Citations de Frantz Duchazeau (68)
L’ode est très noble, belle, tout ce que vous voulez, mais trop outrée pour mes oreilles sensibles toutefois, que voulez-vous ! La mesure, la vérité en toutes choses, n’est plus appréciée de nos jours.
Pour avoir du succès, il faut écrire des choses suffisamment compréhensibles pour qu’un fiacre puisse les chanter tout de suite, ou tellement incompréhensibles que cela plaît justement parce que personne de sensé ne peut les comprendre.
Wolfgang Amadeus Mozart
Je ne peins que pour le plaisir de l'instant.
Peut-être faut-il simplement penser aux choses pour qu'elles arrivent ?
Est-ce que les choses sont belles parce qu'elles sont éphémères ?
Mon père dit, quand on est enfant, on ne sait pas qu'on vit. On vit, c'est tout. Une fois adulte, on repense à son enfance avec tant de bonheur... Parfois même ça fait du mal de repenser à son enfance.
Ceux qui prennent conscience de la mort très tôt ont un parcours plus intéressant.
Qu'est-ce qui fera qu'on ne regrettera pas la vie qu'on a menée? En ce qui me concerne, je crois avoir trouvé la réponse... préserver le passé avant qu'il disparaisse à jamais.
- Est-ce que les choses seront toujours là ?
- Tu veux dire le monde ?
- Oui.
- Je ne sais pas.
- Maman ? Est-ce qu'on peut figer le temps comme une photo qui arrête un moment ?
- … Et Robert ( Johnson ) ? Il faisait comment ici ? Il se prenait des chaussures dans la gueule ?
- Non, lui, il était charismatique. Et par dessus tout, il s'en foutait, c'est l'public qui devait le conquérir. Robert n'était pas quelqu'un comme tout le monde... Quand il jouait avec son slide, il pouvait hypnotiser une salle entière.
Je me souviens d'avoir vu de mes propres yeux, de vieux Indiens...regardant la ville de Cuzco...en voyant la ville, ils ont poussé un grand cri de douleur, les larmes de tristesse coulaient de leurs joues en contemplant le présent, et en se rappelant le passé.
Pedro Cieza de Léon, 1553.
Jeune homme. Imagine. Un jour on décide que tu n'as plus aucun droit, à part te faire insulter, molester, te faire battre, juste parce que tu es blanc... c'est complètement absurde... Et si tu protestes, tu es lynché... Te rends-tu compte, jeune homme, de ce que nous vivons? Pourquoi? Qu'avons-nous fait pour mériter ça?
(Robert Johnson)
- Moi j' m' en fous d' tout ça, j' enregistre, j'enregistre pas, c'est pareil, la musique c'est sur le moment, demain je jouerai les morceaux autrement...
… Les gens, en voulant te faire des compliments, ils te plombent en moins d'deux.
[ deux enfants ]
- On va à la rivière ?
- On va au cimetière, plutôt ?
- Oh non, pas le cimetière, c'est nul !
- Moi j'y vais souvent, je vais parler aux morts.
- Tu leur dis quoi ?
- Des obscénités.
- Des quoi ?!
- Des obscénités. Des trucs dégueu, quoi !
- Ah !
— Ne soyez pas naïf, Mozart. Ici, pour réussir, il faut être entreprenant, audacieux, retors, même... Il faut courir aux quatre coins de Paris et s'épuiser à parler, à se montrer.
— Monsieur Grimm, je suis musicien et compositeur. Pas homme du monde.
— Eh bien, Mozart, ici on ne connaît pas la musique. On donne tout au nom, la notoriété fait tout ! Et le mérite de l'ouvrage ne peut être jugé que par un petit nombre. Le public est en ce moment ridiculement partagé entre Piccinni et Gluck, et tous les raisonnements que l'on entend sur la musique font pitié. Vous voyez, mon cher Mozart, dans un pays où tant de musiciens médiocres et détestables ont fait fortune, je crains fort que vous ne vous tiriez pas d'affaire. De l'entregent, Mozart, là est la clef de la réussite. Soyez mon secrétaire et nous reparlerons de cela.
— Encore une fois, monsieur Grimm, je suis un musicien...
— Bien. Je m'occuperai de votre cas le mieux que je peux. Maintenant, je dois prendre congé de vous, jeune homme.
— J'ai rencontré le grand Haydn à Mannheim. Il était étonné de votre situation, Wolfgang, et me dit... Comment Mozart, cet être unique, n'est-il pas appointé dans une cour ?
— Mon père fait des pieds et des mains pour me faire rentrer à Salzbourg. Il pense que mon voyage ici est un fiasco, que je n'ai rien accompli. Je ne suis pas fait pour enseigner. "Ich bin ein Musikus !" Pas un enseignant. Je laisse cela aux gens qui ne savent rien d'autre que jouer du piano.
Mes amis, j'ai tellement envie de m'échapper d'ici... Au pays de Voltaire, rien n'est beau. J'aimerais aller en Italie composer un opéra, je n'ai que cela en tête. Ces Français ne comprennent rien à la musique, leur langue n'est absolument pas faite pour la musique...
L’homme est comme un prisonnier qui n’est jamais satisfait !
- Tes trucs d'intimité avec une chanson, ça me parle, en fait. Quand je chante avec intensité, y'a toujours une frangine qui me tombe dans les bras...
- Ah tu vois... c'est pas un hasard... c'est le cap à franchir...
Regarde, Jefferson. Chaque fois qu'il sortait sa guitare, il devenait le roi. Personne ne lui arrivait à la cheville. On regardait et on restait cloué.
De votre musique se dégagent toutes les vertus de nos inspirations maçonniques. Le sentiment de liberté, de courage, d'honnêteté, de patience, de loyauté, d'humanité.