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Citations de Françoise Hardy (111)


Françoise Hardy
(parlé : )

Au bout du téléphone, il y a votre voix
Et il y a les mots que je ne dirai pas
Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire
Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres
Je voudrais vous les dire
Et je voudrais les vivre
Je ne le ferai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je suis seule à crever, et je sais où vous êtes
J'arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître
Préparez votre temps, pour vous j'ai tout le mien
Je voudrais arriver, je reste, je me déteste
Je n'arriverai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je devrais vous parler,
Je devrais arriver
Ou je devrais dormir
J'ai peur que tu sois sourd
J'ai peur que tu sois lâche
J'ai peur d'être indiscrète
Je ne peux pas vous dire que je t'aime peut-être

(chanté : )

Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
Ne crois pas que tes souvenirs me gênent

Et cours, cours jusqu'à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m'aimes
Et si ce jour-là tu as de la peine
A trouver où tous ces chemins te mènent
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie
S'installe en toi
Pense à moi
Pense à moi

Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
Ne le considère pas comme un problème
Et cours et cours jusqu'à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m'aimes
N'attends pas un jour, pas une semaine
Car tu ne sais pas où la vie t'emmène
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie
S'installe en toi
Pense à moi
Pense à moi

Mais si tu...
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Les symptômes de l'attirance étaient toujours déclenchés chez elle par un charme ambigu et des attitudes correspondantes de distance, de silence et de fuite qui contribuaient d'abord à créer et entretenir le mystère, mais révélaient immanquablement ensuite une profonde ambivalence vis à vis de l'amour et de ses perditions.

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Qu’y a-t-il de pire ? Attendre jour après jour, nuit après nuit, un signe qui ne vient jamais, ou ne plus rien attendre parce que c’est fini ? Tout insupportable qu’elle soit, l’épreuve du doute interminable lui semble préférable à celle de la certitude assassine, dans la mesure où elle laisse encore place à l’espoir
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L'idée que le sourire d'un prétendu ami soit une comédie jouée pour diverses raisons d'interets personnel, de convenances parfois de même de gentillesse, peut faire à cette occasion et me troubla maintes fois par la suite. Avec le temps je réalise que tout peut coexister chez la même personne la plus grande intelligence dans certains domaines avec une plus grande stupidité dans d'autres, de même l'amour et la haine, coexiste en chacun de nous dans des proportions variables.
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L’important n’était pas qu’il l’aime ou ne l’aime pas, qu’il lui fasse du bien ou du mal, ou plutôt qu’elle s’en fasse à cause de ses attentes excessives et de son incapacité à se détacher de lui. L’important était la forme de loyauté qu’elle croyait percevoir chez lui et dont relevaient autant l’ange devant lequel ses défenses s’étaient trop vite effondrées, que l’assassin qui l’avait tuée sans le vouloir, sans le savoir – il ne l’aurait pas supporté -, simplement en disant et vivant sa vérité, et parce que le poids excessif de ses problèmes personnels et des idées fixes où il les projetait l’empêchait parfois de voir ceux des autres, qu’ils soient ou non en rapport avec lui.
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Ses appréhensions étaient aggravées par le regret d’être incapable de répondre au silence par le silence, arme redoutable quand l’indifférence ne règne pas encore, et dont elle avait si souvent constaté l’efficacité sur elle-même, qu’elle s’en voulait de ne pas avoir la force de l’utiliser à son tour pour amener l’objet de ses tourments à sortir de se réserve. Mais la logique amoureuse lui soufflait que l’autre pouvait être attiré par son discours comme elle l’était par son non-dit.
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L'amour fou, c'est celui qui vous dépossède de vous-même, tout en vous faisant croire que lui seul peut vous combler.
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Françoise Hardy
L'amitié

Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
Avec soleil et pluie comme simples bagages
Ils ont fait la saison des amitiés sincères
La plus belle saison des quatre de la terre

Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
Et la fidélité des oiseaux de passage
Dans leur cœurs est gravée une infinie tendresse
Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse
Alors, ils viennent se chauffer chez moi
Et toi aussi tu viendras

Tu pourras repartir au fin fond des nuages
Et de nouveau sourire à bien d'autres visages

Donner autour de toi un peu de ta tendresse
Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse

Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne
Il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne
S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne
J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines
Alors, peut-être je viendrai chez toi
Chauffer mon cœur à ton bois

Paroles : Jean-Max Rivière
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Comment X, aurait-il imaginé que sa seule présence la comblait ? Surtout, comment aurait-il pu s’en suffire ? Elle allait jusqu’à penser que sa vie n’avait valu d’être vécue que pour le privilège de le contempler, le désirer et connaître cette parfaite plénitude du cœur et du corps qu’elle avait éprouvée avec lui, et tenait pour ce qu’il y a de plus précieux, de plus beau au monde, même si, tel le ver à l’intérieur du fruit, s’y était glissée , dès le premier instant, l’angoisse déchirante de la mort lente qui la détruirait quand elle en serait privée.
Ses sentiments étaient d’une telle intensité qu’elle se les représenta sous la forme d’un faisceau de vibrations que son cœur aurait projeté en permanence vers celui de X., le détectant où qu’il soit à la façon d’un radar, pour revenir systématiquement la frapper dans un douloureux choc en retour, sa trajectoire ayant été stoppée net au moment d’atteindre son but, par le bouclier qu’il avait dressé entre eux, et dont elle ignorait s’il était fait d’indifférence, de défensive, d’hostilité, ou de tout cela à la fois
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Force est de reconnaître que plus les amours sont impossibles, plus elles s'exacerbent et entretiennent l'illusion que l'être sur lequel nous avons cristallisé nos manques et nos espoirs est le seul aimable au monde, le seul qu'on aimera jamais. La souffrance qui en résulte est pourtant bien réelle et peut détruire autant que dynamiser. Bien qu'elle ait été de loin ma principale source d'inspiration, je me suis souvent demandé s'il n'aurait pas mieux valu que je sois assez équilibrée pour me porter au-devant de partenaires épanouissants, plutôt que passer ma vie à compenser des frustrations aussi dérisoires que les miennes en faisant des chansons. Il m'arrive de me dire aussi qu'il vallait mieux me morfondre seule avec ma guitare et des idéalisations sans aussi proches de moi qu'éloignées de leur objet, qu'aller au bout d'une attirance qui n'aurait pas résisté longtemps à l'épreuve de la réalité, au rpix parfois d'un terrible gâchis. Mais on ne peut pas lutter contre l'inconscient qui nous dirige obstinément, avec la précision du radar le plus sophistiqué, vers l'être dont les failles sont suffisamment complémentaires des nôtres afin d'actualiser la problématique dont nous sommes prisonniers, jusqu'à ce que, à force d'échecs et de douleurs, nous finissons par la percevoir avec assez de lucidité pour tenter de nous en dégager.
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Françoise Hardy
- Vous avez perçu mon livre comme vous l'avez perçu... Enfin, selon votre niveau.

[ > à Laurent Ruquier, ONPC, nov.2016
(À propos de "Un cadeau du ciel...")]
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Dans un premier temps, l'absence, l'infidélité, l'insaisissabilité de l'autre exacerbent sinon les sentiments que l'on croit éprouver à son égard, du moins le besoin qu'on a de lui. Durant nos trop rares moments d'intimité, Jacques me témoignait malgré tout tant de tendresse, de délicatesse, de possessivité et de jalousie aussi, qu'il me donnait l'impression de compter presque autant pour lui que pour moi. Peut-être ne voyais-je que ce que j'avais envie de voir, mais Jean-Marie, me confia, longtemps après, qu'à force de me savoir au plus mal, seule chez moi, pendant que Jacques "s'amusait"; il lui avait un jour posé carrément la question : "Et Françoise dans tout ça ?", ce à quoi l'intéressé aurait répondu : "Elle, c'est différent, je l'aime, et je ne veux pas faire comme tout le monde : ne voir qu'elle au début pour la tromper à la fin. Mieux vaut commencer par la fin et finir par le commencement". Jean-Marie avait été bluffé par cette façon originale d'envisager les rapports de couple, mais quand j'en eu la révélation sur le tard, je me sentis flouée. Changer les règles du jeu sans en informer sa partenaire mène autant à l'échec que les suivre, et revient à jouer délibérément sans elle. Je me rappelai toutes ces lettres, envoyées ou non, où je tentais stupidement de convaincre l'homme de ma vie que c'était une erreur de tabler sur un avenir, par définition incertain, et qu'il fallait vivre au présent. Mais sans doute vivait-il bien plus au présent que moi, simplement nous n'en avions pas la même notion : il vivait au jour le jour ce qui était sans lendemain, et restait parcimonieux pour ce qui lui semblait relever du long terme. Vu sous cet angle, il était beaucoup plus sage que moi
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La maladie ne frappe pas n'importe où, ni n'importe comment non plus : les organes ou les fonctions qu'elle affecte, renseignent sur la nature de notre souffrance psychique. C'est parce que nous ne sommes pas à même de percevoir cette souffrance dans sa globalité, avec ses enjeux contradictoires, qu'elle s'exprime dans le corps. Notre vision de la réalité est faussée par les jugements conditionnels partiaux et partiels que nous portons sur ce qui nous blesse et sur nous-mêmes. En diversifiant les angles de vision et en aidant ainsi à y voir plus clair, le langage métaphorique d'une somatisation peut contribuer à la guérison *. "Nous ne pouvons faire en sorte que les situations traumatisantes que nous avons vécues n'aient pas eu lieu, insiste le Dr. Dransart, mais nous pouvons changer le reagrd que nous portions sur elles jusque-là. "
*On en peut évoquer en quelques lignes la pensée aussi subtile que lumineuse du Dr Dransart, sans être très réducteur
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Françoise Hardy
Dans la nuit noire, tôt ou tard, va briller un espoir et germer ta victoire.
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on n'est jamais totalement innocent de ce qui nous arrive
p 141
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tout donner, tout accepter revient à de l'égoïsme
et à du chantage affectif p 141
jouer l'abnégation est une avidité inavouée p 142
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Au cours de mes quarante-six années d'activité professionnelle, les deux tiers des journalistes auxquels j'ai eu affaire m'auront posé des questions insipides pour mettre ensuite mes réponses à leur sauce, dénaturant ainsi, consciemment ou non, mes propos. Trop souvent, lorsque je tombe sur l'une de mes interviews, je suis sidérée tant par la médiocrité de la mise en forme que par le décalage entre ce que j'ai dit et ce qui en a été fait : rien qu'un mot à la place d'un autre peut modifier le sens général d'une phrase ou la rendre triviale. La presse écrite abonde aussi en redoutables spécialistes de ce montage pernicieux consistant à coller ensemble quelque chose que vous avez dit en début d'entretien avec quelque chose que vous avez dit à la fin sur un tout autre sujet, ce qui, en général, rend le propos incohérent, du moins pour le lecteur attentif. Sans parler des phrases tronquées, mises en exergue et extraites de leur contexte... Même si les bonnes surprises ne sont jamais exclues, venant souvent de là où on les attend le moins, je me méfie donc des journalistes, le hic étant qu'une fois face à eux ma spontanéité prend vite le dessus : j'oublie avec qui je suis et je parle à bâtons rompus comme si je me trouvais avec de vieux amis.
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Étant universelle, l’écologie devrait rester au-dessus des clivages politiques.
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Force est de reconnaître que plus les amours sont impossibles, plus elles s'exacerbent et entretiennent l'illusion que l'être sur lequel nous avons cristallisé nos manques et nos espoirs est le seul aimable au monde, le seul qu'on aimera jamais.
La souffrance qui en résulte est pourtant bien réelle et peut détruire autant que dynamiser. Bien qu'elle ait été de loin ma principale source d'inspiration, je me suis souvent demandé s'il n'aurait pas mieux valu que je sois assez équilibrée pour me porter au-devant de partenaires épanouissants, plutôt que passer ma vie à compenser des frustrations aussi dérisoires que les miennes en faisant des chansons. Il m'arrive de me dire aussi qu'il valait mieux me morfondre seule avec ma guitare et des idéalisations sans doute aussi proches de moi qu'éloignées de leur objet, qu'aller au bout d'une attirance qui n'aurait pas résisté longtemps à l'épreuve de la réalité, au prix parfois d'un terrible gâchis. Mais on ne peut pas lutter contre l'inconscient qui nous dirige obstinément, avec la précision du radar le plus sophistiqué, vers l'être dont les failles sont suffisamment complémentaires des nôtres afin d'actualiser la problématique dont nous sommes prisonniers, jusqu'à ce que, à force d'échecs et de douleurs, nous finissions par la percevoir avec assez de lucidité pour tenter de nous en dégager.
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Françoise Hardy
Si j'avais mesuré un mètre vingt et pesé cent kilos, je n 'aurais sûrement pas f ait la même carrière.
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