AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Frédéric Lenoir (1546)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le miracle Spinoza

Dans ma folle adolescence m'était venue l'idée, aussi sotte que grenue, de me lancer seule (Spinoza n'étant alors pas au programme) dans l'étude de "L'Ethique" et du "Traité théologico-politique". Et je me souviens m'être alors demandé avec une consternation certaine si d'aventure et pour mon plus grand malheur de mauvaises fées ne s'étaient pas penchées sur mon berceau pour ne me laisser, en matière d'intellect, que deux neurones et demi...



Désolation... Avec ses démonstrations mathématiques, ses propositions et autres scolies, Spinoza, le philosophe du bonheur, le spécialiste de la joie, m'avait alors littéralement accablée. Depuis, ayant probablement retrouvé quelque part mes neurones manquants, j'ai réussi à faire mon miel de cette rugueuse "Ethique" et fini par compter Spinoza au rang de ces amis d'un abord certes difficile mais qui, fondamentalement, ne vous veulent que du bien. Comme quoi, la vie...



Mais comme j'aurais aimé, à l'époque, avoir en mains ce livre de Frédéric Lenoir pour me guider dans la pensée spinozienne, dans la complexité de ses raisonnements et dans la difficulté de son approche mathématique !



Voilà un petit essai, fort bien écrit et d'une lecture extrêmement agréable et rapide (je l'ai lu en une soirée) qui nous conduit en douceur et sans douleur au coeur du système spinozien et de ses problématiques essentielles. Certes, et il le reconnaît lui-même, Frédéric Lenoir n'est pas un spécialiste de Spinoza. Mais il l'a étudié en profondeur et nous restitue avec talent le portrait d'un homme replacé dans son contexte et un système de pensée qui fut révolutionnaire en son temps et, à bien des égards, le reste encore aujourd'hui.



Merci, Monsieur Lenoir, pour cette vulgarisation intelligente et sensible !



P.S. A tous les lecteurs de Babélio qui souhaiteraient faire de "L'Ethique" LE best-seller de l'été (lecture idéale pour la plage !!! :-)) et aller plus avant dans la découverte de Spinoza, je conseille "Spinoza, une philosophie de la joie" de Robert Misrahi et le "Spinoza" de Steven Nadler.
Commenter  J’apprécie          13022
L'âme du monde

Huit sages venus des différents coins de la planète se retrouvent réunis dans le monastère perdu de Toulanka, en plein coeur du Tibet, afin de donner à deux adolescents les clés de la sagesse universelle.



Il s'agit d'une femme chamane, d'une philosophe européenne, d'une mystique hindoue, d'un maître taoïste chinois , d'un rabbin kabbaliste, d'un moine chrétien, d'un maître soufi musulman, et d'un moine bouddhiste.



Ensemble, ils vont dépasser leurs divergences culturelles et historiques, et vont s'appuyer sur leur expérience personnelle afin de transmettre ce qu'ils appellent l'"Ame du Monde" à savoir, la force bienveillante qui maintient l'harmonie de l'univers.



Leur message a pour but aussi de répondre à ces questions essentielles:

Comment réussir ma vie et être heureux?

Comment harmoniser les exigences de mon corps et celles de mon esprit,

Comment mieux me connaître?

Comment ouvrir son coeur?

Comment accepter ce que l'on ne peut changer?



C'est une lumineuse leçon de sagesse que nous donne Frédéric Lenoir, philosophe et historien, Directeur du magazine "Le Monde des religions" .

Ici encore, il montre son talent de pédagogue.
Commenter  J’apprécie          1000
La parole perdue

Je me suis délecté avec cet ouvrage qui m’a beaucoup appris sur la Rome Antique, les débuts de la chrétienté et l’éruption du Vésuve.



Le XIX siècle narra avec beaucoup de succès les débuts du christianisme avec « Ben Hur » et « Fabiola ou l'Eglise des catacombes » et la disparition de Pompéi avec « Quo Vadis » ; « La parole perdue » enrichit et actualise nos connaissances sur Rome, l’église primitive, les martyrs et l’éruption volcanique qui effaça Pompéi en créant le personnage de Livia, la chute de Néron et les bouleversements qui suivirent. Belle héroïne cette Livia, seule survivante de sa famille après l’incendie de Rome et qui finit tragiquement dans les cendres de Pompéi.



L’évocation de Vézelay et des reliques de Marie Madeleine, mille ans plus tard est intéressante, elle apporte peu au lecteur du chef d’oeuvre du Père Bruckberger « Marie-Madeleine » mais permet de relier l’époque romaine à notre époque, grâce à une intrigue ésotérique et policière un peu « tirée par les cheveux » mais dans laquelle la gracieuse Johanna m’a guidé avec plaisir.



Reste maintenant à découvrir « La promesse de l’ange » , tome précédent et à aller vers le Mont Saint Michel.
Commenter  J’apprécie          954
Le miracle Spinoza

Quel tour de force : arriver à présenter la philosophie de Spinoza de manière aussi claire et aussi agréable à lire !

Tour de force car lire Spinoza dans le texte est une tâche ardue, en tout cas je l’avais trouvée trop hermétique pour moi...

Ici par contre, le propos de Spinoza m’est exposé clairement.



Lecture rendue encore plus agréable par le récit de la vie de Spinoza, la vie d’un homme courageux, positif qui propose un chemin de construction de soi qui aboutit à la joie et à la béatitude, un homme libre et extrêmement en avance sur son temps, et même en avance sur le nôtre...



L’auteur s’il aime Spinoza ne nous cache pas ce qui l’éloigne de lui, mais l’on ne peut qu’être touché par l’admiration qu’il lui porte.



Je lui suis reconnaissant de m’avoir si bien présente Baruch Spinoza !
Commenter  J’apprécie          934
L'âme du monde

Sous forme de roman, Frédéric Lenoir nous invite à nous poser, à nous faire réfléchir au pourquoi de notre présence sur terre et au comment vivre cette vie. Aucune connotation religieuse n'est mise en avant. Il y est forcément question de spiritualité, mais les religions sont toutes sur le même plan d'égalité. La spiritualité, voilà la notion ici évoquée.

Ce livre est une bouffée d'oxygène où les choses semblent si logiques qu'on se demande pourquoi le monde tourne si mal aujourd'hui. Frédéric Lenoir remet les choses à leur juste place.

Ce livre fait du bien... Il est accessible à chacun, jeune ou moins jeune, croyants ou non croyants.

La grande mode actuelle est la littérature chick-list ou feel-good. Ce n'est pas ma tasse de thé !!! Et je rassure les lecteurs, ce livre n'en fait pas partie, loin sans faut !! Mais il est sans conteste un VRAI livre FEEL GOOD !!

Je le conseille à tous, en livre de chevet. L'âme du monde ne peut apporter que du positif en chacun de nous.
Commenter  J’apprécie          893
Petit traité de vie intérieure

Eh bien voilà, la veille de mes 47 ans, je ne me sens pas plus sage d'avoir lu "Petit traité de vie intérieure", à vrai dire je n'ai jamais pensé que la lecture d'un ouvrage de philosophie ait le quelconque pouvoir de me rendre ni plus sage ni meilleure!

Par contre j'ai passé d'agréables moments de lecture qui ont enrichi mes réflexions et m'ont donné envie d'aller plus loin dans la lecture d' Anciens comme Épictète ou de philosophes contemporains comme Lévinas dont Frédéric Lenoir a suivi l'enseignement.

L'écriture de Lenoir rappelle par sa rigueur et sa concision celle d'André Comte Sponville et son savoureux "Petit traité des grandes vertus".

Mais je trouve chez Lenoir la patte d'un Montaigne car sa philosophie est profondément humaniste et tout son discours est émaillé de digressions sur ses expériences personnelles, ce qui donne plus de profondeur à ses démonstrations intellectuelles.

Il a une connaissance sûre des religions tant bouddhiste que chrétienne et

islamique ce qui donne une dimension universelle à sa réflexion.

Un ouvrage qui fait du bien à l'âme et à l'intellect, accessible à tous mais loin d'être simpliste tant par les sujets abordés que par les références bibliographiques qui clôturent chaque chapitre où chacun pourra puiser de nouvelles pistes de lectures.

Un ouvrage qui nous ouvre vers d'autres lectures, clé d'un plaisir sans fin!

Source de réflexions infinies...
Commenter  J’apprécie          850
L'âme du monde

Lorsque le kitsch se mêle au sacré, l’éternel à la mode et la pédagogie à la démagogie, on peut avoir envie de rire. Ou de pleurer. En tout cas, on permettra à sa bibliothèque de respirer un peu en éliminant un livre de ses étagères.





Frédéric Lenoir construit son livre en pompant avidement aux sources d’un catastrophisme digne des mauvaises nouvelles du JT de 13 heures. Aux quatre coins du monde, au même instant, sept personnes sont frappées par le pressentiment d’un cataclysme imminent qui devra les conduire dans un premier temps au monastère de Toulanka, au Tibet. On ne l’aurait pas forcément cru tout seul, mais ces personnes sont des sages -l’auteur nous le certifie et on ne conteste pas. Se mélangent donc une professeure de philosophie et des ressortissants de toutes les religions du monde –Frédéric Lenoir a heureusement été assez modeste pour ne pas inclure un écrivain new-age dans ce groupe de zouaves. D’une manière très répétitive et mécanique, l’appel de Toulanka apparaît comme une révélation et nous est présenté plus ou moins dans les mêmes termes, du plus au moins ridicule, faisant parfois surgir la vision dans les aboiements d’un clébard ou dans la moindre irrégularité d’une tartine de pain :





« Ne parvenant pas à dormir, elle se leva au milieu de la nuit, alluma la télévision et tomba sur une émission consacrée au bouddhisme tibétain. Lorsque le monastère de Toulanka fut évoqué, un frisson la parcourut de la tête aux pieds. Sans savoir pourquoi, une idée fixe s’imposa à elle : tout quitter à l’instant pour se rendre dans ce monastère. Elle prit un somnifère et tenta d’oublier cette obsession. Mais quand, le lendemain, elle croisa dans la rue une dame hurlant à son chien : « Toulanka ! Au pied ! », ses derniers doutes se dissipèrent. »





Si c’est de l’humour, ce n’est pas drôle, et si ça n’en est pas, c’est désespérant. Mais voilà les sept sages partis au Tibet, se rencontrant avec étonnement au beau milieu d’un monastère que Frédéric Lenoir n’aurait jamais choisi d’élire si la région n’avait pas été popularisée par les évènements des Jeux Olympiques de 2008. L’histoire se transforme alors en stage d’initiation à la méditation au cours duquel les participants devront s’être mis d’accord pour unir leurs connaissances et leurs sagesses diverses, issues de leurs différentes écoles de pensées, afin d’abolir toute religion traditionnelle et de déceler l’essence de l’ « âme du monde ».Si les progrès de la mondialisation leur auront permis dans un premier temps de prendre le premier Easy Jet pour s’amuser au Tibet, ils leur permettront dans un second temps de faire une croix sur les vieilles religions rasantes pour mettre au point une « anti-religion » plus dogmatique que jamais, imposant péremptoirement la tolérance, l’union pacifique des sagesses et une définition incontestable du « bien », du « mal » et du « bonheur ».





Et c’est parti pour une longue litanie des préceptes qui obligeront l’homme moderne connecté à Facebook de devenir heureux (« Allons voir si tu as de nouveaux amis sur Facebook ! » lança le vieux Chinois dans un ricanement joyeux). N’osant pas faire preuve de trop d’originalité pour ne pas effrayer le lecteur moderne qu’il imagine forcément aseptisé et réduit aux seules croyances des bénédictions commerciales, n’usant pas d’un style ni d’une écriture trop complexes pour ne pas perdre le lecteur abruti qu’il imagine abreuvé aux seules sources de la Roue de la Fortune, Frédéric Lenoir s’adresse à nous sur un ton didactique si lourd qu’entre démagogie et orgueil, on se demande quel instinct a le premier guidé la rédaction de cette nouvelle Âme du monde qui n’a rien d’original. Les métaphores sont d’une tristesse et d’une platitude qui doivent tout aux stéréotypes (« Ce qui compte, ce n’est pas de gravir cette montagne, ou bien celle-ci, ou bien encore celle-là, mais de parcourir le chemin ») et qui ont cet avantage bien utile pour l’auteur de vouloir tout et rien dire à la fois, ne prenant aucun risque lorsqu’il s’agit de vouloir transmettre une pensée personnelle au lecteur. D’ailleurs, rien de ce qui n’est écrit ne semble découler d’une réflexion originale. Il semblerait plutôt que Frédéric Lenoir ait vraiment pioché tout ce qui lui semblait être « bon » (niais, pathétique, caressant, lénifiant…) au sein des sept plus grandes écoles de pensée actuelles pour les brasser, sans souci de cohérence, donnant parfois lieu à des contradictions internes qu’il essaie d’estomper en amenant sans cesse sur le devant de la page des concepts aussi indéfinis que « Bonheur », « Paix », « Amour » et autres ressortissants à majuscule. Ainsi se trouve-t-on soumis à des enseignements contradictoires qui tortureront la minable « âme ponctuelle » cherchant à se faire « âme du monde ». Il faudra donner le meilleur de soi-même pour devenir parfaitement satisfait de la personnalité que le monde nous a transmis. Les sages se mettent ainsi d’accord, dans un premier temps, pour affirmer que « La grande ambition qui doit guider ta vie, c’est de développer le meilleur de toi-même », impliquant une série d’exercices et d’obligations dignes de mangerbouger.fr (« Développe et entretiens ses possibilités en faisant de l’exercice. Allie le souple –yoga, gymnastique douce- et le tonique : course, travail musculaire. Mais ne cherche pas à dépasser ses limites et ménage-le. Ton corps a besoin de repos. Dors chaque nuit le nombre d’heures nécessaires. […] Ton corps a aussi besoin de se nourrir. La nourriture ne doit pas seulement apporter un plaisir, mais fournir au corps l’énergie nécessaire. L’alimentation doit être variée, équilibrée et aux besoins de chacun ») avant d’anéantir tous les efforts dans un second temps au cours duquel les sages se mettront d’accord pour affirmer que la meilleure attitude à entretenir à l’égard de la vie consiste à accepter tout ce qu’elle entraîne –soi, sa personnalité, les autres, la maladie et la fatalité (« L’attitude la plus importante, la voie royale, celle qui est le couronnement de la sagesse, c’est d’acquiescer à la vie. C’est d’accepter le réel. Ne pas refuser ce qui se présente. Certaines choses peuvent et doivent être changées. Mais commençons par dire « oui » à la vie. Une maladie survient : acceptons-là et faisons ce qu’il faut pour guérir »).





Une fois que l’on a bien intégré que cette nouvelle Âme du monde développée par Frédéric Lenoir n’est qu’un spiritualisme moderne gonflé à la mondialisation, au socialisme pour les nuls et à la pédagogie facebook, le livre devient plus intéressant et se transforme en bréviaire du foutage de gueule. L’enseignement imaginé par les sept plus grands sages du monde ( !) n’échappe pas à l’obligation de faire sens et Frédéric Lenoir lui assigne un but : instruire les deux adolescents du monastère dans l’espoir d’en faire des hommes nouveaux qui –par propagation sur Twitter-, transmettront l’enseignement sacré aux autres jeunes dévergondés du monde moderne. La spiritualité ne peut se passer des caractéristiques propres à une société libérale répugnée : domination du marché et obligation de rentabilité. Bien sûr, la transmission se heurte parfois au crétinisme ardent des deux adolescents du livre –et de l’image que Frédéric Lenoir détient de son lectorat (« Moi, je rêve de rencontrer le prince charmant, de rigoler avec mes amies et de m’éclater dans la vie ! Voilà ! »).





Au milieu de tous ces préceptes qui, en voulant plaire à tout le monde, en cherchant l’approbation de tous et en n’osant blesser personne, finissent par devenir vides et creux, Frédéric Lenoir ose avancer quelques affirmations psychologiques dignes du siècle dernier (« Nous reproduisons dans nos relations amoureuses le conditionnement affectif de notre petite enfance. Ces blessures du cœur peuvent guérir au fil de la vie, par une prise de conscience, des thérapies et des rencontres appropriées ») qui devraient nous conduire immédiatement sur le divan du psychologue du quartier, que l’on soit effectivement perturbé par un passé difficile à surmonter, ou qu’il s’agisse de devenir le surhomme qu’aucune faille ne vient entraver dans la quête de son développement illimité (« Est-il libre, l’homme […] qui ne pourra rester dans une pièce où il a vu une araignée ? »).





L’âme du monde a voulu tirer le meilleur des sept plus grandes écoles de pensées connues à l’heure actuelle, niant leurs particularités, leurs histoires, leurs nuances et leur complexité pour créer un hybride impersonnel et fade qui serait à la culture dans tout son éclectisme ce que MacDonald’s est aux cuisines traditionnelles et locales héritées de générations d’êtres humains. Inintéressant, Frédéric Lenoir ose cependant croire à son originalité et postule l’ignorance, le nombrilisme et la soif de richesses (qu’il s’agisse de spiritualité ou de bonheur) d’un lectorat dopé aux préceptes libéraux. La contradiction émaille jusqu’à la construction de son récit et conduit du paradigme du capitalisme matériel au paradigme du capitalisme spirituel –ce qui n’est finalement pas différent.




Lien : http://colimasson.over-blog...
Commenter  J’apprécie          8421
Le miracle Spinoza

Grâce à cet ouvrage de vulgarisation philosophique, l'auteur nous rend l'homme, Spinoza, plus proche et son système philosophique moins ardu et un peu plus accessible. Il le fait avec une écriture fluide et précise. Nous apprenons que le philosophe Spinoza fortement influencé par René Descartes, est considéré avec ce dernier et Leibnitz comme les principaux représentants du rationalisme.

Au sujet de notre philosophe, Bergson disait :"Que tout philosophe a deux philosophies : la sienne et celle de Spinoza". Formidable compliment.

Un très bon et bel ouvrage pour mieux connaître un des grands philosophes du 17 e Siècle et , aussi, un des précurseurs du 18 e , le Siècle des Lumières !
Commenter  J’apprécie          776
Du bonheur : Un voyage philosophique

Si je vous dis : « Voulez-vous être heureux ? », vous allez évidemment me répondre « oui » ! Car tout le monde veut être heureux, on ne vit que pour ça, d’ailleurs. Ce ne sont les philosophes qui me contrediront, eux qui cogitent depuis des siècles sur le sens de la vie et le bonheur des hommes.



Eh bien, Frédéric Lenoir nous rappelle tout ça bien simplement : d’Aristote à Bouddha, en passant par Epicure, Voltaire, Kant, Schopenhauer, Spinoza, Montaigne, Tchouang-tseu (et j’en oublie !), il nous détaille leur philosophie du bonheur. Et je peux vous dire que j’ai lu cela de façon très aisée, car cet auteur manie les concepts avec la meilleure pédagogie du monde, compare les philosophes et donne sa propre idée, vu qu’il est philosophe lui-même.



Quelle joie, quel apaisement de lire que finalement, c’est en nous que le bonheur existe. En refermant cet ouvrage, j’ai commencé à réfléchir et à adhérer totalement à cette pensée énoncée à la fin de tout ce cheminement :

« La sagesse nous apprend à désirer et aimer ce qui est. Elle nous apprend à dire « oui » à la vie. Un bonheur profond et durable devient possible dès lors que nous transformons notre propre regard sur le monde. Nous découvrons alors que bonheur et malheur ne dépendent plus tant des causes extérieures que de notre « état d’être ».

Etre heureux, c’est aimer la vie, toute la vie : avec ses hauts et ses bas, ses traits de lumière et ses phases de ténèbres, ses plaisirs et ses peines. C’est aimer toutes les saisons de la vie : l’innocence de l’enfance et la fragilité de la vieillesse ; les rêves et les déchirements de l’adolescence ; la plénitude et les craquements de l’âge mûr. C’est aimer la naissance et c’est aimer aussi la mort. C’est traverser les chagrins pleinement et sans retenue, comme jouir pleinement et sans retenue de tous les bons moments offerts. C’est aimer ses proches le cœur grand ouvert. C’est vivre intensément chaque instant. Ne confondons pas la souffrance avec le malheur. »



Voilà. Je sais, c’est difficile de vivre cela, j’ai essayé et j’essaie encore, et quelquefois, oui, je peux dire que je suis heureuse. C’est ce que je vous souhaite, à tous. Et peut-être voudrez-vous lire cet ouvrage qui fait avancer, qui creuse en nous le chemin de la sagesse.

Commenter  J’apprécie          7510
La parole perdue

J’ai à la fois beaucoup apprécié ce roman tout en me sentant mitigée. Je pense que l’un n’empêche pas l’autre. J’ai adoré le roman historique que nous offre l’auteur, particulièrement le récit du parcours de Livia, jeune femme à la destinée à la fois tragique et heureuse, qui bien qu’esclave, a pu exercer son art de parer les femmes de la haute société romaine, exprimer ses idées lors d’intéressantes conversations avec son dernier maître, philosophe ouvert. Si l'on peut qualifier ce parcours d'heureux pour une esclave, sa situation fut moins réjouissante si l’on considère la perte de sa famille, de ses amis, chrétiens suppliciés sous Néron, si on réalise que jamais elle ne put pratiquer la religion de ses pairs, que jamais elle ne put confier le secret dont elle était l’unique détentrice : le seul message connu pour avoir été écrit par le Christ lui-même.



J’ai aimé les faits historiques, la succession des empereurs, la politique romaine, les descriptions de la société de l’époque, et la bonne moitié du roman consacrée à Pompéi, les descriptions d’une ville de rêve avant que n’arrive ce terrible 24 août 79, puis le récit d’une catastrophe sans précédent qui aujourd’hui encore frappe les esprits. Ce jour funeste est très bien décrit et on réalise bien la terreur de la population lors de la colère du Vésuve.



Cette période historique alterne avec une autre situation vécue durant le Moyen-âge, alors que Cluny rayonnait, que Vézelay déclinait et que son abbé cherchait par tous les moyens à attirer le pèlerin. Où l’on retrouve Frère Roman, une vieille connaissance issue de ce que l’on va qualifier de premier tome qui pour moi, n’a de commun que certains personnages, Frère Roman tourmenté par la mort de Moïra, jeune femme Celte, condamnée au Mont St Michel pour n’avoir pas voulu se convertir à la religion Chrétienne.





Ces deux récits d’histoire survenant à deux périodes distinctes nourrissent le récit que l’on pourrait qualifier de principal, dans lequel Johanna, notre archéologue du Mont St Michel se retrouve à Vézelay, à l’époque actuelle, avec sa fille, Romane. Elle est en possession d’une statue de bois sculpté représentant Marie-Madeleine, se demandant comment ce culte est arrivé jusqu’à Vézelay. Les aventures de Johanna prennent donc leur source dans le passé : la période romaine qu’elle découvrira douloureusement à travers la maladie inexpliquée de sa fille qui sous hypnose, va révéler des secrets enfouis, et la période médiévale qui elle-même prendra sa source en Antiquité durant laquelle Marie de Béthanie est supposée être venue en France et y avoir laissé des reliques.



Un roman qui m’a passionnée en raison de tout ce que j’ai pu y apprendre, malgré des situations peu crédibles, un côté surnaturel et fantastique un peu facile : comme par hasard, après avoir risqué sa vie au Mont St Michel, et s’en être sorti, elle voit maintenant sa fille vivre ce qui pourrait être considéré comme une vie antérieure, pourquoi pas, mais est-ce son métier qui induit ce fait ? Je trouve cela un peu énorme. On va dire que le roman se veut fantastique sans chercher davantage.



Le roman est sensé être un peu policier, avec effusions de sang liées à des meurtres à Pompéi, était-ce vraiment nécessaire ? Le dénouement le dira aux éventuels lecteurs de ce livre que je conseille tout de même car l’objectif des auteurs est sans aucun doute de répandre de la culture historique avant tout. Et ils y sont parvenus.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
Commenter  J’apprécie          743
Le miracle Spinoza

La pensée de Spinoza a été pour Frédéric Lenoir une découverte qui a changé sa vie.



Le philosophe français tenait à retranscrire ses principales pensées en les vulgarisant et en les rendant ainsi accessibles à tout le monde.

Pari réussi !



Merci à Frédéric Lenoir d'avoir éclairé de plus près la quête de ceux qui cherchent à connaître Spinoza, dont les oeuvres sont peu accessibles de par la complexité de leur construction. Car la pensée de Spinoza est la lumière qui éclaire notre intelligence afin de nous ouvrir à son message de joie. La joie est au centre de sa pensée.

La raison guide bien évidemment l'agencement géométrique de la pensée, mais chacun peut trouver la puissance de la joie à l'intérieur de soi-même.



La pensée de Spinoza nous incite à changer notre regard pour être libres et heureux. Il nous invite à ne pas juger et ne pas condamner mais à essayer de comprendre et pour cela il nous faut chercher à dépasser nos émotions. Précurseur avant tant d'autres de la pensée politique moderne, Spinoza, tellement en avance sur son temps, était aussi philosophe, psychologue et anthropologue, mû par la curiosité du monde qui l'entourait.



Frédéric Lenoir décortique « L'éthique » et ressort les principaux thèmes traités. Les plus intéressants pour moi ce sont les critiques des religions que Spinoza accuse d'être fondées dans la crainte et les superstitions qui musellent les pensées de l'homme et les rendent esclaves de la doctrine. Les religions asservissent l'esprit, le modèlent et seule la liberté de penser, pleine et consciente libère l'homme



Le miracle Spinoza est une chaleureuse invitation au voyage intérieur et au courage d'aller chercher le bonheur au fond de soi-même.



Je remercie Babelio et les éditions Audiolib pour ce livre audio.

Commenter  J’apprécie          720
Le miracle Spinoza

Spinoza considère le désir comme moteur de la Vie.

Tel un cheval au galop, il faut savoir le maîtriser avant qu'il s'emballe ! La raison est son cocher et intervient pour le guider, l'aider à gérer ses émotions.

S'éloigner des sentiers tortueux pour rejoindre les sentiers vertueux.

Que préconise Spinoza pour être heureux ?

- l'Amour : s'entourer de belles personnes et gérer au mieux ses affects

- l'Activité : elle doit être épanouissante dans nos loisirs et/ou notre travail

- l'Alimentation : saine pour s'assurer une bonne santé



Dans « le miracle Spinoza », Frédéric Lenoir nous fait observer ce Grand Philosophe par… le petit verrou. Et ceux qui s'y reconnaissent se verront ouvrir la porte de la Connaissance de Soi.

Commenter  J’apprécie          667
Le miracle Spinoza

Frédéric Lenoir tente, et y parvient plutôt bien à mon sens, d'éclairer le plus grand nombre sur la pensée de Spinoza, principalement sur son grand oeuvre, L'Éthique, dans laquelle le génial philosophe développe entre autres l'idée de Dieu Immanent par la raison et l'intuition qui s'oppose au Dieu transcendant par la foi et le coeur. Spinoza qui s'est vu être mis au ban de sa communauté juive et de toutes les religions surtout pour les avoir, explique Frédéric Lenoir, critiqués avec la même force « lorsqu'elles activent les passions tristes des individus, notamment la peur, pour mieux les asservir ; lorsqu'elles se détournent de leur unique vocation — favoriser le développement de la justice et de la charité par le biais de la foi — pour distiller la haine de l'autre et l'intolérance […].

Un Spinoza résolument moderne et précurseur qui nous enjoint à trouver le chemin de la joie et de la béatitude en dominant nos passions négatives pour se tourner vers le désir et la raison libératrice.



Certains peuvent trouver la présentation du livre de Frédéric Lenoir racoleuse, et ils n'ont pas tort, pourtant ce serait dommage de s'arrêter à cette faute de goût, car si à l'évidence ce livre ne s'adresse pas aux philosophes distingués, il est pour tous les autres un bon outil pour faire connaissance avec la précieuse pensée d'un philosophe majeur.

Commenter  J’apprécie          634
La consolation de l'ange

Ce livre est écrit sous la forme d'un dialogue, entre Hugo 20 ans et Blanche.

Une belle rencontre entre un jeune pessimiste hospitalisé après une tentative de suicide raté et une vieille dame dans la force de l'âge optimiste consciente qu'il faux vivre pleinement l'instant présent.

Ce dialogue tourne autour de grands thèmes comme le sens de la vie, de la mort, la liberté, l'amour, la famille et la spiritualité...

Frédéric Lenoir a une plaisante plume, qui forme une écriture simple et efficace qui met en valeur, de beaux thèmes et les rend accessible à tout le monde.

Ce livre se lit très vite, et j'ai passé un bon moment de lecture.

Commenter  J’apprécie          631
La parole perdue

Super bouquin ! Thriller, Histoire, archéologie, religion, amour, spiritisme, il y a tout dans ce livre construit sur trois histoires parallèles, comme dans "La tresse" : )

1 ) on est à Rome, sous Néron, puis Vespasien : la famille de Livia, parce que chrétienne, est tuée par la garde prétorienne de Néron. Mourant, un messager chrétien lui écrit en araméen la seule phrase écrite par Jésus, lors de l'épisode avec Abigael, la femme adultère. Toute sa vie, Livia protégera ce message pour le transmettre à un chrétien. D'un autre côté, Abigael a transmis ce même message à Marie de Béthanie (Marie Madeleine ) exilée en Provence, qui le conserve sur une côte de mouton.

2 ) on est au XIè siècle à Vézelay, Roman, moine bénédictin découvre ce message avec la lettre de Madeleine en latin : il cache la côte dans une statue.

3 ) on est en 2011, Johanna, archéologue médiéviste à Vézelay, tombe sur cette statue de Marie Madeleine, sans se douter de son mystère.

Romane, la fille de Johanna, fait des cauchemars : sa mère découvre que son esprit est habité par Livia qui a vécu l'éruption du Vésuve, deux mille ans auparavant !

.

Passionnant !

Je l'avais lu il y a six ans, avant d'être "formé" au spiritisme : je n'avais mis que 3 étoiles, estimant qu'il y avait trop de contes à dormir debout, malgré l'intérêt des trois histoires parallèles : Rome antique avec Livia ; Vézelay du moyen âge avec frère Roman ; Vézelay actuel avec Johanna.

Je sais maintenant que l'âme, ou l'inconscient peut être habité par un esprit qui vient de quitter son enveloppe corporelle, ou une âme d'une autre époque : c'est en général un esprit qui n'est pas parti vers la lumière, et demande de l'aide, comme celui de Livia dans l'âme de Romane... Ou, plus comique, mais tout aussi possible, l'esprit du moine Roman revenu, dans la tête du chat Hildebert, pour aider Johanna à trouver "la parole perdue", la phrase qui libérera la pauvre Romane.

.

Je suis "monté" à cinq étoiles.

Oui, car malgré quelques "maillages" ( en créole ) ... euh... passages embrouillés pour l'histoire médiévale, j'ai aimé la partie contemporaine pleine de rebondissements dignes d'un Jean-Christophe Grangé.

J'ai surtout adoré l'histoire antique qui est à couper le souffle, tant dans sa partie historique que philosophique (stoïciens ) ou religieuse, agrémentée d'une magnifique histoire d'amour !

.

Frédéric Lenoir et Violette Cabesos ont écrit ce beau livre à quatre mains. Lenoir est un de mes philosophes contemporains favoris avec Alexandre Jollien, Laurent Gounelle et Georges Vigarello.

Il est rare qu'un philosophe fasse un très bon roman salé et poivré, bien sûr à la sauce philosophique. Denis Diderot a réussi, à mon avis, avec "La religieuse" : )
Commenter  J’apprécie          639
Du bonheur : Un voyage philosophique

Contrairement aux apparences, si l’on en juge la prolifération des rayonnages consacrés au bien-être , à la psychologie positive, à la réalisation de soi, et tout cela dans un seul but, être heureux, on ne peut pas dire que le bonheur soit à la mode : la mode est par définition fugace et évolutive. Or le bonheur est une quête intemporelle, mise en mots et déclinée par des légions de philosophes, depuis des millénaires.



C’est le propos de Frédéric Lenoir dans cet ouvrage qui n’est en aucune façon un recueil de recettes pour atteindre sans peine la félicité. C’est une revue savante, et très documentée (en témoigne la riche bibliographie en annexe, analysant avec clarté les théories de nombreux courants philosophiques, les comparant entre eux (il n’est pas évident pour le profane de constater seul les similitudes du bouddhisme et du stoïcisme), sans négliger les apports de neuro-sciences au cours des deux dernières décennies . D’Epictète à Nietzsche, en passant par Spinoza, peu des VIP de la philo manquent à l’appel.



Un écrit de plus sur le bonheur..oui, mais qui présente l’avantage de faire une synthèse claire, simple sans être simpliste, et qui mérite donc que l’on s’y arrête, pour peu que l’on s’intéresse aux questions fondamentales de notre existence; en effet s’interroger sur le bonheur sous-tend une interrogation beaucoup plus vaste, bien au-delà des moyens pour y parvenir, qui dépendront de la conception philosophique choisie.





Ce voyage dans le temps t la pensée humaine ne se contente pas d’être contemplatif, l’auteur ramène les principes exposés à ce que l’on peut observer dans notre monde d’aujourd’hui. Impossible de s’esquiver en prétendant que c’était plus facile avant…..
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          631
La consolation de l'ange

Ce livre m'a été prêté. Je ne l'aurais sans doute pas lu de moi-même. Pourtant, j'aime la bienveillance et l'humanisme de l'auteur. Eh bien, je ne regrette pas du tout ma lecture, au contraire! Elle m'a apaisée, m'a rendue plus sereine.



Au départ, j'ai eu deux réticences: cette rencontre improbable, à l'hôpital, entre un jeune homme qui a tenté de se suicider et une vieille dame mourante gardant un tel appétit de vivre, cela m'a immanquablement fait penser à" Harold et Maude", la pièce de Colin Higgins. Je connais en particulier la scène où Maude monte dans un arbre, entraînant Harold à sa suite, je l'ai étudiée avec des élèves. J'ai eu comme une impression d'imitation. Et leurs dialogues m'ont paru assez artificiels, simples prétextes en fait à des réflexions philosophiques . Mais , curieusement, ces réticences ont disparu, au fur et à mesure que j'avançais dans les confidences de ces deux êtres qui se sont trouvés et aimés.



L'expérience fondatrice vécue à 17 ans par Blanche m'a beaucoup ėmue. L'attachement progressif du jeune Hugo à cette femme merveilleuse aussi. Les pensées métaphysiques sont associées ici harmonieusement à des poèmes, surtout de Victor Hugo, qui transcendent les propos, déjà fort intéressants sur la mort, le bonheur, l'âme, la résilience.



Un livre lumineux, consolateur, au-delà des angoisses, des souffrances et des pertes. Il fait un bien fou!



Commenter  J’apprécie          628
L'oracle della Luna, tome 1 : Le maître des A..

Inquisition, traquenard

Luna aux beaux nibards

Erasmus, Epicure,

Philosophie coté Obscur

dessins Griffo le scribouillard

adaptation Monsieur Lenoir,

TOME 1, pays des lombards,

surement... que l'on va se revoir !



Commenter  J’apprécie          622
Coeur de cristal

À mi-chemin du Petit Prince et d'un Paulo Coelho, Cœur de Cristal est un joli conte philosophique, plein de bons sentiments et de phrases qui font du bien. Un peu gentillet peut-être pour la vieille bique cynique que je suis devenue, mais je n'oublie pas qu'il m'a été offert dans le cadre d'une Masse Critique 'Jeunes adultes'.



Le livre raconte, en de courts chapitres illustrés de quelques aquarelles naïves et douces, l'histoire d'un prince qui ne ressent aucun sentiment à cause de la gangue de cristal entourant son cœur depuis toujours. La solution pour lui ? Rencontrer la femme, la seule et l'unique, celle qui fera naître chez lui le grand amour et du même coup fondre le cristal...



Avec un tel synopsis, est-il possible d'éviter les poncifs romantiques et autres sérénades sirupeuses ? Étonnamment, oui, en partie. Bien sûr, on n'échappe pas complètement à la guimauve et aux phrases-citations bien-pensantes, mais Frédéric Lenoir réussit à introduire quelques surprises, des nuances et une morale pas niaise à son histoire. Un livre à recommander à tous les jeunes qui se posent des questions, aux princes et princesses, et à ceux qui ont perdu le contact avec leurs sentiments...



Merci donc à Babelio et à Robert Laffont pour ce Cœur de cristal, qui constitue en plus mon 5/xx dans le Challenge 'Petits Plaisirs'.
Commenter  J’apprécie          623
La puissance de la joie

Depuis que j'ai fermé La puissance de la joie, j'ai trouvé cette citation parmi mes notes : Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre. Lao-Tseu.

Encore une citation en accord avec ce livre, voyageons léger, prenons l'essentiel, ne nous encombrons pas.Trop de matérialité nuit à cette légèreté nécessaire à la joie.En effet, nous sommes les artisans de notre joie, nous et nous seuls.Pourquoi vouloir faire comme les autres et s'imposer un fardeau qui n'a aucun intérêt pour nous. Ce désir de posséder à tout prix, l'être aimé, nos enfants où des objets finit par prendre le dessus et détruire notre joie. C'est pourquoi dans son livre, avec l'aide de philosophes et des exemples tirés de sa vie quotidienne Frédéric Lenoir nous donne la marche à suivre. Il passe de l'abstrait au concrêt. L'amour, la bienveillance, la compassion nous permettent de donner, de prendre soin des autres et d'en tirer une grande satisfaction personnelle à voir des gens heureux ou réconfortés. De plus en cette période festive, ne prenons nous pas un grand plaisirà faire des cadeaux à ceux que nous aimons.

Donc une fois de plus, Frédéric Lenoir nous invite à nous recentrer sur nous-même et sur nos attentes. Alors même si ça fait quelques temps que je la tiens, je vais poursuivre la liste de mes bonheurs.
Commenter  J’apprécie          617




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Frédéric Lenoir Voir plus


{* *}