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3.84/5 (sur 2486 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Cincinnati, Ohio , le 29/10/1906
Mort(e) à : Tucson, Arizona , le 11/03/1972
Biographie :

Fredric Brown est un écrivain américain de science-fiction et des romans policiers.

Il commence à travailler à l'âge de seize ans, exerçant divers métiers (employé de cirque, plongeur, détective privé, bibliothécaire, sténographe, correcteur pour des journaux, commis voyageur, receveur d’autobus, plongeur de restaurant etc), après avoir perdu sa mère et son père, respectivement un et deux ans plus tôt.

Il débute dans la littérature en 1937, à l'âge de 31 ans, alors qu'il travaille comme correcteur pour le Milwaukee Journal. Sa première fiction, "The Moon for a Nickel" a été publiée dans la revue Detective Story en mars 1938.

Fredric Brown commence sa carrière par des romans policiers - dont "Crime à Chicago" (The Fabulous Clipjoint, 1947) qui a obtenu le prix Edgar Allan Poe, "Meurtre en filigrane" (His Name was Death, 1954) qui deviendra au cinéma "Vieille Canaille" (1992) et "Ça ne se refuse pas" (Knock Three-One-Two, 1959), lui aussi adapté au cinéma sous le titre "l'Ibis rouge" (1975) - avant de donner à la science-fiction quelques-unes des œuvres les plus drôles et les plus sarcastiques du genre.

Spécialiste des très courtes histoires à chute, dynamiteur impitoyable des clichés en vigueur, Fredric Brown incarne une science-fiction délibérément décalée, héritière du nonsense propre aux œuvres de Lewis Carroll dont il fut un fervent admirateur.

"L’Univers en folie" (What Mad Universe, 1949) , "Martiens, go home !" (1955), mais aussi ses nombreuses nouvelles, sont des petits bijoux d’humour et d’invention qui le placent parmi les auteurs cultes de la science-fiction américaine. L'une de ses histoires courtes les plus populaires, "Arena" (1944), est à la base d'un épisode de la série "Star Trek" en 1967.

Dans les années 1960, il fut publié dans "Playboy" et d'autres magazines pour hommes, où ses histoires très courtes et souvent drôles avec une chute inattendue faisaient merveille.
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Source : www.bibliopoche.com, http://fr.wikipedia.org/wiki/Fredric_Brown
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Extrait de la conférence "Dialogue entre les morts : Robert Sheckley et Fredric Brown" aux Utopiales 2017 avec J._A.Debats, S.Lainé et X.Mauméjean.

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Citations et extraits (209) Voir plus Ajouter une citation
— Et comment pouvez-vous parler notre langue ?
La lèvre inférieure du Martien s’enroula sur elle-même (elle était remarquablement bien adaptée à cette opération).
— Je parle tous vos petits langages à la gomme. On les entend tous dans vos programmes de radio, et même sans ça, je me charge d’en assimiler un en une heure. C’est du genre enfantin. En y mettant mille ans, tu ne pourrais pas apprendre le martien.
— Pas étonnant que vous ayez faible opinion de nous si vous la fondez sur nos programmes de radio. La plupart sont puants, je vous le concède.
— Je suppose que vous êtes nombreux à le penser, puisque vous vous en débarrassez en les projetant en l’air…
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Qu'est-ce que la folie, monsieur Weaver ? N'étant pas psychiatre, je ne le sais pas. Si j'étais psychiatre, je le saurais encore moins. Rien de plus difficile que de donner une définition de la folie. Je ne suis pas sûr d'être sain d'esprit moi-même. Et vous ?
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Lire un livre, c'est presque aussi passionnant que d'écouter parler l'homme qui l'a écrit. C'est encore meilleur, dans un sens, parce qu'on n'a pas besoin d'être poli avec lui. On peut le faire taire quand on le veut en fermant le livre et en en prenant un autre. Et l'on peut ôter ses souliers et mettre les pieds sur la table.
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Depuis des temps immémoriaux, l'alcool a toujours été le remède préféré de l'homme contre les vicissitudes de la vie quotidienne. Et maintenant, les vicissitudes au visage vert qui remplissaient l'horizon mental de chacun étaient mille fois pires que toutes celles de la vie quotidienne en temps normal.
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De par le monde, les religions, les sectes et les congrégations étaient divisées sur ce problème. L'église presbytérienne, par exemple, se trouva séparée en trois branches. Il y eut l'église presbytérienne démoniste, qui considérait les Martiens comme des créatures de l'enfer venues nous punir de nos péchés. L'église presbytérienne scientifique, qui les acceptait en tant que Martiens, mais voyait dans le fait de leur invasion la main de Dieu comme dans tout autre cataclysme. Et l'église presbytérienne révisionniste, qui combinait les doctrines de base des démonistes et des scientifiques en supposant simplement que l'enfer était situé sur la planète Mars. (Une branche annexe, les rerévisionnistes, allait plus loin et en déduisait que le ciel se trouvait à l'opposé, sur Vénus.) 
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...FInis de t'habiller, nous serons juste à l'heure pour le premier service. Il s'assit et l'observa, tandis qu'elle procédait à l'habituelle série de contorsions qui font d'une femme entrant la tête, puis le corps, dans une robe, un spectacle fascinant.
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Quand on regarde quelque chose, un spectacle quelconque, sais-tu ce que l'on voit? Soi-même. Tout peut paraître beau, romanesque, exaltant, à condition que la beauté, l'exaltation, l'inspiration soient en nous. Nous ne voyons que ce qui est dans notre cerveau.
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Psychologiquement, les Martiens se ressemblaient encore plus que physiquement, mises à part quelques variations d'ordre secondaire (il y en avait quelques-uns qui étaient encore pires que les autres).
Mais tous, autant qu'ils étaient, se montraient acariâtres, arrogants, atrabilaires, barbares, bourrus, contrariants, corrosifs, déplaisants, diaboliques, effrontés, exaspérants, exécrables, féroces, fripons, glapissants, grincheux, grossiers, haïssables, hargneux, hostiles, injurieux, impudents, irrascibles, jacasseurs, korriganesques. Ils étaient lassants, malfaisants, malhonnêtes, maussades, nuisibles, odieux, offensants, perfides, pernicieux, pervers, querelleurs, railleurs, revêches, ricanants, sarcastiques, truculents, ubiquistes, ulcérants, vexatoires, wisigothiques, xénophobes et zélés à la táche de faire vaciller la raison de quiconque entrait en leur contact...
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Seuls les chats, passées premières expériences, s'accoutumèrent à leur présence et la supportèrent avec un calme olympien. Mais les chats, comme chacun sait, ont toujours étés des êtres à part.
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Hans voyait les choses comme un appareil photographique et les peignait sans faire travailler son esprit C'était un remarquable dessinateur qui ne serait jamais rien de plus. Cependant sa camelote se vendait bien ; il pouvait se permettre un toit vitré.

Agnelle
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