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Critiques de Gary D. Schmidt (125)
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Autour de Jupiter



Une famille d’agriculteurs accepte d’être famille d’accueil pour un garçon nommé Joseph. Maltraité en prison il en est ressorti traumatisé, il ne supporte pas le contact et parle très peu. Il est le père d’une petite fille de 3 mois qu’il n’a jamais vu, Jupiter. Joseph est en 4e, il a 13 ans...

Joseph est tout de suite catalogué. Parce qu’ils sont au courant de certains aspects de sa vie et qu’il est assez sauvage, tous pensent le connaître et le jugent. Avec Jack, le fils de sa famille d’accueil qui est légèrement plus jeune, ils vont se rapprocher. Contrairement à beaucoup d’adultes, mais aussi d’enfants, qui lui recommandent de s’en tenir à distance, parce qu’ils le trouvent bizarre ou qu’ils lui reprochent une mauvaise influence, Jack voit qui est vraiment Joseph, il reste solidaire et le protège du mieux qu’il peut. C’est justement par les yeux de Jack qu’on découvre Joseph. Il nous parle simplement de leur vie quotidienne à la maison et au collège, mais il évoque aussi des bribes du passé que le garçon veut bien leur livrer.

C’est un plaisir de retrouver la plume de l’auteur. Surtout qu’il réservé toujours une place relativement importante aux bibliothèques dans ses livres et que j’y suis (forcément) sensible. Le ton très enfantin correspond bien au narrateur. Ça ne l’empêche pas d’être clairvoyant, mais il dit les choses simplement, telles qu’ils les voient et souvent c’est à la fois juste et dur. Cela rend même le récit d’autant plus émouvant. Ceci dit la vie de Joseph est tellement dramatique que cela ne semble pas pouvoir être vrai, cela semble fou d’avoir vécu tant d’épreuves horribles si jeune. Pourtant c’est certainement le lot d’un certain nombre d’enfants malheureusement. Il y a des éclaircies malgré tout dans le récit, des moments de grâce, de complicité, de gratitude, d’amour. Mais ça reste un roman difficile et bouleversant, à l’image de ce que la vie peut être.

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Le majordome et moi

Quel bouleversement quand le majordome Bowles-Fitzpatrick entre dans la vie du jeune Carter Jones. Bouleversement intérieur, bouleversement familial et, plus étonnant, bouleversement sportif.

Dans ce roman accessible à partir de 12 ans, il est question de cricket (énormément), de bonnes manières britanniques (indéniablement) mais également de deuil, d'amitié...On se délecte de l'écriture de l'auteur et on rit franchement des bons mots prononcés par le majordome.

Bien que les règles du cricket restent obscures pour moi, je peux vous garantir que ce roman est une lecture très très plaisante, touchante et drôlissime.
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Autour de Jupiter

Joseph, 14 ans, se voit placer dans une famille d'accueil. Battu par son père et placé après avoir agressé un de ses enseignants dans un institut, il ne voit plus celle qu'il aime. A sa sortie, une seule chose l'obsède : retrouver cette fille et leur enfant Jupiter ...



Jack est le frère adoptif de Jo, il est le témoin et le narrateur de l'histoire. Il nous raconte Jo, son caractère et leurs moments passés ensemble. A peine quelques années les séparent et pourtant, la vie a déjà bien amoché Jo...



Dès les premières pages, j'ai été embarqué dans l'histoire et je n'ai pas réussi à le lâcher. Joseph est un personnage secret qui intrigue Jack autant qu'il nous intrigue. Il a du mal à faire confiance à ces inconnus qui l'accueillent avec gentillesse. Il est distant, ne se dévoile pas et les gens autour de lui - notamment au collège - sont bourrés de préjugés sur lui et lui en font voir de toutes les couleurs. Heureusement, Jack se sent protecteur des chagrins de son frère adoptif et on voit peu à peu Jo baisser les barrières et devenir un membre à part entière de cette famille.



Personnellement, j'ai adoré ce roman qui m'a touché en plein cœur. Il m'a fait pleurer et je reste assez mélancolique quand je repense à cette histoire tragique qui prend aux tripes. Les thèmes sont abordés avec beaucoup d'humanité et surtout beaucoup de réalisme ; on ressent chaque parcelle d'émotions, la détresse comme ce sentiment fraternel qui unit les deux jeunes garçons... J'en reste encore émue.
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Autour de Jupiter

Dans ce récit, on plonge dans la vie de Jack, 11 ans, qui accueille avec ses parents Joseph, 14 ans, en vue d'une adoption. A travers le regard bienveillant et candide de Jack, on est amené à découvrir les profondes blessures d'un Joseph à cran et très silencieux. Joseph sursaute dès que quelqu'un surgit derrière lui et il veut à tout prix retrouver sa petite fille, Jupiter, qu'il n'a jamais vue. Que s'est-il passé? Qu'est-ce qui le rend à ce point en colère? J'ai eu un gros coup de coeur pour ce roman bouleversant très pudique!
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Autour de Jupiter

La famille de Jack décide d'accueillir dans sa ferme Joseph, un adolescent de 14 ans qui sort tout juste d'un centre de rééducation dans lequel il a été placé après avoir agressé un professeur. Joseph est également le père d'une fille, Jupiter, qu'il n'a jamais pu voir mais qu'il se désespère de retrouver. Les deux ados vont apprendre à s'apprivoiser, et ensemble, ils essaieront de récupérer l'enfant. Mais le passé de Joseph va les rattraper...



Un roman émouvant qui aborde des sujets très durs, ceux de la maltraitance, des enfants-parents, du deuil, sans pour autant tomber dans le pathos. Sa fin, aussi inattendue que brutale, ne s'oublie pas.
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Jusqu'ici, tout va bien

C'est l'itinéraire d'un ado dans une petite ville américaine où il se passe pas grand chose. C'est loufoque, attachant, plaisant à lire avec des personnages bien construits auxquels on s'identifie facilement. Il peint des oiseaux et nous offre, après chaque chapitre, une planche nouvelle.
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Autour de Jupiter

Décidément cette année, la parentalité adolescente est à la mode aux Etats-Unis. Phénomène de société ou pas, ce roman m'a tout de même enchantée, car il met en scène un père et non une mère, et ce dernier est déterminé à faire-valoir sa paternité et non à la nier ou à l'ignorer comme c'est souvent le cas. Autour de Jupiter se dévore en une petite soirée, tant la lecture est fluide. En effet, l'histoire nous est contée par Joseph, 11 ou 12 ans. Les mots sont simples, bruts et la vision du monde celle d'un très jeune adolescent. C'est simple, beau et émouvant. La simplicité avec laquelle Joseph et Jack se racontent provoque un attachement instantané pour les deux jeunes garçons. Avec eux, je me suis révoltée contre le comportement arriéré de certains adultes, je me suis émue de les voir redevenir de simples enfants dans le cocon de la ferme biologique que propose les parents de Joseph, et mon coeur s'est déchiré en même temps que le leur. Une lecture émouvante qui prend à la gorge et dont le seul léger défaut est le comportement un peu 70s des personnages qui donne l'impression de lire un roman d'une autre époque.
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Autour de Jupiter

Un roman qui est un concentré d'émotions... Je me suis vite attachée à Jack et à Joseph. Les thèmes de la famille d'accueil et de la grossesse précoce sont abordés de façon poignante. Une lecture marquante !
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Autour de Jupiter

Un roman court, mais percutant. Le thème est original ; l'adoption n'est que rarement traitée dans la littérature de jeunesse, de même que la grossesse précoce. Ca a l'air dur, mais Joseph part... du fond, donc il ne fait que remonter. C'est très optimiste. Le rythme est soutenu, les personnages sont complexes et attachants. C'est une histoire qui vous prend aux tripes et qui ne vous lâche pas. De 14 à 114 ans !
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Jusqu'ici, tout va bien

Impossible de faire une chronique, de rédiger un avis avant aujourd’hui. Ça fait une semaine que j’ai lu le livre et je n’ai pas réussi à trouver les mes mots pour dire ce que j’en pensais avant aujourd’hui… J’avoue que là, je me sens pas très bien, parce que ce n’est pas dans mes habitudes de faire ça…



Ce que j’ai pensé du livre ??? Hé bien, je l’ai trouvé très touchant. Très contrasté. Très réaliste. Je l’ai commencé un peu sceptique dans le sens où je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, pour une fois, j’ai lu le résumé et je l’ai trouvé très minimaliste : il en dit beaucoup et à la fois, il ne dit pas grand chose. Le résumé m’a plu, alors je l’ai lu.



Vous savez, c’est un livre qui fait parti de ces livres que l’on classe dans les livres qui font réfléchir sans pour autant être leur but premier… Je ne sais pas si vous voyez de quoi je parle. C’est ce genre de livres que l’on pense lire pour le plaisir et au final pendant la lecture, on réfléchit à la vie d’avant et la vie de maintenant. On compare deux époques qui ne sont pas comparables en fait.



C’est vraiment la sensation que j’ai eue. J’ai suivi les aventures de Doug et je me suis dit qu’à notre époque, il aurait un peu galéré pour faire tout ce qu’il a fait. Il aurait été plus méfiant, plus introverti et moins dans la découverte du monde, moins dans l’expérience de l’instant…
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Autour de Jupiter

Comme dans Jusqu'ici tout va bien, les personnages de Gary D. Schmidt sont très humains et attachants.

L'histoire est certes sombre mais ce n'est pas la noirceur que l'on retient, plutôt le courage de ces enfants confrontés à l'absurdité d'une société sans pitié pour ceux qui s'écartent du chemin tracé.
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Autour de Jupiter

J’aimais déjà Gary D. Schmit. Si j’avais trouvé que le propos de La guerre des mercredis visait davantage les adultes que les ados, j’ai vraiment été épatée par sa maitrise de l’écriture (et du récit) dans Jusqu’ici, tout va bien. Et là, je suis de nouveau soufflée même si on est dans une histoire vraiment différente. En fait, c’est mon premier vrai coup de cœur de 2019 !



Autour de Jupiter, c’est plus court, moins dans l’intertextualité (même si de nouveau il y a le fil conducteur de l’importance de l’art dans la vie, ici avec le livre The Astonishing Life of Octavian Nothing, et une scène importante à la bibliothèque), plus à l’essentiel, mais c’est d’une grande puissance. D’abord pour l’histoire de Joseph, un personnage riche, tout en nuances, qui suscite tout de suite une forte empathie, ensuite pour le personnage de Jack, bien déterminé à protéger celui qui est devenu son grand frère adoptif (« Est-ce que vous auriez laissé un gars se faire massacrer le temps d’aller chercher un professeur ? »), si touchant dans cet amour, ensuite pour la famille d’accueil, le rapport à la terre, aux vaches (oui, oui, elles jouent un rôle important, notamment grâce à leur sensibilité), et l’histoire d’amour terrible qui a mené à Jupiter. Jupiter, autour de qui tout tourne et pourtant… Ouf.



Vraiment, ce livre est magnifique, absolument bouleversant, qui nous fait passer par tout le spectre des émotions avec une histoire universelle. Chapeau.
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Jusqu'ici, tout va bien

Médiocre ! Très ennuyant (surtout au début) !
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Autour de Jupiter

Gary D. Schmidt nous offre un beau roman poignant qui traite d'une histoire de filiation et de famille. Joseph vient d'être adopté par la famille Hurd, une famille de fermiers brave et aimante qui l’accueille comme son propre fils malgré ses démons. Et Joseph en a. Son père est violent, il tombe amoureux de Madeleine alors qu'il n'a que treize ans, et une fille née de leur amour : Jupiter. Face à cet événement inattendu, Joseph est écarté de sa bien-aimée, perd la tête et est pris en charge par les services sociaux. Il ne pense qu'à une chose: revoir sa fille. Mais pour l'instant, il va devoir apprendre à s’intégrer dans sa nouvelle famille et son nouveau collège. Pas évident quand on a cette image de gros dur qui colle à la peau. Pourtant, Joseph pourra compter sur le soutien sans faille de sa nouvelle famille et de Jack, l'enfant des Hurd.



Un livre qui développe les sentiments, les états d'âmes des personnages, sans fioritures, avec simplicité mais précision. Les dialogues sont travaillés. Il y a une certaine urgence dans les propos traités, on ressent la souffrance des personnages mais aussi leur envie d'en découdre. On sent la bonté de Jack dans ses actions. C'est un garçon posé qui n'hésite pas à se rebeller lorsque l'injustice apparaît devant lui. On sent le courage de Joseph, sa souffrance de gosse à la vie cabossée. On sent l'entente silencieuse, l'amitié qui naît entre eux deux. Une belle amitié fraternelle. On sent l'amour que les parents portent à leur deux enfants. On sent le soutien des professeurs.En fait, ce roman est rempli d'une multitude de personnages tous meilleurs les uns que les autres qui gravitent autour de Joseph pour l'aider. Mais il ne faut pas oublier les méchants de l'histoire qui amènent l'ombre dans la vie de Joseph : les caïds du collège, le père... mais qui sont décrits avec sincérité et réalisme. Ce sont des portraits que nous livrent l'auteur. De beaux portraits de vie.



Un livre court qui aurait mérité d'être un poil plus long, approfondi mais qui bouleverse par ses propos et son écriture gracieuse, et qu'on termine la gorge serrée.
Lien : http://lelamaquilit.blogspot..
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Jusqu'ici, tout va bien

"Jusqu'ici, tout va bien" est un titre qui fait sens une fois le livre refermé. Car, au départ, on se demande ce qu'il peut bien y avoir de positif dans la vie de Doug Swieteck.

Entre un père instable, une mère passive et un frère bagarreur, son déménagement dans le Maryland ne s'annonce pas sous les meilleures auspices.

Et pourtant...



Vous savez ce que ça fait de voir un personnage aussi malmené par la vie prendre le taureau par les cornes et sortir la tête hors de l'eau ?

Vous savez ce que ça fait de le voir se transformer en cet adulte si courageux et si bienveillant ?



Non ? Et bien il est plus que temps de lire ce magnifique roman ado. Vous serez bluffée par la personnalité de ce gamin hors normes et ne voudrez, comme moi, plus le quitter !
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Jusqu'ici, tout va bien

"Jusqu'ici, tout va bien".



P.64 à l'appui, le jeune Doug, 14 ans, déménage à Marysville, ce qu'il considère comme l'humble orifice du monde( il est préférable d'utiliser ces termes), la bibliothèque n'est ouverte que le samedi et il fait une chaleur à faire fondre une banquise.



MAIS..



Il gagne rapidement un petit boulot les samedis, grâce à une pimbêche qui elle aussi n'a pas sa langue dans sa poche (il y a un bon côté à la chose).



À noter de positif également, il ne s'est pas encore fait piqué par son frère cadet Christopher son blouson dédicacé du célèbre joueur de baseball Joe Pepitone et il a fait la connaissance de l'étrange Mme Windermere (là, il faut avouer, il ne sait pas trop dans quelle colonne ranger ce fait).



Nous sommes en 1968 et jusqu'ici, on peut considérer que tout va bien dans le meilleur des cas.



Il s'est même fait 2 dollars et 22 cents.





"Jusqu'ici tout va bien", dans cette "stupide" ville de Marysville, de ces "stupides" journées caniculaires, avant cette "stupide" rentrée scolaire.





À quoi pouvons-nous attendre?



Le pire sans doute.



Doug imagine le pire, lui.



À chaque bon évènement son malheur accroché en porte-clé.



C'est ce que la vie chez les Swieteck lui aura appris.



Et le voila parti pour lire "Jane Eyre" en plus de cette "stupide" Emily Bronte devant tout le monde.







Elle n'est pas désagréable pourtant cette "stupide" petite ville.



Ce que nous constaterons pourtant, c'est qu'il ne faut pas grand chose pour que les choses basculent et pèsent désagréablement dans l'atmosphère de cette petite ville de Marysville.



Doug va apprendre à ne pas devenir fataliste et à ne pas croire tout ce qui se lit dans les yeux des autres.



Il ne sera pas comme les hommes de sa famille: un mauvais garçon.



De très chouettes moments où, bien plus que le bénéfice du doute, c'est la certitude entière que rien n'est écrit qui s'installe.



C'est une question de rencontres et de bonnes impulsions.







La police de caractère est un peu serré, certe, chers lecteurs, mais le texte, l'irrévérence et l'esprit canaille de Doug sont délicieusement drôles.



Cela se dévore tout seul.



Gary D. Schmidt glisse dans le personnage ado très ronchon et parfois résigné de vrais moments sensibles de grâce, le garçon touché ci et là par des choses très personnelles.



Il ne faudra pas plus pour mettre un peu de bois dans la locomotive ( ma motivation de chroniqueur) et la faire filer à toute vapeur sur cette lecture.







Pourquoi l'auteur a t'il fait le choix du cadre historique de 1968 pour son roman?



Hormis la fameuse date anniversaire célébrée par les lectures jeunesse de Mai 68, le détail aura sa place dans le roman.





Un roman réjouissant.
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Jusqu'ici, tout va bien

Jusqu'ici, tout va bien n'est pas seulement un roman jeunesse. Les thèmes abordés sont denses et assez sombres : la violence paternel, l'alcoolisme, la guerre, le handicap, le harcèlement ou encore le mensonge. On comprend rapidement que Doug n'a que peu d'estime pour son père mais qu'il aime énormément sa mère, pour qui il essaye d'être le meilleur possible.



De plus, j'ai trouvé très intéressant que l'auteur traite d'une époque différente de la nôtre. Les années 1960 sont relatées avec réalisme, notamment au travers de la guerre du Vietnam et du contexte de conquête spatiale.



Je me suis également beaucoup attachée au personnage de Doug, réservé et méfiant envers autrui, mais qui s'ouvre lentement au monde et prendre confiance en lui. Grâce aux bonnes rencontres, il va se découvrir une passion pour les oiseaux et un don pour le dessin. La bibliothèque de Marysville devient sa soupape de décompression face aux événements qui se déroulent chez lui. Ce roman est un récit d'apprentissage qui peut aider beaucoup d'adolescents car les sujets abordés sont intemporels.



En outre, j'ai apprécié le style de Gary D. Schmidt. Les phrases sont courtes et l'écriture est fluide et accessible. Le niveau de langage est celui d'un jeune garçon mais il y a malgré tout de la recherche dans la tournure des phrases, grâce à de nombreuses figures de style. De plus, l'auteur utilise l'humour pour désamorcer des situations parfois tragiques.



Gary D. Schmidt nous livre un roman initiatique touchant et juste sur l'adolescence, entre tragédie et comédie. Une écriture percutante dans un style oralisé, parfois cynique, qui donne envie de s'ouvrir au monde et de découvrir les planches de John James Audubon !
Lien : https://bibliosphere2.wordpr..
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Jusqu'ici, tout va bien

Nous sommes en 1968. La guerre du Vietnam fait des ravages et débat ; l’Homme n’a pas encore marché sur la Lune. Doug est un petit adolescent maigrichon, qui idôlatre Joe Pepitone, son joueur préféré de baseball – son idôle inaccessible. Il vient d’arriver à Marysville, une petite bourgade au nord de l’État de New York. Issu d’une famille très modeste, sa vie n’est pas facile tous les jours, entre un père violent, un frère qui passe son temps à le frapper et lui voler ses affaires, et un autre qui est parti au Vietnam. Il pourrait se laisser gagner par l’abattement, mais c’est sans compter les rencontres qu’il va faire…



… Celle de Lil Spicer devant la bibliothèque, qui n’ouvre que le samedi. Bibliothèque dans laquelle il découvre un immense livre, contenant des peintures d’oiseaux réalisées par Audubon… Il se retrouve fasciné devant la sterne arctique.



…. Celle de M. Powell, le directeur de la bilbiothèque, qui va révéler jour après jour le talent de Doug pour le dessin. Chaque samedi, l’adolescent se précipite à la bibliothèque ; il découvre peu à peu la disparition des oiseaux ; face à cette collection qui s’éparpille entre les mains des collectionneurs, Doug se fait la promesse de retrouver chaque planche.



…… Celle de Mme Windermere, la dramaturge dans sa robe d’opéra qui fait furieusement crépiter sa machine à écrire lorsque le dieu de la Créativité a replié ses ailes à côté d’elle.



…….. Celle de Jane Eyre.



Doug est un gamin attachant, qui va nous interpeller tout le long du roman. « Vous vous souvenez quand je vous ai dit que, quand tout va assez bien, cela signifie en général qu’un truc nul va arriver ? C’est vrai. Demandez au goéland marin. » J’ai aimé ce gamin, cette voix à la fois naïve et butée, insolente et revancharde – qui parfois m’a fait penser au ton du héros de Salinger, dans L’Attrape-coeur. Ce genre de personnage qu’on ne peut oublier.



Gary D. Schmidt a une écriture tout simplement géniale et nous révèle une intelligence et un génie narratifs. Doug est un personnage qui marque les esprits par son humour, son impertinence, et comme le dit si bien la 4ème de couverture « sa furieuse envie d’en découdre avec la vie ».



Jusqu’ici tout va bien est une lecture qui m’a émue, profondément, et fait rire, énormément – je me suis surprise à glousser à certains passages. Une lecture qui révolte également. Je ne m’étais pas pris d’affection pour un personnage comme ça depuis un moment… Véridique. Ce bouquin, donc chaque chapitre est orné d’un oiseau, est une PEPITE, un concentré d’émotions. Je ne sais pas vous, mais on se sent bien après avoir lu un tel roman.
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Jusqu'ici, tout va bien

« Vous vous souvenez quand je vous ai dit que, quand tout va assez bien, cela signifie en général qu'un truc nul va arriver ? »



Cette phrase résume bien les émotions que j'ai ressenties en découvrant l'histoire de Doug, adolescent d'une quinzaine d'années. A chaque fois que je me suis réjouie pour Doug qui enfin parvenait à trouver un peu de bonheur dans sa vie compliquée, des choses terribles sont arrivées, et pourtant, bien que l'auteur m'aie prévenue, j'ai toujours était surprise, comme si je ne voulais pas y croire.



Le livre contient donc une part de noirceur mais, le style d'écriture, qui donne l'impression que Doug nous raconte lui-même sa vie, ses petites touches d'ironie et certains personnages très intéressants sont parvenus à me faire espérer tout au long du roman. Et quand bien même si à certains moments je n'ai plus espéré, un élément quasi-magique a surgi qui m'a tellement touchée que j'ai retrouvé une dose d'espoir.



Enfin, on y retrouve des thèmes classiques comme le premier amour, la découverte d'une passion ou les relations de famille difficiles mais l'auteur parvient à nous les faire découvrir sous un angle différent, celui de Doug qui vacille entre un enfant innocent et un adulte qui connaît toute la noirceur de la vie.
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La guerre des mercredis

Ce livre est un vrai coup de coeur, une bouffée d'oxygène, un plaisir de lire ce livre que je referme malgré moi. Et il ne faut pas vous arrêter à sa couverture un peu austère car il renferme un beau roman.



L'action se passe en Amérique en 1967-1968 pendant la guerre du Vietnam. Holling Hoodhood est un jeune collégien de cinquième que nous suivons durant toute l'année scolaire et de sa prof Mme Baker. Un duo atypique, touchant, attendrissant, marrant car nous les voyons évoluer à chaque page. Mais avant de devenir ce duo, Mme Baker nous apparaît revêche et cherche par tout les moyens de ce débarrasser de Holling qui est le seul à rester dans sa classe les mercredis après-midi. Malgré ces tentatives, elle va devoir faire avec.

Et pour Holling, qui est le seul presbytérien de sa classe (une moitié va à la synagogue et l'autre moitié au catéchisme), qui va devoir faire avec et s'acquitter de tâches peu engageantes comme laver plusieurs fois le tableau noir, s'occuper des tampons effaceurs des tableaux de toute l'école pour leur faire rendre toute la craie emmagasiner (ce qui va occasionner quelques petits dérangements !!).

Et enfin, Mme Baker va faire découvrir Shakespeare à Holling, qui n'est pas aussi rasant que ça à lire et étudier.



L'histoire est raconté mois après mois, chacun composant un des chapitres du roman. Holling et Mme Baker sont les personnages dominant du roman mais ils sont accompagnés d'autres haut en couleurs comme certains des élèves de la classe de Mme Baker et amis de Holling, des parents et de la soeur de Holling, de Mme Sideman, Mme Bigio, ... Tout ces personnages apportent de la fraicheur et on aimerait continuer à les suivre dans leur vie de tout les jours.

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