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Gérard de Chergé (Traducteur)
EAN : 9782743618544
254 pages
Payot et Rivages (03/09/2008)
3.68/5   129 notes
Résumé :
George Weaver, agent immobilier éprouvé par ses revers de fortune et la dépression de son épouse, part s'installer dans un coin perdu du Nouveau-Mexique. Alors qu'il s'abandonne à la solitude et à l'alcool, il apprend que la petite maison qu'il loue a été, huit ans auparavant, le théâtre d'un drame : le meurtre jamais élucidé d'une certaine Jenny Ames. Un ami écrivain lui ayant proposé de prendre des photos pour accompagner un texte qu'il compte écrire sur l'affaire... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Weaver déprime , tourne en rond,
il a de quoi, son boulot d'agent immobilier le soûle
et sa femme Vi aussi qui aussi se soûle...
du coup il prend goût aussi à la bibine .
Besoin de faire un break, il part à Taos au nouveau Mexique
un bled perdu, ou il trouve refuge par hasard dans une maison paumée
où a eu lieu il y a 7 ans le meurtre d'une jeune femme pas tout à fait résolu.
Pas grand chose à faire de la journée à part finir les fonds de bouteille , alors pourquoi pas jouer un peu les détectives à l'ancienne, un verre de vin à portée de main en attendant sans hâte que Vi vienne le rejoindre...
Fréderic Brown a le goût pour les détectives improvisés un peu éméchés.
Celui-ci a de l'allure mais file à faible allure, plutôt de traviole
dans son investigation qu'il mène de large, de travers et en rond
de quoi peut-être le ramener à la case départ...
En bon bougre de lecteur naïf, j'ai rien vu venir
Epoustouflé par la fin, j'en ai renversée ma tasse...de café
et éclaboussé les poils de mon chat qui
du coup tout mouillé a craché et miaulé.
La fille de nulle part, du Brown tout.. craché !
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J'ai lu La fille de nulle part par curiosité, pour savoir quel était ce livre qu'une de mes collègues libraires, grande amatrice de polar, conseillait à tous nos clients avec un tel enthousiasme. Après l'avoir refermé, j'ai compris, et je fais de même depuis.
Je ne peux rien vous dire de plus que la quatrième de couverture sans spoiler, mis à part ceci : lancez-vous sans hésitez, vous ne pourrez plus le lâcher. Et après avoir lu la fin, cette terrible dernière page, ces ultimes phrases, vous serez tellement époustouflés que vous prêterez le livre à tous vos amis. Si vous êtes un amateur de polar, vous devez avoir lu La fille de nulle part. Si vous voulez découvrir le polar, lisez La fille de nulle part. Si vous... bref. Lisez.
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Roman policier qui se situe dans les années 1950 avec cabines téléphoniques, télégrammes, nombreux bars. le whisky se boit comme du p'tit lait, surtout le personnage principal, alcoolique irrécupèrable, tout comme l'auteur d'ailleurs. L'histoire se déroule très lentement, avec précision dans les descriptions, pouvant parfois lasser mais le style nous devient familier et on aborde de plus en plus vers la fin à une enquête à suspense. La chute est surprenante, imprévisible à deux points de vues. Chute toujours réussie dans la littérature de Fredric Brown, qui en est le grand spécialiste.
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A la suite d'une dépression nerveuse, Georges Weaver décide de s'éloigner quelques semaines de son épouse et de ses filles pour s'installer dans la petite ville de Taos au Nouveau-Mexique et de s'y reposer ainsi que le lui a conseillé son médecin. Lorsqu'il découvre qu'une jeune fille a été tuée 8 ans auparavant dans la maison qu'il vient de louer, Weaver décide d'enquêter sur ce meurtre resté impuni. Mais Weaver est alcoolique et son enquête tourne vite à l'obsession.

Le style est facile, efficace, sans description, un rien répétitif et le rythme plutôt lent donne l'impression qu'on s'enlise un peu. Les obsessions et les délires alcooliques de Weaver sont très bien représentés – à juste titre, Fredric Brown étant lui-même alcoolique – mais on est loin du talent d'un Charles Williams ou d'un William Irish qui savent nous immerger dans une ambiance oppressante.
La chute est pourtant spectaculaire et nous prend vraiment de court mais je l'ai trouvée trop invraisemblable pour l'apprécier réellement.

Mais peut-être n'est ce pas le meilleur roman policier de Fredric Brown ? Il faudra que j'en lise un second.

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Dépressif, George Weaver a, sur les conseils de son médecin, décidé de faire une cure de repos. L'agent immobilier du Missouri trouve donc une maison à louer dans les environs de Taos, au Nouveau- Mexique. Là, au milieu des montagnes, Weaver entend bien se ressourcer. D'autant qu'il a fait une affaire. La maison qu'il loue, isolée, n'a pas trouvé d'acheteur depuis que, huit ans plus tôt, une certaine Jenny Ames y a été assassinée par son compagnon. C'est donc pour une bouchée de pain et en échange de menus travaux que George Weaver peut s'installer pour quelques mois.
Il faut cependant bien vivre, et les quelques économies dont dispose Weaver finiront bien par s'épuiser. Aussi accepte-t-il de travailler pour le compte d'un ami écrivain et journaliste sur un projet d'article ayant trait à l'histoire tragique de Jenny Ames. Mais ce qui au départ n'est rien d'autre qu'une façon de tuer l'ennui et de gagner quelques centaines de dollars va très vite virer à l'obsession. Et l'arrivée de la femme de Weaver, Vi, venu le rejoindre quelques semaines, ne va pas arranger les choses. Alors que Vi et George, pour s'occuper autant que pour s'éviter, se saoulent consciencieusement, Jenny occupe de plus en plus les pensées de George.
Paru en 1951, La fille de nulle part fait partie, à l'image d'une bonne part de ceux de Jim Thompson ou de David Goodis, de ces grands romans noirs intemporels. La quête obsessionnelle de George Weaver et la manière dont elle précipite sa déchéance n'est en effet qu'un nouvel avatar d'un thème universel. À ceci près que Fredric Brown le maîtrise parfaitement et, disons-le clairement, en tire un chef-d'oeuvre de la littérature noire.
Sans effets de manche, à l'aide d'une écriture sans fioritures mais qui arrive à rendre parfaitement la manière dont l'esprit de Weaver se met insensiblement à dériver et la façon dont lui et Vi s'enfoncent dans la dépression et l'obsession, Brown crée une atmosphère de plus en plus pesante, instille une crainte diffuse, suscite l'empathie vis-à-vis de personnages qui paraissent de plus en plus pathétiques au fur et à mesure qu'ils s'enlisent dans ce coin perdu des montagnes du Nouveau-Mexique et dans leurs propres peurs et obsessions.
Cela suffirait déjà à en faire un grand roman, mais Brown, en auteur populaire accompli, vient y adjoindre un retournement final sidérant et qui éclaire d'un jour nouveau tout ce qui l'a précédé, accroissant encore le malaise. C'est peu dire que l'on a affaire à un livre brillant.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Qu'est-ce que la folie, monsieur Weaver ? N'étant pas psychiatre, je ne le sais pas. Si j'étais psychiatre, je le saurais encore moins. Rien de plus difficile que de donner une définition de la folie. Je ne suis pas sûr d'être sain d'esprit moi-même. Et vous ?
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Jenny recula devant le couteau, sa main cherchant à tâtons derrière elle le bouton de la porte de la cuisine. Elle était trop effrayée pour hurler ; il n'y avait d'ailleurs personne pour l'entendre. Personne, à part l'homme qui venait vers elle avec le couteau — et cette homme était fou. Sa main se referma sur le bouton, le tourna. La porte s'ouvrit sur les ténèbres et Jenny s'élança dans la nuit en courant.
La mort se lança à sa poursuite.
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Weaver alla ouvrir le panneau et scruta les ténèbres. Les coyotes s'étaient tus. Aucun bruit ne troublait le silence de la nuit.
Son cerveau crut percevoir au loin l'écho d'un cri, l'unique cri poussé par Jenny Ames huit ans auparavant. Ce cri, l'avait-elle pousser en se rendant compte que l'assassin allait la rattraper ?
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D'accord il est beau le paysage et puis après ? C'est un peu comme un livre : çà paraît fantastique et merveilleux la première fois qu'on le lit mais peut-on le lire et le relire indéfiniment ?
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"Ma bouilloire m'appelle, Mr Weaver, dit Grant. Je prends toujours une tasse de thé à cette heure-ci. Voulez-vous m'accompagner ?"
Weaver accepta et fut surpris de constater que sa première tasse de thé depuis des années avait fort bon goût.
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Videos de Fredric Brown (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fredric Brown
Extrait de la conférence "Dialogue entre les morts : Robert Sheckley et Fredric Brown" aux Utopiales 2017 avec J._A.Debats, S.Lainé et X.Mauméjean.
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