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Citations de Frederik Pohl (67)


 Désolé, dis-je en lâchant sa main— Désolé pour quoi ? La réponse était que si elle avait besoin de me poser cette question, elle ne comprendrait pas la réponse
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Voilà que vous me demandez d'expliquer ce qui se passe dans la cervelle d'un écolo, fit-il d'un ton de doux reproche. J'en ai déjà eu qui ont passé six heures d'affilée dans la salle d'instruction sans que je puisse rien en tirer. Si j'arrêtais l'écolo qui a fait le coup à Topeka, il parlerait, oh ! ça oui, mais ça qu'il me raconterait ne rimerait à rien. Il me dirait que les forages hydrauliques détruisent les terres cultivables. Je lui répondrais oui, et après ? Il me dirait alors que le terreau est impossible à remplacer. Je lui répondrais : mais si, on peut, et de toute façon la culture en hydroponique est bien préférable. Il me riposterait alors que cette forme de culture ne fournit pas d'abri aux animaux, ou quelque chose dans ce genre-là. Et pour conclure, il m'expliquerait que le monde va à vau-l'eau, qu'il faut que les gens le comprennent ; et je lui répliquerais que l'on s'en est toujours tiré jusqu'à maintenant et que ça continuera.
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Nous sommes chargés de faire respecter la justice, monsieur Courtenay. Et il y a une vieille maxime qui dit "Mieux vaut faire souffrir injustement mille innocents que de laisser échapper un seul coupable."
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La société humaine n’est pas simplement une question de loi. Vous ne devez pas oublier les principes. Il existe des notions de ce qui est bien et de ce qui est mal que tout individu civilisé doit observer.
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L’ennui quand on est riche, c’est qu’il y a toujours quelqu’un pour essayer d’en profiter aux maximum.
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Le croiseur brésilien n’a pas pris la peine de verrouiller. Nous avons vu des flashs d’avant en arrière et nous savions qu’ils vérifiaient nos manifestes au laser. C’était normal. J’ai dit que les croiseurs surveillaient les voleurs, mais en fait, ils étaient plus pour se surveiller les uns les autres que pour s’inquiéter de quelqu’un d’autre. Y compris nous. Les Russes se méfiaient des Chinois, les Chinois se méfiaient des Russes, les Brésiliens se méfiaient des Vénusiens. Ils se méfiaient tous des Américains.
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L’Association Mondiale Ecologiste estime que l’exploitation inconsidérée des ressources naturelles a provoqué un appauvrissement et une misère inutiles. Elle est convaincue que si l’on continue de pratiquer cette méthode, cela signifiera la fin de l’espèce humaine sur Terre.
Elle croit que cette tendance peut être renversée si l’on peut amener les peuples à exiger un plan de repopulation, de reboisement, de régénération du sol, de désurbanisation et à obtenir qu’on cesse la production de tous ces appareils et de tous ces aliments synthétiques pour lesquels il n’existe pas de demande naturelle.

(Rappelons que le roman qui constitue la première partie de ce livre, "Planète à gogos", est paru aux Etats-Unis en … 1953 !)
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Enfant, il avait grandi sur le Mars d'Edgar Rice Burroughs, le Barsoom coloré des fonds ocres de la mer morte et les lunes minuscules qui se précipitaient. En vieillissant, il distingue la réalité de la fiction. Il n'y avait aucune réalité dans les guerriers verts à quatre bras et les belles princesses martiennes à la peau rouge, pondant des œufs, dans la mesure où la science était en contact avec la "réalité". Mais il savait que les estimations des scientifiques sur la "réalité" changeaient d'année en année. Burroughs n'avait pas inventé Barsoom à partir d'imaginations légères. Il l'avait repris presque textuellement de la "réalité" scientifique la plus autoritaire de son époque. C'est la Mars de Percival Lowell, pas celle de Burroughs, qui a finalement été démentie par les plus gros télescopes et par les sondes spatiales. Dans la "réalité" de l'opinion scientifique, la vie sur Mars était née et morte une douzaine de fois.

[Chapitre XIV]
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Le radar ne donnait pas des renseignements très utiles sur l’étranger : l’affichage bordant l’écran faisait état de sa masse (approximativement trois cents tonnes), de ses dimensions (une longueur d’au moins quarante mètres) et de sa forme – une forme qui, plus que toute autre chose, évoquait celle d’une boîte de conserve sur laquelle on aurait collé des espèces de bouts de métal tarabiscotés.
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Les étoiles sauvages! Ces mots interrompirent douloureusement sa lecture. Il voulait que Molly lui demande de venir parce qu'elle avait décidé qu'après tout c'était lui qu'elle aimait. Pas pour autre chose.

De plus, il ne comprenait pas vraiment ce qu'étaient les étoiles sauvages. La théorie neuroplasmique lui était familière de façon purement scolaire. Théoriquement, il savait comment fonctionnaient les sens, la mémoire, la pensée et la volonté des étoiles pensantes - comment des effets de masse induisaient l'énergie transciente, comment les brides d'information étaient emmagasinées dans les différents états du spin électronique, comment les ondes scanner se répandaient au long des chaînes d'électrons par contact transflex, comment les impulsions transcientes induisaient des effets magnétiques, électriques et gravitationnels. Il respectait les cerveaux colossaux des étoiles pensantes, leur mémorisation et leur complexité sans égales dans la galaxie. Il éprouvait de l'admiration pour la sagesse suave d'Almarik, le composé stellaire du citoyen symbiotique que tant d'humains avaient rejoint. Mais les étoiles sauvages, c'était autre chose.

Compte tenu de son incommensurable pouvoir, de son intelligence, comment une entité stellaire pouvait-elle refuser toute association avec un autre esprit? Quelle sorte d'obsession ou de psychose pouvait l'amener à refuser tout contact et à vivre solitaire, en marge?
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L'année 2527 était une grande déception pour lui. il n'arrivait pas à imaginer une autre époque où la réaction d'une population entière devant une menace de mort aurait été pareil suicide collectif. C'était tout simplement dément...
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-Mais qu'est-il arrivé, à la fin ? cria Forrester.
Le satisfacteur répondit prudemment :
-En termes objectifs, Homme Forrester, on a enregistré une augmentation imprévue du nombre de mise en hibernation. Plus de quatre-vingt-dix-huit pour cent de la race humaine sont en état de stockage cryogénique. En termes subjectifs, les causes du phénomène ne sont pas encore très bien établies, mais elles semblent avoir un rapport avec la perspective d'invasion de la Terre par des créatures vivantes extra-solaires, probablement siriennes.
-Autrement dit, tout le monde s'est suicidé ?
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L'histoire se répétait !
Rouges pour se réveiller ,vertes pour dormir .Les pilules vertes ,sangloté-t-il en pensée , il avait pris les vertes!
Il était fait comme un rat.
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P 64 Si je comprends bien cette question, Robbie, tu me demandes s’il se trouve quelqu’un pour considérer l’enfance comme une expérience parfaitement heureuse et facile, et la réponse est naturellement «  non » . mais certaines personnes paraissent en traîner les effets plus longtemps que les autres.
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Donc, sur la Terre,il existait deux catégories bien distinctes d'êtres humains.Si on possédait quelques milliers d'actions dans la pétro- ou chimio-alimentation , on ne manquait quasiment de rien.On avait même la santé assurée , car on pouvait alors s'offrir la Médication Totale. Mais si on ne possédait pas ces actions...
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Bravo !C'est exact.Seulement , tu ne vois pas rien , mais tout.L'univers entier ,Robin.Toute la matière, toute l'énergie,tout le temps et l'espace qui ont jamais existé ou existeront jamais . C'est l'atome primordial ,Robin, le monobloc, le bidule dans lequel le Big Bang a fait bang.
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Les Heechees ont découvert très tôt le moyen de stocker les intelligences des Heechees morts ou mourant dans des systèmes inorganiques.C'est ainsi que les hommes morts furent stockés pour tenir compagnie à Wan ,et la société Au-delà de Robin est né d'une application de cette technologie .
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Mais lui , il s'en foutait des trajectoires .Il n'y a qu'avec Doris qu'il pouvait se mettre en orbite!La moitié de son âge ! Aussi intelligente qu'une courge!
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Les sociétés malades rejettent les aventuriers comme des pépins de raisin. Les pépins de raisin n'ont pas tellement droit à la parole. Je suppose qu'il en allait de même avec les marins de Colomb ou les pionniers qui conduisaient leurs chariots bâchés à travers les territoires comanches ; ils devaient avoir une frousse terrible, comme moi, mais ils n'avaient pas tellement le choix.
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Il est extrêmement intelligent si l’on pense à l’étendue de sa bêtise.
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