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Citations de Françoise Henry (49)


On sait bien qu’il n’y a pas beaucoup de sécurité dans l’amour, et personne ne peut être assuré d’être aimé aujourd’hui, ou demain. Pourtant les enfants, au moins, devraient éprouver cette sécurité-là : être aimés par leurs parents. Ne pas savoir si l’on est aimé est peut-être la chose la plus déstabilisante qui soit, cela peut vous plonger dans un abîme de panique, vous conduire à des gestes fous.
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Ne pas savoir si l’on est aimé est peut-être la chose la plus déstabilisante qui soit, cela peut vous plonger dans un abîme de panique, vous conduire à des gestes fous.
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C'est pour ça qu'un jour je te l'ai affirmé : « tu es un enfant de l'amour », lorsque tu étais venu chercher refuge chez moi. Je t'ai caressé la tête en te disant cela, tu devais avoir dix ans, et j'ai senti comme cette phrase te faisait du bien, comme c'était peut-être une des meilleures choses qu'on ne t'ait jamais confiées.
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Parfois moins on a reçu, plus on veut donner, c’est comme si on voulait compenser ce qu’on n’a pas eu par l’inverse: distribuer ce qu’on n’a pas – comme les moines ou les religieuses
Savoir qu’en soi le don est infini
et gratuit
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_ S'il te plaît, lui as-tu demandé, est-ce que tu pourrais me prendre dans tes bras ?
Si je me souviens de ces termes avec exactitude, c'est qu'ils résonnent dans ma mémoire comme si je les avais moi-même entendus. Elle en a été bouleversée, Anne-Marie, ainsi qu'elle le sera toujours quand elle pense au moment où tu lui as adressé cette prière, à voix tellement peu forte que les hommes pris dans leur conversation l'ont à peine entendue Tu t'es retrouvé assis sur ses genoux tandis qu'elle te serrait contre elle, qui ne pouvait que répéter :
_ Mon petit, mon petit...
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Je n'ai rien pu objecter et tu es parti, chancelant, ta silhouette a aussitôt été mangée par les arbres, par le vent. Etait-ce parce que tu existais si peu aux yeux des autres que même l'air, et la nature tout autour, semblaient si vite chercher à te rendre invisible ?
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Chacun fait comme il veut, et surtout comme il peut. Augustin s'est redonné des forces avec Patricia, moi je m'en suis redonné avec moi-même, c'est la seule différence : il est juste question de pouvoir continuer à vivre.
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Mais sais-tu qu'elle s'appelle orpheline, ma maladie, comme toi tu l'es devenu : à moitié orphelin ? celà signifie que c'est une maladie qui ne se soigne pas : on peut faire le lien, si tu veux, entre orphelin et inguérissable.
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Maintenant, tu sais bien qu'elle s'est tirée définitivement. Qu'on t'a abusé. Que les avions ne transportent que des vivants. Que ces vivants, un jour ou l'autre, reviennent, ou alors ils meurent dans des crashs et on vous met forcément au courant. Tu sais, à sa décharge s'il en est besoin, qu'elle ne t'a jamais trahie. Mais cela ne te console pas.
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C'est pas grave si c'est pas des lunettes pour lire, a déclaré Marie-Jo en quittant la boutique. C'est des lunettes pour vivre, voilà tout.
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Quand elle s'est retournée sur sa bicyclette, tu étais encore là dans la cour à la regarder si fixement qu'elle a pédalé très lentement pour te laisser le temps de la quitter enfin des yeux, ainsi elle s'est éloignée comme une histoire dansante tellement étrangère à la tienne.
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Même s'ils l'ignoraient car ils étaient pressés, ils n'éprouveraient pas d'agacement envers lui, juste de l'indifférence - et l'indifférence n'est jamais condamnable n'est-ce pas ...?
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elle a sillonné la France en long en large comme on sillonne sa propre tête, comme on creuse des tunnels dans ses pensées. Elle a vécu dans les trains dessinnant, sur une carte de France, une gigantesque toile d'araignée mais c'était son cerveau, ses pensées prisonnières et personne ne comprenait donc qu'elle ne cherchait pas un chemin sur les routes, mais un chemin dans sa tête?
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(…) Marcelle épousait le sort de ses parents, elle épousait leurs tracas leurs soucis au jour le jour elle épousait leurs joies aussi leurs éclats de rire leurs histoires drôles (…) elle épousait tout ça avec beaucoup de calme et sans regret semblait-il, tout ça au lieu d’épouser
Pierre Andersen
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Tout le monde est retourné à son quotidien. On a de grands élans comme ça, on a les yeux embués quand on en parle, puis on se retrouve vite coincé dans ses habitudes. p.76
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Rien ne peut se passer de dangereux, rien qui casse cette surface douce et moelleuse, celle dont sont faits les jours du quotidien.
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c'était une recette rapide, la plus rapide qu'elle connût. On mélangeait, hop! Cela s'appelait le Hop la la.
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Les gâteaux s'offrent au monde entier, à l'amitié, au rire, au plaisir, aux moments volés, aux moments partagés, aux enfants et aux adultes et aux vieilles personnes et à tout ceux qui veulent, mais pas à soi tout seul.
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sa vie avec Pergise ressemblait à un étang. On s'y sentait bien. On pouvait se dire que dans 40 ans, ce serait encore pareil. Le vent en aurait un peu ridé la surface tout simplement
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est-ce qu'il portait un pyjama ? Alors forcément il était un peu ridicule. Tous les pyjamas pour homme sont un peu ridicules. Elle souriait de penser qu'il était en pyjama. Un pyjama n'est jamais noir. Il est d'une horrible couleur pastel, à vomir. Voilà qui changeait les habitudes de l'instituteur, son teint, son aspect sérieux. Voilà qui ôtait à ses yeux leur brillance et affadissait le regard.
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