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4.76/5 (sur 19 notes)

Nationalité : Autriche
Né(e) à : Schoppernau, Vorarlberg , le 13/05/1839
Mort(e) à : Schoppernau , le 26/04/1869
Biographie :

Franz Michael Felder est un écrivain et paysan autrichien.

Franz Michael Felder est né dans une pauvre famille de paysans dont il n'a pas voulu se séparer par solidarité.

Autodidacte, il a découvert seul la grande littérature allemande et est devenu écrivain.

Son livre le plus connu est son autobiographie, "Scènes de ma vie".

Il a continué à s'occuper de la ferme familiale. Il a créé une coopérative agricole et ouvrière. Il est mort d'épuisement à 29 ans.

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
A quoi me servait d’être un lettré ? C’était un fardeau, non seulement pour les autres, mais pour moi-même, et pourtant c’est tout ce que je possédais.
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Quiconque veut soustraire quelqu'un à l’abîme de sa douleur doit d'abord descendre lui-même dans cet abîme et lire dans l'âme de celui qui souffre.
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La lecture n'est formatrice qu'aussi longtemps qu'un écrivain est un homme de bonne volonté, je dirais presque : qu'il écrit avec son sang. Mais s'il ne fait que suivre le goût et les caprices de son époque, en un mot s'il se laisse façonner par son lecteur, à qui l'on en devra ne montrer que sa propre image - entourée d'une auréole -, alors la lecture n'est pas formatrice, bien au contraire.
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Si le destin semble parfois s’acharner sur l’homme, ce n’est que pour qu’il se défasse un peu du fardeau qui l’oppressait et se dirige d’un pas d’autant plus rapide et assuré vers un but qui soit digne de lui.
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(...) cette fêlure qui court en tout homme qui s'efforce de faire valoir tant soit peu sa singularité.
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Les arrêts de l’opinion publique me laissaient d’autant moins indifférent que je voyais combien tous ceux qui avaient quelque valeur à mes yeux y étaient assujettis.
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S’il m’apparaissait autrefois que le sort de nos bêtes domestiques, en raison de leur supposée dépendance vis-à-vis de nous, n’était guère enviable, je nous voyais désormais de plus en plus dépendantes d’elles, et c’est nous que je prenais en pitié.
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(...) je n'ai jamais voulu apprendre, pour moi-même et pour les autres, que pour en tirer élévation et profit. Je croyais que je n'en deviendrais que meilleur et que je saurais mieux venir en aide à mon prochain.
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Mon humeur il est vrai changeait aussi au gré du temps. Les beaux jours - il y en eut peu cet été-là -, je me portais bien, je me sentais libre et léger. Je menais paître mes bêtes en chantonnant sur les plus hautes montagnes, je leur laissais plutôt libre cours, je rivalisais d'ardeur avec elles pour gravir les pentes. Je demeurais assis de longues heures sur les rochers que domine, pointe grise et fière dans le bleu du ciel, la Künzelspitze, et je me délectais de la forme si changeante des têtes de pierre scintillantes. J'embrassais du regard, réjoui, les profondeurs toutes entières du Bregenzerwald, et j'adressais un salut à ces habitants que le paysage montueux dissimulait dans ses recoins ; alors les hommes me redevenaient plus proches, je liais avec tous en pensée un agréable commerce, et l'ombre du soir montait des vallons plus tôt que je ne l'eusse souhaité. Mais ces journées-là, je l'ai dit, étaient fort rares, et il était beau qu'une seule d'entre elles sût me faire oublier une douzaine de maussades. (page 164)
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Marraine avait le don singulier de saisir l'essence même des gens et de la restituer en quelques traits. Pendant les longues journées d'été qu'il lui fallait passer à la maison, seule ou avec moi, elle avait tout le le loisir de réfléchir au destin, en apparence plus heureux que le sien, de ses anciennes camarades d'école et même de toutes ses connaissances. Elle disait aussi souvent qu'elle puisait sa consolation dans la contemplation des rapports humains et dans la découverte que chacun avait son fardeau à porter ou s'en appesantissait tout seul. Elle apprenait alors à endurer patiemment ses souffrances, quoiqu'il fût plus difficile de tirer bénéfice de ses propres déboires que du spectacle des calamités dont Dieu affligeait les autres. C'était pour moi un plaisir et un bienfait, que d'entendre ma petite tante aimante et clairvoyante m'expliquer les sentiments et les rapports humains.(pages 29-30)
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