. Pour sa mère, il était transparent et ses rapports avec ses frères étaient quasi nuls. Le temps passe, les affaires marchent très bien, il a une nouvelle compagne Tess, il rachète la vieille maison de son fidèle ami César en viager, bref, tout va pour le mieux.

Un beau matin, c'est le drame, Mathieu n'en peut plus, il ne sait plus où il va, il est crevé, il n'a plus goût à rien, c'est le noir complet. On appelle ça le burn-out. Il laisse tout tomber et se réfugie dans la vieille maison rachetée à César. Il tente de se reconstruire, de se réapproprier cette volonté qui semble l'avoir complètement fui. Un jour, on s'attaque à sa librairie, et là, le déclic se fait, il relève la tête et reprend sa vie en main.

Ce livre se lit facilement, ce n'est pas un grand roman, F. Bourdin nous parle de notre fragilité, des dégâts que peuvent avoir sur quelqu'un le rejet d'un parent, l'indifférence. Dégâts qui peuvent survenir bien tard dans la vie.

Commenter  J’apprécie          820
13 à table ! 2015

1 livre acheté = 3 repas distribués aux Restos du Cœur.



Franchement, quel meilleur moyen d’allier plaisir et bonne action ?



Parce que du plaisir vous allez en avoir, à travers ce recueil de nouvelles vous présentant sur un plateau la crème des auteurs :



Françoise BOURDIN - Maxime CHATTAM - Alexandra LAPIERRE - Agnès LEDIG - Gilles LEGARDINIER - Pierre LEMAITRE - Marc LEVY - Guillaume MUSSO - Jean-Marie PERIER - Tatiana de ROSNAY - Eric-Emmanuel SCHMITT - Franck THILLIEZ - Bernard WERBER



Un brochette de talents qui fait rêver, non ?



L’ensemble de la chaîne du livre, outre les auteurs, a décidé de mettre la main à la pâte pour proposer ce beau projet (éditeur, imprimeur, diffuseur, photographe…).



Le thème imposé pour ces récits : « un repas ». De quoi laisser l’imagination de chaque auteur faire son propre cheminement.



Parfois, ce genre d’initiative fort louable propose malheureusement des histoires fast-food de piètre qualité gustative. J’insiste donc sur le fait que ce 13 à table est vraiment d’excellente facture. De vraies belles histoires, aux ingrédients variés, aux goûts prononcés et fort bien cuisinés. De quoi véritablement sustenter tous les palais.



Oui, quelles variétés de saveurs :



- aigre avec Françoise Bourdin et son repas de famille,



- saignante avec Maxime Chattam, parfaitement en phase avec son univers habituel,



- digne des grands chefs pour Alexandra Lapierre, et sa belle conclusion,



- partageuse pour Agnès Ledig et son histoire à la belle ambiance nostalgique,



- intimiste pour Gilles Legardinier, avec son récit autobiographique qui nous narre deux de ses souvenirs forts,



- à l’ancienne pour Pierre Lemaitre et son papy si touchant,



- acrimonieuse avec Marc Levy, mais qui subitement se transforme à merveille en bouche,



- classique pour Guillaume Musso, proche de son univers habituel,



- mélancolique pour Jean-Marie Périer et cette histoire de retrouvailles étranges,



- piquante pour Tatiana de Rosnay, et ce repas de mariage qui finit en beauté (mais pas pour tout le monde),



- qui reste longuement en bouche avec Eric-Emmanuel Schmitt, et cette histoire si émouvante que j’en ai eu la larme à l’œil,



- poissonnière pour Franck Thilliez, avec ce beau récit à message, assez éloigné de son univers habituel,



- en sauce pour Bernard Werber, qui termine joyeusement l’ouvrage sur un ton drolatique.



Un défilé de mets agréablement roboratifs mais pas du tout bourratifs, tout à l’honneur des maîtres queux qui ont joliment joué le jeu, certains de manière très personnelle (même si quelques uns se sont éloignés du thème initial, mais ça n’a pas grande importance).



Vous auriez tort de ne pas venir partager cette tablée du cœur, sincèrement l’ambiance vaut le déplacement. Un repas à 13 qui ne peut que porter bonheur !
Commenter  J’apprécie          7315
Lettre à ce prof qui a changé ma vie

Avant même d'ouvrir ce livre, je savais déjà que je lui attribuerai la note de 5/5 ; ma très modeste et ô combien infime contribution à l'hommage rendu à Samuel Paty.

Et, si j'ai lu avec beaucoup d'intérêt toutes ces lettres, celles qui m'ont le plus touchée ont été celles d'Irène Frain, Romain Slocombe, Franck Thilliez, Henri Loevenbruck et Philippe Torreton.



Toute ma scolarité s'est déroulée, de 1959 à 1969, à Issy les Moulineaux dans les Hauts de Seine. C'était une époque où nous étions quarante élèves par classe, rien que des filles (la mixité n'existait pas), le professeur était juché sur une estrade et écrivait, chaque matin, à la craie sur le grand tableau noir, la morale du jour, souvent extraite d'une fable de La Fontaine. Époque bénie où les parents n'avaient pas encore investi l'école ; le boulanger faisait le pain, le garagiste réparait les voitures, le maçon construisait les maisons, l'enseignant enseignait, et aucun d'entre eux n'avait la prétention d'apprendre à l'autre comment faire son métier.



Malgré toute la considération que je leur porte, ayant moi-même œuvré durant toute ma scolarité à me faire oublier d'eux, j'ai beau chercher, je serais bien incapable de témoigner d'une relation particulière que j'aurais pu entretenir avec un professeur.

Il faut dire que ça avait très mal commencé, ainsi qu'en atteste ce mot de ma maîtresse, en date du 3 octobre 1959, alors que je n'avais pas encore 6 ans et que mon entrée en CP à la "grande école" remontait à tout juste un mois :

"Monsieur, Madame,

Je vous communique à nouveau le cahier de votre fille pour que vous preniez connaissance de son travail. Rien qu'en regardant l'écriture (si on peut appeler cela écrire) vous vous rendrez compte qu'elle se moque totalement des conseils et des punitions, puisque tous les jours ce sont les mêmes griffonnages. Si cela persiste je serai obligée de ne plus m'occuper de son cahier où je ne vois jamais aucune application mais seulement les signes de l'indifférence, de la paresse et de la mauvaise volonté la plus évidente.

L'institutrice."

Comme vous pourrez le constater, mes parents ont dû, très tôt, revoir à la baisse leurs illusions quant à mon brillant avenir.

Quoique, cette institutrice dont la pédagogie reste très discutable, s'était au moins foulée d'une lettre. Celles qui ont suivi étaient nettement moins inspirées et me résumaient en un mot : fumiste ! Un peu décevantes, ces braves dames ; elles auraient pu développer. Ma constance méritait mieux que ce jugement laconique.



À dire vrai, je ne dois ma passion de la lecture qu'à mon père qui, dès mon plus jeune âge, m'a fait découvrir les contes des Milles et une nuits, ceux d'Andersen, le merveilleux Livre de la Jungle de Rudyard Kipling et son extraordinaire poème "If".

En conséquence de cela, les seules matières qui, à l'école, ont suscité mon intérêt se limitaient au Français, à l'Histoire et au Dessin. Ce qui m'a valu, durant toute ma scolarité, une certaine connivence avec mes professeurs de Français vu que ce n'était qu'à leurs seuls cours que ma participation était active.

Et je leur suis infiniment reconnaissante de m'avoir donné toutes les clefs, astuces et moyens mnémotechniques pour, au sortir du Primaire, maîtriser très honorablement la lecture et l'écriture.



Me revient une petite anecdote avec ce professeur de Français que j'aimais beaucoup, madame Celtan, d'origine Martiniquaise, dont l'accent prononcé occasionnait une prononciation des "R" différente de la nôtre :

- Dictée : "De ma fenêtre, je voyais des vagues de toits..."

En mode "traduction automatique", toute la classe écrit : "De ma fenêtre, je voyais des vagues de trois..."

Madame Celtan de s'énerver : "Mais enfin ! Je ne vous ai pas dit des vagues de t'ois, je vous ai dit des vagues de t'oits !"

Chuchotements dans la classe : "Qu'est-ce qu'elle a dit ? Trois ou toits ?"

Il a fallu qu'elle l'écrive au tableau pour mettre un terme à la confusion générale.



Beaucoup moins joyeux comme souvenir a été celui de madame Brigand, professeur de mathématiques, tailleur bleu marine, chignon mémère et gros mollets, qui, en fin de 6ème, a convoqué ma mère afin de lui "conseiller" de m'orienter vers un collège d'enseignement commercial (voix de garage de l'époque). Si mon prof principal avait été celui de Français, le bilan aurait été tout autre.

J'avoue que j'en ai beaucoup voulu à cette dame qui, parmi la centaine d'élèves dont elle avait la charge, devait ignorer totalement qui était cette gamine au fond de la classe qui rêvassait en dessinant sur un coin de cahier pendant ses cours. Ce qui ne l'a pourtant pas empêchée de se sentir légitime à décider de manière péremptoire et arbitraire de ce que devait être mon avenir.

Après trois ans d'études commerciales où j'ai continué à ne m'intéresser qu'au Français et n'ai absolument rien retenu des cours de sténo, de compta ou de Droit, je me suis retrouvée dans la vie active à 16 ans ; bien contente d'être enfin libérée des contraintes scolaires.



Il en ressort néanmoins que toutes les bases solides de ce que je sais aujourd'hui, et que j'ai eu la curiosité d'approfondir par la suite, m'ont été inculquées par l'École. Cette École de la République à qui je voue, à tout jamais, une profonde reconnaissance et un non moins profond respect.



Je dédie ce billet à mon fils qui, après une licence de biologie, ne sachant trop quelle orientation prendre, est parti, sac au dos, parcourir le monde et en est revenu, deux ans plus tard, en me disant, résolu : "Maman, je veux être enseignant. Instit ! Car c'est avec les petits que tout commence vraiment. Seule la connaissance sauvera le monde."

Il a donc repris ses études, obtenu tous ses diplômes et concours du premier coup ; la motivation était là et bien là. Cela fait quelques années maintenant qu'il exerce en qualité de directeur d'école et après une mutation durant deux ans au Lycée Français de New York où il a pu élargir ses connaissances pédagogiques, il est de retour à Bordeaux où il a repris la direction d'une école et y enseigne en classe de CP.

Malgré toutes les embûches et les problématiques liées au climat actuel auxquelles s'ajoute l'intrusion abusive et chronophage de certains parents, sa détermination et son investissement restent intacts.

L'homme qu'il est devenu, sa vocation, son état d'esprit, sont pour moi une incommensurable fierté.
Commenter  J’apprécie          7039
13 à table ! 2015

Treize auteurs. Treize nouvelles.

Treize mots pour en parler ! Treize émotions contrastées. Des mots doux, des mots durs, des mots tendres... Et surtout treize immenses talents qui nous ont concocté de délicieuses histoires à mijoter à petits feux et à déguster chaud. Merci à vous.



Francoise Bourdin : amusante !

Maxime Chattam : inquiétante !

Alexandra Lapierre : mignonne !

Agnès Ledig : légère !

Gilles Legardinier : touchante !

Pierre Lemaitre : mièvre !

Marc Levy : théologique !

Guillaume Musso : fantomatique !

Jean-Marie Périer : nostalgique !

Tatiana de Rosnay : grinçante !

Eric-Emmanuel Schmitt : inspirante !

Franck Thilliez : humaine !

Bernard Werber : savoureuse !



4/5

Commenter  J’apprécie          7011
Un été de canicule

Un été de canicule, de Françoise Bourdin, volà bien un livre de circonstance, découvert dans la boîte à livres de mon quartier quand Bruxelles ployait sous le soleil de plomb et la canicule. Un Pocket parfait pour mon sac à main, léger à porter, léger à lire !

Une famille, les Soubeyrand, la mère et les 3 enfants plus les maris/amants.

Un lieu, la Provence, un petit village Cucuron (non je n'invente pas !), le chant des cigales, un soleil de plomb.

Une intrigue, une disparition , un corbeau (pas l'oiseau !) Un coupable, mais pas celui qu'on pense.

Un petit roman facile, pas de prise de tête, sympa, du Françoise Bourdin.

Pour un été de canicule !!!
Commenter  J’apprécie          684
13 à table ! 2017

Comme tous les ans, je mets 5 étoiles a ce recueil de nouvelles, non pas pour la qualité de celles-ci, puisqu'il y en a des très bonnes, des bonnes et des moins bonnes.

Mais tout simplement parce que ce petit livre ne coute quasi rien (5 euros) mais surtout apporte 4 repas au restau du coeur.

Sans oublier les plus nombreux avantages pour le lecteur : lire des auteurs qu'il aime parce qu'il y en a pour tous les goûts et être parfois touché par sa lecture. Cela a été le cas pour moi pour un des auteurs qui est présent depuis 3 ans : Maxime Chattam. Sa nouvelle m'a juste mis la chair de poule.

J'ai également été touchée par d'autres textes... mais j'ai aussi découvert des auteur(e)s que je ne connaissais pas, ou tout au moins je n'aurais jamais eu l'idée de les lire... mais grace a ce petit livre je vais très certainement m'ouvrir un peu plus, et aller m'intéresser a certains romans.



On n'oubliera pas la très belle couverture faite par Castelbajac qui donne un peu de pep's et de modernité.



Je tenais a remercier , sans les citer, tous les auteur(e)s ayant participé a cette opération depuis 3 ans.. qui grace a leur travail nous font plaisir et nous permettent d'aider nos prochains. (sans oublier tout le staf des maisons d'édition).
Commenter  J’apprécie          653
Le choix des autres

Ne jamais se fier trop aux premières de couvertures, ici une beau visage féminin, peut-être un peu niais -- cela aurait dû m'alerter -- et un bel arrière plan de montagnes enneigées très prometteur.



Hélas, la montagne, aux environs de Gap, n'a qu'une place infime dans ce livre...



En revanche : Virgile croit aimer Phlippine, mais il aimera Chloé, Clémence aime Lucas mais est harcelée par Etienne, son ex-mari. Deux satellites : Laetitia n'aime plus Gerald (grand absent du roman) mais est devenue folle de Marc.



Et durant un peu plus de trois cents pages, le lecteur peut se délecter ou non des atermoiements des uns et des autres. La seule héroïne est Clémence qui sait ce dont elle ne voulait plus et adore ce qu'elle a.



Donc, à part elle, une suite de personnages insipides, filles blondes préoccupées de leur coiffure, beau garçon aux yeux bleus ravageurs, gentil marchand de voitures, ex-mari baraqué et violent mais capable quand même de jugeote.



Deux étoiles, c'est bien payé, mais je dois avouer que j'ai pris un tout petit plaisir pour attendre un dénouement couru d'avance, allant toujours au bout d'une lecture.



J'oubliais, un titre percutant à couper le souffle : Le choix des autres. Il est vrai qu'aucun des protagonistes ne choisit vraiment. Donc, un bon titre... pour eau de rose très fade.
Commenter  J’apprécie          610
Au nom du père

C'est du Françoise Bourdin tout craché.

Le cadre, une très belle demeure en Sologne.

Les personnages,

le père, Gabriel, égocentrique pluoieurs fois gagnant de courses automobiles F1

rabaissant sans cesse ses trois enfants.

La mère, Albane, mère au foyer, bonne mère mais délaissée par son mari, prend un amant très jeune. Secret lourd à porter. Elle déteste les courses par peur d'un accident.

Les enfants, adultes,

Dan, marié avec Mallaury, et Valentine, amie de Boris son co-pilote, tous trois sont passionnés d'automobiles et de courses, mais qui abandonnent tous les deux la compétition.

Nicolas,et son chien Aramis, le "mouton noir" de son père parce qu'il a fait médecine et ne s'intéresse pas aux courses.

Luc et Antoine Vaillant, deux frères célibataires, dont l'un Luc est l'amant d'Albane et l'autre Antoine, passionné de chasse qui déteste royalement toute la famille qui d'après lui est la cause des malheurs de son frère et qui commet un acte grave sur la personne de Valentine (il visait le chien de Nicolas)

Et enfin, Justine, avocate, qui dans un premier temps dénigre Nicolas puis en tombe amoureuse.

Le tout finit dans un Happy end à la Françoise Bourdin.

C'est léger, distrayant, mais pas sublime !



Commenter  J’apprécie          604
D'eau et de feu

Que je ne suis pas coutumier de lire du Françoise Bourdin ! Je m’y suis mis grâce aux éditions Belfond, qui la publie depuis des années, ainsi qu’à Babelio et à sa Masse Critique régulière, ms aussi et surtout aux conseils de lecture de ma chère maman.



D’eau et de feu est le premier roman de Françoise Bourdin à voir son action se dérouler hors de France, en Écosse plus précisément. Pour l’avoir rencontrée au Salon du Livre de Paris 2013, l’auteur comptait, lors de cette rentrée littéraire de septembre, faire davantage voyager ses nombreux lecteurs et lectrices. Autant se le dire, c’est plutôt réussi et même pour moi qui ne suis pas spécialement client de ce genre de récit contemporain.

D’eau et de feu titre ainsi l’histoire de famille qui se trame au fin fond de l’Écosse entre un vieux propriétaire terrien veuf et son unique héritier d’un côté, et sa récente famille recomposée de l’autre, la mère prédatrice, les trois fils tapageurs et la petite dernière plus innocente qu’autre chose. Au niveau du développement des personnages, nous en avons pour notre argent : chaque situation est plutôt bien décortiquée selon divers points de vue différents. Finalement, on se focalise ici sur les relations qu’ils entretiennent entre eux, davantage que sur les événements successifs qui surviennent lors de cette histoire. L’alternance des points de vue est captivante, notamment pour le pire personnage, celui de la belle-mère, qui est acariâtre avec sa fille et son beau-fils, mais est compréhensible une fois qu’elle s’exprime elle-même.

Pour autant, même si j’ai été très agréablement surpris par l’ensemble et je l’ai littéralement dévoré en peu de temps, je m’interroge encore sur certains points. Déjà, pourquoi un tel titre ? D’eau et de feu ? L’Écosse rassemble vaguement ces deux éléments, mais c’est plutôt vague : il n’y a absolument aucune justification du titre dans tout l’ouvrage. D’autant plus que ce titre est déjà utilisé par Richard Doyle pour l’un de ses romans. De plus, la succession des différents points de vue mènent à plusieurs redites d’ordre général sur les sentiments des personnages et les événements du passé. Enfin, même la quatrième de couverture nous laisse entrevoir la fin du roman et c’est bien dommage.



Un roman peut-être peu novateur dans son contenu, mais très agréable dans son style et qui aborde une histoire d’amour et de famille sans jamais tomber dans la mièvrerie. Un bon moment de divertissement pour moi.



Commenter  J’apprécie          594
L'héritier des Beaulieu

Françoise Bourdin est une spécialiste des histoires de familles. Dans L'héritier des Beaulieu, elle met en exergue les différents caractères de cette nombreuse famille, Barth, le "chef", autoritaire sur qui tout le monde se repose pour tenir l'imprimerie familiale en bénéfices, personnage principal, Irène, sa mère qu'il déteste et réciproquement, Géraldine, épouse de Barth, éperdument amoureuse de son mari, mais elle et Irène avec la complicité du médecin de famille ont comploté une telle horreur que la vengeance de Barth sera terrible. Les frères et soeurs et leur conjoint, le neveu Stéphane, aussi important dans le livre et la nièce Clémence, et le brave et si généreux Simon le gardien et jardinier du manoir familial "Le Carrouges" près de Honfleur, voilà de quoi mettre de l'ambiance. Ah, oui, j'oubliais Nicky, la seule femme que Barth ait vraiment aimée, et Louis, ami de Nicky. Tout ce petit monde se dévoile peu à peu au cours de l'histoire, on découvre la haine, l'amour, les penchants des uns et des autres, les intrigues. Un roman à lire pour se distraire et découvrir un peu le milieu de l'imprimerie. Distrayant.
Commenter  J’apprécie          560
13 à table ! 2023

Ce recueil de nouvelles au profit des restaurants du coeur devient un classique, à ne pas rater d'abord pour la solidarité, mais également parce qu'on peut y faire de belles découvertes.



Le thème pour l'édition de l'année 2023 est "La planète et moi..." ; un thème que les auteurs contributeurs ont parfois très librement interprété.



Le résultat est un très bon cru !



- J'ai beaucoup aimé : Lobo de Karine Giebel ; La planète et moi et moi et moi... de Raphaëlle Giordano ; Les encapuchonnés de Romain Puértolas ; C'est ainsi que l'orange continue de bleuir de Mohamed Mbougar Sarr ;



- J'ai bien aimé : la préface de Thomas Pesquet ; La Binette de Françoise Bourdin ; La mèche est dite de François d'Epenoux ; Ne jetez rien, cuisinez tout de Cyril Lignac ; Le Choix du monde d'Agnès Martin-Lugand ;



- J'ai moins aimé : Les vertiges du vide de Marina Carrère-d'Encausse ; Ma planète à moi d'Alexandra Lapierre.



On se précipite chez son libraire pour un geste solidaire et de très bons moments de lecture !




Lien : http://michelgiraud.unblog.f..
Commenter  J’apprécie          554
13 à table ! 2016

En ce début novembre 2015, les éditions Pocket récidivent et proposent une seconde édition du recueil de nouvelles 13 à table en faveur des restos du cœur. Cette fois-ci, la générosité de tous permettra de financer 4 repas (et non plus 3 comme l’an dernier) pour chaque livre acheté.



Lors de la précédente édition, ce sont 1 400 000 repas supplémentaires qui ont pu être offerts grâce à l’élan de solidarité de tous les intervenants de la chaîne du livre. Cette fois encore, tous on participé gracieusement à cette belle aventure humaine (les auteurs bien sûr, l’éditeur, l’imprimeur, les publicitaires, les médias…).



5 € pour se faire plaisir et faire une bonne action, pourquoi se priver ?



La brochette d’auteurs est, une fois de plus, magnifique. Il y en a pour tous les goûts, une variété de senteurs et d’émotions qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. De l’amitié, de belles émotions, de moins belles, de la violence, de l’humour… sur le thème « frère et sœur ».



Au menu, douze auteurs (le treizième à table étant donc le lecteur) :



Un repas familial, avec Françoise BOURDIN et son histoire intergénérationnelle



Un repas surprise, avec Michel BUSSI et son intrigue à la chute marquante



Un repas carnivore, avec Maxime CHATTAM qui fait du CHATTAM (rien qu’à l’idée des yeux ronds que vont faire les lecteurs non habitués à son univers littéraire, je me marre tout seul)



Un repas arrosé, avec Stéphane DE GROODT, qui (comme à son habitude) nous inonde de ses jeux de mots impayables



Un repas de retrouvailles, avec François D’EPENOUX et sa drôle et émouvante histoire



Un repas glacé, avec Karine GIEBEL et sans doute la nouvelle la plus mémorable du recueil. Un récit dur et très touchant, piquant et utile. On y retrouve son style inimitable, mais sur une thématique loin de ses écrits habituels



Un repas de famille, avec Douglas KENNEDY dans cette nouvelle autobiographique (du moins je suppose) qui nous délivre une petite leçon de vie



Un repas solitaire avec Alexandra LAPIERRE et son histoire d’un fils unique (ou pas)



Un repas de rencontre avec Agnès LEDIG qui nous montre bien ce que peuvent être de vrais frères et sœurs



Un repas catégorie bistrot (et croquettes pour chien) avec Nadine MONFILS et ses belgitudes



Un repas farfelu, avec l’humour incomparable de Romain PUERTOLAS. Comme à son habitude, il nous propose une histoire loufoque, mais avec un vrai fond et un message qui passe. Magnifique



Un repas double portion avec Bernard WERBER qui nous parle de jumeaux (et arrive à faire le lien avec ce qu’il développe dans son dernier roman en date)



Chacun aura ses préférences, selon ses goûts, selon son humeur. Pour moi, j’ai été particulièrement marqué par la lecture des nouvelles de Giébel, Puértolas et Chattam.



Vous auriez tort de refuser l’invitation. Venez vous attablez avec nous, plus on est de fous, plus on (se) fait du bien.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
Commenter  J’apprécie          551
Le choix des autres

Voici une jolie chronique familiale des plus simples ,lue d'une traite, située dans un cadre magnifique.

Quatre amis, Lucas, Clémence, Virgile, Philippine ne s'invitent pas à tour de rôle mais vivent ensemble dans un chalet cossu, bâti et aménagé pour abriter une famille nombreuse.

Virgile, brillant chirurgien orthopédiste et Lucas, propriétaire d'un garage de voitures de luxe, amis depuis l'enfance , originaires de Paris, passionnés par la montagne et les randonnées à skis ont été séduits par ", la Joue du loup "prés de Gap, dans les Alpes de Haute- Provence .

Clémence, coiffeuse , compagne de Lucas est la mère de leurs deux jumelles.

Philippine, éternelle étudiante brillante qui accumule les diplômes et les thèses , refuse de donner un enfant à Virgile, accaparé par son métier.....

Cette cohabitation équilibrée, paisible et chaleureuse est menacée par l'arrivée d'Etienne, l'ex mari de Clémence, qui la harcèle ...Je n'en dirai pas plus ....

Difficultés du couple, rapports familiaux tendus, différence de statut et de classe sociale,image écrasante et omniprésente d'un parent, jalousie, amitié sans faille altérée , histoire d'amour , sentiment de doute et d'isolement , personnages attachants, contrastés, tels sont les thèmes de cette lecture simple, plaisante, agréable, qui fait du bien comme tous les ouvrages de cet auteur, entre deux ouvrages compliqués !

Une belle histoire avec une fin ouverte. Peut-être une deuxième tome ?
Commenter  J’apprécie          545
13 à table ! 2015

Le problème des nouvelles c'est qu'elles sont souvent inégales, certaines sont franchement très sympas, qu'elles soient drôles, émouvantes ou effrayantes, et d'autres tombent un peu à plat.

J'ai acheté ce livre car cet achat permettait de financer des repas pour les Restos du coeur, donc je n'ai aucun regret, mais je reconnais avoir pris beaucoup de plaisir à la lecture de certaines histoires et absolument aucun pendant quelques autres.

Mais il faut dire que je ne suis pas fan du tout au départ de certains auteurs qui figurent dans ce livre....

J'ai toutefois eu un vrai coup de coeur pour "La part de Reine".

Commenter  J’apprécie          541
13 à table ! 2017

Pourquoi je l’ai choisi:



Je reste fidèle à cette opération menée par les éditions Pocket et les Restaurants du Cœur, car ce geste de générosité permet de redistribuer 4 repas, et je pense qu’un Petit Geste, s’il est multiplié, permettra sans doute de faire de « Grandes Choses »…



Ce que j’ai ressenti:



Qui veut manger un petit cœur? Qui prendra de ces petites lectures pleines de cœur? Qui fera ce geste au profit des Restos du cœur? Je trouve la couverture de Jean-Charles de Castelbajac très jolie et adorablement parlante, comme mise en bouche, elle est super!



Les anniversaires réunissent toujours. C’est un joli moment à fêter, certains y mettent plus d’ardeur que d’autres, d’autres ont des attentes colossales pour ce jour particulier…Alors qui est prêt à souffler les traditionnelles bougies, et ouvrir, le temps de quelques pages, les histoires de ses treize écrivains talentueux?



Une fois encore, je me suis invitée à ce rendez vous d’auteurs généreux qui livrent leurs textes au profit des Restaurants du cœur. Encore une fois, c’est avec plaisir qu’on lit ses textes!!!! Chacun a mis sa version de l’Anniversaire et c’était un joli moment de lecture. J’ai adoré lire dans le désordre ses nouvelles, les savourant ça et là, découvrant le style et la plume de ses auteurs que je connais plus ou moins bien…Bon il est bien évident que j’ai cherché frénétiquement celle de mon auteur préféré (ben qui demande encore qui c’est????!!!), et c’est mon petit coup de cœur de ce recueil!!!Lasthénie m’a laissé un drôle de sentiment pendant quelque temps!!!!



Françoise Bourdin aura eu un anniversaire presque rêvé, Maxime Chattam, l’aura vu diabolique, François D’epenoux un poil vengeur, Caryl Ferey hautement mortel, Karine Giebel, sacrement revanchard, Alexandra Lapierre, délicieusement manipulateur, Agnès Ledig très réconfortant, Marc Levy joliment poétique, Agnès Martin-Lugand, dans la bonne volonté, Bernard Minier fantastiquement éternel, Romain Puertolas, avec une touche magique, Yann Queffelec avec une belle envie d’évasion, Franck Thilliez , étonnamment sanglant.



Vous l’aurez donc compris, il y en a pour tous les goûts à fêter ces anniversaires, et je vous invite à les découvrir de toute urgence, car en plus de faire une bonne action, ce sont des textes qui pourraient bien vous toucher plus que ce que vous ne pensez!!!!


Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          530
Galop d'essai

Je viens de terminer Galop d'essai présenté par Françoise Bourdin, huit nouvelles, dont deux sont écrites par elle-même, les autres étant de divers jeunes auteurs qu'elle nous présente.

Comme le titre l'indique, il s'agit d'histoires de chevaux.

Ma préférée est celle intitulée "Tête de mule" de Marc Lepage parce que là, c'est le cheval qui parle, qui nous livre son ressenti, ses pensées, et ma foi, c'est presque comme si l'auteur de cette nouvelle était le cheval.

Elles sont toutes les huit très chouettes à lire.

Ce que j'ai fait sous ma couette, et qui m'a fait rêver de chevaux cette nuit-là, pourtant je ne monte pas à cheval.

pge 112

Commenter  J’apprécie          520
La Maison des Aravis

Bénédicte Ferrière est vétérinaire en association avec d'autres dans un cabinet parisien. Avec la quarantaine, le quotidien commence à se faire sentir lourdement.

Elle a deux grands enfants avec Clément, un agent immobilier, rendu désabusé et irascible en raison d'un chômage forcé, de son caractère versatile également.

Chaque année, elle envoyait une carte de voeux à une vieille tante par alliance, habitant un petit village près d'Annecy où elle avait exercé le métier d'institutrice.

Celle-ci est décédée à quatre-vingt-deux ans. Par le courrier, Bénédicte apprend qu'elle hérite de sa maison "Les Aravis" et de quelques petites économies.

Elle se rend aux obsèques avec Clément qui propose de s'installer dans le coin. Toute la famille va se lancer dans l'aventure du départ de la ville.

Les évènements seront un peu chamboulés par Clément qui ne s'acclimate pas et par Bénédicte qui tombe doucement amoureuse d'un autre homme qui n'est pas dénué d'intérêt et tout à fait bien intégré dans la région, dans la nature.

Je me souviens parfaitement du livre lu vers 2005, après un passage dans la région, une discussion avec des personnes qui voulaient fuir le stress de la ville pour venir vivre à la campagne.

Un beau roman qui fait appel à des sentiments de femme comme Françoise Bourdin sait nous en dépeindre, avec beaucoup de vérité et des beaux mots.

J'ai retrouvé l'auteure dans "Promesse de l'océan" dernièrement. Il y avait très longtemps que je ne l'avais plus lue.

Ceci-ci, je l'ai parcouru en relecture rapide et tous les évènements revenaient à la surface : une belle lecture.

C'est grâce à la critique de sld09 du mois de décembre que j'ai repêché le livre dans ma bibliothèque : pas de regrets.



Challenges plumes féminines 2018
Commenter  J’apprécie          510
13 à table ! 2015

Quelle belle initiative que ce livre!

5€ pour servir une belle cause, lire des auteurs qu'on apprécie et en découvrir d'autres.

Je ne vous cache pas que ce qui m'a attiré en premier lieu sur la couverture est plus les noms d'auteurs que j'aime comme Chattam, Legardinier, Musso et Werber, plutôt que la cause en elle-même "1 livre acheté = 3 repas distribués". Mais j'ai trouvé l'idée vraiment excellente.



Évidemment dans un recueil de nouvelles, on aime certaines histoires plus que d'autres.

Ici j'ai bien reconnu le style des auteurs que je connaissais et le fait d'avoir découvert des auteurs que je ne connaissais pas à travers de courtes histoires m'a vraiment plu.



Chaque histoire est écrite autour du thème "un repas":



- Françoise Bourdin: Un repas de famille à Noël qui vire aux règlements de comptes...

J'ai aimé les dialogues assez piquants. Certaines situations sont plutôt cocasses. Cette nouvelle m'a fait sourire car elle est très réaliste dans le fond. 3/5



- Maxime Chattam: Un homme atteint d'une tumeur et en obésité morbide vient consulter un psy. pour un problème assez particulier...

Ici l'auteur reste bien fidèle à lui-même. Avec Chattam on ne peut s'attendre qu'à un repas plutôt trash. Une de mes nouvelles préférées. 4,5/5



- Alexandra Lapierre: Un homme invite son patron à dîner chez lui car sa femme est censée être un cordon bleu. Sauf que la femme ne sait pas du tout cuisiner. Le couple tente un stratagème pour se sortir de cette situation...

J'ai aimé lire cette histoire car elle parle de famille et de relations humaines. Par contre la chute est plus que ridicule! 2/5



- Agnès Ledig: C'est l'histoire d'une femme qui élève seule son fils. Un jour, alors qu'il a très faim, un inconnu lui donne un morceau de pain...

Cette histoire tire plutôt sur le sentimentalisme. Elle est agréable à lire mais un peu trop fleur bleue pour moi et trop prévisible. 3/5



- Gilles Legardinier: L'auteur a décidé d'écrire deux anecdotes sur sa vie. La première m'a beaucoup touchée. La situation de la seconde histoire est un peu dérangeante. Mais j'ai vraiment aimé les messages de l'auteur. On sent qu'il écrit avec son cœur et c'est ce que j'ai aimé. 4,5/5



- Pierre Lemaître: Un homme veuf prend l'initiative d'inviter sa famille pour leur confectionner un repas. Mais ses préparatifs vont s'avérer plus difficiles que ce qu'il pensait...

Le personnage de cette nouvelle est attachant et la nouvelle bien écrite. Mais je me suis un peu doutée de la fin de cette histoire. Elle reste tout de même agréable à lire. 3/5



- Marc Levy: Deux hommes sont enfermés et dialoguent sur leur méprise de l'un et de l'autre...

Je n'ai pas vraiment compris ce que cette nouvelle fait dans ce recueil. Rien à voir avec le thème! De plus, j'ai trouvé les dialogues très pesants et l'histoire pas terrible. 1/5



- Guillaume Musso: Une femme hospitalisée a la charmante visite d'un médecin très sympathique qui lui propose de lui apporter un repas plus appétissant qu'un repas d'hôpital. Elle se repose en attendant, mais à son réveil elle va aller de surprise en surprise...

Ici on lit un petit thriller qui représente bien l'auteur. On a des rebondissements et du suspense. Une bonne histoire. 4/5



- Jean-Marie Périer: Jules et Jim sont deux amis de longue date qui ne se sont pas revus depuis des années suite à une dispute. Un repas est organisé pour tenter des retrouvailles au milieu d'autres personnes...

J'ai aimé cette histoire mais sans plus. Par contre, la chute est assez surprenante. 3/5



- Tatiana de Rosnay: Monique subit le stress des préparatifs du mariage de sa fille. Sa belle-mère qui ajoute son grain de sel ne va pas arranger les choses...

J'ai trouvé le début de l'histoire bien, mais plus j'avançais et plus j'étais déçue par la tournure de l'histoire. 2,5/5



- Éric-Emmanuel Schmitt: L'histoire d'un clochard et de Reine sa chienne... C'est bien écrit et certains passages sont assez émouvants. Mais selon moi l'auteur aurait pu faire plus court. 3,5/5



- Franck Thilliez: Un vieux couple de passionnés part camper pour admirer les grizzlis avant leur hibernation...

Plus on avance dans cette histoire et plus on sent le danger qui guette. J'ai apprécié le style de cet auteur que je ne connaissais que de nom et que je relirai sûrement. 3,5/5



- Bernard Werber: Une histoire de langoustes...mais je ne veux pas en dire d'avantage pour ne pas gâcher la surprise. Cette nouvelle est de loin la meilleure et la plus originale. Elle m'a rappelé "Nos amis les humains". 5/5



Petit bémol sur quelques répétitions.



Globalement j'ai passé un agréable moment avec ce livre. Certaines histoires sont plus prenantes que d'autres. Mais j'ai été déçue par les chutes de bons nombres d'histoires.

Les nouvelles que j'ai préféré sont celles de Chattam, Legardiner et surtout celle de Werber.

Un livre idéal à lire pendant de courts trajets.
Commenter  J’apprécie          518




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Françoise Bourdin Voir plus

Quiz Voir plus

La promesse de l'ocean

Comment se nomme le père de Mahé?

Yann
Yvon
Erwan
Kevin

10 questions
30 lecteurs ont répondu
Thème : La Promesse de l'océan de Françoise BourdinCréer un quiz sur cet auteur

{* *}